Ca a commencé bien mal ! RDV normalement chez Christelle à 7h00 ! 6h55 : Guillaume me tel : Le pneu AR de mon tandem est à plat ! Bon, OK , on gère ! On change la chambre , on finalise le gonflage chez Thierry et départ vers Thorigny ! A notre arrivée , on croise plein de maillots du club ! Il fait encore nuit, on sait pas trop qui c’est ! On pose nos 2 tandems (Guillaume / Christelle et Veronique / Dominique ) et mon gravel , on s’inscrit pour le 70 et on part ! David sera avec nous, donc un groupe de 6 au total . La météo n’est pas très chaude , un peu humide , un peu de vent du NE et tout roule ! L’allure est soutenue, plus rien à voir avec nos débuts en février ! Je regrette presque d’avoir pris mon gravel , pas facile de suivre les 2 tandems ! Contrôle proche de Chauconin un peu apres la moitié ! Une belle bosse pour finir en direction de Montjay, David qui s’arrête pour aider 2 cyclos en panne, Une belle allure, une bonne ambiance, bref, une belle rando ! Au retour à Thorigny , acceuil en fanfare des bénévoles principalement pour Christelle qui sera récompensée d’une belle coupe ! …Et la coupe du lcub le plus nombreux revient au … VCVE ! Eh oui , prez, va falloir aller la rechercher , ehhe ! On a fait une photo avec pour immortaliser l’instant ! Arrivée à Coupvray vers 12h »à avec 95 km au compteur ! Claude
[Route] Rando Villeparisis du 22 Septembre: 2 tandems + L. Mercier
2 tandems pour cette belle randonnée : Guillaume / Christelle & Claude / Alan . Laurent nous accompagne en velo solo . Au départ à 8h00 , nous retrouvons Pascal S et G. Tanguy au départ qui vont partir sur le 115km. Nous allons nous contenter de 55 km ! Apres l’inscription, un café rapide et un changement de selle entre les 2 stockers (Ben ouais , c’est ça aussi le tandem , eheh !) , départ vers 8h30 au lieu de 8h10 ! Ah oui, oublié de vous dire: Contrairement à ce que nous a prédit la grenouille de Mr Méteo , ..pas une goutte de pluie ne nous accompagnera. Suite à une mauvaise indication d’un signaleur , nous partons sur le parcours VTT . Bien évidemment , nous ne poursuivons pas et repartons vers le bon parcours ! Une erreur au départ ce n’est pas courant , souvent bien indiqué ! Peut être, nos cintres droits l’ont induit en erreur ! Yolande, une quinquagénaire dynamique nous demande la permission de rouler avec nous ! Pas de souci, bien sûr ! Alan est en forme , moi aussi , bref on roule bon train pendant une trentaine de km où nous retrouvons nos routes habituelles puisque le parcours nous ramène vers Tribaldou, Vignely , etc … La séparation 55 / circuits longs a lieu vers Charny et … pas de ravito ! Aie , je pense à Alan qui va pas tarder à me demander un arrêt . Effectivement , demande simultanée de Christelle / Guillaume et Alan . Qq minutes d’arrêt où Alan en profite pour visiter les orties locaux, eheh ! Le ravito sera sur le parcours du retour des 3 boucles à … Esbly devant le collège ! Bref, chez nous ! Ensuite partie un peu délicate , nous passons par le centre bourg de Coupvray en travaux . Nous décidons de passer à pied , plutôt que de faire le tour ! Seul Laurent se distingue en faisant le tour ! Il aura le mérite d’avoir suivi le fléchage . Ensuite à Chalifert, descente de la bosse à 19% que Christelle connait bien . Yolande qui suit sans souci sur le plat montre quelques petits signes d’essoufflement dans les bosses ! On va à Lagny par les bords de Marne , on traverse et on monte Pomponne , itinéraire des plus originaux ! Suivra la derniere bosse de Montjay la Tour, et une très longue ligne droite au milieu de carrières désaffectées. Arrivée à Villeparisis par de petites rues à 5 ! Bravo Yolande ! Et là, surprise ! On récupère la coupe du club le plus nombreux au grand désespoir des adhérents de Villeparisis. 160p au lieu d’un minimum de 300 ! La pluie annoncée ne les a pas aidé, bien entendu ! On en profite pour discuter un bon moment avec le maire et les dirigeants du club qui ne connaissaient pas le défi ! Ensuite , retour en voiture pour Alan et moi . Laurent idem ! et Guillaume / Christelle , eux ont choisi le tandem pour rentrer . Ca permet à Guillaume de passer les 100b AR pour la premiere fois . Bref une TB sortie, bien appréciée par tout le monde, surtout Alan qui a TB roulé bien qu’un peu fatigué à la fin ! Claude
Le défi tandem paralympique Lyon – Coupvray 23-27 aout 2024
DEFI LYON PARIS – COUPVRAY
80 tandems – 630 km – 5 jours
23-27 Aout 2024
Ce défi car c’en était un, j’en ai entendu parler en janvier 2024. Il consistait à rejoindre Lyon à Paris – Coupvray en 5 jours en tandem, avec un non voyant derrière ! Simple, n’est-ce pas ? J’ai dit oui sans hésiter et surtout sans savoir où je mettais les pieds !
J’ai fait la connaissance de Christelle, non voyante, lors d’une réunion Entrevoir et à la fin de la réunion, bêtement, je lui ai proposé de faire un petit tour d’essai. Aimant les défis, elle a aussitôt accepté ! Aie !
Nous avons commencé à rouler ensemble en février. Elle n’avait jamais fait de vélo, j’avais déjà fait du tandem, .. Mais pas avec une non-voyante. Bref, je n’ai pas dormi la semaine qui a précédé la première séance ! Ils étaient 4 à nous tenir, nous ont lancé et miracle, le tandem est parti sans tomber ! Première séance de 40km, beaucoup de tensions de mon côté, Christelle était ravie, bref c’était parti pour une belle aventure !
2200 km d’entrainement avec beaucoup d’essais, une bosse de 19% en fin de séance, une sortie de 220 km avec vent de face pour rentrer, bref, Papa Claude et Christelle sont prêts pour le défi !
Jeudi 22 aout 2024
TGV au départ de Chessy, marche à pied vers le stade vélodrome, on récupère notre tandem, les formalités du défi sont réglées, un bon repas dans un resto italien et … au lit ! Je regarde les pédales des autres tandems, beaucoup de pédales plates ce qui me permet de penser que nous aurons le niveau physique suffisant !
Vendredi 23 aout 2024
Lyon Vélodrome – Paray le Monial
125 km – 1300m D+ – 20,2 km/h
Enfin nous y sommes ! Réveil de bonne heure, petit déjeuner, on retrouve le tandem, on est un peu tendu, on quitte le vélodrome, on traverse le parc de la tête d’or, et devant une grille en fer forgé magnifique, ..on piaffe, et on … s’élance !
Tous les tandems font connaissance les uns les autres. On apprend à se trouver et surtout à s’éviter. Au bout de 3 km, première épreuve technique : Une chicane et la traversée d’un tunnel de plus de 2km interdit aux autres véhicules. Sans aucune concertation, les tandems se mettent en file indienne sur la voie de droite. Cela signifie qu’il y a peu de foufous parmi les pilotes ce qui est rassurant. Premier arrêt à la sortie du tunnel pour un rassemblement. La PM de Lyon est présente depuis le début et veille. Ensuite, sortie de Lyon, sans aucun souci avec déjà une belle bosse. Ensuite route fréquentée, droite. L’ambiance se met en place, on discute avec les tandems.
Au bout de 35km, à Letra, première pause banane devant une cave. L’arrêt est long, trop long, mais c’est l’organisation qui décide !
