BLANCHE-FESSE ET LES ONZE NAINS
Nous étions 12 ce matin pour le sempiternel chassé-croisé entre les juilletistes et les aoûtiens.
Il y avait aussi beaucoup de « cyclopes-touristes » au rendez-vous du Cocci ce qui faisait un beau troupeau de bipèdes et de roupettes.
Comme d’hab, les routiers sont les premiers à ouvrir les hostilités (toujours pressés ceux-là).
Nous, à la traine, on papote, on se congratule, on baragouine, bref nous profitons de ce petit moment de convivialité pour être entre nous.
Heureusement qu’il y a ce calme avant la tempête car, à chaque fois que nous partons à l’aventure, nous ne savons pas si nous serons entiers à notre retour.
Ce fut le cas ce « jourd’hui » avec l’abondance de végétation, le laisser-aller des services forestiers quant au nettoyage des chutes d’arbres et de branches ainsi que des ronciers omniprésents tout le long du parcours et qui mettent à mal notre peau douce de bébé.
Notre vénérable « Papa Schultz » tomba le premier au champ de bataille. Un hymne lui fut accordé ainsi que des soins intensifs de la Cie.
Puis vint le tour de Franz dont la monture se fit transpercer la panse par une aiguille, que dis-je, une fléchette monstrueuse. Lui aussi fut bien choyé en se faisant remonter le « moral » par un papa « S » très convivial et très diplomate.
Mais le pire arriva quand « le Rital », se sentant délaissé, orchestra une chute spectaculaire dont lui seul a le secret pour se faire cajoler par toute la troupe au(x) parti(es) le(s) plus intime(s).
Le parti de la « conhospitae » fraternelle !!! la suite étant censurée pour que le lecteur ne soit pas choqué.
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Puis ce fut la débâcle, l’éclatement du groupe, les uns partant dans un sens, les autre aux antipodes pour se remettre les idées au clair et effacer ce moment de notre mémoire : POINT FINAL !!!
» LE CORBEAU »