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[Route] Le château du vivier – 2 Janvier

2 janvier 2022 by Claude Enzer

1ère sortie de la nouvelle année 2022 et 12 routiers au départ ce qui est un bon score. Il faut dire que la météo est avec nous ! 10deg , un petit vent du SO et pas de pluie !

Après les échanges de bons voeux traditionnels entre les participants, départ un peu en retard (9h07) . Les 2 groupes partent ensemble à bonne allure. La séparation a lieu à la sortie de VLC où 9 partent dans le Gr1 et 3 dans le Gr2. Contrairement à ce que je fais habituellement , je pars dans le ..Gr1 ! Je reste bien entendu dans les roues et ne mets jamais le nez à la fenêtre ! Le groupe roule à allure soutenue bien entendu, mais à vitesse constante ce qui me va le mieux ! Nous quittons le parcours officiel à Lumigny, pour ne plus le retrouver ! Un peu après Lumigny, je craque et leur demande de me « laisser rentrer seul » . Mais non, tous m’attendent tranquillement ! Le groupe me laisse me requinquer avant de repartir à allure soutenue. Puis je re-craque juste avant d’arriver à VLC . Là apres une petite discussion, je décide de rentrer direct par Truffaut , pendant que le Gr1 va se faire plaisir vers Jossigny.  Merci à tout le Gr 1 qui ont été super à rouler à ma vitesse, même si celle ci était bien entendu élevée pour moi ! Une bonne sieste en rentrant et ..le tour est joué ! Je ferais pas ça toutes les semaines, mais une fois de temps en temps permet de décalaminer la chaudière !!! Désolé de ne parler que de moi, mais à part ça, j’avoue ne pas avoir vu grand chose , eh eh !! Claude

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[Route] Vallée de l’Aubetin – 26 Décembre

26 décembre 2021 by Claude Enzer

7 routiers pour cette dernière balade de l’année en S et M !! 2 groupes se forment alors que la météo, relativement sèche, est qd même un peu brumeuse. Le Gr 1 s’arrête à Villeneuve, nous attend et décide de faire la sortie avec le Gr2 ! A une vitesse de sénateurs nous continuons notre progression jusque Touquin. Là, petit cafouillage, Thierry se trompe et prend à G à l’entrée du village, alors que c’est à G, mais à la sortie du dit village! Parti seul, je suis rattrapé rapidement par le reste de la troupe ! Et là, c’est moi qui me suis trompé ! Le circuit , je l’avais dans la tête et sur mon anti-sèche, mais la réalité ne fut pas conforme à ma carte virtuelle ! Bref, un peu de confusion, mais tout rentra dans l’ordre rapidement, dans la bonne humeur ! Thierry qui était pressé partit seul, pendant que José qui était un peu en difficulté sportive a préféré rentrer par des routes sans difficulté géographique. Pascal G a suivi sans aucun souci, Vincent T nous a emmené à une vitesse constante et adaptée à nos pauvres jambes, Delphine, en mal d’entrainement a eu un peu de mal, mais s’est bien accrochée. Arrivée à Magny vers 12h30 avec le sentiment d’avoir réussi une TB dernière sortie d’année ! Un peu de pluie, mais vraiment pas grand chose, un peu de vent, mais pas bien gênant et une temp de 8-9 deg fut un environnement parfait pour cette dernière sortie ! Tant pis pour ceux qui n’était pas là , eh eh !!!! Claude

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[Route] Le moulin de Jossigny – 12 Décembre

13 décembre 2021 by Claude Enzer

Nous étions 11 au départ de ce parcours sympathique en direction du centre S & M  !

Les 2 groupes se sont séparés rapidement , 6 en Gr1 et ..5 en Gr2 !

La météo n’étant pas trop favorable, mais pour le moment sèche, le papotage fut l’activité principale de la matinée. Une crevaison et un arrêt pipi furent les 2 seuls arrêts. La vitesse fut quasiment constante à 25 au sein d’un groupe très homogène. Dans les rares bosses, les premiers attendaient les derniers et tout se passa bien ! Vers 11h30 et contre l’avis des grenouilles consultées le matin même , la pluie , tout au moins le crachin s’invita mais ne nous ralentit pas plus que cela . Ce fut donc une bien belle sortie entre copains, un matin de dimanche  typique du mois de décembre. José nous fit découvrir une rallonge à la sortie de Chaumes nous permettant de traverser la N36 sur un pont. Tout le monde rentra (12h20 à Magny avec crevaison, rallonge de José et arrêt pipi) un peu fatigué, mais content de cette belle matinée!

Claude

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[Route] Circuit 2001 raccourci – 5 Décembre

5 décembre 2021 by Claude Enzer

5 routiers ont osé braver le froid et la pluie en cette matinée. La météo annonçait un peu de pluie, c’est ce que nous avons eu! Ce qui n’était pas prévu fut un joli rayon de soleil vers 11h00

Partis à 5, revenus à 5 sur un parcours un peu nouveau, car légèrement raccourci . La parcours lui même faisait 61 km ce qui nous ramena à Magny à 12h00.

Aucun ennui sur la route, juste un arrêt pipi après Varredes!

Bref, une bien belle sortie de groupe !!

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[Route] Le Multien – 31 octobre

1 novembre 2021 by Claude Enzer

8h30 : Un bon paquet de routiers sont au RdV. Contents d’être ensemble pour une belle matinée ensoleillée. Départ. Les éléments du Gr 1 partent tranquillement, puis un maillot plus ou moins orange se détache! Puis un maillot rose, puis un maillot bleu, puis un maillot noir. Bref, l’arc en ciel s’envole devant le Gr2. Il me semble avoir aperçu un maillot jaune et bleu. Ne serait ce pas celui du club ? Eh oui, il y en avait un !!! Bravo à lui ! Et donc le Gr2 en jaune et bleu, roula tranquillement sur le circuit du Multien, avec juste un arrêt pipi . Un peu de vent de face au retour et un retour à Magny à 11h30 pour les 8 du groupe. On a juste perdu Vince et J Marie à Charny. Partis tout droit , pendant que nous tournions à gauche ! Mais ils ne sont arrivés que 10mn derrière nous !! Une belle sortie d’un groupe homogène !!!  Belle semaine à tous

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[ROUTE] NICE – MARSEILLE 7 – 9 Septembre 2021

10 septembre 2021 by Claude Enzer

NICE – MARSEILLE

7 – 9 Septembre 2021

Nicolas Grappin / Claude Enzer

 

 

7 septembre 21

Nice – Greolières

59 km / 14:00 > 18 :00 / 1265m D+ 

 

Départ en ce mardi 7/9 de la gare de Lyon, à l’heure en TGV ! Arrivée à Nice à 13:10 comme prévu. Nous quittons la gare de Nice vers 13:35, vélos remontés. Nous commençons par le premier tampon dans un petit bistrot à 500m de la gare, et en profitons pour faire le plein des bidons. Départ 14 :00 du bistrot et nous récupérons rapidement la promenade des anglais. Nous voilà partis sur la piste cyclable que nous connaissons bien. Petite photo souvenir devant l’hôtel Negresco et la plage. Un peu de mal pour trouver la montée vers Greolières, où se trouve notre premier hébergement. Malgré le GPS, quelques km en rab ! Puis on attaque le col de Vence, bien connu de Patrick Aldon ! Montée régulière entre 6 et 8% pendant 11b env., 33deg en bas, 27 en haut ! Je suis monté en faisant attention à mon genou, toujours limite au niveau douleur. Vent faible tantôt de face pour nous rafraîchir, tantôt de dos au gré des virages. Paysages sublimes de collines rasées sur fond de mer ! Lors de la montée, nous voyons au loin une moto en train de s’arrêter. Les 2 motards se précipitent au milieu de la route, au mépris des voitures pour protéger une ….tortue qui traversait tranquillement la route ! Un miracle, elle en était déjà à la moitié sans être le moins du monde inquiétée. Photos au col à 963m puis descente et remontée vers Greolières pour une arrivée vers 18:00. Superbe accueil du couple qui tient le gîte, dîner en table d’hôtes et dodo vers 22:00.

 

8 Septembre 21

Greolières – Thoronet le 8 Septembre

149km / 08:15 > 17 :00 / 1841 m D+ 

 

Départ 08:15 après un bon petit déjeuner. On commence par 5b a 5% d’entrée, histoire de s’échauffer rapidement. Le paysage était magnifique, en particulier le lever du soleil sur le village de Greolières. Ensuite plutôt une route descendante nous emmène à Comps sur Artubie, porte d’entrée des gorges du Verdon côté amont. Nous prenons la rive gauche au sud du Verdon pour rejoindre une auberge « les cavaliers », seule auberge dans les gorges, côté sud. Auberge bien connue de 2 adhérents du club, +/- piégés il y a quelques années dans les gorges suite à des ennuis mécaniques. But du jeu ; Juste, récupérer le tampon de passage ! Nous aurons bataillé 25 km entre montées et descentes pour y aller et ..25 km de descentes et montées pour revenir à Comps! Mais le spectacle dans les gorges (qualifié aussi et à juste titre de canyon) est magnifique, bien que difficile à photographier. Quelques coups de tonnerre nous font un peu flipper mais rien ne se produit. Déjeuner sur le pouce à Comps, puis départ pour Draguignan. Longue descente pour y arriver, balade dans le centre-ville et surtout arrêt réhydratation ! Il nous reste 20km pour le Thoronet avec 200 m de D+. Hôtel un peu spécial, atteint vers 17:30, très bon repas dans le centre du Thoronet et extinction des feux vers 22:30. Résumé de la journée. Température un peu chaude, journée magnifique au niveau paysages, un peu difficile au niveau physique. Mon genou me lance de temps en temps, me permet d’avancer, mais je me pose des questions sur le relais Marseille Perpignan.

