En cette année 2020, maussade et post PBP, nous n’étions que 2 prévus. Et comme le Covid 19, petit mais efficace s’est invité, ce BRM a été annulé officiellement la veille! Qu’à cela ne tienne, nous avions prévu une journée de vélo, une journée de vélo il y aura ! Petite hésitation sur le choix du parcours. Le consensus s’est fait sur le parcours du BRM 200, mais … à l’envers !
Donc, départ prévu à 7h00 de chez Thierry, départ réalisé à 7h00 ! Temps frais et sec, un peu de vent mais somme toute, proche de conditions parfaites. Tout allait bien jusque … les cochons! Juste avant de rentrer dans la boue (km 13) (yen avait pas beaucoup) j’ai senti une crevaison lente à l’AR. Démontage, verification de l’intérieur du pneu et paf !… un gros morceau de verre avait traversé l’épaisseur du Durano. Il en a profité pour bien m’entailler le doigt . Bref, du sang un peu partout , sur le pneu, la chambre, le gant , les outils ! ideal pour commencer un 200. Réparation effectuée, nous traversons le peu de boue présente à faible vitesse, puis alors que nous reprenions notre vitesse de croisière, gros bruit dans le bois sur la droite. Après examen attentif, un sanglier de taille certaine voulait absolument traverser la route, juste à l’endroit où nous étions. Par chance, pas de trous dans le grillage, donc pas de souci !!! Ensuite, ce fut plus cool. On a roulé tranquille comme nous savons le faire au gré des bosses et descentes, juste gênés par un vent de 3/4 face pas vraiment fort mais pénible. Quelques gouttes par ci par là, mais rien de bien méchant. Petit arrêt à Verdellot (km 68) pour un petit sandwich tiré du sac. Petite erreur de parcours en repartant, mais rien de bien méchant. Qq km plus loin, nous avons commencé à croiser des cyclos qui faisaient le 200 aussi, mais à l’endroit ! Au total , nous aurons vu une 15aine de vélos jusque Mont St Père. Arrêt boisson chaude à Brasles, (km 110) lieu du « premier » contrôle. 2 autres mini sandwiches et une boisson chaude plus tard, nous sommes repartis. Nous avons quand même appris une théorie intéressante sur les boyaux et la pluie par un client du café: « Nous avions de la chance de rouler sous la pluie, car les boyaux glissent mieux sur la route quand c’est mouillé et donc, on va plus vite »! On se demande pourquoi les organisateurs du tour ne noient pas la route sous des tonnes d’eau, surtout dans les descentes de cols! Cette théorie là, je ne l’avais pas encore entendu! Le vent dans le dos fini, nous avons de nouveau récupéré le vent dans la tronche, le long de la vallée de la Marne. Vignes et villages se succèdent. Arrivés à la Ferté sous Jouarre, longue montée dans les bois vers Jouarre, arrêt de 5mn sur le trottoir et fin de parcours plutôt sous la pluie, mais là encore, pas méchant.
Retour à Coupvray à 16h30, bien cramé quand même pour ce qui concerne le Claude! Le premier 200 de l’année est toujours un peu dur. Ca nous fera donc 190 km à 22,4 de moyenne, et 1490 mD+, score correct si l’on considère le vent largement défavorable.
Maintenant on est dans la phase confinement, ça va être dur dur, ! On va donc devoir ressortir les home trainer pour se maintenir
Claude