4 seulement au rdv ce matin après un samedi et une nuit humide.
Pourtant, les prévisions annonçaient que de rares averses avec une grande douceur.
13° au départ et c ‘était parti pour le circuit du moulin de Jossigny.
Vent plein sud modéré. Nous étions même 2 sur 4 en corsaire un 2 décembre .
Entre Courquetaine et Ozouer le Voulgis, le boyau de l’un d ‘entre nous si fit remarquer.
Malgré la bombe moussante sensée vulcaniser à l intérieur, notre comparse dut se resigner
à appeler sa chère et tendre: » allo chérie bobo, ya boyau qu’est pas beau »
Retour à 12h03 sans aucune goute et 15° .
Thierry M
[VTT] La Sablonnière – 28 Octobre 2018
Bonjour les VTTistes, Certains, hier matin furent surpris ! Le Claude en VTT ! Ben ouais , tout change ! Cela fait longtemps que j’avais envie d’en faire « un peu » ! Le samedi j’eus droit à l’inspection du vélo par Pascal , test réussi haut la main! Bon, le vélo est neuf , donc pas de souci ! Surtout me demandez pas où on a été , aucune ID ! Je me suis contenté d’essayer de suivre la meute pédalante devant moi ! Chemin roulant , ca ressemble (un peu) à de la route, pas de souci . Chemin plat mais un peu « technique » (enfin pour moi!) , un peu de mal à suivre! En fait le VTT c’est simple, plus c’est technique, moins le Claude, il peut suivre. Heureusement yavait les nombreux arrêts et les crevaisons multiples. En gros, 2 passages vraiment difficiles , tous les 2 localisés en Asie . Le premier , le « Vietnam » sec, ce qui n’arrive jamais !! (ben normal , le Claude y était) . Le second vers la fin, « Saigon » où là ce fut qq chose! Des ronces, (merci pour la lingette, le Claude bien égratigné au menton, le métier rentre) ) tronc d’arbres en travers, ornières, descentes, montées. J’en ai fait un bon bout à pied, puisque comme ça, j’allais plus vite que ceux qui s’efforcaient de pédaler ! Cherchez l’erreur ! Traversée aussi de la « sablonnière » . Bref, une sortie sèche , rapide et techniquement vraiment pas facile ! J’ai réussi à pas tomber , mais c’était pas gagné ! En tout cas, je remercie tous les VTTistes présents pour leur gentillesse, leurs conseils et surtout de m’avoir attendu . Seul, je n’aurais eu qu’une solution : M’efforcer d’aller tout droit pour retrouver un chemin ou une route ! Un baptême « réussi » , mais promis, la semaine prochaine, je reviens ..pas !!! La route, C qd même pas mal , lol ! Mais promis, je reviendrai cet hiver ! Claude
[Route] Traversée des Pyrénées – 23 – 29 Septembre 2018
Perpignan – Luchon – Hendaye
677 km – 12447 m D+
23 – 29 Septembre 2018
23 Septembre
Perpignan – Camurac
130 km- 2571 m D+
6h45 – 19h00
Nous serons donc 2 sur cette traversée effectuée avec Alain. Un peu d’appréhension au départ, sachant que les Pyrénées sont un massif où les cols sont courts mais violents à la différence des Alpes. Mon sac est réduit à sa plus simple expression : 2kg à l’avant et 2,5 kg à l’arrière. Et à la fin, il y avait encore 1 kg de trop à l’arrière!
Départ à la lumière, sachant que le jour était en train de se lever. Fait un peu frisquet, mais rien de bien méchant. Sortie de Perpignan au GPS sans aucun souci. Départ prudent sachant que la journée sera dure et longue. La chaleur monte rapidement et donc .. Premier arrêt déshabillage ! Il y en aura d’autres entre départs du matin et descente de cols. Le premier col (La Bataille à 265m) nous met tout de suite dans l’ambiance. 7-8% soit autant que les Alpes au maximum. Et celui là ne fait que 265m ! Le col d’Auzines à 620m et le col d’Aussières à 1020m constitueront le menu de la matinée. Dans la longue et magnifique descente de ce col, vu le château de Puylaurens, magnifiquement construit sur un promontoire au dessus de la vallée. Déjeuner à La Pradelle où nous prendrons notre temps puisque nous repartirons vers 15h00, sous 35deg. Dès le départ, le col de Camperié à 500m, pointage à Axat, dans un café. La mauvaise nouvelle est que le road book nous fait sortir par une route étroite à 11%. Après quelques km, Alain s’arrête, sort le GPS et s’aperçoit que nous ne sommes plus sur le parcours. Heureusement, que 220m D+ et 2 km en trop. Le bon chemin était une petite route étroite et défoncée, non indiquée et qui paraissait une voie privée. Descente jusque Cailla, puis lente remontée jusque Camurac dans la vallée de la Rebenty et le défilé de Joucou. Notre premier gîte est atteint. Arrivée au château de Camurac tenu par des danois. Une Ferrari nous accueille ! Nous proposons l’échange aux propriétaires anglais de nos vélos et de sa voiture, mais curieusement, ils ont refusé ! Le repas est simple et succulent. J’ai un peu de mal à manger. Ca sera la seule petite alerte de ce long périple. Dodo pas trop tard.
24 Septembre
Camurac – Castillon
154 km- 2370 m D+
8h05 – 18h30
Changement de décor : Départ sous la pluie pour une journée mouillée, la seule de notre périple. En haut d’une longue bosse, (col de Marmare) nous devions tourner à droite et passer par une corniche. Mais la route est fermée hermétiquement. Probablement plus de sous pour la maintenance. Nous tentons de passer mais 12 km de route mouillée et condamnée et surtout recouverte de feuilles mouillées (un tapis), ça fait beaucoup. Nous choisissons donc la sécurité, descente vers Ax les Thermes où Alain est passé il y a 15j en VTT. Nous sommes bien mouillés. Contrôle à Ax au lieu de Lordat. Chocolat chaud bien apprécié. On continue dans la vallée par Tarascon jusque Foix. Pointage, déjeuner rapide car la route est encore longue. Sortie de Foix au GPS. L’après midi, succession de cols qui en fait ne constituent véritablement qu’une seule montée de 15 km. Cols des Marroux, Jouels, Péguères, Caugnoux, du Four, d’Espiès). Au sommet du dernier col, un panneau indique une descente à 18% de 4 km. Il pleut, la route est mouillée. Bon, tant pis, il faut y aller ! On serre les fesses. Arrêt vers la fin pour resserrer les patins, les jantes sont brûlantes. La vitesse max fût 30-35 et encore pas souvent. Bref, pas cool du tout! Arrêt rapide a Seix (Mais non, Ya pas de fautes d’orthographe !) pour pointer dans une épicerie. Discussions avec Alain sur l’opportunité de passer par le col de la Core, compte tenu de la pluie, donc que l’on ne verra rien (comme depuis le matin), du risque lié à la route mouillée et de l’heure, déjà bien avancée. Nous décidons là encore de jouer la sécurité. Nous passerons donc par Girons et les vallées correspondantes. Cela nous fait 15km de plus mais tant pis. Arrivée au gîte à Castillon. Très bien reçus, là encore bon dîner « en famille » donc dans l’esprit des chambres d’hôtes. Je n’oublie pas mon pointage.