 

9 Septembre

Thoronet – Marseille

104 km / 09:30 > 17 :30 /  1204 m D+ 

 

Ce jour est un peu spécial. Je veux absolument visiter l’abbaye du Thoronet, pour moi, une des plus belles de France. Nous avons 6km pour y aller et l’ouverture des portes est à 10 :00. Donc grasse-mat dans le plus pur esprit cyclotouriste. Départ donc de l’hôtel à 9 :30. Je retrouve l’abbaye comme il y a 10 ans. Rien n’a changé, ce qui est logique, vu qu’elle a été construite entre 1160 et 1230 ! Nous avons eu droit au rayon de soleil matinal dans l’église, avec des reflets du plus bel effet ! Le soleil nous attendait ! Balade dans les jardins, bref un très bon moment ! Puis vers 11 :00, départ pour Marseille, à 100km de là. La route virevolte, mais est particulièrement horizontale. Ça fait peur, nous avons encore plus de 1000m de D+ en 100km prévu pour la journée ! Où sont-ils ? Les paysages sont superbes malgré un ciel nuageux et une temp. entre 27 et 31°C. Puis les bosses arrivent enfin. Les ingénieurs qui ont conçu cette route travaillaient en binaire. C’est simple : 0 ou 8-9% ! Dur-dur pour nos petits corps meurtris ! Vers 12 :00, record battu ; 32 km ont été effectués ! En diagonale à cette heure-là, nous sommes proches des 180 km ! Autres temps, autres mœurs ! A 12 :30, village de Mazeaud, nous décidons de nous restaurer. L’épicerie est fermée, le café est ouvert… sauf qd le restaurant est ouvert. Ne reste plus qu’à trouver ledit resto. Nous le trouvons un peu plus loin sur la route d’Aups. Repas complet, simple et délicieux pour 20€, comme on ne les trouve qu’en province. Nicolas roule souvent devant ce qui permet de préserver un peu mon genou. On repart en direction de la Ste Baume. Les paysages sont de plus en plus grandioses. Arrêt pointage à Aups après des ascensions à 8% sur des km ! Discussion avec la patronne, bien sympathique. Nous sommes maintenant à l’altitude du col de l’Espigoulet, dernière difficulté avant Marseille. Les paysages sont magnifiques ! Passage du col qui n’a même pas droit à un panneau et descente de toute beauté vers Gémenos. On voit les lacets en dessous de nous, ça rappelle l’Alpe d’huez ! Descente de rêve, où les lacets succèdent aux lacets ! Le bitume est parfait, la route large, les voitures peu nombreuses Les yeux vont et viennent entre route et paysages. Mais tout a une fin. Gémenos, 25 km de Marseille, début de la banlieue, 31deg, air lourd et étouffant, voitures, feux rouges, dos d’âne, etc. Nous rejoignons Marseille rapidement tout en étant plus que vigilants. Nous sommes à Marseille ! Photos du panneau Marseille, encore 12 km avant d’arriver au vieux port !

Nous avions prévu de rester 24h sur place pour visiter la ville, les calanques et le MUCEM. Nous maintenons ce programme. Mon genou restant douloureux, je décide de stopper et de ne pas partir en direction de Perpignan. Nicolas décide de faire comme moi, à ma grande surprise. Nous reviendrons donc l’année prochaine pour ce dernier morceau de tour de France entre Alpes et Pyrénées.  Nous rentrerons donc le samedi. Bref 0km et 0m de D+ pour ce vendredi ! Je dois encore remercier Nicolas. Compagnon très agréable pendant les arrêts, il n’est jamais très loin dans les ascensions. Il s’arrête régulièrement pour que l’écart ne soit jamais supérieur à 3-4 mn entre nous ! Je sais que je peux toujours compter sur lui ! Une bien belle équipe en somme ! Dommage que je doive renoncer à Marseille-Perpignan, mais je ne veux pas aggraver l’état de ce genou fragile. Il y a quand même 550 km et de la D+ importante entre les 2 villes.

Claude

 

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Asterix – 22 Août

22 août 2021 by Claude Enzer

Très belle sortie « Asterix » ce matin. On n’a pas vu le Gaulois mais néanmoins un chouette parcours dans le nord de la Seine et Marne. Après un départ groupé 1 et 2, la séparation s’est faite sans à coup et sans douleur. Le Gr2 a donc pris sa vitesse de croisière au milieu des discussions diverses et variées. Seuls Vince et Claude ont mis un peu d’animation vers la fin en vue de se préparer pour leur défi de la  semaine prochaine. Mais à chaque fois, ils se sont relevé et ont attendu patiemment leur 7 collègues ( le Gr2 était fort de 9 éléments, pas mal pour un mois d’Aout). Retour à Magny à 12:08 et 14 2/10 sec . Les 8 mn de retard sont liés à un arrêt intempestif. Une patineuse ( adepte de la patinette électrique) a fait une chute spectaculaire dans la montée entre Montry et Magny juste devant nous. Nous nous sommes immédiatement arrêtés, avons extrait la dite dame ( sans casque) un peu sonnée de son fossé sous les yeux de son mari. Plus de peur que de mal, nous sommes donc repartis. Donc au total nous n’accusons qu’un retard de 14,2 sec ce qui reste acceptable pour un joli dimanche d’ août ! Bonne semaine à tous. Claude

Classé sous :Récits sorties club - Route

[Route] Hendaye Bordeaux – 28 Juillet 2021

8 août 2021 by Claude Enzer

RELAIS HENDAYE BORDEAUX

28 Juillet – 1er Aout 2021

287 km prévu / 1684m D+

 

Ce fut un relais bien particulier. Mon fils allant à Messanges dans les Landes, à 20km au nord d’Hossegor en camping-car, je me suis dit que c’était une bonne opportunité d’effectuer Hendaye Bordeaux. Il y avait bien entendu quelques contraintes : nous sommes partis à 23h et avons roulé toute la nuit pour ne pas être embêté avec les jumeaux. Mission réussie : à 9h30, nous étions au camping ! Mais la journée n’était pas terminée… ni pour moi, ni pour JP !

 

28/7 : Messanges-Hendaye-Bayonne

118 km / 12h00 – 19h30 / 21,3 km/h / 1112 m D+

Départ vers midi par les pistes cyclables pour aller chercher mon premier tampon à Hendaye. Le départ sur les pistes cyclables fut tranquille si l’on excepte les familles avec enfants, les piétons, les carrefours, donc bcp de ralentissements. Arrivé à Bayonne, plus de piste, je dois me débrouiller pour passer BAB (Bayonne, Anglet, Biarritz). Je suis les panneaux qui me conduisent sur des voies interdites aux vélos, Pas cool. Des klaxons, des insultes, mais bon, on est en vacances, non ! A la sortie de Biarritz, je retrouve des semi pistes cyclables, mais surtout un trafic intense où il faut vraiment faire attention. Je passe Bidart, Guethary et St jean de Luz au pas (roue) de course. Je retrouve Hendaye, ville où je passe régulièrement entre flèches, diagonales et relais ! Je n’y suis resté que 15 mn, temps de boire un diabolo et de récupérer un tampon. A l’entrée de celle-ci, alors que je faisais une photo du panneau, un cyclo lourdement chargé que j’avais préalablement doublé s’arrête. Il me prend en photo, je lui rends la pareille et on discute. Il venait de Roscoff, ville au nord de la Bretagne et point de départ de la vélo-odyssée. 900b en 9 jours avec son chargement, chapeau ! Et ça donne des IDs pour l’après relais ! Je repars vers Biarritz, puis Bayonne où m’attend un BnB au 6eme étage d’un immeuble dans la banlieue sud de Bayonne. Mon hôte est sympa, me met à dispo sa cuisine pour le petit déjeuner. Je tel à Régis, nous convenons de manger ensemble, il vient me chercher, direction l’Aviron Bayonnais pour un succulent diner composé de plats locaux le long de la Nive ! Vers 23h au retour, je suis en pleine forme, alors que je n’ai pas dormi depuis 36h !!!

 

29/7 : Bayonne – Messanges

79 km / 08h10 – 14h30 / 21,6 km/h / 591 m D+

Ce jour, pas beaucoup de km, donc, pas la peine de partir de bonne heure ! Départ donc vers 8h00 ! Et ça commence fort ! Le prochain contrôle est à Mouguerre, petit village sympathique, mais …en haut d’une sacrée bosse ! Je pointe dans l’Épicerie de Vincent, sympathique, qui connait bien les cartes de pointage du relais ! Je lui achète qq bricoles et me voilà reparti ! Superbe petite route jusque Urt, où je passe l’Adour, rivière d’une largeur époustouflante ! Tel avec Régis qui doit venir à ma rencontre, la liaison se fait un peu avant Biarotte, là où la route est également bien bosselée. Je ne suis pas encore dans les Landes ! Nous continuons gentiment jusque Hossegor, où je dois pointer, le temple du surf en France. Nous y arrivons vers midi, beaucoup de monde en centre-ville, mais pas grand monde attablé. Nous nous installons à une terrasse pour un succulent steak de thon. Dessert, café et nous partons. J’oublie complètement que je dois pointer ! Nous repartons sur les mêmes pistes cyclables que celles que j’ai emprunté la veille pour nous rendre à Messanges au camping où se trouve mon fils. Nous buvons un coup avec Régis tous ensemble avec JP et les jumeaux. Bien sympa ! mais Régis doit repartir vers Bayonne et nous nous séparons à regret ! A 18h00, alors que j’émerge de ma sieste, je réalise avoir oublié mon pointage à Hossegor. Sortie du vélo de la soute du CCar, remontage, 5mn plus tard je roule fort jusque Hossegor ! Pointage dans un bar, je repars pour le 4eme fois sur les pistes cyclables. Mais là, vu l’heure il y avait moins de monde, c’était cool ! Puis soirée tranquille avec JP, ses amis et les jumeaux. Le lendemain sera la plus longue journée de cette flèche.

 

30/7 : Messanges – Arcachon

145 km / 07h10 – 16h30 / 22,1 km/h / 468 m D+

Départ à 7h10 de Messanges, juste après une bonne averse. Les routes sont mouillées mais je roule au sec. Pistes cyclables plates comme la main jusque Léon, où l’arrêt est obligatoire pour un petit déjeuner sérieux. Je commence par une quiche Lorraine qui sort du four, il est 8h00, ça tombe sous le sens ! Les pains au chocolat et aux raisons sont stockés dans mon sac, pas faim ! Le patron du bistrot n’arrête pas de râler après les gens trop pressés qui veulent être servi tout de suite, rigolo ! Là, je perds la piste cyclable, la vélo-odyssée et donc je roule sur les routes plates et droites. Quelques gouttes de pluie et Mimizan est atteint. Il fait chaud, je dois pointer, arrêt dans un bistrot près du centre. A la sortie de Mimizan, Régis m’avait prévenu, il faut prendre la route qui passe près de l’étang de Parentis, et donc, par Gastes. Et évidemment, les panneaux à la sortie de Mimizan m’envoient sur l’autre route qui ne passe pas le long de l’étang. Résultat 7km AR en plus. Mais j’ai bien fait car l’arrivée sur l’étang est magnifique. J’en profite pour boire un coup près de l’étang et me détendre quelques minutes. Ce soir, je dors chez des amis à Arcachon (ils m’avaient suivi sur le PBP de 2011) et je vais être en retard sur l’heure que j’avais annoncé. Tout est plat, je roule sur des pistes, sur les routes, ça change tout le temps !

