Le RDV est fixé à 8h00 au gymnase de Crecy, aussi bien les VTT que les forçats ! Nous serons 27 et récupérons la coupe du club le plus nombreux ! Félicitations à tous les présents …et à ceux qui étaient à 8h00 à Magny pour l’accueil des petits nouveaux ! Denis et moi constatons que nous serons 2 dans le Gr2 ! Bon, OK, 2, c’est déjà un groupe !! Nous apercevrons pendant longtemps le Gr1 qui visiblement n’a pas trop envie d’embrayer ! L’allure des 2 est bonne, les km défilent. J’avais envisagé de couper sur le 60 , mais que nenni, pas la peine, ça roule bien! Qq km apres le premier contrôle vers Amilis , nous rattrapons un cyclo non licencié qui habite Coulommes, qui roule bien mais n’a pas trop l’habitude des groupes. Même si le nôtre de groupe est pas bien gros, je lui distille qq conseils. Nous finirons ensemble à Crecy ! Sinon, quoi dire ? Vent dans le dos pour rentrer, un bref moment à allure G1 (38km/h sur le plat !) . Moyenne de 24,7, bien au delà des moyennes habituelles du G2 ! Et à la fin, …. fait chaud ! Arrivée à Crecy à 11h50 pile dans les temps ! Claude
Route Di 27 aout circuit du Multien
Dernier jour de congés d’été pour le VCVE, c’est sans doute ce qui explique le faible nombre de partants ce matin :
Pour le g1 , Philippe et Peppe esseulés se sont disputé la première marche du podium, et on peut voir sur Strava que Peppe est devenu une légende locale, bravo à un de nos italiens préférés du VCVE !
Quant au le g2 décimé par la longue sortie d’hier sur le TCN77 de 150 kms, , nous avons eu la chance de voir revenir Stéphane et d’accueillir Jean-Alexis pour sa 2ème séance d’essai réussie haut la main .
Entourés et conseillés par Régis, de Denis, Marc comme c’est la tradition au VCVE, nous avons parcouru plus de 60 kms dans une ambiance super sympa sur la base d’un Multien raccourci et adapté pour nos prochains licenciés du club, nous permettant aussi de rentrer à 11H30 , donc de bonne heure à Magny pour prendre la photo finale malgré l’absence du photographe officiel, excusé ce jour.
A relever une météo relativement clémente, quoique fraiche quand même ( 12° au départ ), une crevaison de Stéphane qui a permis de vérifier que des pneus non utilisés depuis 5 ans se crevassent en séchant et se fragilisent trop . Mais cela a permis une pause salutaire dans la cote de Fublaines. Il a pu vérifier l’obstination et la solidarité du club pour une réparation en 2 fois et, du coup, éviter le coup de fil à son épouse pour venir le récupérer. Elle a probablement su apprécier à l’insu de son plein gré !….. Et du coup, Jean-Alexis a noté de partir avec au moins un kit de réparation sur lui .
Bref une sortie au top comme toujours avec le VCVE, qui sera sur les prochains forums de rentrée afin de se faire connaitre de futurs compères de cyclotourisme.
pascal Lovato
Paris-Brest-…Rostrenen
Paris-Brest-…Rostrenen
Vincent Aguiléra, le 26 août 2023
Ce 20 août 2023 18h45 je partais pour les 1219km du Paris-Brest-Paris 2023. 48h plus tard, après avoir parcouru 720km et grimpé 7300m, arrêt à Rostrenen. Un nodule de la taille d’un bel œuf de poule s’est développé à l’intérieur de la fesse droite. L’appui sur la selle est devenu très douloureux. Impossible de continuer dans ces conditions. J’essaie d’appeler Claude qui m’assiste dans ce PBP. Il devrait être à Loudéac. Mais… pas de réseau à Rostrenen. En vrai ce village devrait être renommé Louzetrennen, du breton « trennen » le plongeon, et de l’argot « louze », la poisse intégrale (et non pas, amis cyclistes, le col de la Louze). Le plongeon dans la louze totale : perclus de douleur, fatigué, vélo et téléphone en main je cherche désespérément un endroit accessible aux ondes d’une antenne téléphonique. Ce sera sur la pelouse à proximité du centre multimédia. J’informe Claude par SMS puis, non sans mal, l’appelle pour vérifier qu’il les a bien reçus. En vieux briscard du PBP il a bien senti ce matin au départ de Brest que j’aurai du mal à atteindre Loudéac et a choisi d’attendre à Gouarec, 50km avant Loudéac sur le chemin du retour. Louzetrennen est tout près de Gouarec. Claude m’invite gentiment à le rejoindre. Je sais qu’il le fait pour tenter de relancer la machine. Mais non, pas possible. Le rendez-vous sera à Louzetrennen. J’appelle Anne (ma femme). Malgré cinq coupures on arrive quand même à échanger l’essentiel. Et allongé (parce que, je rappelle, tu ne peux plus t’asseoir) sur une pelouse de Louzetrennen à côté d’un vélo, forcément t’es un peu obligé de te dire: mais au fait, pourquoi ?