25 Septembre
Castillon – Bagnères de Luchon
63 km- 1441 m D+
9h00 – 14h30
Départ tranquille vers 9h00, peu de km pour cette dernière étape. Ceci dit, il ne fait pas chaud. Mais rapidement la montée du col de Portet d’Aspet (1069m), premier col « célèbre » franchi nous réchauffe. Les pourcentages sont élevés. Les commentaires au sol nous indiquent que « le tour est passé par là » ce qui n’est d’ailleurs pas très surprenant ! Le village de Portet d’Aspet est joli. Ensuite longue descente difficile quelquefois à env. 18% vers le pont de l’Oule, puis le col de Mente. Nous manquons (juste aperçue) la stèle en bas du col de Portet à la mémoire de Casartelli, champion olympique à Barcelone qui s’est tué à 25 ans dans cette descente en 1995. Le col de Mente est lui aussi redoutable avec ses pourcentages élevés. Ensuite, descente vers Bagnères de Luchon, on rattrape la route de la flèche, Ensuite on remonte en direction de Bagnères pour une arrivée vers 13h30. Déjeuner avec des « tartines » avant accès au gîte le long de l’avenue d’Etigny où se trouvent les thermes. Nous passons par les thermes pour voir de quoi nous pouvons bénéficier. (Nous nous octroyons une journée de repos comme à Briançon dans les Alpes.). Nous y découvrons un hammam naturel (vaporarium) composé de 180m de galeries. L’eau y est a 74deg, soufrée bien entendu, la particularité de Luchon. Je me fais également plaisir avec un massage tonique des jambes et du dos, qui me fera le plus grand bien. Les douches à la sortie du vaporarium me donnent la possibilité sympathique de se retourner des seaux d’eau glacée sur la tête « à la suédoise ». Super sensation. Bon d’accord, il faut aimer ! Alain, lui préfère ne pas essayer ! Sinon, première étape réussie sans souci avec 6389 m de dénivelé (D+) et 339 km.
26 Septembre
Bagnères de Luchon, pas de vélo
Journée farniente où Alain doit prendre son vélo pour se payer 4 patins neufs. Repos, Hammam, douches, petite visite de Luchon, le temps passe très vite. Notre gîte, quasiment au pied des thermes est tenu par une famille d’anglais très sympa. Ils nous proposent une lessive complète de nos vêtements que nous acceptons sans rechigner. Le repos est de mise car le lendemain, le programme est copieux.
27 Septembre
Bagnères de Luchon – Argeles Gazost
111 km- 2994 m D+
7h15 – 18h00
Le programme du jour est copieux avec 3 cols hors catégorie. Nous décidons de partir de
bonne heure vers 6h45. Grosse frayeur, le matin, impossible de retrouver mon compteur.
Tout a été retourné sans succès. Nous perdons dans l’histoire 30mn. Je pars donc sans
compteur en laissant un mot sur la table au cas où. Cela me contrarie pas mal, les montées
de cols, surtout avec cette difficulté s’effectuent plus surement avec des infos sur son état.
Dès la sortie de Luchon nous sommes dans le Peyresourde, tout de suite dans le dur.
Rampes de 8% sans un instant de répit. Mon esprit vagabonde et soudain, presque au
sommet (8km quand même) l’illumination ! Je sais où j’ai oublié mon compteur. Bon sang,
mais c’est bien sûr ! Près de la cheminée. là où je n’ai pas cherché. Ouf ! Il n’y a plus qu’à
téléphoner et organiser le retour du dit compteur vers Coupvray. Je suis tellement content
que je rattrape Alain qui normalement finit toujours qq minutes devant moi dans les longues
montées (1569m, atteint 9h15). Quelques minutes et photos plus tard en haut du col
et descente « en ‘ligne droite » vers Arreau. Nous avons allègrement dépassé les
70 km/h. Je pense qu’avec une ou deux reconnaissances de plus, on doit pouvoir
dépasser allègrement les 75, voire atteindre les 80km/h. A Arreau, téléphone au gîte
juste pour confirmer mon intuition, boire un chocolat. (il ne fait pas encore bien chaud)
un peu de discussion (jour de marché) et départ pour la 2ème difficulté de la journée,
le col d’Aspin que j’avais déjà monté il y a quelques années. Là aussi, pas de round
d’observation, dès la sortie de Arreau, on est a 7%, puis un plat à 2-3. %. Passage d’un petit
pont à droite et là, c’est du lourd : 8% jusqu’au sommet (1489m, atteint à 10h30). Dans la
montée, on se fait doubler par un septuagénaire local, accompagné de sa femme (en voiture)
qui finira un peu avant Alain.
Vaches moutons et chevaux seront en liberté pendant plusieurs cols dès que nous serons en
altitude. Vue superbe sur le pic du midi et son observatoire (j’en profite pour signaler que le
nouveau record de nombre de jours sans température négative au pic vient de passer de 78 à
107 j, merci le réchauffement climatique) Photos et vue du paysage à une heure où il ne fait
pas encore très chaud. Puis descente prudente jusque Ste Marie Campans, où nous
déjeunons d’un « plat du jour » dans un petit resto sympathique. Alain s’est fait une
belle frayeur en se retrouvant nez à nez avec des vaches à la sortie d’un virage.
Je les avais vu, mais j’étais passé une ou 2 minutes plus tôt sans souci. Départ après le dit
repas. Il fait 35 deg, presque 14h au pied du Tourmalet, le seigneur des Pyrénées. Bref,
on n’est pas bien, docteur ! Départ prudent car là encore, c’est tout de suite du 8%
comme l’indique les panneaux kilométriques. Heureusement, au fur et a mesure que
nous montons, la température diminue jusque …19 deg… ! Sortie de la forêt, on pénètre
dans le domaine des paravalanches, puis entrée dans la Mongie à… 10% comme prévu !
On avait aussi prévu de s’arrêter pour « boire un coup » ce que nous fîmes ! Ensuite et toujours
à 10% jusqu’au sommet dénudé (2115m, atteint 16h00) et bien connu, orné de la statue
d’Antoine Lapize, premier vainqueur de cette légendaire ascension en vélo. Dans la montée,
discussion avec un local, 75 ans qui en était à peu près à sa 70ème ascension.
Il revenait de Colombie et il montait « sans entraînement » preuve qu’avec de la volonté,
on peut faire des miracles. Qq minutes en haut, qq photos, pas de pointage car
« tout est fermé ». Descente prudente au début (beaucoup de virages délicats) puis a donf
vers Barèges et Luz Saint sauveur où la chaleur est prenante. On change de monde,
on est maintenant dans la partie occidentale des Pyrénées!
Descente par une départementale pas agréable et avec beaucoup de voitures jusque
Argelès Gazost, petite station thermale bien sympathique. Hôtel un peu vieillot, atteint à
18h00). Super resto bio dans le centre d’Argeles recommandé par les proprios du gîte de
Luchon, petite ballade piétonne et dodo, le programme du lendemain étant lui aussi copieux.
28 Septembre
Argeles Gazost – Oloron Sainte Marie
92 km- 2082 m D+
8h05 – 17h00
Encore une sacrée étape ce jour, la dernière difficile avec de nouveau 3 cols célèbres et
les parcours de liaison qui vont bien. Le premier col fut le Soulor, monté tranquillement
avec des pourcentages importants. (1474m, atteint 9h15) Véritable rampe d’accès au 2eme col
de la journée, l’Aubisque. Photos en haut, descente pas trop rapide, puis très vite montée
sur l’Aubisque, absolument superbe. Les pourcentages sont élevés, mais la route le long de la
corniche est de toute beauté. Les paysages sont infinis, on retrouve un peu la Bonnette,
toute proportion gardée. Le chalet immaculé est visible de loin. Bref, un de mes meilleurs
souvenirs de cette traversée. Le sommet est atteint à 11h30 pour une altitude de 1709m.
Nous décidons de nous sustenter. Un croque monsieur fera l’affaire. pointage de rigueur.