On sait que la suite va être dure puisqu’on arrive aux cols qui vont nous emmener à 700m d’altitude ! Une bifurcation et c’est parti ! La route s’élève ! Ah oui, oublié de vous dire que Christelle n’arrête pas de parler ! Mes oreilles bourdonnent ! L’avantage des bosses : Le niveau sonore de ma partenaire diminue. Excellent moyen de mesurer sa forme. Et là qu’entends je ? Elle respire fort ! Chic alors, elle ne parle plus, lol ! Donc, maintenant c’est mon tour ! Je lui prodigue encouragements, lui demande de ne pas forcer outre mesure, bref je m’arrange pour qu’elle reste en bonne forme. Le tandem, c’est bien entendu une équipe. Le pilote doit parler pour décrire les paysages, expliquer la route et donc bien sûr encourager. Au niveau pédalage, je ne sens pas Christelle faiblir. Malgré ses difficultés, elle continue à pousser. Belle leçon de courage ! Et finalement l’altitude 700m est atteinte ! Les autres cols situés à la même altitude ne sont bien évidemment qu’une formalité. En haut de ce premier col, arrêt regroupement de 40 mn environ. Des arrêts regroupement, il y en a aura encore beaucoup sur les 600 km du parcours. Certains tandems ont beaucoup de mal à suivre !
Ce qui change de notre rando habituelle c’est le partage, la discussion, les crises de rire innombrables. Tout est prétexte à la bonne humeur. L’aventure va être sportive bien sûr, mais surtout humaine !
L’avantage aussi de Christelle est de pouvoir récupérer physiquement très vite ! La parenthèse silencieuse n’aura pas duré longtemps. Grrrr !
Longue descente et en bas, la récompense, le déjeuner à Belmont de la Loire : Un endroit au vert où l’on mange des salades composées, notre menu pour les 5 jours à venir ! Là encore, pause très longue !
L’après-midi se passe tranquillement. Il fait chaud et les km sont longs. Le club de Paray nous accompagne sur les 30 derniers km ! Là encore discussion et quelques bosses bien senties, même si elles ne sont pas très longues.
A Paray, temps protocolaire au pied d’une superbe église cistercienne. B Thévenet est là, une belle surprise ! Au bout d’un moment, je branche le GPS, je prends le tandem et nous partons vers le camping. J’ai la tente à monter et suis pas sûr d’y arriver du premier coup. Nos bénévoles sont géniaux : Je pose Christelle le temps de poser le tandem sur le rack dédié et quand je me retourne, plus de Christelle ! A chaque fois « kidnappée » par un(e) des bénévoles d’entrevoir ! Nous avions prévu de dormir sous la tente avec Vince, nous montons cette tente et à la fin, j’entends Vince me dire ce que je m’attendais à entendre : « Bon, finalement, je dors dehors » ! Heureusement que j’avais amené une bâche ! Je connais l’animal, donc pas de surprise ! Et honnêtement ça m’arrange, la tente étant vraiment petite pour 2 gabarits comme les nôtres.
A noter aussi : Véronique et Dominique ont chuté sans gravité le matin. Et Alan a pu rouler l’après-midi avec Dominique.
Samedi 24 aout 2024
Paray – Nevers
120 km / 450 D+ / 22 km/h
Les cyclos de Paray sont avec nous également au départ de cette étape, pendant environ 30km. Étape quasi plate qui se passe essentiellement le long de la Loire. Au début c’est une petite rivière sauvage que l’on voit s’élargir au fur et à mesure des km (d’amont vers l’aval). On a du temps pour discuter tranquillement avec d’autres tandems, souvent surpris que nous habitions Coupvray, le village natal de L. Braille et village d’arrivée de ce beau défi. Certains pensent que nous sommes père et fille puisque mon surnom est « papa Claude » ! L’organisation, un peu chaotique le premier jour, a déjà fait des progrès. Les organisateurs peut-être un peu dépassés le premier jour, apprennent vite ! La voiture ouvreuse fait ce qu’elle peut pour réguler la vitesse en fonction des personnes en difficulté derrière le peloton. D’où des coups de freins, des ralentissements. Pour nous pilotes, nous devons être toujours sur nos gardes et ne pas devenir trop euphoriques quand d’autres tandems sont proches. Un tandem est un engin lourd et beaucoup moins maniable qu’un vélo et nous devons toujours anticiper. Les motos goldwing qui nous accompagnent font un travail remarquable de sécurisation. Nous passons les feux rouges, les stops, les rond-point sans ralentir et en toute sécurité. Sur certains points particuliers, la gendarmerie ou la police sont aussi avec nous, en particulier pour arriver à Nevers. Pique-nique le long de la Loire, à Decize, un endroit très sympa, mais encore arrêt trop long ! Les cyclos de Decize nous ont accompagné, comme ceux de Paray pendant quelques dizaines de km avant et après le déjeuner. La chaleur a bien diminué, étape vraiment tranquille, bien que longue. De temps en temps, le peloton s’arrête pour un regroupement dans des endroits surprenants comme des bosses par exemple. Et redémarrer dans ces conditions n’est pas toujours facile. Arrivés à Nevers, temps protocolaire où nous devons tourner en rond autour d’une fontaine. Discours puis nous repartons vers un lycée agricole situé à Challuy, un peu en dehors de la ville. Chambre de 4, douche, diner à 21h (donc trop tard), et un bon dodo !
Dimanche 25 aout 2024
Challuy – St Benoit sur Loire
144 km / 400 m D+ / 22,7 km/h
Départ toujours avec un peu de retard, avec les consignes de sécurité au préalable. Le peloton s’élance pour une étape longue de 140 km, la plus longue de ce défi. Elle sera là encore le long de la Loire, nous la traverserons plusieurs fois ! Nous passons par de jolis petits villages, la vitesse moyenne est relativement élevée sur certains tronçons. Tout le monde a trouvé son rythme, l’aventure humaine continue. La spécialité de papa Claude et Christelle : Le vroum vroum ! Quand je m’aperçois que nous sommes un peu distancés (nous parlons et nous nous faisons doubler sans nous en rendre compte), je décide de doubler pour recoller à l’avant du peloton. Je me retourne donc vers Christelle et lui dit : Booster ! Son moteur se met en marche et l’instant d’après, nous doublons tout le monde ! Et comme elle documente cette accélération avec un « vroum vroum » bien sonore, nous ne passons pas inaperçus, eheh !
Nous essayons aussi de toujours savoir où sont les autres tandems Entrevoir puisque nous sommes 3 tandems. Les 2 autres tandems sont principalement Dominique / Alan, remplacé par Véronique et Francis / Christian, remplacé par Guillaume.
Je n’ai pas encore parlé des capitaines de route, vélos solo qui accompagnent aussi le ou les pelotons. Ils sont reliés aussi par radio, comme les motos au dispositif qui nous accompagne et nous permettent de nous sentir encore plus en toute sécurité. Thierry en profite pour aider les tandems en difficulté (sauts de chaînes, poussette dans les bosses, mise en sécurité après une crevaison). Vincent lui préfère contrôler ce qui se passe juste derrière la voiture ouvreuse.
Dans le peloton, certains tandems sont constitués depuis longtemps, d’autres récemment. Il y a des séniors, des jeunes, des jeunes et des séniors, des couples, des faux couples, des pères et fils, des faux pères et filles, eheh, bref un joyeux échantillon de la population. C’est ce qui fait la beauté de ce peloton. Certains habitent proches les uns des autres, d’autres loin. Certains sont kiné et se font un massage sur le tandem pour se détendre. Joaquim lui, a agité des drapeaux d’une manière quasi continue pendant les 630km. Et ce n’était pas toujours les mêmes. Je n’avais qu’une peur : Il lâche un drapeau qui vient se mêler à un autre tandem. Ma crainte ne sera pas justifiée.
Cette étape est la plus longue du défi. Pas difficile au niveau relief, mais longue ! La fin nous parait interminable ! Je suis bien content d’avoir fait faire 220 km à Christelle quelques semaines avant le défi.
Après un temps protocolaire court au camping, montage de la tente, Vince persiste à dormir dehors, (merci Vince !) douche, diner toujours un peu tard. Le camping est au bord de la Loire, magnifique !
Sur cette étape, 3 rayons de la roue AR du tandem titane cassent en quelques minutes. Aie ! Est-ce la fin pour cette étape ? Que nenni : A la pause, un tandem de rechange est descendu, bien plus performant que le nôtre. Notre tandem finit cette étape dans le fourgon des mécaniciens. A l’étape, ceux-ci partent acheter 3 rayons on ne sait où, réparent la roue et le tandem sera de nouveau opérationnel dès le lendemain matin ! Bravo à eux ! Discrets mais efficaces !