Alors reviennent en mémoire toutes les belles rencontres et aventures de ces deux dernières années. Les autres dingues de la longue distance rencontré/e/s au hasard des sorties: Ugo, Sébastien, Clément, Yves, Suzanne, François, Géraldine… et tant d’autres, personnalités riches et singulières. Fred, membre depuis un an du VCVE et avec qui nous avons fait équipe sur les brevets 400 et 600 km cette année. Fred: j’espère bien t’entendre dire encore plusieurs fois « P…., j’avais jamais roulé aussi longtemps! ». José, préparateur hors-pair de Solexine, qui m’a si efficacement accompagné sur mon premier brevet 600km en 2022. Le Ventoux et les gorges de la Nesque avec Thierry et Nico. Perpignan-Marseille avec Nico et Claude. Ce voyage solo l’an dernier depuis Font-Romeu jusqu’à Biscarosse. Nos voyages en couple avec Anne autour d’Epernay et le long du canal de l’Ourcq. Et puis le vrai déclic, ce premier voyage sur plusieurs jours avec Claude, Christophe et Caro. Paris-Le Havre-Dieppe-Paris en novembre 2021. J’avais fait mon premier 200 en juin et Claude nous propose tranquillement… 180 bornes par jour pendant 3 jours! Programme qui me paraissait totalement surréaliste. « Mais si, tu verras, le vélo c’est pas compliqué, suffit de pédaler ». Et il avait raison le Claude: c’est passé tout seul, en pédalant quand même un peu.
Alors tu repenses au slogan du PBP: « se dépasser, partager, rêver ». Alors tu te dis que c’est un sacré virus du dépassement de soi que celui de la longue distance inoculé par Claude (n’est-ce pas Géraldine ?). Et tu sais que chaque étape est un dépassement, que chaque marche dans la progression des brevets, de 200 à 600km en passant par 300 et 400, t’apporte son lot d’enseignements: gestion des appuis, de l’eau, de la nourriture, du sommeil, des vêtements, du matériel, du mental, des conditions météo,… Et que du coup, même le cul à moitié dans l’herbe à Louzetrennen, c’est une nouvelle marche que tu viens de gravir. Que, problème d’assise mis à part, les options choisies pour la gestion des autres facteurs (appuis, nourriture, boisson, sommeil,…) sont validées ou que les pistes d’amélioration sont identifiées. Bref, que tu as maintenant 4 ans pour effacer Louzetrennen de la carte.
Revenons au départ, ce samedi 19 août. La veille Claude a récupéré le van aménagé que nous louons pour l’occasion. A 6h du matin nous chargeons mon barda et partons pour Rambouillet. Nous y serons à 7h30. Claude est bénévole de l’organisation. A partir de 11h et jusqu’à 19h il accueillera les participants internationaux, de loin les plus nombreux. Sur les près de 7000 participants au départ de cette édition un peu moins de 2000 sont français. 71 pays sont représentés! Après le retrait du dossard (j’avais choisi le créneau de 8h pour cela) nous rangeons nos affaires dans le camping-car puis je reviens avec Claude vers l’accueil et flâne parmi les participants. Le temps est magnifique, l’ambiance qui règne extraordinaire: des Italiens ont carrément monté un stand « Randonneur Italia », un anglais me fait l’article du Londres-Edinbourg-Londres 2025… Je prends vraiment conscience à quel point le Paris-Brest-Paris, en plus d’être la plus ancienne manifestation cycliste au monde, est l’épreuve reine de la randonnée cylotouriste mondiale. Et c’est bien d’une randonnée dont il s’agit, pas d’une course! Pas de classement. Pour gagner ta médaille en chocolat il faut finir dans les temps : pas trop tard… mais pas trop tôt non plus 😉 La plupart des participants choisissent le délai maximal de 90h. Dans ce cas le délai minimal est de 49h15. Tous les 80km environ des points de contrôle sont prévus pour enregistrer les passages des participants, à la fois électroniquement grâce à la puce fixée sur la plaque de cadre, et à l’ancienne en faisant tamponner ta feuille de route. Les contrôles sont aussi des lieux de ravitaillement et de repos pour les participants qui roulent en autonomie, ainsi que les seuls endroits du parcours à proximité desquels les véhicules d’assistance ont le droit approcher leur poulain (ou leur canasson, suivant l’état de la bête). Nous sommes convenus avec Claude qu’il m’attendrait systématiquement 1 à 2 km après le contrôle. D’expérience il sait qu’il y a souvent moins de monde. En cet après-midi de samedi j’ai prévu d’aller profiter de Rambouillet et du parc du château, non sans oublier auparavant la partie essentielle de l’entraînement: une petite sieste. Blague à part ma stratégie sommeil est de faire des micro-sommeils autant que de besoin, d’une durée comprise entre 10min et 1h, ce dès la première nuit. Ma feuille de route théorique vise un temps total de 84 heures, dont 36 à l’aller et 48 au retour, avec 7h à l’aller consacrées aux contrôles, aux ravitaillement et au repos.
L’ambiance dans Rambouillet et dans le parc du château est magique, en tous cas pour un cyclotouriste. Des vélos (et des cyclistes) partout, de tous les pays, de toutes les couleurs, de toutes les formes. Les plus atypiques attirent l’œil: des vélos couchés, des vélos mobiles (carrément carénés), des Brompton (les célèbres vélos pliants aux petites roues qu’on imagine plus pratiques en ville que sur un PBP), des tandems, des machins ultra-profilés en carbone, des randonneuses acier fabriquées sur mesure avec sacoches cuir et garde-boues alu, des single-speed (pas de dérailleur, un seul et même pignon pour le plat et les montées) et même un FAT (vélo aux pneus ultra-larges) équipé d’un cintre route!