Je passe Parentis sans m’arrêter et je décide de déjeuner à Biscarosse. Je trouve un super petit resto où, pour une somme dérisoire, je ressors la peau du ventre tendue et le tout en quelques dizaines de minutes !!!  Je prends la direction de Biscarosse plage, atteint après une bonne quinzaine de km, mais quels km ! Des routes, des énormes  étangs magnifiques (Cazeaux et Sanguinet), des pistes cyclables agréablement fréquentées, puis des pistes dans les pinèdes avec des pourcentages de dingue, des descentes dangereuses si l’on se laisse embarquer. Bref le décor et son envers ! Biscarosse plage enfin atteint, je décide que c’est fini de jouer ! Je prends la route et direction Arcachon à 30 km/h de croisière. Jamais vu un relief aussi inexistant et une telle absence de virage. Je me fais klaxonner de temps en temps mais bon, tant pis, ça va de toute façon plus vite que la piste. Puis, alors que je me rapproche des dunes du Pilat, le relief revient. La route n’étant pas très large, je me sens contraint de reprendre les pistes. J’aperçois la dune du Pilat. Que les gens paraissent petits à côté ! Vu les fameux campings, célèbres avec les films ! Je continue, je suis en retard pour mon Rdv. Je rentre dans Pyla sur Mer, village apparemment à haut niveau de revenu. Je dois pointer. Je passe à 16h00 à un endroit où il y a une pizza, un resto et un bar de nuit. Le seul « ouvert » est le bar de nuit. Je m’arrête, je demande un diabolo et je pointe ! J’obtiens mon tampon et le diabolo est … gratuit. « Ben ouais, la caisse n’est pas encore ouverte ! ». Le jeune est admiratif : « Vous venez réellement de Hendaye à vélo ? « Le pauvre, s’il savait ! Je repars, j’atteints Arcachon après quelques hésitations, rejoints le centre-ville, je mets un coup de Waze et arrive chez mes amis vers 16h30 ! Ouf ! Après discussion entre nous et avec JP, je décide de ne reprendre la route que le dimanche matin vers Bordeaux où nous nous rejoindrons et reprendrons la route du retour vers Coupvray avec le ccar !

31/7 : Arcachon-Arcachon

Jour de repos donc, où la pluie nous a un peu contrarié ! petite balade le matin au centre d’Arcachon et l’après-midi sur les hauteurs d’Arcachon. (La ville d’hiver) A pied, le vélo est resté au sec. Un peu de tourisme fait du bien.

1/8 : Arcachon Bordeaux

70 km / 08h10 – 10h40 / 27,0 km/h / 143 m D+

Départ d’Arcachon vers 8h00 pour boucler les 70km restants. Sortie d’Arcachon facile, pas un chat, malgré le WE de chassé-croisé. La route est plate et droite, je fais 27 de moyenne entre le domicile de mes amis et le panneau « Bordeaux » dont je prends une photo. Fin du relais. Un p’tit coup à boire et hop, je repars immédiatement vers Cestas à 10km de là pour retrouver Jphilippe et mes amis sur un petit parking. On commence par un déluge d’eau puis un temps correct pour un pique-nique improvisé avant de ranger le vélo dans la soute et attaquer le long chemin du retour avec le ccar.

Conclusion

Un relais particulier, beaucoup plus long que les autres en termes de km / jour. Je suis même un peu hors délai puisque je n’ai pas tenu les 80km/jour du règlement ! Mais ce n’est pas tous les jours non plus que l’on peut joindre vélo et visite des amis en passant. Donc, ça le fera qd même !

Qq chiffres :

451 km en incluant mon AR à Hossegor / 2314 m D+ , bref un relais des plus simples. Une vraie allure de cyclotourisme !

Claude

Classé sous :Récits longues distances

Paris Brest en flèche le 13 Mai 2021 : Père et fils

14 juillet 2021 by Claude Enzer

PARIS BREST

13-16 Mai 21

Jean Philippe, Claude ENZER, père et fils !

 

 

13 mai 2021 :

Versailles – Alençon ; 205km ; 7h05 > 17h30 ; 22,2 km/h ; 1420 D+

 

Départ d’Esbly en train à 5h27 sous une pluie glaciale. Vélo entre Gare de l’est et St Lazare, je retrouve JP sur le quai, train jusque Versailles, pointage ds une boulangerie, et ….

Enfin ! Après des mois d’attente, les Enzer, père et fils vont s’élancer vers « The West » pour une mission délicate : Relier Brest en 3 1/2j malgré vent de face et pluie prévue et .. Prêts à en découdre !

Départ prudent, vent de face déjà présent ..et on sait que l’on va en bouffer pour 600 km ! Nous roulons à bonne allure, les pneus chuintent sur le goudron humide, très agréable, il ne pleut pas ..encore ! Les relais sont fluides. Voilà plusieurs années que nous n’avons pas roulé ensemble, mais les réflexes père fils reviennent très vite.

Montfort l’Amaury, km 30, mon genou me fait super mal d’un seul coup, puis la douleur s’estompe petit à petit ! Ouf ! Le vent se renforce à partir de Nogent le Roi, km 70. Il sera toujours de plus en plus fort, au fur et à mesure de notre progression vers l’ouest ! Déjeuner rapide dans une boulangerie à Châteauneuf en Thymerais, km 95, encore 105b pour l’après midi! Un super Panini au saumon. Nous repartons dare-dare, nous avons 200b à faire, nous ne voulons pas arriver trop tard à notre gîte. (Saint Germain, banlieue d’Alençon) Durant l’après-midi quelques épisodes de pluie glaciale, alimentés par le vent de face ne nous ralentissent pas vraiment. L’avantage du vent est qu’en quelques minutes, nous sommes quasi secs. Heureusement que nous n’avons rien apporté pour se protéger de la pluie. Après quelques arrêts courts comme à Longny au Perche, nous arrivons au gîte à 17h25. Nos hôtes sont charmants, nous mangeons avec eux une super pizza commandée localement. Longue discussion et extinction des feux à 22h00.

 

14 mai 2021 :

Alençon-Les Iffs ; 175km ; 08h30 > 18h55 ; 20,6 km/h ; 1880 m D+

 

Départ d’Alençon vers 8h30, après une bonne nuit et bon petit déj. Le vent nous accompagne toujours, zélé comme d’habitude. Nous retrouvons très vite le parcours. Long arrêt à St Généri le Gerei, classé « petite cité de caractère », un label principalement breton. Ce label est amplement mérité, ce village étant blotti au fond d’une vallée près d’un cours d’eau et visiblement étant habité par de nombreux artistes et artisans. Contrôle rapide à St Pierre dans une boulangerie. Nous n’irons pas à Lassay les châteaux que nous apercevrons de loin, point de passage connu sur le Brest. Je commence à montrer quelques signes de fatigue-lassitude, mais globalement, ça va ! Pas de coup de barre, c’est le plus important. La tendance entre JP et moi est la suivante : parts égales sur le plat avec une tendance de rouler un peu plus vite pour moi dans le vent. Par contre dans les bosses, les 33 ans et les 22 kg de différence ne font pas photo ! je monte à ma cadence, JP s’arrange pour que je le rattrape en haut et nous repartons aussitôt. La route est un véritable toboggan, les pourcentages ne sont jamais forts mais nous oblige, avec l’aide d’Éole à monter entre 15 et 20 km/h la plupart du temps.

Ambrières les vallées, autre point fort du Brest est passé sans un regard ! Ras le bol du vent !  Arrêt à Gorron pour un déjeuner boulangerie bien mérité. Je mange peu, conformément à mon habitude. Plus rien ne rentre et pas envie de manger une glace, la seule chose qui rentrerait vraiment bien, entre froid, vent et pluie glaciale !

Après de très longues lignes droites, Fougères est enfin atteint. Et là, alors que nous cherchons un café pour pointer, patatras : l’attache rapide de ma chaîne me lâche. Pas de panique, j’ai la pince et une autre attache que je traine depuis au moins 10ans dans mes affaires. Coup de bol, elle est compatible ! Je n’avais jamais vérifié ! Pendant que je répare, JP d’un coup de geek magique nous trouve un vélociste à moins de 5 mn. Nous rachetons, non pas une, mais 2 attaches rapides, on ne sait jamais ! Bref, à peine 15-20 mn de perdus au total ! Il nous reste encore 60 km jusque notre gîte situé aux Iffs, tout près de Becherel, la cité des livres anciens qui m’a toujours laissé un très bon souvenir ! (voir récit Brest Paris avec Nicolas) Nous passons Tinténiac avec son contrôle Brestois ! Juste après la voie rapide, à gauche, direction Les Iffs ! Petite route très sympathique, puis le GPS nous demande de prendre un chemin de terre, puis à droite, gauche, droite, et … une superbe bâtisse apparait. Passage du porche, plein de monde à l’intérieur. Je suis bien fatigué, mais heureusement pas si mal quand même ! Le logeur nous informe que l’épicerie qui devait nous alimenter est probablement fermée. Branle-bas de combat et finalement, on nous livre un super menu en boites de verre, une nouvelle tendance, probablement liée au confinement. Entrée, plat, dessert !! Je réussis à tout manger, YEESSS ! Nous sommes dans un gite super, tout équipé. Nous y passons une TB nuit !

 

15/5 Les Iffs – Callac: 8h35 > 18:00 ; 140 km ; 19,7 km/h ; 1772m D+

 

Petit déjeuner royal avec vue sur un immense jardin ! Départ ! Alors que nous pensions être au milieu du trou du cul du monde, nous sommes à seulement 200m du village des Iffs. Et l’église du XVème siècle était aussi belle qu’étrange ! Clocher de styles cornouaillais avec 4 cloches, magnifique. L’intérieur, visité rapidement est lui, plutôt sobre.

Première halte à 200m du départ, là on fait fort !

Puis départ en direction de Becherel et son antenne TV de plus de 100m de haut ! Becherel fut traversé sans véritablement s’arrêter, tant pis, ça sera pour la prochaine fois !

Ma chaine fonctionne de moins en moins bien, je la soupçonne d’être en fin de vie, lol ! j’ai donc les 3 pignons de gauche qui ne fonctionnent plus bien, ça devient cool de monter les bosses avec le vent de face ! Bref, pas qu’une partie de plaisir ! Par moment, nous entendons le vent souffler au niveau de la cime des arbres, et nous sur la route .. Nada ! mais évidemment, ce sont des moments plus que rares et éphémères. Le reste du temps, on le bouffe, le vent ! Nous discutons quelques minutes avec pas mal de bretons et à chaque fois, le sujet est le même : Le Brest ! Peu de bretons ne connaissent pas cette randonnée !  Arrivés à Callac, on fait les courses (le proprio nous avait prévenu qu’il nous mettait un micro-ondes à dispo) dans un supermarché (Surtout JP, moi, j’en ai profité pour dormir sur un banc). Ensuite un coup de waze pour trouver le gite, une maison un peu isolée à 3km de Callac. Très gentil, bricoleur, normand d’adoption et breton de cœur. La chambre est super, un bon bain où je n’avais vraiment plus envie de sortir ! On a mangé tranquillement, un peu léger pour moi, et un gros dodo pas trop tard. Demain, à part l’ascension du roc Trevezel, ça devrait être cool !