Lundi 26 aout 2024
St Benoit sur Loire – Moret sur Loing
99 km – 430m D+ – 21,3 km/h
Avant de commencer cette étape, un vibrant hommage à tous les bénévoles (environ 60 d’entre eux) qui nous ont accompagné lors de ce défi et sans qui, ça aurait été bien galère, sinon impossible. Ils étaient de Lyon, de Coupvray, de partout en France ! Ils étaient en piste bien avant que nous prenions notre petit déjeuner et bien après que nous étions couchés. Ils préparaient nos pauses, nos déjeuners, nos « pauses bananes » Les racks tandem étaient là quand nous prenions nos tandems le matin, étaient là aux pauses, aux déjeuners et le soir. Le traiteur suivait, le corps médical suivait, les mécaniciens suivaient. Nous n’avions vraiment qu’à rouler, sans nous préoccuper de rien ! Quel confort ! Jamais, je n’avais roulé avec un niveau d’assistance pareil !
Et que dire de ces jeunes qui ont choisi notre défi pour un projet photo. On les voit partout le long de la route et toujours à des endroits stratégiques ! Et ce drone qui nous survole de temps en temps ! Toujours souriants, gentils, prêts à aider !
Lever du brouillard sur la Loire en guise de petit déjeuner, superbe ! Avant dernière étape, déjà un peu de nostalgie dans le peloton. Et pourtant, ce n’est pas fini ! il reste encore 200 km à parcourir. Nous quittons les bords de Loire et montons maintenant plein nord. Les paysages changent ! Ce qui reste le même depuis le début, ce sont les gens qui nous encouragent, qui nous applaudissent à chaque village ! Même les voitures klaxonnent, se rangent, font tout pour ne pas nous déranger. Comment ont-ils su que nous allions passer, nous ne sommes quand même pas le tour de France ? Une énigme que je ne souhaite pas résoudre, tellement ce fut beau et encourageant !
Avec nos « vroum-vroum », nos rires, notre tandem commence à avoir sa petite notoriété. Et tout cela dans la joie et la bonne humeur. Un grand moment auquel je n’ai pas assisté : Au moment de partir d’une pause, Christelle ne me trouve plus. Sans hésiter, elle s’empare du micro de la sono et fait un appel pour réclamer « papa Claude » ! L’animateur en a profité pour rebondir … !
Je discute beaucoup avec les pilotes et copilotes d’un tandem français de marque Amsterdamer, une société vendéenne. Sa particularité : Les 2 personnes ne sont pas reliées mécaniquement par une chaine : Ils peuvent pédaler à des fréquences différentes, voire arrêter de pédaler ! Impressionnant ! Bien entendu assistance électrique !
Un peu avant Château Landon, nous pénétrons dans un département bien connu : La Seine et Marne ! Ah, ça y est, la fin du voyage se rapproche. A Château Landon, une pause déjeuner en bordure du Fusin, bienvenue ! Les pauses sont maintenant plus courtes et donc bien plus agréables.
Nous avons eu pendant ces quelques jours, 2 ou 3 erreurs de parcours de la voiture ouvreuse ! Un comble !
Et je n’ai pas parlé de la voiture sono qui nous a suivi pendant ces 630 km ! Elle était devant, elle était derrière, elle était partout, quelquefois elle nous embêtait un peu quand elle était au milieu du peloton ! Mais on lui pardonne, l’animateur était vraiment cool !
Je n’ai pas parlé non plus des lunettes de Christelle, qui ont eu beau succès dans le peloton : Capable de prendre des photos, des vidéos, de jouer de la musique et de téléphoner ! C’est stylé, non ? Et comme elle s’en sert extrêmement bien, elle réussit des vidéos superbes ! Un comble non ?
Vince aura eu l’occasion de passer pour la première fois le cap des 1000 km sur un seul voyage ! En plus de dormir dehors, il est descendu à Lyon en vélo en 2 ½ jours !
A Moret, après avoir traversé la ville, direction le camping situé à quelques km ! Nous y dormirons dans un bungalow confortable ! Vince a préféré dormir dehors comme dab sur la véranda devant le bungalow. Dernière nuit avant de rejoindre Coupvray : Les yeux commencent à s’embuer ! Le diner est plus tôt, mais l’on se laisse aller à discuter, à chanter, bref à prolonger ces moments forts !
Alan a réussi après 2 jours un peu difficiles à faire plusieurs morceaux d’étapes sans souci ! Quand on se rappelle qu’en avril, il avait du mal à dépasser 15 km sans s’arrêter ! Il se lance le défi pour cette dernière étape : La réussir en totalité, ce qui serait une première pour lui.
Mardi 27 aout 2024
Moret sur Loing – Coupvray
96 km – 350 m D+ – 18,5 km/h
C’est le dernier départ du camping, Alan est au départ, nous retraversons Moret puis nous nous dirigeons vers la grosse dernière bosse de ce parcours, avalée bien entendu sans souci, puisque maintenant tout le monde est au top ! Pour nous, maintenant que des routes connues !
Nous roulons tranquillement jusque Guignes où, comme nous sommes très en retard, l’arrêt est particulièrement court : Enfin, on ne perd pas de temps à attendre !
Maintenant direction Villeneuve le Comte pour le dernier déjeuner. Beaucoup de chansons, de rires, de joie, même si l’on sait que la fin est proche. Le déjeuner est aussi pris rapidement car il faut encore passer par la plupart des communes de Val d’Europe. Thierry ouvre le chemin, pour être sûr de ne pas commettre d’erreurs de parcours ! Et tout se passe bien ! Encore quelques km avant un accueil triomphal à Coupvray. Beaucoup de monde, beaucoup de cris, de joie, d’émotions, de pleurs ! Alan avec beaucoup d’abnégation a réussi son pari : Effectuer les 96 km dans la journée. Il est très fier de ce qu’il a fait et il a bien raison !
De tout ce que j’ai fait en vélo, jamais je n’ai connu une telle communion ! Après l’arrivée, quelques heures pour prendre une douche et laisser retomber la pression, puis un superbe diner de clôture, organisé par Entrevoir pour finaliser ce superbe défi.
Conclusion
Sur le plan physique pur, 630km en 5j avec un D+ raisonnable, n’a pas posé de soucis. Le défi était ailleurs !
D’abord pas de souci technique majeur pour ce qui concerne nos 3 tandems ; 3 rayons de cassés, 2 ou 3 sauts de chaines et c’est tout : Pas de crevaisons, pas de souci de freins.
La météo fut quasi parfaite. Juste un peu chaud les 2 premiers jours : Pas de pluie, pas de vent ! Cela valait mieux car l’organisateur, le Tandem Club Rhodanien, n’avait pas de plan B !
Le défi était vraiment un moment intense d’humanité ! Nous étions dans notre bulle ! Aucune info extérieure dans ce moment politique troublé n’est rentrée dans notre bulle. Nous n’en avions pas besoin ! Nous étions seuls au monde !
Emmener Christelle sur ce défi et le réussir ensemble fut un moment d’intense joie. Savoir qu’Alan avait réussi à effectuer cette dernière journée de 100 km fut encore un autre moment de pur bonheur !
Merci à Entrevoir, cette association cupressienne sans qui rien ne serait arrivé, merci à Tandem Club Rhodanien qui a eu l’idée de ce défi fou et qui a réussi, malgré les obstacles à le transformer en un projet réel !
Merci à tous ces bénévoles qui ont travaillé autour de nous pour rendre ce défi possible.
Et merci à toutes ces personnes connues ou inconnues qui ont travaillé dans l’ombre pour ce projet fou qui mériterait de rentrer dans le livre Guinness !