Descente tranquille vers Gourette et Eaux Bonnes, paisible station thermale. Déjeuner dans
une boulangerie à Laruns. Encore un peu de vallée jusque Bielle où mon contrôle se fera avec
une photo. A la sortie de Bielle, nous attaquons le col de Marie Blanque, dernier grand col
de cette traversée. Puis, dans la chaleur, encore du 8%! Route étroite, sympa avec une partie
presque plate voué aux activités pastorales. Superbe. Que des sons de cloche, presque pas
de voitures. Puis le sommet est atteint avec un pourcentage très faible, col surprenant.
(1035m, atteint à 15h15). Photos puis descente un peu limite à cause de passages mouillés.
En bas, petite route sympa, arrêt boisson à un café. Les Pyrénées sont maintenant derrière
nous, même si il reste encore 160km au total. Ballade tranquille jusque Oloron Sainte Marie,
petite ville cool qui a vu le passage du tour. De nombreuses compétitions cyclo
y passent au point que la ville vit presque au rythme du cyclisme. Hôtel de la paix près de la
gare, le gâteau local s’appelle le « russe » (gâteau à base de crème d’amandes, délicieux)
trouvé en ville. Nous avons mangé dans un resto sympa une « garbure » soupe à base de
canard, haricots blanc, poitrine fumée, et pain trempé. Un vrai délice, et …ça tient au corps !
Ballade à pied autour d’une église superbe et déjà typiquement béarnaise.
29 Septembre
Oloron Sainte Marie – Hendaye
135 km- 974 m D+
8h05 – 17h10
Le matin, départ au lever du soleil. Pour cette dernière étape, Alain va m’accompagner
40 km puis faire demi-tour car il doit prendre le train à Oloron pour Toulouse. Après 40km
effectués à bonne allure, la séparation s’effectuera à Sauveterre dans un café.
Je continue donc seul en direction d’Hendaye. Routes sympas dans le pays basque, où
les maisons pour la plupart, blanches avec volets rouges sont de toute beauté. Longues
montées, rencontres improbables constitueront l’essentiel de cette journée. Déjeuner à
Hasparren, où j’ai assisté à un défilé superbe de « sonneurs de cloches basques » pour éloigner
les démons. Spectacle typique du pays basque. De la chance ! J’ai quand même pu manger
rapidement un plat du jour et me rendre à Cambo les bains pour le dernier pointage de
la journée. Pas eu ni le temps ni l’envie de visiter la maison de Rostand (Arnaga).
Passage rapide à Espelette et ensuite les routes empruntées avaient un trafic important.
Je devais passer par la montagne pour éviter le trafic (itinéraire de la flèche emprunté il y a
quelques années), mais j’avais à ce point, hâte de poser le vélo. Arrivée à saint jean de Luz,
petite ballade en ville puis emprunt de la route de la corniche jusque Hendaye, route que nous
avions déjà emprunté avec Laurent lors de la diagonale Dunkerque Hendaye.
Arrivée à Hendaye tranquillement vers 17h10 à l’hôtel.
S’ensuivra 3 jours de farniente avec une superbe météo pour thalasso, visite de la grotte
de Sare, dégustation de produits régionaux, ballades en Espagne et en France, le tout en
ouature de location. Mais c’était bien mérité!
Conclusion :
Avec ces 2 étapes de montagne, je boucle la partie difficile de ces 20 étapes des relais de
France. Maintenant, il ne me reste plus que la partie « côte d’Azur »(Nice – Marseille – Perpignan)
puis Hendaye Dieppe en suivant le littoral et en passant par Brest soit 2100 km. Nous avons
eu que ce soit dans les Alpes ou les Pyrénées une bonne météo avec très peu de pluie
lors de ces 1400km et 24000 m de dénivelé. Le poids des bagages pour 6j: 4,5kg et j’avais
encore 1 kg de trop ! Preuve s’il en est que l’on peut optimiser avec un peu de volonté.
Je suis bien content d’avoir fini ces 4 étapes avec Alain et maintenant place à de
nouvelles aventures pour l’année prochaine (année PBP… .! )
Claude & Alain
[Route] Bellegarde-Briançon et Briançon-Nice – 5 – 13 Juin 2018
CR du relais Bellegarde-Briançon et Briançon-Nice
5-13 Juin 2018
5 juin 2018
Bellegarde > La Roche sur Foron
57 km / 21 km/h / 900m D+
14h45 > 18h45
Voyage sans histoire entre Paris Gare de Lyon et Bellegarde si l’on excepte qu’il n’y a même plus de compartiment vélo, bref vélos dans les sacs poubelles de 600l qui vont TB.
Départ de Bellegarde jusque La Roche-sur-Foron avec un sac de selle chargé à 2,8 kg. Mon sac de guidon, lui est à 2,1kg, bref pas trop chargé. Température de 34 deg. À la sortie de Bellegarde. Dès le départ, une belle bosse suivi de quelques descentes, mais il y a surtout des montées puisque qu’à l’arrivée, nous sommes 900m plus haut. Une petite averse sur le parcours nous rafraichit. Arrivés au gîte par une grande descente et donc au sec. Gîte très sympa, bien reçu et au repas, une super soupe !
Nom du gîte : Charmagit. La roche sur Foron : Simple,chaleureux et pas cher
6 Juin 2018
La Roche sur Foron > Areches
7:45 > 5:30 / 86 km / 15,6 km/h / 2150m D+
Enfin, on fait du vrai cyclo, bien qu’en montagne, les moyennes sont faibles, il faut donc compter aussi en heures de selle. 2 cols au programme (Aravis et surtout le col des Saisies montés le matin). On a roulé dans le goudron vraiment fondu en cours de travaux. Résultat, nos pneus sont pleins de goudron, impossible de rouler. Nettoyage avec une pierre puis de l’herbe fraiche. Sinon, vous imaginez descendre le col sur du goudron > pas top au niveau sécurité. Les montées se font à une vitesse supérieure à ce que j’avais prévu, env. 8km/h si la pente est à 8%. J’avais tablé sur 6,5 km/h, je suis donc satisfait. Nous déjeunons à Beaufort à 13:45. Le restaurant accepte de nous préparer un « menu express ».
Ensuite, montée vers Arêches. Pas de pluie, un peu lourd, mais bon, on a survécu. Arrivée au gîte où il n’y a quasiment personne, les grands cols étant encore fermés. Le restaurant restera d’ailleurs fermé et nous devrons aller manger à l’extérieur. (là aussi, bien mangé)
Nous savons déjà depuis longtemps que l’Iseran est fermé, ainsi que le cornet de Roseland, nous devrons donc contourner par Albertville et la vallée de la Maurienne. On ne sait donc pas encore où l’on va dormir demain (St Michel ou Lanslebourg où nous avons la réservation puisque nous devions arriver de l’Iseran). Tout dépendra du passage du Galibier.
Nom du gîte : Auberge du Poncelamont. Arèches : TB, même si le restaurant était fermé, faute de touristes.
7 Juin 2018
Areches > Lanslebourg
7h30 > 18h00
7h10 / 145 km / 20,2 km/h /1415M D+
Départ d’Areches sous un temps maussade, mais en descente. On revient à Beaufort, là ou nous avons déjeuné hier midi, passons sans s’arrêter et continuons à descendre jusque Albertville. A la sortie d’Albertville, nous empruntons une départementale parallèle à la N6. On nous a parlé d’un pont fermé, nous le découvrons! Le pont a été soufflé par une explosion de gaz il y a env. un mois et est impraticable pour les voitures. Les photos sont impressionnantes. (regarder le lien) Mais nous, en vélo, on peut passer moyennant des contorsions entre des grillages et des portages de vélo par dessus un parapet. Mais l’essentiel est là, nous passons! On n’arrête pas le VCVE facilement ! Une superbe descente pendant quelques km, puis malheureusement, nous rejoignons la N6. Et là, ce n’est pas le trafic qui nous a gêné, mais de longues lignes droites sans aucun intérêt. Nous roulons en prenant des relais. Seul un arrêt pour pointer dans un village « au hasard » (ce fut Epierre, ça aurait dû être l’Iseran) nous sort un peu de cette monotonie. Je ne me sens pas trop bien, le seul jour de toute notre randonnée. Rien de bien méchant, juste l’impression de vide.