 

 

 

 

16/5 : Callac – Brest :   9:00 > 15:45 ; 103km ; 5h53 ; 17,6 km/h ; D+ ; 1705m

 

Départ de Callac par une température bien froide et le restera toute la journée (10 à 12°C) . Des toutes petites routes sympas nous permettent de rejoindre l’itinéraire. Le vent est comme annoncé, encore plus fort que la veille ! Au plus fort, il sera probablement vers 60km/h. Rouler à 20 km/h devient un exploit, même dans les descentes, nous devons nous employer pour ne pas « remonter ». Nous apercevons de loin, l’antenne TV du Roc. Elle est sur notre gauche, loin, très loin. Ou proche ! La sensation est étrange, le vent y est évidemment pour quelque chose. Nous nous arrêtons quelques minutes au croisement, point culminant de la Bretagne, bien connu des Brestois dans ce vent fort, puis direction Brest sur le même parcours que ..le Brest ! Depuis le début, lorsque nous voulons se parler sans s’arrêter, nous devons être vraiment proches et souvent, même comme cela, ça ne fonctionne pas.

La fin du parcours était le même que celui du Brest. Passage à Daoulas, même village que sur mon Nantes Brest il y a qq semaines ! Le monde est petit !

Passage obligé aussi sur le pont A. Louppe, le pont historique de la traversée de la rade de Brest. Le vent d’Ouest était tellement fort que le vélo était couché sur le côté ! Visiblement, pas de souci pour les autochtones qui roulaient sur leur vélo « couché » sans souci ! Je me suis même fait 2 AR sur le pont pour bien en profiter !

Déjeuner dans une biscuiterie ouverte le long de la mer. Un sandwich fera l’affaire. Pas pu manger à l’intérieur, Covid oblige. Alors un abri derrière la biscuiterie pour les fumeurs fera l’affaire. Dommage de prendre notre dernier repas dans ces conditions. Puis, nous roulons sans stress vers la fameuse gare de Brest (je la connais mieux que celle de Perpignan, comme dirait Dali !) Une attente de quelques heures nous y attend, le TGV est à l’heure au départ, arrivera à Paris avec une heure de retard nous privant de tout métro ou train. Donc, on roule jusque St Denis où habite provisoirement JP. Le lendemain, vélo jusque gare de l’Est, Esbly et retour « at Home ».

 

Conclusion

 

Nous avons dormi dans 3 chambres d’hôtes : Alençon, Les Iffs et Callac. Ce fut 3 hébergements complètement différents mais les 3 furent cool ! Il n’est pas toujours facile de trouver ces chambres d’hôtes sur notre parcours, mais ça reste beaucoup plus agréable que les hôtels.

95,6 kg au départ, 91,3 kg à l’arrivée, perte de poids « normale » !

D+ ; 6777 km pour 626 km ! pas de grosses bosses, mais ça n’arrête pas !

Beaucoup de vent de face, un peu de pluie froide par moments. Mais nous avons toujours fini quasiment secs !

Belle balade entre père et fils ! Pas facile de les organiser, alors on en profite au maximum. C’est sûr, nous remettrons le couvert pour d’autres randonnées !

 

Claude & JP

Classé sous :Récits longues distances

MENTON_DUNKERQUE 30 MAI_2 JUIN_2014

26 mars 2021 by Claude Enzer

Menton Dunkerque

Du 30 Mai au 3 juin 2014

JP Enzer, Nicolas Grappin, Laurent Mercier et Claude Enzer

 

29 Mai > TGV Paris Nice-Menton

Départ 14h49 de la gare de Lyon. Tout le monde est là, pas de compartiment vélo, on les a mis tous les 4 sous housse.
Heureusement, pas trop de monde, nous mettons 3 vélos à plat sur un emplacement de 4 personnes, le mien restant à l’endroit où les gens voyagent sans réservation.

Arrivés à Nice, nous manquons la correspondance pour menton de 3 mn. Nous allons donc manger un « hamburger maison » près de la gare. Nous arrivons à Menton à 22h40, nous nous couchons à 23h30 env.

 

Vendredi 30 Mai. Menton Forcalquier

Départ 8h. Arrivée 21h30. Km 0 à 220

Au départ du commissariat, un ancien collègue de Nicolas est là, nous discutons quelques minutes et faisons quelques photos. Dès la sortie de Menton par une bosse d’ 1,5 km, je sens mon genou qui craque! Je me dis alors que si ça doit continuer, autant arrêter l’aventure à Nice, ça sera plus simple! Le dimanche d’avant ma sortie de 60km m’avait aussi provoqué des douleurs. Je partais donc avec un moral à 0, mais bien entendu, chut ! Je change un peu ma manière de pédaler, j’utilise des tout petits braquets et …ça passe … pour le moment!

Nous rattrapons 2 VTTistes locaux qui vont nous guider sur les pistes cyclables du bord de mer, un peu délicates jusque Cagnes sur Mer, là où nous quittons la côte pour la montagne. Un arrêt de qq mn pour ravitaillement et crème solaire puis nous attaquons la montée de 40 km vers Gréollières. Rapidement des bruits intenses résonnent autour de nous. Ce sont des voitures de rallye qui vont effectuer des spéciales beaucoup plus haut. Env. 80 voitures vont nous doubler tout au long de ces 40 km.

Une voiture Rallye en panne à l’entrée de Gréolière  nous fait bien rire. Zon ka faire du vélo !

Nous prenons dans nos réserves pour un déjeuner expédié en qq minutes! Un tel pour synchroniser avec Patrice qui roule à notre rencontre. Et nous repartons, la route est encore longue, seuls 80 km ont été effectués.

Nous repartons et dès la sortie, nous mesurons notre chance. La spéciale de 5 km démarre à la sortie de Gréolières. Elle est neutralisée au moment de notre passage. Sinon, nous aurions pu être bloqués plusieurs heures. Cela nous aura permis de passer en vélo sous un portique de rallye, sympa ! Quelques km plus loin, sur la N85, nous retrouvons Patrice venu à notre rencontre depuis Forcalquier. Pas de simagrées, une poignée de main et nous repartons aussitôt, la discussion se fera sur le vélo. Il nous annonce avoir déjà affronté un orage ! Pas bon signe ! La température est à ce moment de l’ordre de 32°C.  Et ce que nous redoutions, arriva ! La pluie et 2 mn plus tard, dans une descente, de gentils grêlons de 10mm de diamètre. Ca rebondissait sur les casques, ça tapait dans les bras, les jambes le visage, le vélo! Des petits hématomes se forment sur nos membres. La température est descendue à 5°C. La route est devenue blanche. Les motos, soit s’arrêtaient, soit descendaient à 10km/h avec ou sans pieds sur le sol. Nous nous arrêtons qq mn sous un abri de fortune, sommes repartis, puis de nouveaux arrêtés ds le coin d’une maison (JP était ds une cabine tel) avant de repartir dans une montée de 2km. Il ne faut pas non plus avoir froid. Pendant la montée, nous avons eu droit à une petite «haie d’honneur» de motards, non pas en colère mais admiratifs. Ils étaient à l’arrêt sous les arbres et nous on pédalait ! Nous étions à ce moment dans les gorges du Verdon, c’est une particularité bien connue de la région. Puis la grêle s’arrêta et la pluie continua. Premier contrôle de nos carnets de route à Castellane dans un café.

Nous nous sommes bien fait chambrer dans un premier temps qui s’est ensuite transformé en regards plus ou moins admiratifs. Encore un arrêt court, nous étions frigorifiés. Pas facile de repartir ! Laurent qui se sentait bien était à ce moment la plupart du temps devant. Arrivés à Moustiers Ste Marie, il y avait comme partout des ronds-points et donc Laurent aurait dû nous attendre ! Or, pas ou plus de Laurent! Une petite devinette;

Nous savons:

– qu’il n’a plus de forfait dans son tel qui est de toute manière HS à cause de la pluie;

– qu’il a le parcours papier du parcours mais que nous craignons le pire pour le papier becoz la pluie !;

– qu’il n’a pas l’adresse de Patrice où nous devons dormir;

– qu’il a toujours un pot pas possible.

Comment faire pour qu’il nous retrouve? Nous avons confiance ! Laurent est souvent en galère et retombe toujours sur ses pattes. Je dis à Nicolas qu’à priori, il va nous rattraper à la pancarte de  Forcalquier! J’avais presque raison ! Il est sur la place principale depuis 5 mn se demandant qd même comment retrouver la maison de Patrice au cas où! En faisant simple, il a trouvé une camionnette qui l’a ramené à 20km de Forcalquier!

Nous sommes arrivés à Forcalquier à 21h30 avec donc 30mn de retard sur notre planning. Après la douche, nous apprécions le bon diner que Dominique nous a préparé avec soupe (ce que nous apprécions le plus), dinde avec légumes, fromage, flan maison et thé/café. Merci Dominique, ce fut royal !

Dominique & patrice avaient démarré le chauffage pour sécher nos vêtements pendant la nuit…sauf que le système s’arrête automatiquement à 22h30 ! Bref, le matin Brrr ! Mais c’était quasiment sec, donc pas de soucis !

Dodo à 23h30

Samedi 31 Mai. Forcalquier > Bourgoin Jallieu

Lever 2h45 départ 4h arrivée 23h. Km 220 à 503.

Compte tenu que c’était le premier jour, un peu de confusion pour se préparer, nous avons donc une ½ heure de retard au départ. Nous devions partir à 3h30 !

Le départ de nuit est vraiment super, dommage que nous ne puissions admirer les paysages. Le lever du soleil se fait au moment où nous sommes au fond d’une vallée, un peu de regrets. Bien entendu, ça monte et ça descend, rien n’est plat. Le moral est néanmoins au beau fixe, tout baigne ! Il fait frais env. 5°C Le premier pointage de la journée a lieu à Sederon dont la boulangère,  jolie et très sympa nous donne du baume au cœur. Elle nous annonce que plus bas dans la vallée, il  y aura 6 deg de plus!  Nous faisons le plein de viennoiseries et repartons rapidement.

Nous passons ensemble le point culminant de notre randonnée: Le Col du Négron à 1242m qui m’a paru monstrueusement long.