Claude
Sortie G2 du 11 aout 24
Bon, on va changer un peu , on va commencer par la fin de la sortie ! Les habitudes , c’est fait pour être changées , non ? Donc, on est au km 85 et on attaque la bosse de Tigeaux. Le tandem Claude / Christelle est devant ! Christelle , comme à son habitude me parle . Je vois des vélos qui me doublent, je ne prête pas attention ! Arrivés vers le haut de la bosse, je vois plein de vélos devant à 100m. Et personne dans mon rétro ! J’en conclus donc bêtement que nous sommes les derniers du groupe. En haut de la bosse , personne ne nous attend. Je me dis qu’ils vont nous attendre à VLC . Regis est avec nous! Nous roulons à bonne allure ! à VLC, personne ! Là, je ne comprends plus ! Il n’est pas tard , ils auraient dû nous attendre ! Je ne m’arrête pas et continue vers Truffaut . Et là, Regis me dit : Mais non, ils sont tous .. derrière ! Ah bon ? On s’arrête, je laisse un message tel à Pascal ! A truffaut , séparation d’avec Regis , direction Coutevroult , St Germain et .. le Pont de Try . En haut on voit qui ? Francis et Thierry arrivés quelques minutes auparavant . Pour nous, 104 km au compteur ! Bon, maintenant le milieu : Le second tandem nous demande un stop au croisement de la RN34 . A droite , c’est Coulommiers , à gauche et droite , c’est le reste du parcours qui consiste à faire le tour de Coulommiers . Vu le visage de Francis, la décision est vite prise : Le second tandem nous quitte pour Coulommiers et nous laisse continuer . Plus que 9 au total ! Je remonte encore : Super parcours , surtout en plein mois d’aout ! Ya personne, on est seuls au monde ! La montée vers la Haute Maison s’est super bien passée, même pas d’arrêt en haut, sauf pour le tandem Claude / Christelle qui a attendu le second tandem . Et pour finir : 11 au départ , 2 tandems pour une super ballade . Pas trop d’échanges verbaux pour ce qui me concerne : On a quand même fait 24 de moyenne sur les 104 bornes. Pas trop de temps pour jacasser, eheh ! Le vent fut souvent de dos , avec qq passages de face, mais dans l’ensemble ça a été . Je tiens encore à remercier tous les participants de cette sortie . Christelle apprécie énormément la présence de tous et toutes qui sont aux petits soins pour nous ! Nous sommes maintenant à 15 jours du défi , ça commence à piquer un peu ! Claude
Sortie G2 du 4 aout 2024
Pas très nombreux en ce premier dimanche du mois d’aout . Les 2 tandems sont présentspour ce parcours rando de la reprise revisité . Sur les 2 tandems , Véronique – Christelle d’un côté et Thierry – Guillaume de l’autres . Il y avait aussi quelques vélos bien entendu. Pascal L, avec nous au début a fait demi-tour pour accompagner Anna qui partait à 9h00. Le parcours d’environ 80 km, pas trop accidenté s’est super bien passé dans une bonne ambiance de mois d’aout. Bcp de fraicheur dans les forêts traversées ce qui était bien agréable. Quelques arrêts pipi, des arrêts techniques pour les tandems. La météo fut parfaite. La bosse de Mareuil à la fin du parcours a été dure pour certains. Retour à Magny un peu apres midi, lié aux différents arrêts. Claude
Premier 200 en tandem avec Christelle et Laurent M
RDV ce vendredi à 6h30 chez Christelle. Tt le monde est prêt, départ à 6h38 ! La météo est bonne, juste un peu de brouillard au départ. A la sortie de Neufmoutiers, on entend un BANG significatif : Laurent a pété un rayon sur sa roue AV ! Donc, tt va bien ! Il le tord pour qu’il ne fasse pas trop de bruit et on repart à un bon rythme , le vent étant favorable ! Ca sent mauvais pour le retour , m’enfin on va déjà prendre ce que dame nature nous donne. Temp idéale, vent favorable, belle lumière ! A Coutençon, on fait le point, on discute avec un ancien tandémiste que Laurent a déjà croisé et nous partons sur le barreau Coutencon- Montigny-Lencoup qui n’a pas vu une machine à asphalter depuis qq décennies ! Le tandem passe sans encombre et Laurent détecte assez rapidement une crevaison lente à l’AV. A l’abbaye de Preuilly, nous faisons une pause bienvenue pour manger et réparer la crevaison. Passage rapide aux Ormes sur Voulzie, où se trouve un superbe musée sur les outils d’autrefois. Ce musée a son propre restaurant et je vous conseille les 2. Passage d’Hermé sans s’arrêter , traversée de la N19 et … les bosses sont là au km 90 ! Nous les montons sur un joli train, sans mollir, mais je sens que pour Christelle, ce n’est pas très facile. On est quand même dans du 7 à 9 % par endroits et les bosses durent 2-3 km ! Mais finalement ça passe et nous arrivons par une grande descente à Villenauxe où Christelle crie sa joie : Elle va pouvoir manger, eheh ! Arrivés au resto à 12h30 au km 115. Discussion avec nos voisins de table qui connaissent Val d’Europe, mais … le centre commercial !!! Nous repartons vers 13h45 et je sais déjà que l’objectif de rentrer pour 18h ne sera pas atteint! La longue montée vers Nesles la Reposte se fait sans souci, le long de la Noxe, à l’ombre et sur une route légèrement humide, car pluie le matin ! et dès le haut, nous savons que le circuit maintiendra sa réputation: Les bourrins ! Vent de face, temp vers 27 deg et déjà 120b dans les pattes ! Là, les petits villages s’enchainent, le GPS est fiable . Nous nous arrêtons peu sur cette premiere partie à part un long arrêt à l’orée d’une forêt. Laurent s’allonge immédiatement, preuve d’une certaine lassitude. Christelle est super contente de cet arrêt et moi, …pas mécontent non plus! Mais il nous reste un bon 60b pour finir! Arrivés à Leudon, nous décidons contrairement à ce que me dit le GPS de tourner à gauche! Erreur fatale! Je ne reconnais plus les noms des villages , mais ne suis pas passé ici depuis qq années alors… nous continuons! Arrivés à Beuton-Bazoches, plus de doutes, nous sommes …paumés ! On sort le GPS tel qui nous donne un itinéraire voiture par .. la D1104 , en fait la N4 ! Heureusement , nous sommes en aout ! Puis direction Touquin par la N 731 qui part de Bailly jusque Provins . Là, Christelle nous redemande un arrêt, elle a du mal ! Petit arrêt le long de qq arbres puis arrêt glace à Touquin dans une épicerie ! Il est 18h ! Nous reprenons notre trace, direction Hautefeuille, et … Tigeaux . Christelle ne se sent pas de taille à monter cette ultime bosse , mais depuis ce matin, nous n’arrêtons pas de lui dire que le vélo c’est facile, il suffit de pédaler ! Alors, on y va ! Petits braquets à sa convenance et … ça passe bien sûr ! Petit arrêt en haut de qq minutes ! J’en profite pour ne plus avoir d’eau dans mon camelback, heureusement il me restait un bidon ! Et là de coup de pédales en coups de pédales, Coupvray apparait ! Il sera 19h58 à notre arrivée ! Un grand verre d’eau glacée et … le pont de Try pour m’achever, seul cette fois ! Mais là encore, il suffit de pédaler! Une bonne douche , une glace et … dodo pour finir la journée ! On est tous content de ces 223 km , une premiere pour un tandem au VCVE . Merci Christelle de ta bonne humeur ! Merci Laurent de nous avoir accompagner la veille de ton départ en vacances. Claude
Rando du 28 juillet 2024
9 machines au départ pour …11 participants ! Cherchez l’erreur ! Ben c’est simple, 2 tandems eheh ! Vero et Christelle d’une part , Dom et moi de l’autre !
Le parcours de Montreuil n’est pas le plus facile, mais l’un des plus jolis, et ce matin entre paysage, lumière solaire, brouillard et sérénité silencieuse, c’était presque parasidiaque, en tout cas, c’était zen !