Nous traversons St Jean de Maurienne, où nous buvons un coup dans un café avant de continuer jusque St Michel de Maurienne où l’on apprend à notre stupéfaction que le Galibier est fermé (Internet disait le contraire) et ouvre … demain soir 16h, donc trop tard pour nous. Nous cherchons la gendarmerie (fermée) qui indique que pour les plaintes, il faut aller à … St Jean. Bref, la France est un beau pays, surtout lorsque nous n’avons besoin de rien! Nous décidons donc, la mort dans l’âme de monter jusque Lanslebourg pour passer demain le Mont Cenis puis l’Italie et rejoindre Briançon. La route est longue, pentue, pas intéressante, fréquentée, mais que faire? Rien à part de s’arrêter à Modane et boire un coup ce que nous faisons. Ca coupe ces 40km de montée en 2 et ça améliore le moral. Arrivés à Lanslebourg, dont la route est vraiment trempée, nous trouvons notre gîte réservé quasiment au pied du Mont Cenis. Belle chambre, bon repas, bon accueil, tout baigne ! Le soir au repas, j’ai quand même regardé par où je pouvais m’échapper au cas où une envie soudaine de vomir aurait eu lieu. Mais, à part un appétit modeste, tout s’est bien passé! Bien discuté avec le patron du « gite-hôtel ». Je contrôle à Lanslebourg au lieu du col du Lautaret, becoz la neige!
Nom du gîte : La clé des champs, Lanslebourg. Un peu cher, mais confortable et TB repas.
8 juin
Lanslebourg > Briançon
105km et 2200 m D+
7h45 > 17h50
121 km / 15,7 km/h
12 à 18deg
Super journée! Ce matin dès le départ, on attaque le Mont Cenis après 200m d’échauffement. Bonnes sensations sur les 10 km d’ascension du Mont Cenis. Un peu de neige de chaque côté de la route, mais ce ne sont pas des congères, juste des plaques. Après avoir soulevé, non pas la coupe, mais le panneau indiquant le col (voir photo), bien discuté avec la patronne du relais, un vrai puits de science sur le Mont Cenis depuis l’origine du monde, tout au moins Hannibal et ses éléphants jusque maintenant. Il y a d’ailleurs des fresques qui immortalisent leur passage. Vu, entre autres, un bobsleigh fabriqué par son grand père qui vaut son pesant de cacahuètes. Prise de photos. Puis, le lac du mont Cenis avec un arrêt près du musée et discussion avec des français. Ensuite 30km de descente technique et très agréable vers Susa, ville italienne. Puis comme on était bien bas en altitude, d’abord une petite erreur de parcours (la bonne route, mais du mauvais côté, notre seule erreur), il a fallu remonter. D’abord 4 km relativement violent, puis l’appétit étant ce qu’il est, une bonne plâtrée de pâtes et un expresso italien dans un petit resto de village. Bien sympa. Puis de nouveau 20km de montée jusque Oulx où nous avons pris notre dessert. Encore quelques km avant d’arriver au pied du col de Montgenèvre en zone France avec un peu de pluie dans la montée, quelques arrêts pour des photos. Un tunnel interdit aux cyclistes nous fait attraper quelques sueurs froides. Mais en fait, l’ancienne route sur le côté est devenue une piste cyclable. Nous n’avions juste pas vu le panneau, pas très visible. Nous devenons les rois du pétrole pendant quelques km: Pas de voitures et une superbe route à tunnels pour nous tout seuls. Traversée du village de Montgenèvre, typique, où la maréchaussée française (police et gendarmerie) est plus que présente. Ne cherchez pas, ils cherchent les migrants partout, nous sommes très proches du col de l’échelle, tristement célèbre. En tout cas, ils sont plus nombreux qu’à Saint Michel! Puis 15 km de descente jusque Briançon. Arrivés par la « chaussée », descente de 12% entre la vieille ville et la ville neuve. Impressionnant ! Bref Une très bonne journée de vélo. Les petits soucis d’hier sont passés à la trappe. Maintenant 2 jours de visite à Briançon, on repart lundi pour Izoard et Vars, suivi de la bonnette et autres cols. Et là, tous les cols sont ouverts !
Nom de l’hôtel : Hôtel Mont Brison, Briançon. Au pied de la Chaussée qui va vers la vielle ville. Patrons très sympa, vieilles voitures, près des resto de la ville basse.
11 Juin
Briançon > Jausiers
7h30 > 16h00
6h00 / 93 km / 15,4 km/h / 2300 m D+
Départ de Briançon sous une petite bruine, quelques centaines de mètres d’échauffement et .. on attaque Izoard. Les pourcentages sont dès le départ élevés, l’échauffement est donc mené rapidement. Toute la montée (20km) se fera sous la pluie. Pendant toutes nos journées de vélo, notre vitesse sera entre 6,5 (11%) à 9km/h (5%), la moyenne étant env. 8km/h pour 8%. La montée des cols est donc une vraie école de patience, où il ne faut pas s’énerver et prendre chaque ligne droite et virage comme il vient. S’adapter à la pente et non pas l’inverse. Ne pas trop penser à ce que l’on est en train de faire, tout en étant toujours à l’écoute de son corps. Nous avons tous les deux eu la chance de ne pas avoir eu de souci de santé et le froid et la pluie ne nous ont pas vraiment gênés sauf exception. La première heure jusque Cervière fut plutôt tranquille. Puis à la sortie de ce village, le pourcentage devint plus important et la pluie redoubla. Au départ de Briançon, nous avions une temp de 12deg en haut, et 9deg en haut avec une pluie glaciale. Un car de « seniors » qui nous a doublé 2 lacets plus bas nous fait une ovation. Brièvement, on se croit dans le tour, on est mitraillé comme des vedettes. Une photo devant la stèle effectuée par les dits-séniors, on s’habille pour la descente qui va être dure, je mets mes gants de vaisselle MAPA (Idée géniale sous la pluie froide, je recommande !) et on attaque prudemment la descente. Celle ci n’est pas trop difficile et se négocie bien. Puis, les gorges de la Guil, magnifique. Au milieu, village de Arvieux. Pour moi, pas question de s’arrêter dans le café ouvert, il fait froid, mais pas suffisant pour s’arrêter, on va se refroidir. Mais Alain est frigorifié (le pauvre, il a pas l’habitude !) et me demande de s’arrêter. Donc, on s’arrête. 2 chocolats plus tard, nous repartons toujours avec les gants par dessus les gants vélo. Les clients et la patronne me regardent amusés. Prêt pour la vaisselle,lol !
Arrivés à Guillestre pour le déjeuner que nous prendrons au pied du col de Vars. En fait de déjeuner, des chocolats chauds et un sandwich acheté dans une boulangerie. Nous y verrons un pickup avec caravane sur le châssis qui va nous suivre quasiment jusque Nice. Serveuse sympa..et jolie !!! Rayon de soleil au milieu de la pluie..qui a cessé !
Puis départ vers le col de Vars, pente immédiate et dure. (8% mini) Mais nous le monterons au sec, ce qui n’est pas si mal. Nous le finissons bien, facile. Pointage rapide. Tout au long de ces cols, nous verrons des marmottes qui batifolent le long de la route. Elles sont probablement juste sorties de leur hibernation et ne sont pas sauvages du tout. Elles seront beaucoup plus méfiantes dans un mois ou deux. Ensuite, descente dans les magnifiques gorges d’Ubaye jusqu’à Jauziers au pied de la Bonnette. Notre gîte est une très grande maison, tenue par un couple belge, tombé amoureux de la région. Repas super bien préparé par le maitre des lieux, longue discussion avec tous les convives. Bien agréable de ne pas faire 200b / jour, on peut prendre le temps d’échanger et discuter.