Après 100 km, à Ste Jalle, Patrice nous annonce qu’il doit repartir! Merci encore, Patrice pour les km parcourus ensemble, ton accueil et ta fonction GPS vocal (lol), et surtout la fonction « Guide touristique». Nous avons bien apprécié ces 200 km parcourus ensemble. Pour toi, ça t’en aura qd même fait 400!

Nous attaquons le col de Sausse que nous devinons long et beau, Patrice dixit, ce qui fût le cas! En haut, le vent nous attendait, nous sommes donc rapidement redescendus en direction de Bourdeaux. Il est env. midi, heure de refaire le plein. Pour gagner du temps, nous optons pour le plein en supermarché avec déjeuner immédiat sur le parking qui sera en fait un petit parc avec une superbe table de piquenique. Le déjeuner sera suivi d’une micro sieste de 20mn qui nous fera le plus grand bien.

Nous repartons et là, surprise désagréable : Un vent de face d’un bon 50km/h que nous devrions avoir jusqu’au soir. Après discussion avec des locaux dans une boulangerie à Romans, on nous confirme plus ou moins que c’est un vent qui est originaire du Mistral « plus bas » ! La boulangère, à la vue de ma mine légèrement déconfite voulait appeler « qqun ». « Pas la peine madame, tout baigne, on repart ! » De plus, les routes sont d’une monotonie totale, quelquefois avec beaucoup de circulation. Nous sommes bien groupés, chacun prenant des relais. Seul Nicolas a tendance à trainer derrière à se fatiguer seul et en plus à ne pas aider le groupe. On le sait, c’est sa marque de fabrique !  Apres discussion le soir et surtout le lendemain soir, ça ira mieux !

Pendant ces km, JP part dans le fossé suite à un toucher de roue avec Laurent. Il en est quitte pour une belle peur de 30s avant de repartir, tout sourire !

Au niveau monotonie, le sommet est atteint entre Crest et Romans. Le parcours est usant, les vélos en face roulent à 40 sans forcer et nous, on rame! Vu l’heure et notre état de fatigue, nous prenons la décision de s’arrêter plus tôt (Bourgoin Jallieu au lieu de Pont de Cheruy, soit 25km de moins). Resa faite par tel à l’aide de nos 2 geeks. (Il faut reconnaitre que pour traverser des villes, trouver des hôtels et des restos, avoir des geeks avec soi, ça aide!). L’hôtel étant ouvert 24/24, nous n’avons plus de soucis. Nous arrivons au contrôle de Beaurepaire. Nous voulons manger car nous savons qu’à Bourgoin, plus rien ne sera ouvert. Le resto où nous pointons est fermé. Nous nous rabattons vers un autre resto, un 2 étoile où le serveur/maitre d’hôtel a un peu de mal à s’habituer à des clients comme nous. Nous mangeons des lasagnes escargots/cuisses de grenouille délicieuses mais en qté un peu juste! Tant pis nous complèterons avec nos réserves. Pas de dessert, le temps court! Le  morceau de route est long, très long. Beaucoup de bosses, plus nous avançons, plus Bourgoin recule ! Heureusement une super descente avant Bourgoin nous fait du bien. 70km/h atteints en pleine nuit, un peu limite coté sécurité mais tellement sympa!

Le « Mister Bed » nous accueille bien, les vélos sont stockés ds le hall, on règle la logistique du café du matin (3h45) et dodo vers 23h30

 

Dimanche 1 juin 14. B Jallieu > Montigny sur Aube

Lever 3h15, départ 4h. Km 503 à 807.

En se levant, tout va bien, pas de courbatures importantes. Après le petit déjeuner (café à 2h45 avec pains au chocolat tirés du sac, bananes, etc.) départ à 4h. Dès le départ, pas mal de bosses jusque Pont de Cheruy. Nous ne regrettons pas de nous être arrêtés plus tôt. Arrivée 5h20 à Pont, nous avons donc 2h20 de retard. JP en profite pour s’endormir et partir dans le fossé. Nous ne nous sommes rendu compte de rien, il nous l’a dit plus tard !

Petit déjeuner pris à Meximieux dans une boulangerie à-côté d’une boite de nuit. Tout était délicieux ! Pas le temps et ce n’est pas l’heure de s’arrêter à Pérouges. Ce n’est pas encore cette fois-ci que je le verrais ce village magnifique!

Pas de vent, un parcours monotone entre Meximieux et Bourg en Bresse. Nous sommes dans la Bresse : Cris d’oiseaux, petits lacs, animaux sont aperçus tout au long de cette route.

Pour le déjeuner, de nouveau un supermarché cette fois à Louhans.  Le parking fera  l’affaire. Après le déj, de nouveau micro sieste avant de repartir!

Et là encore, mauvaise surprise, le vent de face est de retour. Moins fort, d’accord, mais là quand même! De nouveau du plat, de grandes routes, de la monotonie et du vent. Nous essayons de rester ensemble bien calés et de prendre des relais corrects, chacun en fonction de ses capacités. Au fait, oublié de vous dire, mes genoux, surtout le gauche craquent de temps en temps. Je fais toujours attention à la façon de pédaler et d’utiliser les braquets, je ne mets en danseuse que lorsque c’est vraiment nécessaire, c’est une préoccupation de tous les instants, pour le moment ça marche ! Huile d’Arnica matin et soir, Doliprane, différentes doses d’homéopathie, et bien entendu Biafine et crème solaire sont notre pharmacopée traditionnelle. JP y rajoute du Baume St Bernard.

Nous arrivons à Dijon vers 16h  où nous contrôlons dans un café près de la gare et du tramway. Un peu avant, Nicolas et moi avons eu les mêmes douleurs dans les pieds ! D’un seul coup, la douleur devient insupportable. Elle est bien connue. Plus de compression par la marche habituelle sous les pieds, liés à une chaleur importante. Le remède est simple: Marcher 100 ou 200 m suffit à tout remettre dans l’ordre. Nous redevenons donc piétons pour qq minutes.   Ensuite, petite pause bienvenue avant de continuer vers Montigny. Notre moyenne a atteint 21,6 km/h avant de redescendre. Toute notre randonnée était calculée sur une moyenne de 22, le vent en aura décidé autrement.

Nous traversons donc Dijon, en direction de Montigny. Il est dimanche, nous devons faire attention à la fois à notre bouffe et notre eau dans les bidons, à notre réservation pour la nuit. A l’origine prévu à Montigny, nous l’avons décalé à Langley, avant de la remettre à Montigny. Bien nous en a pris, vous verrez pourquoi! Laurent qui jusque-là, roulait en ne se plaignant que d’une douleur fessière normale nous annonce que ça s’aggrave ! Or, pour un cyclo, ne plus pouvoir poser son derrière sur sa selle devient un véritable cauchemar ! On le voit donc passer de devant à derrière le groupe, à grimacer comme jamais je ne l’ai vu grimacer. Et pourtant Laurent, je le connais bien, ce n’est pas un tendre ! Il voit une pub pour une chambre d’hôtes dans le village, que dis-je le lieudit du Larcon, où il décide de s’arrêter. La maitresse de maison, une grand-mère en voyant écrit sur le vélo « Menton Dunkerque » s’esclaffe et n’en revient pas ! Laissons Laurent expliquer sa soirée et sa matinée :

 « Concernant, mon arrêt, Simone, (on a sympathisé) ma sympathique hôtesse a commencé par me dire qu’elle avait plus rien à manger, puis m’a dit « je vais voir ce que j’ai « . J’ai été prendre ma douche, puis je suis revenu dans la cuisine où elle a commencé par me servir un kir vin blanc, puis un potage maison (jamais mangé d’aussi bon) puis du roastbeef, de la charcuterie, des pâtes … bref de quoi nourrir l’armée française! Pour qq qui avait pas à manger … Pour faire passer ça du rosé, du rouquin (de bourgogne of course), bref j’ai senti qu’avec la fatigue et l’alcool j’étais schlass ! Elle me racontait sa vie, avec son accent bourguignon, une grand-mère vraiment gentille. Le lendemain, au  petit dej, les agriculteurs du coin venaient chez elle déjeuner, son auberge fait office de bar local, tellement elle est sympa. Puis elle m’a emmené en voiture à la gare d’Is sur tille à 30km, sans que je demande quoi que ce soit. Au moment de payer, elle me dit « comme y’avait pas grand-chose à manger, je vous prends que 5 euros pour le repas! » j’ai refusé bien sûr et lui ai donné le double de ce qu’elle demandait, et c’est elle qui me dit merci !!

Après, train jusqu’à Dijon, changement puis train pour Paris. Arrivée à 13h45 puis RER  pour Marne la vallée. Je vais chez Clode des fois que Délia ne travaille pas, mais elle travaille. Donc retour chez moi, sans jamais poser le cul sur la selle et …vent de face !!!! lol »

Rajout de Claude : Delia m’a confirmé que lorsque Laurent a récupéré sa voiture, la démarche n’était pas tout à fait conforme avec ce qu’elle aurait dû être !!! lol

Il est 19h, Nous nous séparons sur une dernière poignée de mains car la route est encore longue. Nous devons rejoindre notre chambre d’hôtes à Montigny. Le couple d’origine anglaise qui nous recevra, comprend que nous n’avançons pas bien vite, que nous arriverons vers 23h et nous demande ce que nous voulons manger. Bien entendu, pas de soucis si nous voulons repartir à 3h !

Après avoir laissé Laurent à notre grand regret, nous partons pour Montigny, à 3! Pas le temps de discuter très longtemps, il faut rouler, la route est encore longue !

De Larcon à Montigny, il y a relativement peu de bosses et nous arrivons à Montigny à 22h50, bref une heure « normale » pour nous maintenant!

Ce fût sur ce morceau que j’ai eu 2 brefs moment de vomissements, mais finalement sans conséquences! Je m’en sors bien !

Le couple d’écossais nous accueille à bras ouverts, nous mettent à dispo une superbe chambre remplie de lits où nous sommes comme des coqs en pâte !

Le diner, composé d’une soupe recette écossaise (à base d’orge) suivi d’un plat de pâtes digne d’un restaurant est super ! Nous prenons un peu de temps pour discuter avec eux, vraiment des gens sympa qui en avaient marre de la météo Ecossaise !

Nous sommes maintenant devant un dilemme. Pas de km de retard,  mais un gros déficit de sommeil (12 heures depuis vendredi matin) et des corps fatigués. Nous savons que la nuit prochaine sera blanche si nous voulons être à Dunkerque avant midi. Nous décidons donc de repartir à 6h après une nuit « presque » complète de sommeil !

Lundi-Mardi 2-3 juin 14. Montigny > Dunkerque.

807 à 1268 km

Lever 5h45. Départ à 6h20 … Bref une « grasse mat » !

Nous savons que la journée va être très longue puisqu’elle se terminera le lendemain midi à Dunkerque! Les consignes sont simples.

