Mt ST MICHEL – CHERBOURG – LE HAVRE
La mère à gauche, Eole de face et le ciel sur la tête !
9 – 12 Juin 2020
Claude & Nicolas
9/6/20: Mt St Michel – Montchaton
14 :10 / 104 km / 4h40 / 892m D+
La journée commence par une séance de train interminable : Départ de Esbly à 6h11, vélo jusque Gare St Lazare, correspondance à Caen pour arriver à Pontorson à 13:50. Là, on lâche les chevaux jusqu’à la Caserne, lieu de pointage avant le Mont. Tout est désert, merci le confinement ! On pointe rapidement dans un hôtel et c’est parti. Ça commence fort: Vent de face, mais pas de pluie. Au bout de 15b, j’ai déjà perdu une tongue, la deuxième finit dans la poubelle. Belle vue de St Thomas sur le Mont. On ne s’arrête pas trop, on ne veut pas arriver trop tard à la chambre d’hôtes. Pointage chez un courtier en travaux à Avranches. Granville semble une très belle station avec pas mal de belles voitures. A visiter. Arrivée à Montchaton vers 18h30. Super gite et TB accueil. Nos hôtes sont un peu paniqués car nous sommes les premiers clients post confinement. La dame a visiblement un peu peur. Le resto a été réservé à 4km par les proprios. (Regneville, en bordure du « havre » de la Sienne). TB mangé, protocole Covid très strict, diner sur la terrasse et dodo à 22:00.
10/6/20: Montchaton – Cherbourg
9:00 / 161 km / 10h40 / 1420mD+
Après un super petit déjeuner, départ tranquille jusqu’au premier pointage à Coutainville non loin de là. Les travaux nous obligent à suivre les bords de mer, notre premier détour de la journée. Ensuite, nous allons affronter la pluie sur une route droite et sans aucun intérêt, timing parfait. Nous arrivons vers 11h30 à Carteret, trempés, où nous prenons d’abord une boisson chaude avant de déjeuner rapidement. Le resto fut super. Nous n’avions seulement à ce moment que 60km et 100mD+. Puis nous avons quitté le parcours pour suivre la « route des caps » que l’on nous avait conseillé. Plus de km et de D+, mais de superbes panoramas avec une météo quasi parfaite. Nicolas voulant absolument voir de près une centrale nucléaire, nous avons poussé jusque Flamanville. On ne voit que le bâtiment turbine de Flamanville 3, ainsi que la partie administrative. Le reste est caché par la colline, symbole de toutes les centrales nucléaires normandes. Le centre pour visiteurs est évidemment fermé. De magnifiques petites routes, beaucoup de montées descentes et de superbes panoramas. On récupère le parcours à Vasteville. Nous prenons la direction de Beaumont Hague. On pointe rapidement dans un café, nous longeons l’usine de retraitement des déchets de la Hague. Encore un détour pour le nez de Jobourg, où l’on voit qq îles UK. (Jobourg est un petit village). Ensuite le bout du bout de la presqu’île (village de Goury) avec son sémaphore et ses murs de pierre. Par les paysages rencontrés, on se croit (un peu) en Irlande. Retour vers Cherbourg avec 2 bosses énormes, pas trop prévues. Arrivée vers 19h30. Le gîte est une maison en centre-ville. Stockage des vélos dans un couloir et gîte au deuxième. Hôtesse sympa qui nous conseille le resto « Yalta », juste en face du port (10mn à pied) spécialiste des burgers et glaces. Serveuses sympas, délicieux, bien que je n’aie pas fini le burger! Tiens, tiens et Aie ! Pointage des cartes et fin de notre premier relais, le tout au restaurant.