Notre gîte : La Mexicaine, Jausiers : Bien logés, bon repas, TB rapport qualité / Prix.
12/6/18
Jausiers > Valdeblore
7h30 > 18h00
7h10 / 106 km / 14,9 km/h / 2390m D+
Ce jour, un joli plat de résistance, le col de la bonnette, 2715m au sommet, un des plus hauts col d’Europe asphaltés. La montée se fait tranquillement en 2h30 sans difficulté particulière. Le spectacle, malgré l’absence de soleil est magnifique. En haut, on sent bien sûr le manque d’oxygène, mais comme le rythme a été ajusté, pas de souci. Mon plus beau souvenir de toute notre ballade. Des congères plus hautes que nous (voirphot), des lacs, une petite forteresse, lors de la montée. En haut, le col est bizarre. On arrive d’un côté de la montagne, un virage en épingle et on redescend. Même pas un panneau, à part un tout petit. La route asphaltée la plus haute d’Europe démarre de ce col et monte dans la montagne pour se finir 100m dénivelée plus haut. Juste pour pouvoir dire que la route la plus haute d’Europe est en France ! Elle est d’ailleurs fermée pour cause de neige. Nous restons 10-15 mn en haut, la pluie apparaît (9deg) au moment de la descente. La route de ce côté est vertigineuse et nous descendons très prudemment. Au total j’aurais réglé mes patins de freins 3 fois en 7 jours. Nous finissons cette descente, fatigués et énervés (route en mauvais état, pluie, tension nerveuse). Un bon petit resto à St Martin de Tiné, avec pointage, discussion avec 2 anglaises « qui adôôôrent la France », on laisse passer tranquillement une énorme pluie, un éboulement de pierres naturel impressionnant (bruit, poussières, il ne fait pas bon être sur la trajectoire, voir photo)), puis 30km de descente superbe dans les gorges de Tiné avant d’attaquer le col de St Martin, 1000m plus haut. En bas, 24deg puis jusque 32, avant de redescendre à 12deg, le tout en un peu plus d’une heure. En bas, superbe soleil, puis on entend l’orage (première fois). Valdeblore est un groupement de petites communes sur une distance de 10km environ. Notre gite est quasiment la dernière maison du dernier village à 1 km du col. Nous voyons l’orage qui monte de la vallée et qui nous poursuit. Le temps de franchir le portail et de rentrer directement dans le garage (ouvert), des trombes d’eau et surtout la foudre s’abattent sur notre gîte. Nous l’avons échappé belle! Le patron du gîte nous explique que sa box vient de cramer! (Il arrivera finalement à la réparer). Le patron nous sèche tous nos vêtements pas complètement trempés, mais pas secs non plus. Le lendemain, nous repartirons donc au sec. Merci patron ! Nous passerons une très bonne soirée à discuter jusque 23h. Demain encore 115 km et Nice sera rejoint.
Gite : Le grand chalet , Valdeblore : Super convivial, TB mangé, même trop. TB rapport qualité prix.
13/6/18
Valdeblore > Nice
7h30 > 15h00
5h40 / 105km / 18,4 km/h / 1700m D+
Dernier jour de notre périple, TGV à Nice à 17h pour Paris. Départ à 12deg. Il nous reste le Turini, le col de Peille et d’autres petits cols lors de notre descente vers Nice, en passant par La Turbie.
Le col de Turini fût dur. Le seul moment où j’ai vu le compteur à 12%. En plus, au pied du col, 2 panneaux. L’un indiquant le col à 12km, l’autre à 15. Évidemment, inconsciemment, on choisit le 12km. Sauf que à 12km, on est au milieu de la forêt et il n’y a rien de spécial. Du coup, le moral en prend un petit coup. Arrivés en haut au sprint pour le fun, le seul de notre périple. On s’arrête quelques minutes et l’on voit bien que nous sommes au royaume du Monte Carlo. Photos, coupes, autographes sont présents partout. Il y a d’ailleurs quelques « anciennes » en ballade. Descente sympathique avant d’attaquer le col de Peille, nom du village qui se trouve au col. Il fait quasi 32deg. Là aussi, pourcentages importants. On traverse sans s’arrêter, juste un arrêt pour regarder un magnifique point de vue. A partir de là, on sait que ça va être descente quasi non stop jusque Nice. Peu après, au détour d’un village, …la Mer ! Enfin!
Une photo et nous continuons jusque la Turbie pour le dernier pointage. Nous repartons et voyons le panneau Nice (photo). Quelques minutes, et nous arrivons à la gare de Nice, fin du périple.
Retour vers Paris sans histoire. Nous pensions avoir un TGV plein à craquer suite aux grèves, mais en fait, pas trop de monde. Arrivés à l’heure, RER dispo tout de suite et voiture pour rentrer (ça nous évite de remonter le vélo). Arrivés vers 23h30 à Coupvray
Conclusion :
Ce n’était pas un défi facile à réaliser. Surtout, on ne s’attendait pas à être embêtés sur le parcours par la neige qui nous a dérouté 2 fois et nous a fait « éviter » 2 grands cols (Iseran et Galibier).. Mais on vous rassure, d’autres ont été montés à leur place!
Au final, et en prenant notre temps comme nous l’avons fait, ce ne fût pas si difficile que cela. Il faut juste bien se connaître, et choisir un rythme d’ascension correspondant à son niveau physique en fonction de la distance. De bon braquets sont évidemment nécessaires (30*28 pour ce qui me concerne).
Bcp de bruit lié à l’eau qui était partout, fonte des neiges oblige. Quant on passait un torrent, la température chutait de plusieurs deg sur quelques dizaines de mètres. Impressionnant!
..Et que dire du bruit des cloches des vaches et brebis. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas entendu avec cette force.
Quelques chiffres
Partis le 5, arrivés le 13 Juin avec 2 jours d’arrêt à Briançon. (Ce fut une belle idée de couper la traversée en 2. Nous allons probablement le refaire sur la traversée des Pyrénées).
Perdu 2,5 kg seulement. Tout ça pour ça ! Mais on a super bien mangé chaque soir à l’étape. Bref, on a bien vécu.
Au total, 715 km pour & 13055 m de dénivelée, soit moins que ce qui est annoncé. Ce qui est normal. Même en rajoutant des cols non prévus, nous n’avons pas passé Iseran et Galibier. De plus, je soupçonne mon appareil d’être un peu pessimiste (env. 5%) en vérifiant dans le détail une ou 2 étapes / dénivelée officielle.
Un peu de pluie, un peu de froid, un peu de chaleur, mais dans l’ensemble conditions météo parfaites, surtout pour moi qui n’aime pas la chaleur.
Claude & Alain
Des photos ? Pas de souci, voici l’adresse :
https://photos.google.com/u/1/album/AF1QipOP9CLvUDb5IYpYqno4CP13JV9wimmqkp9PjAvt
[Route] BRM 200 de Noisiel – 17 mars 2018
Gr 1 : Bon, on savait qu’il allait pleuvoir , que le vent serait modéré et plutôt favorable sur le retour. Choses promises, choses dues.
Départ 7h00 pour les 5 du vcve et un triathlète de Montmorency avec un vélo surchargé de prolongateur ( Enzer junior).
les 7 premiers km sont sages puis à la sortie de Guermantes, l’avant de notre groupe de 30 ( on part de 5 mn en 5 mn entre les groupes) accelere.