De retour au camping-car je fais connaissance avec notre couple de voisins. Lui aurait souhaité participé mais victime d’un AVC il y a deux ans il s’est proposé comme bénévole à l’organisation. J’apprends en discutant qu’il sera demain avec Claude affecté entre 7h et 11h à la circulation de l’une des portes d’entrée du domaine de Rambouillet. J’en profite pour souligner ici que c’est grâce à l’investissement de plus de 2500 bénévoles tout au long du parcours que cette énorme machine qu’est le PBP fonctionne. Chapeau bas à l’organisation pour arriver à mobiliser et coordonner tout ce petit monde 24h/24 pendant plus de quatre jours. Claude me rejoint un peu avant 20h. Après la journée éreintante qu’il vient de passer je réchauffe le plat que Délia, sa compagne, a gentiment préparé à notre intention et nous le savourons au soleil couchant.
Le lendemain matin, pendant que Claude joue au gendarme, je pars reconnaître le départ et visite à l’occasion les vélos exposés au concours de machines. J’en profite pour discuter avec l’inventeur d’un système de prolongateurs astucieusement conçus pour la longue distance. Claude m’informe qu’il déjeunera avec l’organisation. Après un repas léger sieste (toujours l’entraînement n’est-ce pas) au plus chaud de l’après-midi puis à partir de 15h préparation. Mon départ est à 18h45, je prévois d’être à 17h sur place donc départ du camping-car à 16h30 après un double check avec Claude pour vérifier, l’un comme l’autre, que nous n’oublions rien. Il n’ira pas au sas départ: ce dernier est situé à plusieurs kilomètres du camping-car. Il gagnera de précieuses heures en rejoignant directement notre premier point de rendez-vous à Mortagne-au-Perche. Vu le nombre de participants les départs sont organisés par vagues d’environ 300 participants, vagues réparties entre le dimanche 16h et le lundi matin 5h. En arrivant près du départ je croise d’abord Géraldine, que Claude a incitée à découvrir la longue distance vélo il y a 7 ans à l’occasion d’une randonnée en Seine-et-Marne, la Montapeine. Que de chemin(s) parcouru(s) depuis! Première féminine sur les 2700km de la TransAlpes – Magnus Race en 13j et 9h en 2019, le PBP devrait être pour elle une petite promenade de santé. Nous nous saluons, échangeons quelques mots. Je suis content de la voir impressionnée et ravie de participer. Début juin lors du brevet 600 de Troyes lorsque nous en échangions elle imaginait a priori une ambiance moins susceptible de lui convenir. La magie du Paris-Brest-Paris! Peu de temps après sur la pelouse à proximité du départ c’est François qui m’interpelle. Rencontré dans le milieu professionnel à l’occasion d’une formation nous avons rapidement échangé vélo et PBP. Engagé dans la préparation avec son neveu, ce dernier ne pourra pas prendre le départ pour cause de blessure au séant lors du dernier brevet. Nous discutons en attendant le départ. Viens le tour de la vague L. Le regroupement prend une bonne demi-heure pendant laquelle Thierry (le seul autre inscrit du VCVE cette année), me retrouve et viens échanger quelques mots. Il part en vague O, à 19h30. La vague L s’ébroue et traverse le contrôle technique pour vérification des équipements de sécurité (freins, éclairages, gilet rétroréfléchissant) avant de rejoindre le sas départ.
Une animation sono/speaker occupe les dernières minutes d’attente. Un participant malchanceux vient de crever. A quelques minutes du départ sa fébrilité est maximale, ses mains tremblent, il peine à changer sa chambre à air. Enfin le speaker accompagne les dernières secondes: 10, 9, 8… A 18h45 précises les 270 partants de la vague L s’élancent à leur tour. Les motos à l’avant régulent l’allure sur les premiers kilomètres, tout le monde roule prudemment. Avec les premières ondulations de la route des groupes commencent à se former. Je roulerai pendant plus d’une heure au soleil couchant dans un petit peloton composé principalement d’allemands et d’italiens. Dès les premiers kilomètres des gens en bord de route nous encouragent et applaudissent. Chaque traversée de village est ponctuée d’applaudissements en provenance de la plupart des fenêtres. L’ambiance est vraiment magique. Sans être vive l’allure est relativement soutenue. Elle est en tous cas conforme aux prévisions de mon plan de route. Après 120km je retrouve Claude à Mortagne-au-Perche à minuit. Je mange et repars pour Villaines-la-Juhel à 80km. J’y arriverai à 4h10, jusque-là encore pile-poil dans la feuille de route.