Bon, c’est pas tout , il faut aussi rouler ! les km défilèrent toute la matinée, entre bosses, descentes et bouts de plat ! Nous étions bien groupés , tout le monde attendait tout le monde. Une pause pipi , une pause ravito et une pause changement des co-pilotes sur les 2 tandems avec chgt de selle, y compris la tige de selle ! Et nous voilà repartis pour le finish effectué au pas de charge ! Les 2 tandems ont maintenant une vitesse de croisière de 26-28 km/h, loin au dessus de nos balbutiements de février ! Bientôt prêts pour les jeux … enfin presque , eheh ! Les 2 tandems finissent à 102 km à Coupvray ! Ca fait suite aux 70 d’hier effectués sous une pluie bien drue , soit 170km en 2 jours ! Dominique va remettre ça demain avec Alan ! Encore merci à tous les participants de ce matin qui ont participé à une super sortie ! Claude
La Race Across France (RAF) 2500 km de Nicolas
MA RACE ACROSS France (RAF) 2024
Le projet de me lancer sur la RAF 2500 kms (2591 exactement) voit le jour très rapidement après la fin de la RAF 1000 un an auparavant. A croire que 1000 kms ne me suffisaient pas. En effet à force de discuter avec ceux qui entreprenaient la distance reine, je me disais pourquoi pas moi. C’était un défi faisable mais un défi quand même. Mon plan d’entrainement restera plus ou moins le même que cette année en plus des entrainements hebdomadaires c’est à dire 3 sorties de 200, 2 sorties de 300 et bien sûr une diagonale Brest-Menton, la plus longue que j’envisageais de faire seul car c’est dans cette configuration que j’allais faire la RAF.
Jeudi 20 juin
Le jour J est enfin là, j’arrive à Lille en milieu d’après-midi, accompagné de ma femme, avec un peu d’appréhension et de stress, je l’avoue. Mon vélo passe au contrôle avec les affaires obligatoires pour participer. Un bi vy, une doudoune, un K-way goretex, un GPS et d’autres fournitures. Je décide de faire une sieste car je sais que la nuit sera longue. Je reconnais certains participants via les réseaux sociaux et j’ai même l’occasion de discuter avec Arnaud Manzanni, l’organisateur multiple finisher de la Race Across America, ainsi qu’un chercheur de l’université de la côte d’opale qui a travaillé sur le sommeil lors d’un ultra. En effet, l’une des obligations sera de s’arrêter minimum 4 heures par plage horaire de 36 heures sous peine d’élimination. Je n’aurai aucun problème à respecter cette règle. La pasta party organisée est loin d’être copieuse et je le ressentirai plus tard, car j’aurai faim très rapidement. Au départ je n’avais aucune stratégie contrairement à ceux qui jouent la gagne. Hormis le fait de passer la 1ère nuit sur le vélo et de faire plus de 400 km le 1er jour, la suite se fera en fonction de la fatigue, de la météo et de mon moral.
21h39, ça y est, le speaker annonce mon départ et je me lance dans l’inconnu en espérant que la pluie, qui devait faire son apparition en fin de soirée, n’arrive pas. Le début du parcours est plat et monotone, je me fais doubler par un paquet de cyclistes qui roulent à 30 km/h. Je décide de garder la même moyenne car je n’ai pas envie de subir un contrecoup dans la nuit qui m’obligerait à ralentir à cause de la fatigue. Le vent est favorable, ce qui n’est pas pour me déplaire. Je passe à Crépy en Valois et je roule en terrain connu. J’arrive vers 9h du matin à Ocquerre, 1ère base de vie ou m’attendent Claude et Alain qui sont venu me soutenir et je les en remercie. 252 km de parcourus à 24,3 de moyenne. J’en profite pour me restaurer, remettre de l’ordre dans mes sacoches et l’on repart en direction de Mouroux, Coulommiers puis le sud de la Seine et Marne sous une petite pluie fine. Mes deux compères m’accompagnent sur quelques dizaines de kms puis l’on se sépare, chacun trace sa route… 30 km pour eux et 2250 pour moi, pas très équilibré tout ça ! Je donne des nouvelles à Béa qui contrairement aux diagonales sait ou je me trouve grâce au traceur ce qui n’est pas pour lui déplaire car c’est plus rassurant surtout la nuit.
La journée de vendredi se passe bien, j’ai quelques coups de barre qui m’obligent à m’arrêter pour des micro-siestes, je passe à Montargis, le dénivelé est correct, les jambes tiennent bon et je double un paquet de concurrents qui ont crevé sur la voie verte à cause de débris de verre. J’arrive à Rogny les 7 écluses dans l’Yonne ou je passerai la nuit dans une chambre d’hôtes. 434 kms parcourus en 24h, je pensais faire plus mais bon c’est comme ça.
Samedi, départ 5h du matin j’ai décidé de privilégier le sommeil afin d’être plus rapide sur le vélo en journée (expérimenté sur les diagonales), direction Gueugnon, la 2ème base de vie qui se trouve à 190 km, le dénivelé est plus important, les collines se succèdent forcément nous sommes en Bourgogne et c’est loin d’être plat. Le moral est bon, les jambes sont bonnes, j’en profite pour visiter les boulangeries afin de me ravitailler. J’ai du mal avec les sandwiches donc je privilégie les parts de pizzas, de quiches sans oublier les desserts ! Il est important de se faire plaisir sur l’alimentation durant les longues distances, on oublie les régimes sans exagérer sur les portions afin d’éviter les coups de barre ou la sensation de lourdeur qui n’est pas agréable. Le paysage bourguignon est plaisant, on ne s’ennuie pas. J’arrive à Gueugnon dans l’après-midi. J’en profite pour me restaurer. Je retrouve souvent les mêmes cyclistes, on discute stratégie sur la journée, où va-t-on dormir ce soir et l’on s’aperçoit que l’on a toutes les mêmes réponses, on ne sait pas… !
Je ne m’attarde pas à Gueugnon, la route est longue et je veux avancer un maximum afin d’attaquer les pentes du Massif Central demain. Je décide de dormir après Vichy où Béa a réussi à trouver une chambre d’hôte. Je traverse la ville de Lapalisse dans l’Allier et son joli château, le parcours reste accidenté. Je traverse difficilement Vichy en début de nuit qui est en travaux. Je perds du temps car mon GPS me joue des tours puis j’entame une montée en direction d’un petit village Bas et Lezat ou je passerai la nuit. Il est un peu plus de minuit. 303 km parcourus et 3800 m de D+.
Dimanche matin, 6h. Cette journée est consacrée à la traversée du Massif Central, au programme 3 cols que j’envisage de grimper dans la journée. Le temps reste incertain, la pluie et des orages sont prévus en montagne et j’espère y échapper. Le début de la matinée est tranquille, peu de dénivelé jusqu’aux abords de Clermont Ferrand où j’entame l’ascension du Puy de la croix Morand, pas facile avec quelques portions à plus de 8% et surtout un vent de face, dans un décor magnifique mais en l’absence de grande végétation. Au sommet, j’en profite pour faire mon 1er vrai restaurant avec d’autres cyclos afin de remettre du carburant dans la machine. On s’y attarde un peu trop mais ce n’est pas grave ça fait du bien au moral. Une longue descente m’emmène en direction du Puy Mary, la 2ème ascension de la journée qui s’avèrera plus compliquée, on approche souvent les 10%. Le paysage est magnifique, le soleil disparait lentement à travers les nuages et c’est dans ces moments-là que l’on sait pourquoi on fait du vélo. Au sommet, je décide de descendre avec un autre cyclo, le ciel s’assombrit et la visibilité n’est pas top. Je mange les restes de courses que j’ai faites le matin-même (on est dimanche) dans un refuge tenu par des propriétaires qui ont eu pitié de nous en acceptant que l’on se restaure au chaud (9° au compteur). Il est 22h. On décide de dormir après le prochain col qui se trouve 25 km plus loin. Le col de Légal n’est pas le plus compliqué mais c’est de trouver un endroit vers Aurillac où dormir, il m’enverra un SMS quand il aura trouvé. 15 km avant Aurillac, je le retrouve sous un abri où l’on emprunte des livres, ça fera l’affaire. Bilan de la journée 225 km et 4320 m de D+.
On décide de dormir 4h, dormir est un bien grand mot, j’ai eu l’impression de somnoler tout le temps tellement j’ai eu froid pourtant j’étais au sec avec une doudoune et dans un bivy (information à prendre en compte on est à 700 m d’altitude). Mon voisin avait en plus un petit matelas gonflable et vu comment il ronflait son sommeil a été plus réparateur que le mien. Il faut également prendre en compte que dormir 4h suppose de s’arrêter minimum 5h, le temps de se changer avant et après, soigner les petites plaies, préparer et ranger les affaires sur le vélo et bien sûr se restaurer.