Une douzaine partent à l’avant dont Philippe le ch’ti.
Le clode etait sagement dejà resté avec l’arriere du groupe.
on se retrouve donc les trois vcve 1./4 puisque JP est VCVE les années du PBP.
Nous respectons le parcours à la lettre. beaucoup passeront par Serbonne en sens interdit et à Jouarre, descendront directement pour gruger 2 km. En bas de Courcelles, au km 46, la pluie fait son apparition.
On bâche!!
C’est reparti pour la Vallée de la Marne, la vigne encore endormie à cette période.
Enfin , Chateau Thierry puis le contrôle 1 à Brasles.
On retrouve les premiers et Philippe qui a bien eu le temps de faire le plein.
L’arrêt de 20 mn est long. Avec la pluie, les gants mouillés, pas facile d’attraper la nourriture dans les poches.
On repart et un peu après, on bénéficie enfin du vent dans le dos.
Avec la pluie continue et la nature encore au repos, on ne peut pas dire que c’était gai.
Il fait environ 5° mais je me felicite d’avoir une casquette pluie avec une grande visière pour ne pas avoir la pluie directement sur les lunettes.
Content aussi de mes » rainleggs » pour avoir les cuisses et les genoux au sec.
Après la côte douce et reguliere de Villeneuve sur Bellot, 2eme contrôle à Rebais.
Nous retrouvons les premiers qui allaient repartir. Ca tremble pas mal avec le corps mouillé et l’arrêt.
Le sol ressemble au bassin des bébés à la piscine.
Encore un bon 20 mn d’arrêt. il FAUT MANGER et prendre une boisson chaude sinon…
On repart. pause pipi à la demande de Jluc. On s’arrête à trois à la sortie de Chantareine.
Comme Philippe, Jp n’ont pas regardé le parcours, ils prennent de l’avance et ne tournent pas à g.
Le temps que l’on se regroupe et c’est 2-3 km de gratuit en allant jusqu’à Doue. Grrrrrrrrr
Enfin, on reprogresse ensemble en empruntant notre parcours rando à contre sens.
Mouroux, Pommeuse et la côte vers Faremoutiers. On s’attend en haut.
Les pieds et mains froides rendent difficile la sortie pour certains.
Tigeaux, Villeneuve, Jossigny et hop déjà Noisiel à 15h57.
Depuis 1990 que je fais ce brevet, j’ai connu bien pire surtout avec un fort vent de face au retour.
A l’arrivée, c’est le pointage et on demande tous une boisson chaude.
Merci à mon épouse de m’avoir préparé des gaufrettes maison, deux croque monsieur et des pruneaux dénoyautés.
Thierry
Gr 2 : Bon, je ne vais pas évidemment tout reprendre. En haut de la première bosse de Noisiel, déjà 20m de retard que nous comblerons, le Gr 1 jacassant encore plus que nous, pôôôvre Gr2 ! En haut de Guermantes, 50m de retard et nous voyons cet écart augmenter, donc bye bye le Gr 1! Bref, 0 km effectué ensemble, mais c’était prévu. Au fait, je ne suis pas seul. Ya Emmanuel, mon ancien chef, à l’époque où je bossais, que j’ai doucement mais sûrement converti à la longue distance. Il envisage de faire PBP l’année prochaine! Et moi, j’ai pas trop envie de la laisser seul, alors… je réfléchis! Tant pis pour ceux qui pensaient que j’allais préparer la soupe aux contrôles. Crevaison d’Emmanuel entre Villeneuve et Tigeaux, seul pépin sur nos 200km. Il m’a demandé la référence des Durano +, donc, ça devrait plus se reproduire ! Donc, on chache, on jacasse, on roule à 2, à 3, à 4, ça dépend! Il pleut avant Jouarre, on bâche ..et on arrive à Brasles, km 84. JP allait repartir, on échange qq mots. Boisson chaude, petits sandwiches, barres et cacahuètes. On reste 20 mn et on repart toujours sous la flotte. Fait pas chaud ! Emmanuel monte bien les bosses, je monte à ma main. Rebais, km 141 est atteint à 13h30, on reste 25 mn. Petits sandwiches, boisson chaude, banane et fruits secs. Départ au froid pour la dernière étape. La temp de 7deg au départ, n’est plus que de 3-4 deg. Bref, avec la pluie ..fait pas chaud. Pour ce qui me concerne, seules les mains me gênent. Comme bcp le savent, moi, je ne mets rien de spécial qd il pleut, puisque de tte façon, à la fin, tout est trempé. J’économise donc le poids de vêtements mouillés et donc lourds. Aucune erreur de parcours de notre côté, le Claude a bien tout appris! Nous roulons maintenant à 5, l’un d’entre eux ayant cassé son câble de dérailleur AR roule sur le petit pignon. Nous montons Faremoutiers ensemble .. et finissons à 5, donc pas d’arrêt. Nous montons Tigeaux à 5 et finissons à 5..donc pas d’arrêt. Nous finissons donc tous les 5 à Noisiel à 16h34 48sec et 2/10. (La précision à la minute ne me paraît pas satisfaisante !). Boisson chaude, 2 gâteaux et un bon claquage de dents plus tard ds la voiture, une bonne douche fût la bienvenue !
Bref, un 200 difficile, mais comme dirait Thierry, on en a vu d’autres, ne serait ce que le PBP 2007 !!! (Celui-là, pas près de l’oublier). 23,4km/h fût notre moyenne vélo sur le parcours.
Claude
[Route] Sortie du 17 décembre
[Route] Relais Montbeliard Bellegarde 24-25 octobre 2017
[Route] Tour du Vaucluse – 13 octobre 2017
[Route] Strasbourg Montbeliard – Juillet 2017
STRASBOURG MONTBELIARD
24 > 26 JUILLET 2017
288km – 4394m
24 juillet 17
Strasbourg – Le Hohwald
14h – 60km – 18h30
Départ en TGV à 11h30, arrivée à Strasbourg à 13h30 , vive la SNCF … sauf qu’il n’y avait pas de compartiment vélo !!
Remontage du vélo, sortie de la gare, pointage dans un café, recherche de la piste cyclable en direction de Bruche…et c’est parti !
17 km de piste sympathique le long du canal de Bruche, le GPS que j’utilise réellement pour la première fois m’indique « hors parcours » (normal il est programmé pour la route)
Puis la route d’Obernai qui oscille entre piste cyclable à gauche, à droite ou pas de piste, bref une réalisation typiquement française. De la bonne volonté, mais peu de moyens pour un résultat satisfaisant !
Le temps est couvert, bruineux mais se tient . Je distingue le mont saint Odile que je dois gravir, recouvert d’un bon paquet de nuages noirs !
Obernai est rejoint… sous la pluie !!! Petit café à la terrasse sur la place principale que je connais bien ! Entre flèches et voyages en voiture, nous y passons de temps en temps!
Départ pour le Mont saint Odile où là encore le GPS m’indique que je suis hors parcours, alors que les panneaux … !
Bref, ma conclusion est: En aucun cas, se lancer dans une rando longue distance avec seulement un GPS. Le road book et la carte restent indispensables. Par contre, il faut être juste, de temps en temps, il m’a aussi rendu service!
La montée est longue et monotone mais le but est sympa ! Je visite rapidement le Mont, discute avec le serveur sympathique, pointe et repart en direction d’Hohwald, à 10km. Le gîte n’est pas facile à trouver et l’accueil est un peu froid, malgré la pluie. Au final, une famille un peu chelou, mais très sympa. J’y ais mangé bio ET végétarien et c’était super ! (plat typiquement alsacien, pommes de terre vapeur, fromage blanc nature aromatisé et épicé avec du Munster bio local , le mélange était juste parfait !)