– On roule groupés.

– On prend tous des relais sauf bonne raison.

– On ne roule pas vite pour ne pas s’épuiser.

– On monte les bosses à notre main et on se regroupe dès le haut.

Le départ est donc prudent sur nos corps fatigués. Heureusement, pas de bosses ou si peu.

JP se plaint de douleur à ses tendons (douleur récurrente). Il tel à une amie kiné qui lui conseille des bains d’eau froide, la pose de straps et des massages élongations doux. Bref, que des choses facilement faisables lorsqu’on l’on pédale!

Encore une fois, JP est in attentionné, il va donc faire un tour dans le fossé. Il devra s’arrêter avant de repartir. On dirait que ça l’amuse de visiter les bas-côtés!

Les paysages évoluent bien entendu en fonction de la région. Après la bourgogne, la Champagne ! Toujours des vignes. Donc des bosses et des sévères!

Un peu avant Dompierre, notre seul erreur de parcours lié à la fatigue ! Nicolas a averti JP qui n’a pas réagi. 3 km de plus, rien de bien important. Je demande à Nicolas de ne pas hésiter à hurler! 2 mn d’arrêt sont beaucoup plus rapides que qq km de plus!

Contrôle à Dompierre. Le seul café du village étant fermé, nous nous rabattons sur le bureau de poste, où la retraitée de service qui veut faire un chèque nous laisse passer gentiment. Nous en profitons pour visiter la salle des fêtes adjacente ou trône encore l’isoloir pour notre « strip » matinal (on enlève le cuissard long pour le court). Une dame à bicyclette jette un coup d’œil….Tant pis pour elle!

Pour le déjeuner, nous comptons s’arrêter à Sonpuis qui parait relativement grand ! Rien, pas l’ombre d’un commerce ! Un coup de GPS/smart phone/ internet et le prochain resto est à Vatry, là où il y a un aéroport « low cost » !

Juste avant à Sompuis, j’avais fait une erreur de stabilotage de mon parcours. Heureusement que Nicolas a hurlé, ça aurait pu nous couter 20km de plus et sur la N4!

Nous arrivons au resto à Vatry à 13h. Le coup de feu est passé. Nous nous régalons de viande et petit pois et d’une crème au chocolat maison tellement délicieuse qu’elle en est simple. De plus, JP demande une bassine d’eau froide…qu’il obtient, lorsque le resto est vide! Nous repartons par des routes relativement plates, avec toujours un peu de vent de face, direction Ay, près d’Epernay ! A

Ay, nous trouvons notre première pharmacie ouverte. Et quelle pharmacie ! Une mauvaise pièce de théâtre. Nous devons acheter le strap de JP + une boite de doliprane + 1 bouteille de crème solaire. Le résultat fût un « pharmacien » complètement débordé. En plus, il fallut emprunter 4 paires de ciseaux pour y arriver ! Et bien entendu, aucune aide de leur part, ni lui, ni la patronne! Par contre bonne prise de fou-rires ds l’office! JP s’est débrouillé seul. Mais l’effet fut immédiat. Quasiment plus mal ! Par contre au niveau esthétique, pas terrible !!

L’après-midi, nous nous battrons avec les bosses de la montagne de Reims et cela, dès la sortie d’Hautvillers près d’Epernay, de loin le plus gros pourcentage de cette diagonale. Je vois Nicolas se battre dans la bosse de loin la plus dure de toute la diagonale comme un beau diable. (env. 15%). JP se rend compte en haut évidemment qu’il est sur la plaque !!! La fatigue ! A ma surprise, j’ai tendance maintenant à finir les bosses devant, JP et Nicolas commençant à baisser ! Il aura fallu attendre 950 km pour que les vieux reprennent le pouvoir, lol!

Passage à Fismes où nous sommes passés, lors de notre 300 BRM de nuit, il y a 15 jours. Ça fait drôle, nous savons que la maison est « toute proche »! Arrêt au supermarché pour notre longue nuit sur le vélo, il est 19h00.

Traversée du chemin des dames avec ses monuments et …ses belles bosses !

Diner et Contrôle à Laon dans une pizzeria. Un coup de GPS et en 2 mn, nous y sommes ! Nous sommes arrivés les derniers vers 21h: Lasagne / Pizzas et un super dessert (fraise melba pour moi) On sait que la nuit sera longue. Le patron nous offre 3 stylos lumineux ! (Ca pourra nous aider pour la nuit, en fait non!) Il nous propose même de prendre une douche dans l’appart au-dessus qui est vide. Nous refusons, pas le temps! Il n’est pas pressé et nous laisse dormir et nous préparer dans le resto.

Apres un somme de 15 mn nous partons (23h30). Sortie de Laon nickel, route plate sans bosses, nous roulons bien. Puis à Crécy sur Serre, arrive les bosses qui ne vont pas arrêter jusque Cambrai . JP est mal, a envie de dormir, pas une voiture, les villages sont noirs. JP mange comme 4. Nous faisons 2 micro-siestes de 15 mn dans l’herbe, heureusement pas mouillée, bien que fraiche. La nuit a été longue et éprouvante, très peu de km ont été accomplis De Laon à Cambrai, il y a 80 km accomplis en 5h30! Bref, maintenant nous sommes sur le fil au niveau délai. Ça peut encore le faire, mais chaque minute compte !

JP étant HS, il voit qd même des matelas sur le trottoir devant partir pour les encombrants. Ils vont nous sauver la mise ! Nous en tirons 3, chacun le sien et faisons encore une micro sieste de 15mn. Cette sieste nous sera salvatrice ! Nous réveillons Nicolas qui ronfle come un bienheureux avec son matelas sous les fenêtres d’un habitant. Un coup à se prendre une cartouche!

Nous repartons vers 5h00 ! Il nous reste 7h pour les derniers 120km. En temps normal ça passe facile, mais là !!!

Dès le départ, je me sens bien, pas de douleur, les jambes tournent facile ! JP ne peut plus prendre de relais, mais peut suivre, Nicolas prend des relais mais ne peut maintenir la bonne vitesse. Nous nous répartissons donc les rôles. Je roule devant, bref j’assure la cadence,  ils assurent le parcours pour ne pas commettre d’erreurs. On fait tous des calculs pour savoir si ça passe! JP et Nicolas sont confiants, moi moins! Je dois tenir 150km devant et quasi seul !

Nous nous arrêtons souvent d’une manière brève pour vérifier le parcours, uriner, changer de vêtements, boire un café dont la patron en nous entendant, comprend bien que nous ne sommes pas là pour amuser la galerie.  Nous repartons toujours très vite!

Le dernier contrôle de Lens se fera avec une photo à la pancarte pour ne pas perdre de temps, chaque minute compte!  Qd il y a des faux plats montants, j’aide JP « à la poussette » comme il m’a aidé le deuxième jour quand j’avais mal au dos dans la montagne!

Lens se traverse au GPS et à l’application smart phone sans soucis. Il est env. 8h, il semble que notre progression à 24-25 soit suffisante pour rentrer dans les délais. Je pense à 20mn d’avance env.

La région de Cassel présente des faux plats qu’il faut négocier au mieux! Des indications farfelues sur les panneaux me font croire que ça ne va pas le faire, JP et Nicolas me rassurent, leurs info sont concordantes, ça passe sans problème ! Carte postale à Wormhout comme le veut le règlement, passage de Bergues à grande vitesse, j’enclenche le long du canal à 28-29, rien ne peut plus nous arriver ! Je sais que les 2 Djeuns tirent la langue, mais moi il faut que je roule. Je sais que les vomissements et le mal de genou sont passés, enfin je peux me détendre et me faire plaisir!

Nous arrivons au commissariat de Dunkerque à 11h23, soit 37mn d’avance sur 100h! Nous laissons éclater notre joie ! La femme présente nous demande d’attendre pour finir son tel. Hé là, pas longtemps !!! Ensuite, elle nous offre un paquet de gâteaux, vite engloutis par JP. J’envoie des SMS, Patrice me rappelle aussitôt pour nous féliciter! Et là, que vois je par la fenêtre ? Il pleut des cordes !! 5mn après notre arrivée!

Les vélos sont trempés, on s’en fout, on est heureux !

Bien entendu, impossible de poser nos fesses sur la selle pour aller à la gare, la tension est en train de tomber. Nous arrivons à la gare à midi, il y a un direct pour Paris à 12h30, nous le prenons. Le contrôleur nous « offrira » le compartiment vélo, pas besoin de remettre les housses que nous baladons depuis 1280 km !!!

Gare du nord à 14h, 15h45 à la maison, fin de l’aventure !!!

Quel beau souvenir, mais que c’est dur, surtout avec cette contrainte « temps » !

A noter :

– Le comportement quasi parfait de Laurent! On l’a même plus reconnu ! Pas d’ennuis technique et mécanique, à l’heure pour partir, il avait son parcours, le seul truc qu’il a oublié sont les « zip lock » contre la pluie. Irréprochable, l’ancien Laurent va nous manquer avec ses explosion de jantes, son dérailleur monté à l’envers, ses roues libres qui se dévissent à 23h le soir, ses retards, ses oublis, bref, tout ce qui fait son charme !

– Nous avions préparé une liste de choses communes que nous pouvions partager (outils, pneus, dentifrice, crème solaire, etc.. ) Cela nous a permis de gagner tous qq centaines de grammes.

– Nous avons vraiment fonctionné comme un groupe solidaire avec un seul objectif, rallier Dunkerque dans les délais. Le défi était immense et je n’ai jamais imaginé que nous pouvions arriver si près de la limite. Un seul regret, nous sommes 3 à l’arrivée au lieu d’être 4 !

Quelques chiffres

1289 km en 64h12 sur le vélo et 99h23mn au total

Moyenne 20,08 km/h sur le vélo et 12,97 km/h au total

Mon vélo pesait 18kg au départ, hors bidons

J’ai perdu 8kg en 4 j > efficace le régime, il faut que j’en parle aux diététiciens!

JP lui, a grossi d’1,5 kg > normal c’est lui qui portait la plus grosse partie de la bouffe, il s’est gavé ! lol !