Il est 6h du matin quand on reprend la route, on prend un bon petit déjeuner à Aurillac puis on se sépare car on ne roule pas à la même allure. Il me reste 460 km avant d’atteindre Anglet. J’espère y être demain dans la matinée. Je me dirige vers le parc régional de Quercy, la journée s’annonce belle et chaude, pas trop de dénivelé mais de temps en temps des « coups de cul » qu’il faut passer. Les jambes sont bonnes mais mon arrière-train commence à me faire souffrir. Je change constamment de position sur la selle et je me dis que cela va être compliqué sachant que je n’en suis même pas à la moitié de mon périple. Je connais ce type de douleur, je sais comment cela évolue dans le temps. Je peux y faire abstraction pour l’instant mais à un moment ou un autre il va falloir y remédier d’une façon ou d’une autre. Je traverse Cahors dans le Lot puis le Lot et Garonne et enfin Eauze dans le Gers ou je décide de bivouaquer pour la nuit sur un parking de supermarché. Bilan de la journée 311 km et 2540 m de D+. Il me restera 150 km avant la base de vie d’Anglet.
5h du matin je repars en ayant eu l’impression de très mal dormir, le bivouac ce n’est pas mon truc et je décide de privilégier les vrais lits plutôt que la terre ferme. Direction Anglet que j’atteindrai vers 13h. la température dépasse les 30°et je n’avance vraiment pas vite. Je fais le tour des cimetières à la recherche d’eau et j’avoue, je m’arrête plus que je ne le devrais (c’est le problème de rouler seul). Je longe l’Adour sur une piste cyclable pendant quasiment 50 km, c’est interminable. L’entrée sur Biarritz est compliquée et je perds beaucoup de temps à rejoindre Anglet où se trouve la base de vie.
Applaudissement des organisateurs à l’arrivée ce qui fait chaud au cœur. On est une vingtaine de coureurs à la base. Je récupère mes affaires propres, une petite douche et j’en profite pour manger ou plutôt dévorer ce qui se trouve sur la table. C’est décidé ce soir je dors à Saint Jean pied de Port et demain j’attaque les 4 cols prévus au programme.
Mine de rien les organisateurs ne nous facilitent pas la tâche, à la sortie de Biarritz on entame la montée par des petits chemins limite Gravel avec des pourcentages qui dépassent parfois les 15% et c’est une succession de montagnes russes courtes mais pentues qui m’amènent à destination. Je dévore une pizza dans un petit restaurant en face de l’hôtel où je passerai la nuit. Je décide de dormir 6h sachant que la journée qui m’attend demain sera difficile. Bilan de la journée 220 km et 2400 m de D+.
Il est 5h du matin quand j’entame l’ascension du col Ahuzki, moins connu que les suivants mais le paysage est à couper le souffle, la montée se fait tranquillement, j’essaye de m’économiser car la journée sera longue. J’atteins le sommet vers 7h et profite un instant du panorama sur la chaine pyrénéenne avant d’entamer une longue descente d’une vingtaine de kilomètres puis un faux plat qui m’amènera au début du col de Marie Blanque à Escot. Une montée de 9 km à 8% de moyenne avec des portions à 13% qui font mal aux jambes surtout après 5 jours de vélo. De petites cascades le long du parcours me permettent de remplir mes bidons car la température avoisine les 35°. Le 3ème col de la journée est le col de Spandelles, c’est celui qui m’a le plus marqué car le revêtement est goudronné et gravillonné donc pas du tout agréable. Je m’arrête souvent et pour la 1ère fois depuis le début de la course je me demande ce que je fais là, j’évite de regarder les panneaux indiquant les kms restants. Certaines portions à 13% m’obligent à mettre pied à terre car la roue avant se soulève avec le poids de la sacoche de selle et j’avance plus vite à pied !! Bref, après 2h d’ascension, j’arrive au sommet et j’entame la descente en direction de Argeles Gazost ou je décide de prendre une pause bien méritée. Glaces et boissons au programme, que du frais avant d’entamer l’ascension du Tourmalet le dernier col de la journée et des Pyrénées. A 20h on reçoit un message de l’organisation annonçant des orages dans la soirée. Effectivement j’ai juste le temps de m’abriter sous un abribus, j’attends que cela passe. De nombreux concurrents se sont fait piéger dans la montée. Une fois l’orage passé, j’entame l’ascension à une allure régulière et j’atteins le sommet vers 22h30. Il fait quasiment nuit et je me dirige vers la base de vie de Bagnères de Bigorre ou je passerai la nuit. Je m’étais fixé comme objectif de passer les Pyrénées sur une journée et bien objectif réussi !! Bilan de la journée 218 km et 5431 m de D+.
Jeudi, départ 7h du matin, la nuit sur un lit de camp me rappelle mon 1er Paris-Brest-Paris avec beaucoup moins de monde donc pas top. Les jambes sont un peu lourdes et pas mal de dénivelé m’attend au tournant. La journée sera ponctuée de montées et de descentes traversant de jolis villages de Haute Garonne, Saint Bertrand de Comminges et sa cathédrale, la grotte préhistorique du Mas d’Azil dans l’Ariège que l’on traverse et qui rafraichit l’atmosphère et enfin Carcassonne. La température élevée durant la journée m’a bien secouée et les 2 dernières heures de vélos sont difficiles moralement. Je passerai la nuit après Carcassonne a Caunes-Minervois. Bilan de la journée 270kms et 3020m de D+.
Vendredi, départ 7h direction Pézenas au nord de Béziers à 100 km de là, avant-dernière base de vie ou je récupérerai des affaires propres. Il fait toujours aussi chaud. Je traverse le joli village de Minerve, les cigales s’en donnent à cœur joie c’est le sud !! J’arrive à Pézenas sur les coups de midi et j’en profite pour bien manger. Les organisateurs sont aux petits soins pour nous. Je repars vers 14h sous une chaleur étouffante en direction de Beaumes de Venise à 200 km de Pézenas où je passerai la nuit. Il me reste 2,5 jours pour terminer les 500 km à parcourir, je sais que c’est faisable si je n’ai pas d’imprévu. Je peux dorénavant prévoir la suite de l’aventure. Si tout va bien je dormirai samedi soir à 135 km de Mandelieu, destination finale. Je devrais terminer tranquillement en début d’après-midi me laissant une marge de 7 ou 8 heures. L’après-midi se passe relativement bien, j’en profite pour m’arrêter dans une pharmacie et acheter des pansements spécifiques pour mon arrière-train qui me soulagent énormément. Mine de rien avec une douleur amoindrie je roule plus rapidement. A Uzès, je profite pour manger 2 glaces et je repousse de plus en plus le moment de repartir signe d’un léger ras-le-bol qui commence à s’installer. J’ai prévenu l’hôtel que j’arriverai tardivement, cela tombe bien, c’est un restaurateur qui termine tard également. A 19h je m’enfile une pizza achetée dans un food truck. Je repars d’une traite jusqu’à Beaumes de Venise où j’arrive à 00h30, douche et couché à 1h15. Bilan de la journée 295 km et 2970 m de D+
Samedi, avant-dernière journée de mon périple, encore un gros morceau à avaler, le Ventoux. Arrivé à Malaucène, on reçoit un sms de l’organisation nous demandant d’aller directement à Bédoin puis le chalet Reynard et de redescendre sur Sault sans atteindre le sommet à cause de fortes rafales de vent (j’ai parlé à un cyclo qui ne faisait pas partie de la course qui y était monté. C’était la 1ère fois qu’il devait pédaler pour avancer dans la descente. Ça fait réfléchir…) Le début de la montée se passe bien, j’en profite pour me racheter des lunettes car j’ai perdu les miennes 2 jours auparavant. C’est la seule montée que je connaisse pour l’avoir faite avec Thierry et Vince il y a 2 ans et ce n’est pas la plus simple surtout avec des bagages, mais bon je mets mon cerveau sur off et j’avance… Arrivé au Chalet, j’en profite pour boire un soda avec d’autres cyclos puis j’entame la descente sur Sault dernière base de vie avant l’arrivée. Il est midi lorsque j’arrive, je me restaure, fais le plein des bidons et je repars 1h30 après. Un vent de face plein sud était prévu et il est particulièrement violent, j’ai l’impression de faire du sur place pendant 50 km et c’est relativement frustrant sachant qu’il m’en reste 150 avant d’arriver à Aups. Mais bon je n’ai pas le choix, je prends mon mal en patience et je profite du parc national du Lubéron. La température reste élevée (plus de 30°) et ce n’est qu’en soirée qu’il est agréable de rouler. La route est vallonnée jusqu’à l’arrivée, les 2 dernières heures sont difficiles comme tous les soirs, on appuie sur les pédales des heures durant, la machine exceptionnelle qu’est le corps humain a un pouvoir d’adaptation inégalé. La fatigue physiologique elle, ne fait que s’accentuer. Il est presque minuit quand j’arrive à Aups, l’hôtel est en contrebas de la ville et j’ai du mal à le trouver. Finalement j’y suis, la gérante m’a laissé un petit mot sympathique me souhaitant bonne chance pour la fin de la course avec une petite corbeille de fruits qui me servira de petit-déjeuner. Bilan de la journée 210 km et 4020 m de D+.
