STRASBOURG MONTBELIARD
24 > 26 JUILLET 2017
288km – 4394m
24 juillet 17
Strasbourg – Le Hohwald
14h – 60km – 18h30
Départ en TGV à 11h30, arrivée à Strasbourg à 13h30 , vive la SNCF … sauf qu’il n’y avait pas de compartiment vélo !!
Remontage du vélo, sortie de la gare, pointage dans un café, recherche de la piste cyclable en direction de Bruche…et c’est parti !
17 km de piste sympathique le long du canal de Bruche, le GPS que j’utilise réellement pour la première fois m’indique « hors parcours » (normal il est programmé pour la route)
Puis la route d’Obernai qui oscille entre piste cyclable à gauche, à droite ou pas de piste, bref une réalisation typiquement française. De la bonne volonté, mais peu de moyens pour un résultat satisfaisant !
Le temps est couvert, bruineux mais se tient . Je distingue le mont saint Odile que je dois gravir, recouvert d’un bon paquet de nuages noirs !
Obernai est rejoint… sous la pluie !!! Petit café à la terrasse sur la place principale que je connais bien ! Entre flèches et voyages en voiture, nous y passons de temps en temps!
Départ pour le Mont saint Odile où là encore le GPS m’indique que je suis hors parcours, alors que les panneaux … !
Bref, ma conclusion est: En aucun cas, se lancer dans une rando longue distance avec seulement un GPS. Le road book et la carte restent indispensables. Par contre, il faut être juste, de temps en temps, il m’a aussi rendu service!
La montée est longue et monotone mais le but est sympa ! Je visite rapidement le Mont, discute avec le serveur sympathique, pointe et repart en direction d’Hohwald, à 10km. Le gîte n’est pas facile à trouver et l’accueil est un peu froid, malgré la pluie. Au final, une famille un peu chelou, mais très sympa. J’y ais mangé bio ET végétarien et c’était super ! (plat typiquement alsacien, pommes de terre vapeur, fromage blanc nature aromatisé et épicé avec du Munster bio local , le mélange était juste parfait !)
25 juillet 17
Le Hohwald – Ventron
7h00 – 140km – 16h30
Départ à 7h00 après petit déjeuner plus que complet. Dès le départ, le col de Kreuzweg atteint à 7h25! Moi qui aime bien démarrer tranquille, c’est raté !
Descente prudente sur route mouillée (Ah oui, oublié de vous dire, il a plu toute la nuit, ça s’est arrêté 15mn avant mon départ!) jusque Fouchy, où le col de … Fouchy m’attend! De nouveau descente jusque Liepvre où le Haut Koenisbourg m’attend ! Joli montée surtout la fin où je dois aller chercher le tampon. J’y suis à 9h30, le seul bar ouvert sert le café…dehors! Arrêt court, je préfère retourner dans la vallée! A partir de là, promenade dans les vignes, petits villages typiques où je dois pointer à Riquewihr, un des plus beaux villages de France. Malheureusement pas trop le temps de se promener, juste une ballade à pied dans la rue principale!
Je continue à rouler dans les vignobles alsaciens, il ne pleut pas, la température est fraîche donc parfaite! Passage de Ingersheim en direction de … Niedermorschwihr ! Ben ouais, on est en Alsace ! Et là changement de décor, ce n’est plus le vignoble…mais ça monte à 7-8% .jusqu’au village de 3 épis où j’y arrive pour déjeuner! Une boulangerie faisant office de resto fera l’affaire, sauf que … la pizza n’est pas passée! Descente vers Orbey, le ciel devient de plus en plus menaçant et… ce qui devait arriver ..arriva! Crachin, pluie fine, puis pluie forte … le tout à 9-10, parfois 11% et vent de face sur la plus grande partie! Je devais pointer au Lac Blanc .. fermé … alors je pointe au col du calvaire à 1100m quelques km plus loin. La serveuse est jolie, souriante et sympathique, ça me réchauffe!!!
Route des crêtes jusque Col de la Schlucht sous un soleil pâle mais bien là, descente vers la Bresse, vent de face, Cornimont et… Ventron 3 km hors du circuit à l’hôtel des bruyères, où je suis très bien accueilli (16h30). Bon diner (poêlée Vosgienne), bon dodo !
26 juillet 17
Ventron – Montbeliard – … gare TGV Belfort Montbeliard
105 km
6h30 – 12h00
Le lendemain, pas de petit déj (trop tôt) mais j’avais prévu la veille, donc pas de souci. Juste le thé, pas assez chaud à cause de l’eau du lavabo un peu tiède ! Là, je sais que j’ai quelques km tranquilles (sauf le col du Mesnil) jusqu’au ballon d’Alsace. Montée (au bout de 20b) de 9km que je connaissais bien. Lorsque j’étais étudiant, on se la montait avec un collègue en contre la montre! Départ à 7% régulier de St Maurice jusqu’au sommet atteint 1h plus tard.. 100% humidité, nuages, route mouillée! Un thé et un tampon plus tard, descente en direction de Sewen, Masevaux, descente splendide que ce soit les paysages ou la conduite du vélo. A recommander ! Ce n’est pas la route directe pour rejoindre Belfort, mais le détour vaut le coup. Pour moi, évidemment, un tampon à récupérer à Rougemont le château, le long de ce détour! Et là, le doute s’installe dans ma tête! Des petites montées de 3% me font mal aux jambes, ça devient plus dur de manger (vous voyez ce que je veux dire !), la veille j’avais fini un peu fiévreux, je vais arriver à Montbéliard vers midi, j’aurais encore 100b à faire et 2000m à franchir… plus encore demain, après demain! Je suis en train de finir un premier relais montagneux superbe, je ne travaille plus, pourquoi irais je transformer ce très bon premier trajet en parcours de galère? Bref la gare de Belfort Montbéliard me semble particulièrement attirante! Je vais donc rejoindre Belfort sans contrainte, trouver la superbe piste cyclable entre Belfort et Montbéliard, pointer et déjeuner à Montbéliard comme prévu à midi, puis repartir en direction de Belfort par la même piste cyclable (ça rappellera des souvenirs à Nicolas ou nous roulions comme des dératés pour récupérer un TGV à la fin de Paris Montbéliard) pour prendre un TGV à la gare. Attente de 2h (peu importe), on remet la housse (merci la SNCF), arrivée gare de Lyon, remontage du vélo, RER, puis Val d’Europe, Coupvray, arrivée 20h à Coupvray.
Conclusion: Une très belle première expérience de «relais de France en montagne» avec les bagages qui me font prendre conscience que les étapes devront être courtes avec des temps de récupération. Que voulez vous, les 20 ans sont loin maintenant!
Claude