Pas de soucis techniques : Un réglage de selle et d’étrier de freins sur le vélo de Nicolas

Point culminant : Col du Négron à 1242m

Dénivelé total:

10572m répartis en 3313 / 2991 / 1474 / 2256 et 538 m / jour

12h15 heures de sommeil en 3 nuits

Pour moi, 3600 km d’entraînement depuis le 1er janvier avec quelques 3 & 400 km indispensables dont un de nuit pour tenir une diagonale dans de bonnes conditions

Claude / Nicolas / Laurent / Jean Philippe

 

Lien photo sur Internet: plus.google.com/photos/10041503025311946…/6021023592939917137

 

 

 

Mails de Thierry

 

30/5

c’est parti pour les 4 mousquetaires : le clode, Laurent Mercier, Jean Philippe Enzer et Nicolas Grappin.
depart ce vendredi à 8h00 de Menton . Bord de mer jusqu’à Nice via Monaco. puis à Cagnes sur Mer, fo tourner à Droite pour les gorges du Loup et plus loin, fo grimper pendant 25 km pour aller à 1100 d’altitude jusqu’aux magnifiques rochers de Greolieres.. La haut, sous un grand soleil , 35°. ca ne dure pas. plus loin, le temps se gâte et pour masser les cuisses, averses de grêles de 10 mm. les cyclos ont cherché l’abri puis plus loin à Castellane, refuge dans un bar pour prendre un chocolat chaud. a l’heure qu il est, le tenancier éponge encore l’eau laissé par le quatuor.
le temps s’arrange doucement . A Moustiers sainte Marie, Laurent qui avait pris de l’avance se perd. Son itinéraire , non protégé pour la pluie est devenu une bouillie de papier. Comme il n’a plus de crédit sur son téléphone, il ne peut pas appeler. Les trois autres pensent qu’il est devant alors le trio roule sous la pluie sans s’arrêter.
Laurent perdu arrive à se faire prendre en stop dans une camionnette qui va en direction de Forcalquier. Il fera les 20  derniers km à velo quand même et attendra l’arrivée du trio pour trouver la maison de Patrice Levasseur.
fin de l’étape donc à 21h30 après 220 km difficile en raison du dénivelée. Nico a bien tenu cette première étape. clode a fait attention avec son genou qui lui fait mal de temps à autre.
Jean Philippe, recordman de France du cyclo qui part sur une diago avec le moins de km possible d’entrainement a géré également en restant à la fin avec le clode.
A 22h00, les 4  allaient à la douche ( ensemble?) pour un repas mérité ensuite et dodo vers 23h00 mini.
bilan satisfaisant pour l’alimentation pour les 4. je veux dire que le clode arrive à manger et n’effraie pas les villageois par ses vomissements en fin de journée!
le départ est prévu demain vers 3h30 voir  4h00.
a suivre donc.1/6

enfin des news
hier soir, nos 4 cyclos sont arrivés tard à l’étape vers 22h00 après une journée avec vent de face!
je n’ai pas eu le clode au tel . il avait appelé chez moi pour dire qu’ils étaient les 4 entames.
je viens d’avoir le clode à 20h45. il leur restait encore 50 km ce jour pour arriver au gite soit à peu près 23h00.
ils arriveront ce soir à Montigny sur Aube.
côté forme: nico coince un peu mais tient le coup ( il s’entraine pour perpignan paris avec bibi du  17 au 21 juin), le clode  fatigué mais ca tient, laurent a mal au périnée. personne ne veut le masser. c’est problématique d’autant qu’il restera ce soir 461 km  à parcourir .
fo lui envoyer de la pommade mytosil en super express.
Jen Philippe Enzer semble le mieux du lot.
demain, il fera moins chaud. 20  degres à l’ombre.  pour finir dans le délai, il faudra être à dunkerque pour 12h00 mardi.
aucun soucis mécanique signalé pour l’instant.
c’est jouable mais faudra pas lambiner.

2/6

voici le flash info de ce jour à 20h30.
laurent mercier n’était pas reparti ce matin suite à un problème de selle. ni constipée ni l’inverse mais la selle de velo !
les trois restants ont donc traversé la champagne et enfin , ils sont dans le 02 !
a  20h30, le trio se trouvait à 15 km au sud de Laon, au niveau du parc de l’ailette.
ils devaient ensuite se trouver une pizzeria pour manger et dormir un peu  à l’arrache sur les fauteuils. je vois ce que ca va donner pour les voisins quand on a les memes habits depuis 1000 km !
ils ont annulé la chambre à cambrai. cela aurait été une bêtise  puisqu ils ont quelques heures de retard à cause du vent du nord principalement.
ca sera donc nuit dans les fosses quand l’un d’eux commencera à dormir en pédalant ou aura des hallucinations.
si,si, ça marche comme ça .
côté forme, jp semble bien. le clode gere au mieux. nico a pris un doliprane pour le mal du périné.
pour soulager ses deux comparses, c’est jp  le jeunot qui porte la bouffe.
( tu as e dla chance que je ne sois pas là, jp !
allez, plus que 225 km pour rejoindre dunkerque.
je parie pour une arrivee à 10h00 au lieu du delai max de  12h00.

 

3/6

 

ben voilà, c’est fini. ils ont failli jouer les prolongations mais non. arrivee a 11h29 au lieu de 12h00.
que cela dut être dur en raison de plein de choses mais surtout un vent du nord qui a usé les organismes pendant  500 km.
ils n’ont jamais eu le vent favorable.
un sacré truc de ouf. un truc qui restera dans la tête toute leur vie.

 

Mails en vrac :

 

Mes mails

Et hop on est parti tous les 4. Ya pu ka. Claude:-)B-)

Allez hop, c parti pour 100h.:-P

Hier arrivée 21h30 à forcalquier mélange de chaleur 35 deg grelon 5 deg montées pluie vent rallye auto. Bref dur dur 🙂 le genou à tenu. Ce mat-m grasse mat. Départ 4h. Claude

100km de montagne et 180 km de vent de face à 40 km/h avec dedans des bosses de 10b. On est au resto. Il nous reste 40b après le resto. On est rinces vous les 4

On est parti ce matin à 4h00 avec donc 1h de retard sur je planning. On espère 1 bon météoB-). 7h40. Déjà 75 km au compteur. Bonne météo tout va bien. Pas beaucoup de sommeil. Bon dimanche B-)

Hier galère. Vent de face et bosses en fin de journée. 315km tout de meme avec arrivée à 22h50. Laurent à abandonné. Selle. Ce jour 1 challenge simple 460 km en 30h pour finir. La météo semble avec nous-:-O! La déjà 95 km de fait. Tout baigne. Claude

Resto vatry. Vent face. 22 deg. On est dans les temps. Jp > tendons nicolas>genou mollet. Claude> tout va bien eh eh :-). 330 km et c bon!

Resto et soir à laon. Il reste 210 km pour cette nuit et demain matin. ça va etre très long. Mais on est confiant ca va je faire. Rdv donc demain matin

On va faire des micros siestés de 15mn si nécessaire. Biz

ON A RÉUSSIB-) 99H24 POUR 100H MAXB-). Ce fut chaud depuis ce matin 5h. La dernière étape dura 30h avec 460km

 

Pascal L >        bravo à nos cocos qui en ont vraiment ch…   mais quel exploit ! Bonne récupération !
Dominique >     Merde, bon courage les ptio gars et allez penard sans se faire mal

Bravo les bilout bientôt le schnord! Dur dur tout ça mais vous êteCertainement ta plus dure diago. A ne plus refaire.

C est ta plus belle reussite depuis le brest 2007.

Repos maintenant.

85 km pour moi ce matin avec uneOn risque meme d’etre en avance. On est partis du chateau d’auvers s presque. Allez on pousse avec vous! forme en progres depuis 10 jours.s presque. Allez on pousse avec vous!

Trop fort. Celle la restera dans les anals surtout pour Laurent!

M

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Nantes Brest le 15 mars 2021

19 mars 2021 by Claude Enzer

NANTES BREST

15 au 18 Mars 2021

610 km

En solitaire

 

 

15/3 NANTES CONCARNEAU

7h15- 16h50 – 172 km.

Après une bonne nuit à Pornic chez Marie-Christine et André, des amis de longue date, départ de Nantes à 7h15. Les 50 premiers kilomètres se passent très bien avec juste un tout petit peu de bruine. Même pas la peine de mettre les cache poussière pédestres à Thierry !  Quelques photos de la centrale de Cordemais, une des rares encore en activité en France). Puis, après la raffinerie de Donges le vent de face s’est bien levé (C’est le bout de l’estuaire de la Loire) et ce fut le début d’un bon petit calvaire. A quelques exceptions près, le vent fut toujours de face. A Saint-Nazaire, j’ai pris le temps de faire quelques photos des chantiers de l’Atlantique. Puis 1er casse-croûte sur le front de mer à la sortie de Saint-Nazaire. Bien discuté avec une superbe rwandaise qui apprenait à faire du roller. Puis, arrêt à Batz pour le premier contrôle. Pas de tampon chez la boulangère. Heureusement, j’avais fait une photo à l’entrée de Batz. Un couple de vététistes m’a indiqué le chemin. Je les ai retrouvés ensuite à la sortie des marais salants juste à côté de Guérande. Nous avons taillé une bonne bavette. La traversée des marais salants fut quelque chose de très intéressant. Petits, grands bassins, des canaux, bref tout un art séculaire ! 2 erreurs successives à la sortie de Guérande m’ont fait faire quelques kilomètres supplémentaires. Passage au barrage d’Arzal. A Arzal, là où je devais pointer, j’ai fait une photo à l’entrée puis j’ai essayé de pointer à la mairie. (Tout était fermé). Discussion avec 2 personnes devant le parvis de la mairie en chantier, L’un d’entre eux était tout simplement le maire d’Arzal. Une personne curieuse de ce que je faisais, d’ailleurs. Il m’a fait découvrir un superbe petit village, Lantiern, qui n’était pas sur le parcours, et qui évitait de prendre la grand-route. Ensuite, détour par Bourgerel aucun intérêt, puis arrêt à Muzillac pour boire un thé et manger un petit peu. La fatigue avec le vent commence à se faire sentir. De Muzillac jusqu’à Surzur, parcours très long. Puis un coursier me conseille de passer à Theix-Noyalo et de prendre la piste cyclable jusqu’à Vannes. Très bien au début, puis se transforme en Gravel, puis tout simplement disparaît un peu avant l’entrée de Vannes. Un petit coup de Waze (La seule fois de toute la rando.) pour trouver l’hôtel.  Arrivée à 16h50 à l’hôtel. Bien fatigué. Le repas en chambre fut tout simplement délicieux. De toute façon, j’avais toujours un peu de bouffe d’avance dans ma besace, compte tenu du contexte, au cas où. Bien dormi. Demain va être une autre journée.