11/6/20 : Cherbourg – Courseulles
9h05 / 160km / 20,8 km/h / 900mD+
Départ 9:05 du gite après un bon petit déj. Dès la sortie de Cherbourg, (pas compliqué, il suffit de suivre la mer …à gauche) vent d’est, donc… de face. On sait que ça sera jusque Barfleur, au bout de la presqu’île. Beau paysage de la route du « Val de Saire », rivière que l’on retrouvera plus loin. Barfleur est une petite ville charmante mais arrêt court à cause du vent de face. En descendant vers le sud du Cotentin côté est, le vent est donc logiquement de côté, et donc moyennement gênant. Petits arrêts à Utah beach et autres mémoriaux, pour quelques photos souvenirs. Nous avons pris une piste cyclable qui devient de la terre sans prévenir sur une distance de 800m environ. Déjeuner sandwich a Quinéville, mangé sur place. La boulangère était là depuis un mois et …ne se plaignait pas, alors que le village est loin de tout. Mais un peu trop de mayonnaise. Peu après, je ressens mes premiers symptômes de soucis gastriques. Pointage à Carentan. Il nous reste 70 km pour rejoindre Courseulles-sur-Mer, avec un vent de 40km/h de face. Quelques bosses pas vraiment prévues, peu d’arrêts, car il pleut bien comme il faut. Les plages défilent, mais tant pis, on roule sans forcer avec des relais. Ouais, même Nicolas prend des relais bien comme il faut. Grosse hésitation à l’entrée de la voie rapide pour Isigny. On finit par trouver la route parallèle. Contrôle a Vierville sur mer, rapide dans un Cocci. Arrivée à Courseulles-sur-Mer vers 19h. Appart Rbnb, alors que j’avais réservé une chambre d’hôtes, une première pour moi. L’appart est juste pour nous, bonjour l’esprit gite. L’appartement est bien, avec une superbe vue directe sur la mer, seul le contexte n’est pas terrible. Par contre, étant fatigué, je n’ai pas faim et ne veux pas manger. Mais, c’est sans compter sur Nico qui trouve une pizzeria au pied de notre immeuble. Je le rejoints et finis par avaler un petit morceau de pizza et une dame blanche. Dodo à 22:30.
12/6 : Courseulles-sur-Mer – Le Havre
8h30 / 98 km / 21,1 km/h / 520 m D+
Départ de l’appartement vers 8:00, car le train part du Havre à 15h00, à ne pas rater. Petit déj (buffet) plus que copieux dans un hôtel et départ…sous la pluie. Les km ne défilent pas trop vite car le vent, bien que moins fort, n’en est pas moins présent. Premier pointage du matin à Ouistreham où nous pointons ds un petit café en 5 mn. Puis départ vers Honfleur à 50km. Passage du célèbre pont de Bénouville avec un arrêt bref au café du même nom, fermé pour cause de vacances. Les alentours de Bénouville sont assez folkloriques. Voies rapides mal indiquées et interdites aux vélos, etc. Les minutes défilent et un promeneur nous indique un moyen de ne pas perdre 15 mn. Nous devons simplement prendre sur environ 500m une voie non seulement rapide, mais.. à l’envers! Je pense que nous avons réalisé une première au club ! Les fesses étaient quand même bien serrées. Heureusement, pas de maréchaussée, sinon, ça nous aurait probablement coûté cher. A la sortie de Trouville, Nicolas qui ne roule qu’au GPS en profite pour me faire faire une bosse de 2b en gratuit. Mais belle descente à suivre, je ne lui mets donc pas de gages! Pointage à Honfleur, il est déjà 13h, il ne nous reste plus que 2h avant le départ du train. Pointage dans un café avec patron « ronchon ». Nous reprenons immédiatement la direction du pont de Normandie, la mer à gauche ! Petit passage sur voie rapide à l’entrée du pont, par manque de panneau adéquat. Puis montée sur le pont, un moment pas très agréable (travaux sur une voie, les camions nous frôlent et la bordure de trottoir n’est pas loin. La piste doit faire 1,2m de large. En haut, arrêt photo. (Privilège du cyclo) Dans la descente, j’en profite pour casser un rayon, le pire endroit pour ce genre de panne. Nicolas a failli me rentrer dedans. Entre camions et trottoir, on sert les fesses. Au final, plus de peur que de mal ! Puis retour rapide vers le Havre (enfin vent dans le dos) par les raffineries et surtout le port du havre, un des plus grands de France. Arrivée en gare avec 45mn d’avance.
Conclusion ; 2 beaux relais avec beaucoup de vent de face et de la pluie, mais aussi de superbes paysages et de soleil. 520km en 4 jours nous ont permis de prendre notre temps. Les 3 gîtes furent TB, chacun dans son style. Pour moi, qq soucis de digestion comme d’habitude. Qq belles rencontres! 520 km, moyenne de 21,5km/h, 3730m D+.
Bref, un bon entraînement pour Paris Luchon dans moins de 3 semaines maintenant. Pour ma part, 4kg de perdu en 4 jours, bref, rien de nouveau sous ..la pluie et le vent !
Claude et Nicolas.