25 juillet 17
Le Hohwald – Ventron
7h00 – 140km – 16h30
Départ à 7h00 après petit déjeuner plus que complet. Dès le départ, le col de Kreuzweg atteint à 7h25! Moi qui aime bien démarrer tranquille, c’est raté !
Descente prudente sur route mouillée (Ah oui, oublié de vous dire, il a plu toute la nuit, ça s’est arrêté 15mn avant mon départ!) jusque Fouchy, où le col de … Fouchy m’attend! De nouveau descente jusque Liepvre où le Haut Koenisbourg m’attend ! Joli montée surtout la fin où je dois aller chercher le tampon. J’y suis à 9h30, le seul bar ouvert sert le café…dehors! Arrêt court, je préfère retourner dans la vallée! A partir de là, promenade dans les vignes, petits villages typiques où je dois pointer à Riquewihr, un des plus beaux villages de France. Malheureusement pas trop le temps de se promener, juste une ballade à pied dans la rue principale!
Je continue à rouler dans les vignobles alsaciens, il ne pleut pas, la température est fraîche donc parfaite! Passage de Ingersheim en direction de … Niedermorschwihr ! Ben ouais, on est en Alsace ! Et là changement de décor, ce n’est plus le vignoble…mais ça monte à 7-8% .jusqu’au village de 3 épis où j’y arrive pour déjeuner! Une boulangerie faisant office de resto fera l’affaire, sauf que … la pizza n’est pas passée! Descente vers Orbey, le ciel devient de plus en plus menaçant et… ce qui devait arriver ..arriva! Crachin, pluie fine, puis pluie forte … le tout à 9-10, parfois 11% et vent de face sur la plus grande partie! Je devais pointer au Lac Blanc .. fermé … alors je pointe au col du calvaire à 1100m quelques km plus loin. La serveuse est jolie, souriante et sympathique, ça me réchauffe!!!
Route des crêtes jusque Col de la Schlucht sous un soleil pâle mais bien là, descente vers la Bresse, vent de face, Cornimont et… Ventron 3 km hors du circuit à l’hôtel des bruyères, où je suis très bien accueilli (16h30). Bon diner (poêlée Vosgienne), bon dodo !
26 juillet 17
Ventron – Montbeliard – … gare TGV Belfort Montbeliard
105 km
6h30 – 12h00
Le lendemain, pas de petit déj (trop tôt) mais j’avais prévu la veille, donc pas de souci. Juste le thé, pas assez chaud à cause de l’eau du lavabo un peu tiède ! Là, je sais que j’ai quelques km tranquilles (sauf le col du Mesnil) jusqu’au ballon d’Alsace. Montée (au bout de 20b) de 9km que je connaissais bien. Lorsque j’étais étudiant, on se la montait avec un collègue en contre la montre! Départ à 7% régulier de St Maurice jusqu’au sommet atteint 1h plus tard.. 100% humidité, nuages, route mouillée! Un thé et un tampon plus tard, descente en direction de Sewen, Masevaux, descente splendide que ce soit les paysages ou la conduite du vélo. A recommander ! Ce n’est pas la route directe pour rejoindre Belfort, mais le détour vaut le coup. Pour moi, évidemment, un tampon à récupérer à Rougemont le château, le long de ce détour! Et là, le doute s’installe dans ma tête! Des petites montées de 3% me font mal aux jambes, ça devient plus dur de manger (vous voyez ce que je veux dire !), la veille j’avais fini un peu fiévreux, je vais arriver à Montbéliard vers midi, j’aurais encore 100b à faire et 2000m à franchir… plus encore demain, après demain! Je suis en train de finir un premier relais montagneux superbe, je ne travaille plus, pourquoi irais je transformer ce très bon premier trajet en parcours de galère? Bref la gare de Belfort Montbéliard me semble particulièrement attirante! Je vais donc rejoindre Belfort sans contrainte, trouver la superbe piste cyclable entre Belfort et Montbéliard, pointer et déjeuner à Montbéliard comme prévu à midi, puis repartir en direction de Belfort par la même piste cyclable (ça rappellera des souvenirs à Nicolas ou nous roulions comme des dératés pour récupérer un TGV à la fin de Paris Montbéliard) pour prendre un TGV à la gare. Attente de 2h (peu importe), on remet la housse (merci la SNCF), arrivée gare de Lyon, remontage du vélo, RER, puis Val d’Europe, Coupvray, arrivée 20h à Coupvray.
Conclusion: Une très belle première expérience de «relais de France en montagne» avec les bagages qui me font prendre conscience que les étapes devront être courtes avec des temps de récupération. Que voulez vous, les 20 ans sont loin maintenant!
Claude
[Route] Charleville Paris – Juin 2017
Bonjour à tous,
Départ de Magny pour prendre le train gare de l’est à 7h58 mercredi 14 juin en direction de Charleville. En effet le faire dans le sens province Paris m’évite de stresser pour prendre le train. Arrivée à Charleville à 9h40, pointage à la gare et c’est parti pour 40 km de montée et descente dans la forêt ardennaise qui est par ailleurs très sympa, on ne s’ennuie pas et quand on est tout seul cc’est important. Pointage 30 km plus loin à Signy-l’abbaye, 2 petits sandwichs fait maison engloutis et c’est reparti direction NEUFACHATEL sur AISNE 1ere ville de l’Aisne.
Le paysage reste très monotone, des champs à perte de vue, quelques villages déserts jusqu’au Chemin des dames ou le parcours devient plus vallonné ce qui n’est pas plus mal. On traverse Bourg et comin et Fismes 2 villes qui sauf erreur de ma part était sur le parcours de ma diagonale Menton-Dunkerque fait 3 ans plus tôt. La chaleur très présente mais pas étouffante, un petit vent régulier m’évite d’avoir trop chaud ( à par dans les côtes ), seul mes pieds me font mal mais j’ai l’habitude 🙂 je vais bientôt passer aux sandales!!
Passage par Chateau-Thierry ou je retrouve le parcours du BRM 200 jusqu’à la Ferté sous jouarre ou je bifurque direction Signy Signets, Crécy puis Magny.
Arrivée à la maison à 21h20 après 10h de vélo ( sans les arrêts) et 245km de vélo parcourus et 1850m de dénivelé. Quelques arrêts ravitos relativement court.
Une flèche sympathique sous un soleil omniprésent !!! que du bonheur 🙂
Nicolas
[Route] Paris Nantes 25 & 26 Mai 2017
PARIS NANTES
25 & 26 MAI 2017
450KM
Laurent MERCIER & Claude ENZER
St Remy les Chevreuse > Malicorne sur Sarthe
25 mai 17, 250 km, 25,6 km/h
Départ à 5h15 de Val d’Europe par le premier RER quasi désert, jour de l’Ascension. Chgt à Chatelet, direction St Remy. Arrivée sur place à 7h00.
Départ immédiat car nous avons 250km à faire, et en partant à 7h00, ce n’est pas évident
La température est parfaite, (14°C) nous sommes dans la vallée de Chevreuse, au milieu de la nature travaillée par l’homme. Au lever du jour, c’est tout simplement magnifique!
Premier contrôle au bout de ..7 km à Dampierre en Yvelines. Boulangerie, une viennoiserie pour la route et 5mn plus tard nous repartons. Qq châteaux plus loin, nous quittons la vallée et nous retrouvons sur la route de Chartres. Nous y arrivons par un superbe piste cyclable où nous rencontrons piétons, sportifs, VTTites et autres patineurs. Il est env. 10h30. Qq propos avec des coureurs qui me demandent si je prépare Paris Brest.. hé, hé, si ils savaient !!