Beaucoup de participants font le choix d’aller le plus vite possible jusqu’à Brest sans dormir. C’est le cas de Thierry avec qui nous avons échangé quelques mots lorsqu’il m’a dépassé entre Mortagne et Villaines. Mais ce n’est pas un rythme qui me convient. Je peux dormir peu, mais il faut que je puisse dormir lorsque nécessaire. Je dors une heure à Villaines et repars à 6h du matin. 10h45, j’arrive à Fougères, mange un peu, discute avec Claude (un peu trop peut-être ;-), fais une micro-sieste de 20 min, puis repars à 11h40. La température monte, l’après-midi va être chaude! Effectivement les 140km jusqu’à Loudéac sont difficiles. J’arrive à Loudéac à 20h, soit 435km depuis le départ et 3900m d’ascension cumulée. Mais l’après-midi au soleil a réveillé le problème que j’ai déjà rencontré, notamment à partir du km 350 sur le dernier 600 en juin, problème qu’au fond je savais non résolu. Un nodule dans la fesse droite qui gonfle et prend des proportions significatives, rendant tout appui sur la selle très délicat. Je commence à passer beaucoup trop de temps en danseuse, et ce n’est pas tenable pour la suite, poignets et tendons d’Achille prendraient cher. Pas très engageant pour traverser les monts d’Arrée. Je décide d’avancer au maximum dans la nuit pour profiter de la fraîcheur relative. La douleur diminue. J’arrive à Carhaix à 1h00. Les paupières sont lourdes. Je repartirai à 3h30 et arriverai à Brest à 8h45. Il m’était impossible d’envisager que Claude ne voie pas Brest et le mythique pont Albert-Louppe, ne serait-ce qu’en souvenir de ses passages lors des nombreuses éditions précédentes auxquelles il a participé. Hasard ou providence, c’est sur le pont que ce matin Claude croisera Géraldine. Nous profitons des belles conditions météo pour faire un vrai petit déjeuner avec café au lait et croissants au pied du pont. Les souvenirs remontent. C’est à Brest que Claude a abandonné lors de son dernier PBP, laissant Nicolas affronter la route du retour pour sa première participation. Instant émotions !
Au final le retard sur la feuille de route initiale n’est « que » de deux heures. Je dors une petite heure et repars pour Carhaix à 11h. 93km, 1310m de dénivelé positif, la fatigue accumulée, la chaleur, la douleur, l’impossibilité maintenant de tenir sur la selle. Je mettrai six heures dont deux micro-siestes de 10 et 20 min. L’arrivée à 17h me permet de maintenir l’écart de deux heures à la feuille de route théorique, mais je sais que c’est la fin. Mon tendon d’Achille droit et très certainement mes poignets ne supporteraient pas plusieurs centaines de km supplémentaires en danseuse, et les cuisses elles aussi commencent à chauffer. J’essaie de continuer jusqu’à Loudéac où devrait m’attendre Claude. Je lui avais à mi-mot glissé ce matin que si j’abandonnais j’essaierai de faire ça bien, à Loudéac, contrôle qui connaît traditionnellement le taux d’abandon le plus élevé, à tel point que des bus sont prévus par l’organisation pour faire la liaison avec la gare!. Mais après avoir mis 2h30 pour faire 23km, longue pause repas comprise, je mets un point final à cette première tentative en arrivant à Louzetrennen.
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au contrôle de Loudéac pour que je signale mon abandon. Puis nous trouvons un petit resto pour fêter ça dignement. On ne va pas se laisser abattre quand même!
Bon, mais au fait, pourquoi ?
« Se dépasser »: bien sûr, franchir des limites que l’on croyait inatteignables, se battre, ne rien lâcher. Mais cela reste du domaine du sport, de celui de la performance, du « citius, altius, fortius ». Certainement éphémère, futil et vain. Sans grand intérêt donc. En imposant un temps minimum le Paris-Brest-Paris élimine pour une bonne part la course à l’échalote et les travers égotiques de la compétition.
« Partager »: bon, je ne te ferai pas le détail des échanges sur le groupe WhatsApp « famille/amis » alimenté par Claude depuis samedi pour tenir mes proches informés, où encore de ceux sur les groupes du club. Mais si le mot partage a un sens, je n’en vois pas guère d’autre que celui là!
« Rêver »: un voyage à vélo laisse des souvenirs beaucoup plus intenses, extraordinaires et forts que n’importe quel autre voyage. Il suffit d’une image pour se rejouer tout le film, comme si l’action mécanique et répétitive du pédalage, accompagné des cliquetis de la machine, contribuait à graver la pellicule de ta mémoire bien mieux que le vrombissement inhumain de tout engin motorisé. Je reviens du PBP avec tant d’images, de souvenirs! Je sais que longtemps dans mes rêves je continuerai à rouler près de ce couple d’américains en tandem venus de Denver avec qui nous avons parlé pendant quelques kilomètres du Colorado ; à savourer l’immense et indicible plaisir des descentes de nuit, simple maillon d’une immense chaîne de loupiotes rouges et blanches glissant rapidement dans un sifflement feutré ; à m’éloigner précautionneusement au petit matin des cyclos, souvent asiatiques, littéralement endormis sur leur vélo et capables à tout moment de tomber d’un côté ou de l’autre ; à me demander en rattrapant un groupe de trois italiennes comment il est possible d’avoir encore autant de choses à dire après 500km sur une selle ; à sentir sur la peau la condensation de la rosée au moment où le soleil commence à apparaître ; à m’enivrer enfin, au sortir de Brest, de l’odeur de marée. Bref, des milliers d’impressions de chacun des sens qui vont pendant longtemps accompagner mes rêves de voyages futurs.
Pour finir: total respect Thierry pour ta gestion de ce PBP, l’expérience a parlé ! Un grand bravo à toi François. La prochaine fois tu verras Carhaix, et puis Brest. Et puis félicitations à toi Suzanne. Tu es revenue jusqu’à Rambouillet! Souviens-toi il y a à peine un an, lors du comité départemental, quand tu me disais vouloir faire le PBP mais n’avoir jamais roulé plus de 100km. Et puis évidemment: à toi Claude. Tout le mal que je nous souhaite mon Claude, c’est de pouvoir recommencer dans 4 ans! Et avec toi qui me lis je veux partager ce livre magnifique, très beau cadeau de la part de Anne à mon retour : « Le coureur et son ombre » d’Olivier Haralambon. Un peu de lecture, ça ne pourra pas te faire plus de mal que TikTok. Et puis, je suis certain que tu te demandes encore : mais au fait, pourquoi ?