16/3 VANNES CONCARNEAU

7h25-16h20

158km

Départ à 7h25 après une bonne nuit. Très rapidement, je suis à Sainte-Anne-D’auray, qui est un superbe sanctuaire. Malheureusement, tout est fermé, vu l’heure matinale et le contexte. Jolie côte autour de la Trinité-sur-Mer jusqu’à Carnac plage. Je décide de ne pas aller aux alignements, les connaissant déjà. Et à Erdeven, un peu plus loin, il y avait aussi des alignements de menhirs. L’arrivée sur Lorient fut très difficile car plus aucun panneau indique Lorient. La route était monotone avec pas mal de trafic. J’ai bien failli contourner Lorient par le Nord, ce qui n’était pas le bon choix. Heureusement un patron de restaurant kebab m’a indiqué la direction de Larmor plage. En plus, son hamburger bien chaud fut bien apprécié. Au début, grande route sans aucun intérêt puis celle-ci longe le bord de mer fut qui fut superbe.  Une bonne glace à la mangue dans une pizza fut, là aussi bien apprécié. Passage à Fort-Bloqué. Et son fort ! La route longe la plage jusqu’à Guidel plage. Là, ce fut la première véritable bosse à 8 %, suivi de plein d’autres entre 1 et 4 %. L’arrivée sur Concarneau est plutôt pénible, seul le passage de Pont-Aven fut sympa. Grandes routes monotones. À Concarneau, la patronne de l’hôtel avait oublié ma réservation, du coup j’ai pu me promener dans la « ville close » de Concarneau en attendant la préparation de ma chambre, qui est superbe. Mais beaucoup de boutiques sont fermés. Cet après-midi-là, 20 degrés beaucoup trop chaud pour moi, j’avais prévu plutôt des vêtements chauds. Ce matin, vent raisonnable de face mais cet après-midi difficile car le vent avait bien forci. Arrivée à Concarneau après 158 km vers 16h20. Le vent est vraiment bizarre. Par moments, je roule à plus de 30 sans aucune difficulté, l’instant d’après je roule à 18. Allez comprendre pourquoi ! Le vent de Bretagne, peut être!

17/3 CONCARNEAU – CAMARET.

7h30-17h05

171km

Départ de Concarneau vers 7h30 avec 5°C. Le soleil aidant, la temp monte rapidement à 10°C, comme d’ailleurs le lendemain. Dès la sortie de Concarneau quelques petites bosses et au bout de 8 km, du … 16 %, histoire de se mettre en jambe. Je roule proche de la mer superbe. Ensuite, départementale avec beaucoup de pistes cyclables, beaucoup de voitures et aucun intérêt. Côté pistes cyclables, il faut reconnaitre que la Bretagne est en avance. Ce sont souvent de simples bandes sur le côté de la route, mais on s’y sent qd même un peu plus en sécurité. J’ai évité celles qui s’éloignent trop de la route, ayant été échaudé précédemment. La route d’accès à la pointe du raz est magnifique, on passe à Plogoff, petit village, symbole de la lutte contre EDF qui voulait y construire une centrale nucléaire. J’y suis vers 11h30. La présence de l’iode est partout. Arrivé à la pointe du raz, quasiment tous les commerces sont fermés. Je pointe néanmoins dans une boutique de souvenirs, où la patronne m’explique ses difficultés liées au contexte. (Fermeture des restaurants, les gens ne restent pas) Visite en vélo jusqu’au sémaphore militaire puis je descends toujours avec le vélo jusqu’à la statue des naufragés. Vue sur l’île de Sein et sur le phare de la vieille, situé entre les deux. A la sortie de la pointe, remontée de nouveau d’une bosse de 16% en direction de Douarnenez. Bcp de vent, de dos pour une fois. Je vais visiter une des nombreuses « pointes » qui permettent de découvrir le relief tourmenté de la côte. Très beau paysage, avec toujours une bonne odeur d’iode. Difficile de sortir de Douarnenez en direction de Locronan puis de nouveau une route droite, bosselée sans intérêt, avec vent de face. Je n’ai pas pris de déjeuner, plus rien ne rentre ! Je roule donc sur mes réserves, importantes je vous l’accorde ! La route, plein nord maintenant, de temps en temps suit la côte. On y voit de temps en temps des chars à voile. A Crozon, début de la presqu’île, bien discuté avec un Réunionnais pour la direction de Camaret. Arrivé à Camaret à 17h05, le temps de faire quelques courses car l’hôtel ne fournit pas de plats en chambre. Je suis à l’hôtel à 17h30, bien fatigué. Je ne peux manger que vers 21h30, le temps de récupérer. Un bon dodo en attendant le dernier jour de cette balade. Je décide de prendre le TGV de 16h pour me laisser du temps pour faire les derniers 80 km, et profiter des derniers paysages.

18/3 CAMARET – BREST

08h00 – 14h30 – 109km

 

Départ à 8h de Camaret. 5°C, mails là aussi, la temp monte rapidement à 10°C. Départ par la pointe des Espagnols. La partie occidentale de cette pointe est très sauvage, aucune voiture, bref, le paradis ! A la pointe, Brest est à 2 km à vol d’oiseau… mais à 70 km par la route ! Il existe un peu plus loin un ferry, mais là n’est évidemment pas le but !  Super détour au lieu-dit le Loch, au bord de la mer. Les maisons sont superbes avec des jardins à la Monet. En remontant, je crois être sur la route du Faou, le prochain point sur le road book. Mais je suis sur la route de Landevennec, atteint au bout d’une descente de 3km. Et là, je me rends compte que Landevennec est un superbe .. Cul de sac ! Résultat, une remontée de 3 km, et 7b pour rejoindre la route du Faou. Mais le détour en valait la peine ! Passage du Pont de Terenez superbe par son architecture. Longue descente à 7% pour le rejoindre ! Petit arrêt au Faou, pour un chocolat chaud. Et discussion sympa avec une promeneuse, le long de la rivière. Retour sur le chemin du Paris-Brest à Daoulas, je rejoints les pistes cyclables qui passent par le pont A. Louppé, un des symboles forts du PBP (on a fait 615b, il n’en reste donc plus que .. 615 !) Ensuite traversée de Brest par la plage jusqu’à la gare, atteinte à 14h30. Vélo dans le sac poubelle, TGV, remontage sur le quai, vélo jusque gare de l’Est, train jusque Esbly et … fin de la ballade !

 

Conclusion :

 

Météo exceptionnelle, de l’avis même des bretons, même si le vent fut un peu pénible ! Routes souvent un peu monotones.

En étudiant mieux le parcours, il y avait plus d’endroits où l’on aurait pu suivre la côte. Il aurait juste fallu au moins ½ jour de plus! 120 km/jour aurait été un optimum pour vraiment en profiter.

J’ai perdu 6kg en 3j 1/2. Le vélo est vraiment efficace ! L’inconvénient, c’est que ça ne dure que quelques jours !

 

Claude

 

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(Route) Le Multien hiver du 21 Février 21

21 février 2021 by Claude Enzer

Une​ ​bonne vingtaine de routiers en ce dimanche ensoleillé. Au top départ, 3 ou 4  adhérents sont partis ! Résultat : ​On a supposé  qu’ils étaient 3, ​sans en être sûr​, lol ​! ​L​es 18 restants ont roulé ensemble qq ​km, maïs nous savions tous que ce groupe allait lui même se disloquer. ​Trop d’écart  de niveau ! ​La chose eut lieu après qq km . Je me suis retrouvé ds le groupe 1,5, n​no​us étions 8. L’allure était soutenue et soutenable pour des ​cyclos​ de mon espèce, lol ! 3 ont ​quand même ​ramé en queue de peloton : Xavier qui a bien pris soin de lui​ en restant dans les roues​, Bruno dont c’était la deuxième sortie ​et qui a eu du mal à la fin, ​et moi qui jouait à l’accordéon entre avant et arrière ! La bosse de ​St S​​oupplet fut difficile à grimper. A Charny, le groupe est parti vers Fresnes…sauf moi qui suis rentré par ​C​harmentray et Esbly. Compte tenu de ​mon ​heure de vélo qui précédait le rdv​ à 9h00​, ça me fait 92b ​à​ 24 de moyenne , ce qui est très encourageant pour ce qui me concerne.  Claude

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La « froidure » du 10 Janvier 21

10 janvier 2021 by Claude Enzer

2  Gr 2 mélangé avec plein de Gr1! Aie ! Après une petite négociation sur le parcours, il est décidé de faire le parcours Gr2 sur la rando 2010 avec un groupe unique, soit 8 au total.

Départ à 9h05 direction Montry. La température de 0 à -1°C nous oblige à faire attention. mais le soleil présent fera fondre une bonne partie des plaques blanches rencontrées et nous n’aurons aucun souci. Le groupe est resté soudé, pas de départs intempestifs, même à la fin. Peu d’arrêts, le vent du nord un peu (beaucoup) gênant au retour , une moyenne basse, et un retour à Magny à 11h50 nous ont permis de faire une très belle sortie. Claude

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Sortie du 25 Octobre 2020

28 octobre 2020 by Claude Enzer

En ce dimanche matin pluvieux, je pensais être seul, nous nous retrouvâmes à  2, soit 100% d’augmentation par rapport à la prévision. Au milieu de tous les VTTistes, nous nous sentions tout petits ! Mon compagnon d’infortune est Charlie,  un ancien futur adhérent, futur Gr2, bien sympa ! Le circuit était la rando 2010. Je suis parti avec le GPS prêté par Nicolas en prévision de mon Nice – Perpignan que..je ne ferais pas , vu le reconfinement en cours !
Bien roulé, bosses montées ensemble ! Pour ma part le GPS plus ou moins en panne au bout de 30km (je suis pas un GEEK!) une belle glissade sur un passage pieton et pour Charlie une crevaison à Faremoutiers . Sinon, même pas froid et pas mal d’humidité !! On était à Magny à 11h30 ! donc un timing parfait !!!
Claude

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[ROUTE] ASTERIX GR2 – 13 SEPTEMBRE 2020

13 septembre 2020 by Claude Enzer

Apres une séparation rapide entre Gr1 et Gr2, le Gr2 était composé de 10 individus au comportement homogène…sauf un ! Francis pour qui, c’était la première sortie avec le club. Très vite le constat tombe ! Bien sur le plat, bcp moins dans les bosses ! Et sur Astérix, yen a qqunes de jolies ! Alors on a adopté le « plan B » > on roulait bien sur le plat pour qu’il suive facilement et .. on le pousse dans les montées. A voir son faciès, on voyait bien que les bosses , c’est pas son truc !! Mais courageux, il est toujours reparti sur le plat ! Après un réglage de sa selle (réglée trop basse) et un conseil sur la longueur de sa potence, une séparation à Trilbardou avec le Gr2, et une montée de la bosse de Lesches à 3, (Merci Xavier), nous sommes rentrés tranquillement. Merci à tout le Gr2 de ce matin pour tout le soutien qu’ils ont apporté à Francis qui, je crois se rappellera longtemps de cette première sortie VCVE ! Il a l’intention de faire le 150 du 26 Septembre , à son rythme bien entendu.

Claude

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