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[ROUTE] TRAVERSEE DES PYRENEES – 23 SEPTEMBRE 2018

23 août 2020 by Claude Enzer

Traversée des Pyrénées

Perpignan – Luchon – Hendaye

677 km – 12447 m D+

23 – 29 Septembre 2018

 

 

23 Septembre

Perpignan – Camurac – 130 km- 2571 m D+

6h45 – 19h00

Nous serons donc 2 sur cette traversée effectuée avec Alain. Un peu d’appréhension au départ, sachant que les Pyrénées sont un massif où les cols sont courts mais violents à la différence des Alpes. Mon sac est réduit à sa plus simple expression : 2kg à l’avant et 2,5 kg à l’arrière. Et à la fin, il y avait encore 1 kg de trop à l’arrière!

 

Départ à la lumière, sachant que le jour était en train de se lever. Fait un peu frisquet, mais rien de bien méchant. Sortie de Perpignan au GPS sans aucun souci. Départ prudent sachant que la journée sera dure et longue. La chaleur monte rapidement et donc .. Premier arrêt déshabillage ! Il y en aura d’autres entre départs du matin et descente de cols. Le premier col (La Bataille à 265m) nous met tout de suite dans l’ambiance. 7-8% soit autant que les Alpes au maximum. Et celui là ne fait que 265m ! Le col d’Auzines à 620m et le col d’Aussières à 1020m constitueront le menu de la matinée. Dans la longue et magnifique descente de ce col, vu le château de Puylaurens, magnifiquement construit sur un promontoire au dessus de la vallée. Déjeuner à La Pradelle où nous prendrons notre temps puisque nous repartirons vers 15h00, sous 35deg. Dès le départ, le col de Camperié à 500m, pointage à  Axat, dans un café. La mauvaise nouvelle est que le road book nous fait sortir par une route étroite à 11%. Après quelques km, Alain s’arrête, sort le GPS et s’aperçoit que nous ne sommes plus sur le parcours. Heureusement, que 220m D+ et 2 km en trop. Le bon chemin était une petite route étroite et défoncée, non indiquée et qui paraissait une voie privée. Descente jusque Cailla, puis lente remontée jusque Camurac dans la vallée de la Rebenty et le défilé de Joucou. Notre premier gîte est atteint. Arrivée au château de Camurac tenu par des danois. Une Ferrari nous accueille ! Nous proposons l’échange aux propriétaires anglais de nos vélos et de sa voiture, mais curieusement, ils ont refusé ! Le repas est  simple et succulent. J’ai un peu de mal à manger. Ca sera la seule petite alerte de ce long périple. Dodo pas trop tard.

24 Septembre

Camurac – Castillon – 154 km- 2370 m D+

8h05 – 18h30

 

Changement de décor : Départ sous la pluie pour une journée mouillée, la seule de notre périple. En haut d’une longue bosse, (col de Marmare) nous devions tourner à droite et passer par une corniche. Mais la route est fermée hermétiquement. Probablement plus de sous pour la maintenance. Nous tentons de passer mais 12 km de route mouillée et condamnée et surtout recouverte de feuilles mouillées (un tapis), ça fait beaucoup. Nous choisissons donc la sécurité, descente vers Ax les Thermes où Alain est passé il y a 15j en VTT. Nous sommes bien mouillés. Contrôle à Ax au lieu de Lordat. Chocolat chaud bien apprécié. On continue dans la vallée par Tarascon jusque Foix. Pointage, déjeuner rapide car la route est encore longue. Sortie de Foix au GPS. L’après midi, succession de cols qui en fait ne constituent véritablement qu’une seule montée de 15 km. Cols des Marroux, Jouels, Péguères, Caugnoux, du Four, d’Espiès). Au sommet du dernier col, un panneau indique une descente à 18% de 4 km. Il pleut, la route est mouillée. Bon, tant pis, il faut y aller ! On serre les fesses. Arrêt vers la fin pour resserrer les patins, les jantes sont brûlantes. La vitesse max fût 30-35 et encore pas souvent. Bref, pas cool du tout!  Arrêt rapide a Seix (Mais non, Ya pas de fautes d’orthographe !) pour pointer dans une épicerie. Discussions avec Alain sur l’opportunité de passer par le col de la Core, compte tenu de la pluie, donc que l’on ne verra rien (comme depuis le matin), du risque lié à la route mouillée et de l’heure, déjà bien avancée. Nous décidons là encore de jouer la sécurité. Nous passerons donc par Girons et les vallées correspondantes. Cela nous fait 15km de plus mais tant pis. Arrivée au gîte à Castillon. Très bien reçus, là encore bon dîner « en famille » donc dans l’esprit des chambres d’hôtes. Je n’oublie pas mon pointage.