Route di 13 août circuit de Montreuil
Une belle petite affluence pour ce dimanche d’août avec le circuit le plus accidenté de l’été .
Une bonne météo annoncé, cela facilite aussi les choses.
Depart cool. les groupes ont du mal à se séparer.
un trio g1 se détache à partir de Montry, un trio g1 bis roulotte et se fait reprendre à un feu de quincy par le g2 .
on papotera ensemble jusqu’à Villemareuil.
pour notre trio 1 bis, un plaisir de faire ce circuit avec des routes que l’on n’emprunte que sur ce parcours: Cocherel, Dhuisy, Montreuil, Luzancy et la longue côte de Vauharlin le Tillet, la montée de Jouarre par Courcelles.
Retour à 12h15 pour le g1 bis.Le g2 est arrivé quasi à l’heure.
Thierry M
Route Di 6 aout circuit de Jouarre
Petit groupe motivé en ce dimanche matin presque frisquet . 5 cyclistes route dans le Gr 1 et 3 dans le Gr …3 . ( Thierry , Denis et Alain ) et environ 8 VTT .
Sortie ASTERIX du 30 juillet 2023
Le Gr 2 fort de 9 participants (beau score pour une fin Juillet, non ?) a commencé par voir les beaux maillots de toutes les couleurs du Gr1 qui nous a annoncé vouloir faire des km avec bcp de D+ . Puis, ils sont partis ! Bonne route !
Du coup départ vers 8h05 du Gr2 . Sachant que le parcours passe par St Mesmes, dont le pont est fermé pour des travaux de rénovation, nous aurions dû partir par Charny. Erreur, nous sommes partis par Claye . Du coup à Messy, à droite direction Charny , puis Juilly et Thieux et donc, retour sur le parcours. Résultat , qq km en plus ! Mais bon, pas grave, il fait beau , pas trop chaud, l’ambiance est cool , on est dimanche ! Ensuite à une allure raisonnable mais soutenue du Gr2 , nous avons franchi tous les obstacles (sous entendu les bosses) du parcours. Un peu de vent de face (Ouest) par moment nous a maintenu en forme ! Un peu de stimulation dans les bosses, attente de ceux qui avaient un peu plus de mal ont émaillé la sortie. Arrivés à 12h25 à Esbly , j’ai mis mon clignotant à droite , laissant mes collègues du matin remonter jusque Magny ! Bref, une bien belle sortie ! Claude
route di 9 juillet circuit rando 2010
10 au rdv pour la premiere vague de départ des vacanciers.
un temps orageux annoncé mais avec le soleil et la chaleur, ca ne pourrait que faire du bien.
Après tout, à la saint Procule, tout le monde craint la canicule.( on fêtait aussi les Amandine)
rapidement, un trio part en g1 à la sortie de Montry.
finalement, je reste en g2, histoire de papoter .
La côte à la sortie de la ZA de Coulommiers fait toujours son effet mais après, on se regroupe gentiment.
A l’arrière de Faremoutiers, Christian L perce . On repare vite fait et c’est reparti sous un ciel bien sombre.
un peu plus loin, l’orage arrive . Juste une bonne pluie de 10h48 à 11h18.
On finira même presque sec!
retour Magny à 11h50.
Thierry M
Route di 18 juin circuit Champagne!
8 routiers seulement ce matin pour cette sortie spéciale. Beaucoup donc manquaient à l’appel.
Tant pis pour les absents, vous ne saurez pas ce que dit un canard quand il a soif!!
4 pour le g1,4 pour le g2.
Cette sortie plus longue proposée par Olivier reprenait en partie notre circuit de Montreuil aux lions avec une boucle dans les vignes par Bézu le Guery, Villiers St Denis et Crouttes avant de revenir sur la route de la Ferté sous Jouarre.
comme prévu, depuis la veille, pas de pluie. Comme il avait un peu plu en fin de nuit, la route était humide ce qui apportait un soupçon de tiédeur agréable.
Au sommet de la côte entre Villiers et Crouttes, pause photo .
Une fois en haut de Signy Signets à Moras, c’en était fini des belles côtes. Retour facile jusqu’à Villiers et Dainville pour finir.
a refaire en partant à 7h00
Thierry M
route di 28 mai circuit de Jouarre
6 routiers seulement au rdv ce matin . Ca se comprend, pas mal au week end club à Compiègne, le pont de la Pentecôte.
3 pour le circuit court, 3 pour le circuit long. Séparation dès le départ comme prévu.
Une météo bien ensoleillée avec une belle temperature sympa. un petit vent nord-est évitait de suer.
Une belle série de côte au début ( Monthérand, La celle en haut, le Poncet) et plus après celle de Boissy le Chatel, calmos pour le groupe 2.
Après Courtesoupe, vent dans le dos!! du bonheur pour finir!
petite photo rue de la pompe!!
a 11h54 à Magny pour le groupe 2, 11h57 le groupe 1 et les vététistes.