Dimanche, dernière journée. J’ai passé une bonne nuit, pris un bon petit-déjeuner et prêt à affronter les Gorges du Verdon. Je retrouve un cycliste hors délai du 1000km avec qui je ferai un bout de chemin. La montée en direction d’Aiguines est loin d’être évidente, le dénivelé est élevé mais le paysage gomme la fatigue qui s’installe. Il fait de plus en plus chaud, rouler sur le goudron ne fait qu’accentuer la chaleur mais bon, je prends mon mal en patience et j’arrive tant bien que mal au sommet. Il est 11h au panneau de Comps sur Artuby, village que je connais bien pour y être passé sur la flèche Paris Nice et le relais Nice Marseille. J’en profite pour manger que du frais, fruits, glace, pâtisserie avant d’entamer la descente en direction de Mandelieu sachant qu’il reste 2 petits cols à franchir. La montée en direction de Tanneron est difficile et se fait au mental, j’avoue, je n’ai qu’une hâte c’est de terminer et chaque coup de pédale est difficile. Lorsque j’entame la descente, le panneau indiquant la direction de Mandelieu se trouve sur la gauche mais mon GPS m’indique à droite et rebelotte une dernière montée de 3 km avant de descendre définitivement vers Mandelieu la Napoule.
Je franchis la ligne d’arrivée en 9 jours et 18 heures après avoir parcouru 2591kms. Quelques dizaines de personnes sont là pour t’applaudir et ça fait chaud au cœur. On me remet mon trophée, une photo et une poignée de main d’Arnaud Manzanni l’organisateur de la RAF. Bilan de la journée : 132 km et 2450 m de D+.
Epilogue : Cette épreuve a été pour moi une façon de me prouver que je pouvais me surpasser. C’est un défi que je voulais réussir au même titre que l’Ironman que j’ai terminé en 2018. En faisant le bilan j’aurais pu gagner une quinzaine d’heures en m’arrêtant moins souvent, sans pour autant rogner sur le sommeil très important sur ce genre d’épreuve (en aparté, le vainqueur de la course a dormi 2 fois plus que le 2ème). A méditer pour la prochaine fois lol. Je suis passé par de nombreuses émotions, de la joie, de la peur dans certaines situations mais je n’ai jamais eu envie d’abandonner car je savais, avec l’expérience de mes anciennes virées à vélo, qu’il est normal d’avoir des moments d’adrénaline qui ne durent qu’un temps, où on se sent le roi du monde, mais aussi des moments de faiblesses. Il suffit d’attendre que ça passe…
C’est une épreuve que je conseille à tous ceux qui aiment les défis, qui aiment se surpasser. Les magnifiques paysages de nos régions françaises en valent bien le détour. Bien sûr, il faut de l’entrainement mais c’est au mental que l’on réussit car techniquement, ce n’est pas compliqué, il suffit de pédaler !!!
J’en profite pour remercier mes collègues du VCVE et du boulot qui m’ont soutenu durant cette épreuve et c’est important, ainsi que ma femme pour la logistique des hébergements. Avoir un support mental qui t’encourage quand tu en as besoin a grandement contribué au succès de cette course.
Nicolas
Sortie G2 du 21 juillet 2024
8h à Magny sous un ciel maussade !!! hum hum , ça pourrait sentir le retour humide ! Mais le G2 est inconscient ou motivé et départ vers Blandy à 11 vélos et 12 adhérents à quasi 28-29 de croisière ! Rappelez moi, j’ai pas signé au club pour une vitesse pareille, non , eheh ? Ah, oublié de vous dire ! Un tandem s’est subrepticement glissé dans le G2 composé de Veronique, premiere sortie avec le VCVE et Dominique, un habitué des places d’honneur (désolé, des places AR ) sur le tandem , tout au moins tant que le pilote voit, eheh ! Veronique et Dominique ont déjà 2 longues sorties à leur actif et suivent avec un chouille de difficultés, mais rien d’insurmontable ! Je dois dire que je suis surpris de leur vitesse, surtout dans les bosses (peu nombreuses il est vrai sur ce circuit) . Ils montent à la même vitesse qu’un vélo solo ! Blandy est rejoint sans difficulté à une bonne moyenne ! Petit ravito et photo souvenir devant le café du coin et on repart ! Et là, que voit on devant nous ? Une belle route toute mouillée et de beaux nuages tout noirs à l’horizon ! Comme nous sommes optimistes, on se dit que les nuages devant vont aller plus vite que nous et donc, on va rester au sec ! Que nenni ! vers 11h , comme l’indiquait la grenouille , une petite pluie nous est tombée dessus, quasiment jusque Magny . Du coup, plus de jacasseries, chacun dans sa bulle et en avant Simone , direction Magny ! La vitesse a un peu faibli , becoz la fatigue, mais l’énergie est là ! Passage de VLC sans arrêt , puis arrivés vers Truffaut , Veronique me demande de s’arrêter qq instants ! En fait entre boire et conduire, elle n’arrive pas à choisir ! Elle les fait les uns après les autres ! Ballot, non ? En fait bien sûr elle a raison, piloter un tandem de 200kg d’une main, c’est pas trop facile et surtout dangereux ! J’ai moi même opté pour un camelback pour le défi , car difficile d’extraire le bidon en roulant ! Nous repartons seuls , nos collègues ne s’étant pas rendu compte de notre arrêt ! Et 2 km plus loin, crevaison du tandem à l’AR ; Pneu tubeless bien craquelé, réparation avec une chambre au milieu de la colle à l’intérieur du pneu , regonflage avec une bombe d’air comprimé et retour à Coupvray en mode dégradé, mais sans plus de souci ! Une bien belle sortie de 104 km effectué tambour battant . Véronique a pu découvrir les joies de piloter un tandem dans un peloton. Pour le moment , elle est encore en mode apprentissage , mais la confiance va venir , j’en suis certain ! Claude
Sortie G2 du 14 Avril 24 – Blandy les tours
10 au départ avec une méteo favorable car …sans pluie ! 2 revenants : Anna et José que l’on avait pas vu de l’hiver . J’étais en gravel histoire de pimenter la sortie . Un peu de confusion au départ , le G1 , parti devant nous ayant m^me doublé au bout de qq km ! On n’a pas compris, mais pas bien grave ! Le vent étant dans le dos , l’aller a été effectué rapidement , au point que nous ne nous sommes pas arrêtés à l’endroit prévu pour soulager nos vessies collectives ! C’est dire ! Ca papotait dur dans le groupe , même si ça roulait bien ! Pascal nous a quitté car il devait rentrer de bonheur ! A Blandy, qq minutes sont consacrées à la prise de photos ! D’autres séances auront lieu en roulant . Message de Pascal : Vent fort au retour ! Ce fut le cas, mais pas bien fort quand même ! Patrick et Caro nous ont concocté un relais aux petits oignons au moment où nous étions au lilieux des champs labourés et … sans haies , donc sans abri ! Merci à eux deux ! Ensuite la vitesse a bien chuté et les papotages ont repris jusqu’à un retour à Villeneuve sans encombre ! 9 au contrôle de VLC, le compte est bon ! Ensuite dispersion ! Certains ont voulu faire 100b , d’autres vers Couilly, d’autres à Bailly , bref, plus que Didier et moi à l’arrivée , aux alentours de midi . Une bien belle sortie appréciée de tous ! Les 2 revenants ont super bien roulé et ont finis heureux et pas trop fatigués !!! Claude