Le vent prévu de dos par Météo France est conforme aux prévisions et nous avons roulé à une superbe moyenne! Par contre, la température commence à monter et ça, c’est (nettement) moins bien!
En repartant de Chartres, il y a 4 ans, ayant eu des difficultés pour sortir de cette belle ville, je décide d’utiliser mon GPS de mon tel. Erreur! Celui-ci est programmé « voiture et au plus court, comme tout le monde » et, si nous sortons très (trop) vite de la ville, nous nous retrouvons sur des voies rapides. Obligés de les contourner et même si le GPS nous remet sur la bonne route, ce n’est pas encore une réussite! Ensuite, toujours une allure rapide jusque Thiron Gardais où nous décidons qu’une pause est nécessaire! Sandwiches à la viande des grisons, boissons fraiches et nous repartons jusque Authon au Perche où … tout, je dis bien, tout est fermé ! Nada, rien, obligé de faire une photo pour assurer le contrôle ! Il est env. 13h !! La France profonde un jour férié, ce n’est pas triste ! Et ce n’est rien, ce fût comme cela tout l’après midi! Heureusement, nous avions de quoi survivre ! Quand à l’eau dans les bidons, n’étant pas comme Laurent, (un vrai chameau) j’ai fait appel à l’habitant (e) à plusieurs reprises. A raison d’un bidon tous les 30km et surtout pas le droit de rester sans eau sous peine de danger. La température frôle maintenant les 34°C. Des souvenirs du Paris Brest reviennent, Montmirail par exemple. Nous sommes dans un paysage de bocages, beaucoup de vaches (à l’ombre), peu de monde, nos routes sont étroites, peu fréquentées, nous sommes en France profonde. Notre vitesse diminue au fur et à mesure que la temp. monte (cherchez l’erreur !) et nous stabilisons à 24-25, toujours avec le vent dans le dos. Pour ce qui me concerne, je trouve que le compteur ne tourne pas bien vite, même si les paysages sont jolis.. Mais la pression d’arriver à Malicorne pas trop tard reste forte. Les bosses se montent tranquillement mais sans mollir. Point positif; En haut des bosses, Laurent est 50-60m devant, il calque sa vitesse sur la mienne, ce qui me permet de revenir sur lui facilement et de continuer à rouler « ensemble ». Le moral reste intact! A aucun moment pendant ces 2 jours, nous n’aurons été à plus de 100m l’un de l’autre. Croyez moi, dans la fournaise, c’est plus qu’agréable! Ca change des 500m à 2km que certains du club appliquent !
Les villages, toujours aussi déserts sont traversés sans s’arrêter, mais toujours avec un coup d’œil vers l’église, la mairie, la maison de maître ou le château qui attirent notre regard. Mais comme toujours, pas trop le temps de s’arrêter, kilométrage important journalier ayant force de loi. Nous sommes vigilants sur notre itinéraire, chaque km supplémentaire étant dur pour le moral. Des arrêts fréquents pour vérifier, aucune erreur au tableau.
L’asphalte nous renvoie la chaleur accumulée, par endroit il est même fondu, les roues renvoient un son que nous connaissons bien!
En se rapprochant de Malicorne, nous avons évidemment droit aux erreurs de kilométrage des panneaux. Malicorne 8km, puis 5 km plus loin, Malicorne 10km, etc. Bref le moral, dur, dur !! On a beau être habitués, on a un peu de mal à s’y faire !
Enfin à 19h pile, la pancarte Malicorne est franchie. Une mousse à la terrasse de l’hôtel, une douche, un repas du jour (entrée, plat, fromage dessert et une bouteille de cidre pour 12,5 € chacun!) et à 20h45, dodo après avoir négocié un petit déjeuner « à l’arrache ». La nuit fut plus que bruyante, tradition de Malicorne oblige. On avait l’impression qu’ils installaient de nuit et dans le noir un genre de chapiteau pour un spectacle. Le lendemain matin, il n’y avait rien. Il y a 4 ans, c’était des motos qui avait tourné en rond sur la place pendant 30mn, juste pour emm.. Les gens !
Malicorne sur Sarthe > Nantes
26 mai 17, 160 km, 23,3 km/h
Petit déj à 6h30, départ à 7h00 comme prévu. La peau du ventre bien tendue, nous attaquons dès la sortie de Malicorne une première bosse. Temp 16°C, tout baigne, les bocages, les champs et les vaches sont toujours là! Le vent dans le dos est là, même s’il n’est pas très fort.
Plus de bosses que la veille, mais elles ne sont ni très longues, ni très dures. Il suffit de les monter sans trop forcer et tout se passe bien. Je suis la montée de la température et celle-ci à ma grande surprise s’arrête à 30°C vers 11h ; On se dit que ça va être dur, mais sans plus ! Déjeuner à Méjean sur Loire (ce fleuve sauvage que nous voyons pour la première fois) Il ne nous reste plus que 66 km, le train est à 18h20, nous avons donc le temps pour un repas gastronomique, pas une pizzeria ou un kebab! 1h30 pour savourer entrée, plat, dessert , cuisiné avec amour pour, à la fois le plaisir des yeux et de nos papilles! Puis, quand nous sortons du resto, la claque. La temp est de 35°C et dès le départ, ne fait que monter! Nous commençons un jeu avec Laurent et il perd toujours! Quand je lui demande la temp, il est toujours en dessous. Il a enfin gagné à 41°C !!! Un rien nous amuse !
Nous commençons par une longue ligne droite de 10km, quasiment réservé aux vélos. Nous y voyons des familles avec enfants, nu-tête en plein soleil, bref des gens qui n’ont pas compris grand-chose aux dangers de la chaleur !
Les villages traversés passés maîtres dans l’art du muscadet nous font des clins d’œil quand nous les traversons. Nous cherchons les sentiers du bord de Loire que nous finissons par trouver à Bouzillé (ne rigolons pas!) De là, un sentier de toute beauté nous emmène à travers bocages, bois et pâturages jusque Drain ou le sentier « se perd ». De là, nous devons monter à Champtoceaux, longue bosse à 6-7%, charmant petit village à 60m au dessus de la Loire d’où le panorama est superbe. Nous sommes dans les temps, un petit breuvage, une visite au panorama et nous repartons. Le temps passe vite, mais le nombre de km reste raisonnable, il nous faut juste maintenant bien gérer avant le départ du train. Nous rejoignons un peu plus loin les bords de la Loire, prenons le même sentier qu’il y a 4 ans, mais là..il fait 41°C. Ce sentier monte, descend, comporte des secteurs pavés, des virages, bref il est dangereux, compte tenu de la chaleur! Apres un dernier arrêt de 10mn (nous avons du mal à respirer) et une diminution de notre vitesse moyenne, nous revenons sur la route, puis un piste cyclable plate et correcte nous emmène au centre de Nantes. Nous trouvons la gare, toujours au milieu des travaux, une dernière mousse avant le départ et nous voilà dans le TER direction Orléans. Arrêt du train en pleine voie pendant 20mn (vous imaginez la temp dans le train (wagon Corail)) et donc on loupe notre correspondance à St Pierre des Corps! Mais, sauvés par le gong, notre TGV, le dernier de la soirée a lui, 1h15 de retard! Sinon, c’était une nuit à Tours! Bref, fin de l’aventure à 23h15 après un dernier petit effort entre la gare de Chessy et Coupvray.. (En vélo, hein Nicolas!).
Conclusion
A priori, une flèche sans difficulté… mais avec la chaleur !!!!
Le résultat est une perte de poids pour ce qui me concerne de 6,3kg. Ayant bu beaucoup, pas l’impression d’être trop déshydraté !
Je n’ai repris que 2 kg en 2 jours… bon signe !
Claude & Laurent
- « Page précédente
- 1
- …
- 4
- 5
- 6