Thierry M
route di 30 avril Reco TCN 80 km
Six seulement ce matin au rdv de 8h00 pour la reconnaissance de notre organisation du 13 mai.
un pont de 3 jours, le milieu des congés scolaires..
du coup, un seul groupe sympa plutôt g2 par ce temps correct .
Descente par Montry pour gagner le départ de notre tour à la sortie de Coupvray . On a bien senti le vent modéré du nord est .
Pour certains, la surprise fut la petite route menant à Puisieux!! ca pique.
Une fois arrivé au contrôle de Vincy Manoeuvre, changement de cap pour gagner Lizy.
Un retour bien connu par Tancrou, Jaignes et les 126 m de dénivelé pour la côte de St Jean les 2 Jumeaux.
Un parcours bien sympa, bien physique où Didier put illuminer nos yeux avec son nouveau vélo!
Retour à 12h20 Magny après une sortie faite à une allure permettant de discuter tout en roulant bien.
Thierry M
Montapeine 110km 22/04/23
Route di 9 avril circuit de la reprise
Pas chaud aux mimines ce matin au rdv de 8h00 pour ce circuit » de la reprise ».
Circuit de la reprise , ce fut le nom de la 1ere organisation du vcve cyclo le 25 février 2001 avec 163 givrés venus boire un vin chaud à l’arrivée.
Rapidement, les g1 et g2 se forment vers Trilbardou. temps sec et ensoleillé au menu pour un parcours un peu relooké par Olivier.
Toujours un bel enchainement de montées et de descentes entre Etrepilly, Trocy en Multien et Lizy, Tancrou, Jaignes et la belle montée de St jean les deux Jumeaux jusqu’à la ferme de la Noue ( toujours 131 m de dénivelé au grand dam de notre responsable route.
Au retour à 11h50, le plaisir de retrouver le G2 au point du rdv.
Thierry M
BRM300 de Chelles – 1er avril 2023
BRM 300 de Chelles
1er avril 2023
Auteurs: Thierry et Vince
Vince. Dimanche 2 avril, 6h50.
Le retour de ce BRM 300 de Chelles au petit matin s’est bien passé. J’avais réservé une chambre pour dormir à proximité de l’arrivée plutôt que de tenter le retour dans la nuit et la circulation d’un samedi soir avec 300 bornes dans les pattes. Bien m’en a pris car les conditions météo particulièrement éprouvantes rencontrées toute la journée du samedi nous ont fait arriver bien plus tard que prévu. Du coup, ce dimanche matin, je suis quand même à l’heure pour la sortie club! Un petit message aux copains de Villeneuve pour les prévenir, changement de cuissard, un café, et c’est reparti pour Magny! Bon, après la montée sur Coulommes les cuisses pour suivre le G1 ne sont plus là. Au bout de 50 bornes on forme un G2 avec Gaëtan et on termine la deuxième partie de cette sortie à une allure plus paisible. Mais revenons au BRM.
Thierry. Vendredi 31 mars 21h00.
Ça y est: vélo prêt, bidons pleins. Habits choisis et prêts pour le lendemain. Tout est dans la voiture. Les sandwichs jambon fromage et le cake jambon fromage de chèvre, prêts au frigo avec un post-it sur la table de cuisine « sortir les sandwichs ». Ça arrive l’histoire du cyclo qui part sans ses bons sandwichs. Allez, au lit à 21h20.
Vince. Vendredi 31 mars, 16h00.
Un vent très fort souffle, avec des rafales annoncées à 80km/h. J’hésite à prendre le vélo pour aller à Chelles, mais je me lance quand même. Jusqu’à Jossigny mieux vaut bien serrer le guidon! Ça promet pour demain! A partir de Conches puis Gouvernes ça va mieux, le relief et le tissu urbain atténuent les effets du vent. Arrivé à Chelles je trouve rapidement mon hôtel, je fais quelques courses pour le lendemain, me trouve un petit restau et me couche tôt: réveil à 4h00! Mieux vaudra être en forme: Fred avec qui on avait prévu de rouler ensemble est forfait à cause de ses allergies et un fort vent est toujours prévu.
Thierry. Samedi 1er avril.
3h20: tiens l’alarme sonne. Ben oui, il faut se lever. La nuit fut courte. Vite endormi mais vite réveillé à regarder souvent l’heure du radio réveil. Allez, un brin de toilette pour se réveiller. Le bol de café avec le petit déjeuner habituel et hop, direction le nord de Chelles pour rejoindre le départ inédit du BRM 300 de l’Audax Club Parisien. Sur place à 4h48, je retire ma carte de contrôle car préalablement inscrit. Ya du monde!! malgré le vent bien présent et le crachin. Les gentils organisateurs sont bien là, tout sourire et un petit ravito de départ bien fourni!
Je retrouve rapidement Nicolas de Thorigny, vieil ami de randonnée (qui a réussi les 5 derniers Paris Brest Paris) et son jeune fils de 18 ans. On se connaît depuis presque 20 ans. On roule à nouveau ensemble pendant les congés scolaires depuis la Toussaint 2022. On a planifié de rouler ensemble sur ce 300. Je cherche Vincent et Frédéric mais je ne les vois pas. Ils ont prévu de le faire ensemble pour mener à bien le projet de leur premier Paris-Brest-Paris. Pas évident. On se ressemble tous un peu avec nos gilets à haute visibilité jaune. Fini les départs par vague de 20 que je connais depuis 1995. Départ libre maintenant.
Vince. Samedi 1er avril.