Sortie tandem du 25 février 24
Un certain nombres de G1 et G2 au départ de Magny ce matin ! Comme j’étais avec Christelle et le tandem , le temps de partir , le G2 était un peu devant ! Un peu de cravache pour les rattraper au rond point de Bailly , à G , puis … crevaison d’un vélo . Connaissant le début du parcours , je décide de continuer et d’attendre le groupe vers Faremoutiers. En fait , j’ai pris le parcours à l’envers, lol ! Maintenant rouler seuls avec Christelle ne pose plus aucun souci, il nous faut juste communiquer en permanence et tout le temps ! On a même le temps de parler d’autres choses que de vélo ! Pour elle, c’était la 3eme sortie , la 1ere longue, avec des bosses et un temps parfois pluvieux , donc pas facile ! Et ça s’est TB passé ! Arrivés à Faremoutiers , je laisse un message à Ludo pour lui dire que nous continuons, ne sachant pas où ils sont car des routes sont coupées par les inondations. Je ne me rappelle plus trop le parcours, la preuve, pris à l’envers! Après saint Augustin , nous croisons le G1 dans une descente ! Aie ! Pas prévu ! Au bout, un coup de GPS et compte tenu de l’heure , je décide de revenir vers Mouroux , de traverser la RN34 et de revenir par des routes moins difficiles ! Au titre des galères, dans un des villages, on se retrouve nez à nez avec un jeune chien tout fou ! Je m’arrête, sa maitresse, au demeurant fort jolie, arrive et essaie de le raisonner ! Mais non, il veut jouer ! Je repars à 5 à l’heure et il me passe à 50cm devant la roue avant , aboie, repasse , bref C pénible ! Et ça a duré plus de 200 m ! C long ! Arrivés à Coupvray à 12h30 apres 71 km ! Moyenne faible ! Va falloir s’entrainer ! Claude
Sortie GT du 4 février 2024
Non, il n’ya pas d’erreur dans le titre ! GT ne veut pas dire Grand Tourisme des voitures année 80 , mais Groupe Tandem ! Une premiere ce matin où j’ai eu l’honneur de piloter Christelle, aveugle, pour la premiere fois de sa vie (et la premiere aussi avec une aveugle pour ce qui me concerne) sur 45 km env. Nous sommes restés sur le plat , il nous a fallu 4 démarrages pour être à l’aise. Christelle a bien apprécié et est prête à recommencer ! Nous allons donc continuer l’entrainement jusqu’à Lyon Paris en 5 jours pendant le mois d’aout , juste avant les paralympiques ! J’avais 4 gardes du corps qui m’ont permis de ne pas m’occuper du tout de la circulation, ce qui était génial !
Bref une belle expérience à recommencer !!!
Claude
Sortie du 10 décembre 2023
Ouh , le G2 ! Météo parfaite et ….seulement 2 représentants en ce dimanche matin. Petit soleil matinal, routes quasiment sèches, pas de pluie, 7°C, un petit vent du sud sympathique, que demander de plus pour un dimanche de décembre? Bon, je sais, hier c’était pas pareil, mais bon, c’était hier , eh eh !
Partis avec Alain K à 9h03, juste apres le G1 (ils étaient 4) que nous n’avons pas réussi à rattraper malgré nos efforts sur le circuit du Vivier de bonne humeur et … à bonne allure malgré un petit vent du sud, donc de …face !!! A partir de là, aucun souci! Alain qui n’avait pas roulé depuis 6 mois, à part une petite sortie dérouillage jeudi, est resté sagement derrière, bien caché par le quintal de son copain , eh eh !! Un cyclo a eu tort de nous doubler après VLC. Nous avons pris sa roue et il nous a emmené pendant 10b à 28-29 avant de s’arrêter, épuisé ! On en rencontre de temps en temps des gus sympa comme ça , eheh ! Puis arrivés à Chaumes, le vent était du sud et donc ce ne fut que du bonheur! Bien sûr, Alain en a bavé dans les bosses de Voulangis et Villiers, mais est monté à son rythme et avec expérience, donc sans souci ! Nous avons shunté le détour des cochons, car, avec ce que nous avons vu jeudi, ça doit être impraticable …et pour longtemps! Il va d’ailleurs falloir modifier les circuits en conséquence ! Retour à Magny à 12h00 pile. ( je vous épargne encore une fois les 1/10èmes de sec ) Claude
Sortie du 3 Décembre 2023
Bon OK, faisait pas bien chaud en ce dimanche matin, mais il faisait sec ! Et ça aurait été dommage de ne pas en profiter ! Bref, 3 G1 et 2 G2 au départ ! Pas bezef ! Mais bon, C mieux que rien, donc départ du G2 à 9h00 tapantes! Il fait de -3 à -4°C donc pas envie de trainer ! Je pars donc avec Marc ! Dès le départ et malgré un vent du sud de 18 km/h , allure soutenue . On koze pas trop , la météo n’est pas trop favorable, mais on se relaie régulièrement ! les km descendent sans souci, on n’a même pas froid , presque trop chaud ! Un peu avant Coubert, les 3 du G1 nous rattrapent et se mettent à notre vitesse (Patricia , JMarc et peppe) . Merci à eux de nous tirer pendant qq km ! Nous roulons ensemble jusque Ozouer . Là, je décroche dans la montée (rien ke de très normal) , Marc m’attend . Nous repartons ensemble ! Le G1 s’arrête au carrefour de la N36 pour un petit besoin. Nous passons en nous disant qu’ils vont nous rattraper , mais non ! nous ne les verrons plus ! Nous passons Chaumes, le point le plus au sud et donc , maintenant … vent dans le dos , eh eh ! Nous repartons donc de plus belle , toujours avec des relais qui passent très bien ! et arrivons à Magny , malgré un arrêt express en forêt de VLC à … 11h40 (je vous passe les mn et les 1/10emes pour plus de clarté !) , bref, largement en avance ! Du jamais vu , on explose le record, eh eh !! Ah une précision : En dessous de mes gants d’hiver , j’avais mis des gants MAPA, donc des gants de vaisselle ! La dernière fois que je les avais mis, c’était avec Alain, dans la descente de l’Izoard, sous la flotte et le froid . Résultat nickel . Et ce matin , idem ! Un tout petit peu froid les 10 premiers km , le temps de transpirer un peu . Puis , ..plus rien ! Ca évite d’acheter des gants chauffants à batterie Li – Ion qui seront les déchets de demain ! Inconvénient : En arrivant , madame m’attendait avec le liquide vaisselle et m’a mis à l’évier tout de suite ! Bon, yavait juste une casserole et 3 assiettes , ça allait !
Claude
Sortie du 26 Novembre 2023 G2
Ce matin et malgré le froid , 13 courageux pour le G2 et env 6 pour le G1 . Pour Anna, première sortie en env. 18 mois suite à des ennuis de santé et itou pour Franck qui, lui a roulé un peu en semaine. Les parcours étant différents dès le départ , séparation immédiate ! Dans l’ordre, on commence par : 1 bidon oublié par Pascal d’où petit détour . Puis crevaison d’ Alain (silex) en bas de Condé . Regroupement en haut de la bosse et re-départ à allure tranquille. En route nous perdons Pascalou et Alain qui préfèrent rentrer à leur allure et avec moins de km , puis Chrisitan et Ludo qui veulent rentrer de bonheur. Tout le monde jacasse avec tt le monde , l’allure cool le permettant . Les bosses sont avalées tranquillement et on admire le beau paysage d’hiver de la S&M nord (bof !) . Retour à Magny à 12h10 ce qui est logique avec tous nos arrêts et la crevaison ! Bref, une bien belle sortie d’hiver où tout le monde a pris soin de tout le monde. Esperons une météo aussi cool pour la semaine prochaine !