4h00. Réveil, petit déj rapide, dernier coup d’œil à la météo pour choisir la tenue. La température est autour de 10-12° toute la journée. Vent, averses… je fais le pari d’un cuissard court et de deux gilets sans manche au-dessus d’un sous-vêtement à manches longues, histoire de sécher au plus vite quand on se fera arroser. J’arrive au départ un peu avant 5h00. Je cherche Thierry, sans succès, mais je rencontre pas mal de connaissances faites sur les brevets de l’an dernier, notamment le 600. On taille le bout de gras en prenant un petit café. Je partirai vers 5h20 dans un petit groupe sympa qui explosera dans la montée de Pierre-Levée, même si vent dans le dos elle est quand même moins méchante. Jusqu’à la Ferté avec ce vent plein Est, c’est easy-peasy.
Thierry. Samedi 1er avril. 5h04.
C’est parti pour notre trio. Heureusement que nous avons maintenant le GPS car pour parcourir les 5 premiers km jusqu’au pont de Gournay, aïe! Après, on connait. On passe devant le château de Champs (je vous conseille la visite de son parc à pieds en entrée libre sauf le lundi), Torcy, Guermantes… On contourne la Val d’Europe par Serris, Bailly et hop Crécy. Ça roule facile. Nous avons le vent dans le dos. la longue côte de Crecy vers Pierre-Levée se monte plus facilement. Contrôle à Jouarre dans une des deux boulangeries ouvertes. Nous ne resterons pas longtemps car avec le crachin, dès que l’on s’arrête, ça refroidit. On repart à trois en direction du contrôle de Provins. Là, on change de cap, on prend le vent de côté et il est bien présent. Peu d’abri surtout sur les plateaux avec des champs à perte de vue. On arrive sur la ville haute de Provins par la porte de Jouy après une belle montée. Deux bénévoles de l’ACP sont présents pour valider notre passage sur nos cartes de contrôle. On mange de nos sacoches et on repart à la recherche de boissons car les bidons se vident. Pas grand chose d’ouvert dans la vieille ville ni en bas. Ouf, à la sortie de la ville un cimetière et le robinet n’est pas en hors gel. Vite le plein des bidons. A partir de là, début du secteur accidenté du parcours et d’un vent défavorable fort sur les plateaux. Environ 15 bornes après Provins, je change de vitesse et… rien. Je recommence, rien: ça clique dans le vide. Je m’arrête et comprends vite que le cable du dérailleur arrière vient de lâcher.
Merde, de quoi augmenter le rythme cardiaque!
Après réflexion, je serre la visse haute du dérailleur pour régler la course basse de ce dernier. Cela me permet de laisser la chaîne sur la 4ème vitesse soit sur le 15 dents. Je repars donc sur deux plateaux, au choix 48-15 ou 34-15. Pas évident mais comme nous sommes juste à trois sans aller très vite, ça peut aller. C’est qu’il reste 188 km à faire. On arrive ainsi au contrôle secret (pas très secret) de Vallery au km 154. Plein d’eau, une part de flan et de pudding au bar « au bon soleil » et c’est vrai: il y a du soleil et les nanas de l’ACP et leurs sourires. On repart pour le prochain contrôle à Chateau-Landon. Là, on le sait, c’est vent pleine face. J’ai un peu de mal avec les développements très limités. parfois, je mouline trop parfois je passe en force mais les jambes sont bonnes. Environ 15 kilomètres avant le contrôle, qui je retrouve ????
Vince.
Je pointe au contrôle de Provins, me ravitaille et repars rapidement. Cette section jusqu’à Chateau-Landon risque être épique. 90 bornes vent pleine face, 900m de d+, ça va piquer! Je passe en mode économie d’énergie. Toujours une dent au dessus, tu laisses l’esprit divaguer et tu enroules les kilomètres. 15 km avant Chateau-Landon j’aperçois un groupe bien formé dans mon rétro. Je baisse un peu le rythme, le groupe se rapproche. J’aperçois un maillot jaune et bleu, pas de doute, c’est Thierry! Je fais signe au moment où il me rattrape mais il ne m’a pas vu et me double sans broncher. Je reviens à sa hauteur. Il m’explique ses déboires de dérailleur. On roule tranquillement jusqu’à Chateau-Landon pour une petite pause bien méritée au soleil près de l’église. Rendez-vous est pris chez un vélociste à Fontainebleau pour la réparation du dérailleur.
Nous repartons à quatre. Avec de bon relais, à allure relativement tranquille, sous un soleil qui se montre enfin et un relief apaisé le long de la Seine, la section Chateau-Landon/Fontainebleau est facilement avalée. Arrivés à Fontainebleau nous prenons bien entendu la photo mythique devant le château et nous rendons chez le vélociste. Il annonce 1/2h pour effectuer la réparation. Le temps d’aller prendre un pot en terrasse pour une pause bien méritée. Jusque là, tout va bien. Sauf que les averses se mettent de la partie. Des trombes d’eau bien orageuses. Ça ne dure pas longtemps, mais ça tombe dru! Nous apprendrons à l’arrivée que certains ont pris de la grêle. Nous revenons chez le vélociste récupérer le vélo de Thierry. Le temps de payer nous échappons à un court mais beau déluge et regagnons rapidement la trace du parcours. Le contrôle est sensé être à moins d’un kilomètre mais… nous ne l’aurons toujours pas trouvé en sortant de Fontainebleau. Je propose de pointer dans le premier bar venu mais Thierry et son copain décident de revenir au point de contrôle, 2km en arrière. Vu le retard déjà pris je préfère continuer et pointe à 100m dans un bar (très sympa d’ailleurs).
Après Fontainebleau et la traversée de la Seine à Fontaine-le-Port on retrouve la partie sud du terrain de jeu habituel du VCVE, notamment bien entendu depuis le château de Blandy. Là ça se corse un peu. 18h30. Pluie, vent, froid, 1h30 de retard sur le tableau de marche théorique… A partir d’Ozoir-la-Ferrière il faut remettre l’éclairage, on retrouve un trafic automobile important et un tissu urbain de plus en plus dense sur toute la fin du parcours. Voitures, feux de circulation, route mouillée, il faut en permanence être extrêmement attentif. L’arrivée à Chelles à 21h00 est une vraie libération. L’ACP a bien fait les choses à l’arrivée: boissons chaudes, sandwichs, petite bière. Thierry arrive un peu plus tard, vers 21h15. Je rejoins mon hôtel à quelques kilomètres, prends une bonne douche et m’endors aussitôt allongé!
route Di 26 mars circuit du Multien
ce dimanche, il fallait mieux suivre les prévisions météo optimistes comme souvent car les négatives prévoyaient pluie et vent violent.
Que nenni pour le quintet du jour, tous g1 au dernier rdv de 8h30 avant l’automne.
Au menu, le circuit du Multien , donc direction ch’nord puis est puis retour sud ouest et final sud.
Circuit avec une boucle gratuite à la Ramée histoire de tenter à couper le parcours. Que nenni, les deux patates au parcours ne sont pas là pour rien.
Vint le retour vent de face depuis la Ramée avec la remontée près de Forfry puis la longue remontée après st Souplets vers la fôret de Montgé, la préférée de notre délégué route qui en grande forme remportera même le grimpeur du pont du tgv avant Fresnes!
A Fresnes, tout à droite ( la chaine)! un plaisir.
retour à Magny à 12h03 tout cela à cause de pépé qui a voulu regonfler son pneu arriere.
Finalement , aucune rafale, juste un bon vent et pas une goutte d’eau.
On a connu bien pire.
au moins, on ne sentait pas le moisi mais à la maison: » tu pues, mets tout à la machine ».
Thierry
ROUTE BRM 200KM Groupe 1 sa 11 mars
Parfois, dans la vie, faut de la chance!! et là, un bel exemple.
la veille, un temps tempétueux qui aurait certainement fait annuler le brevet et comme prévu depuis trois jours seulement, une très bonne météo pour début mars.
certes, un peu frais au départ mais un vent assez faible de face , 2°7 mais pas une goutte d’eau alors qu’il y avait un risque de neige fondue en fin de nuit.
Bref, la bande des 5 « g1 » ( Jean-Marie dont je tairai l’âge, Vincent, Frédéric, Patricia et moi) croisait la bande du g2 sur le parvis du gymnase du Cosec Lagny au départ en se souhaitant bonne route.
Un départ à allure maitrisée, loin des départs rapides qui nous menait au contrôle historique de Mt st père à 30 de moyenne.
Beaucoup de participants sur la route alors à partir de la vallée de la Marne, la cohabitation des nombreux groupes et des voitures fut parfois un peu tendue.
Innovation cette année puisqu’après des décennies du départ de Noisiel et encore plus vieux de Champs, nous partions de Lagny donc l’Audax club Parisien a modifié le parcours pour trouver les 202 km.
petite nouveauté en passant par la côte de Voulangis . Puis nous retrouvons la longue montée de Crecy . En haut, on se regroupe pour de bon.
Contrôle de Mt st père à 10h50, petit village de 700 habitants 10 km après Chateau-Thierry. L’unique bar , lieu historique du contrôle est re-fermé après une reprise il y a peu.
Les organisateurs ont bien les choses avec le prêt de la petite salle des fêtes de la commune ( merci la mairie) pour le contrôle. On a la possibilité de remplir le bidons. Des petites choses sont à manger et même de faire des petits sandwichs. On a prévu notre ravito mais une banane et des cacahuètes qui trainent, on ne résiste pas.
Notre arrêt est long . jean marie part devant pour un besoin naturel et comme il a une douleur dans un quadriceps, il repart 12 mn avant. Nous ne le reverrons qu’une dizaine de kilomètres avant Rebais!
Après Mont saint Père, un peu de plat et hop le toboggan après Corrigis, Monthurel. Ca monte bien, ca descend ca remonte.
Cette partie du parcours est sans doute celle la plus campagne de notre parcours.
Sur le retour, passage à Montmiral sans encombre puis Rebais à 13h27. Pointage, une boisson rapide et on repart en ayant alléger la tenue puisqu’il fait environ 10° et du soleil.
Partie plate traditionnelle que l’on connait bien puis nouveau tronçon par Guerard, les vergers de Prémol, Dammartin. Tigeaux sera la dernière côte du jour.
Nous finirons bien groupés , sans chercher à rouler le plus vite possible malgré un petit vent favorable.
Une bonne sortie collective.
On a beaucoup pensé au G2 qui finira un peu plus tard avec une totale réussite. Bravo à eux , avec peu de kms d’entrainement pour certains.
Une très belle organisation de l’Audax club Parisien qui a offert à l’arrivée un ravito gratuit et d’une coupette de Champagne!
Thierry M
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