 

25 Septembre

Castillon – Bagnères de Luchon – 63 km- 1441 m D+

9h00 – 14h30

Départ tranquille vers 9h00, peu de km pour cette dernière étape. Ceci dit, il ne fait pas chaud. Mais rapidement la montée du col de Portet d’Aspet (1069m), premier col « célèbre » franchi nous réchauffe. Les pourcentages sont élevés. Les commentaires au sol nous indiquent que « le tour est passé par là »  ce qui n’est d’ailleurs pas très surprenant ! Le village de Portet d’Aspet est joli. Ensuite longue descente difficile quelquefois à env. 18% vers le pont de l’Oule, puis le col de Mente. Nous manquons (juste aperçue)  la stèle en bas du col de Portet à la mémoire de Casartelli, champion olympique à Barcelone qui s’est tué à 25 ans dans cette descente en 1995. Le col de Mente est lui aussi redoutable avec ses pourcentages élevés. Ensuite, descente vers Bagnères de Luchon, on rattrape la route de la flèche, Ensuite on remonte en direction de Bagnères pour une arrivée vers 13h30. Déjeuner avec des « tartines » avant accès au gîte le long de l’avenue d’Etigny où se trouvent les thermes. Nous passons par les thermes pour voir de quoi nous pouvons bénéficier. (Nous nous octroyons une journée de repos comme à Briançon dans les Alpes.). Nous y découvrons un hammam naturel (vaporarium)  composé de 180m de galeries. L’eau y est a 74deg, soufrée bien entendu, la particularité de Luchon. Je me fais également plaisir avec un massage tonique des jambes et du dos, qui me fera le plus grand bien. Les douches à la sortie du vaporarium me donnent la possibilité sympathique de se retourner des seaux d’eau glacée sur la tête « à la suédoise ». Super sensation. Bon d’accord, il faut aimer ! Alain, lui préfère ne pas essayer ! Sinon, première étape réussie sans souci avec 6389 m de dénivelé (D+) et 339 km.

26 Septembre

Bagnères de Luchon, pas de vélo

Journée farniente où Alain doit prendre son vélo pour se payer 4 patins neufs. Repos, Hammam, douches, petite visite de Luchon, le temps passe très vite. Notre gîte, quasiment au pied des thermes est tenu par une famille d’anglais très sympa. Ils nous proposent une lessive complète de nos vêtements que nous acceptons sans rechigner. Le repos est de mise car le lendemain, le programme est copieux.

 

27 Septembre

Bagnères de Luchon  – Argeles Gazost

111 km- 2994 m D+ – 7h15 – 18h00

 

Le programme du jour est copieux avec 3 cols hors catégorie. Nous décidons de partir de bonne heure vers 6h45. Grosse frayeur, le matin, impossible de retrouver mon compteur. Tout a été retourné sans succès. Nous perdons dans l’histoire 30mn. Je pars donc sans compteur en laissant un mot sur la table au cas où. Cela me contrarie pas mal, les montées de cols, surtout avec cette difficulté s’effectuent plus surement avec des infos sur son état.

Dès la sortie de Luchon nous sommes dans  le Peyresourde, tout de suite dans le dur. Rampes de 8% sans un instant de répit. Mon esprit vagabonde et soudain, presque au sommet (8km quand même)  l’illumination ! Je sais où j’ai oublié mon compteur. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Près de la cheminée. là où je n’ai pas cherché. Ouf ! Il n’y a plus qu’à téléphoner et organiser le retour du dit compteur vers Coupvray. Je suis tellement content que je rattrape Alain qui normalement finit toujours qq minutes devant moi dans les longues montées (1569m, atteint 9h15). Quelques minutes et photos plus tard en haut du col

et descente « en ‘ligne droite » vers Arreau. Nous avons allègrement dépassé les 70 km/h. Je pense qu’avec une ou deux reconnaissances de plus, on doit pouvoir dépasser allègrement les 75, voire atteindre les 80km/h. A Arreau, téléphone au gîte

juste pour confirmer mon intuition, boire un chocolat. (il ne fait pas encore bien chaud). un peu de discussion (jour de marché) et départ pour la 2ème difficulté de la journée,

le col d’Aspin que j’avais déjà monté il y a quelques années. Là aussi, pas de round d’observation, dès la sortie de Arreau, on est a 7%, puis un plat à 2-3. %. Passage d’un petit pont à droite et là, c’est du lourd : 8% jusqu’au sommet (1489m, atteint à 10h30). Dans la montée, on se fait doubler par un septuagénaire local, accompagné de sa femme (en voiture)qui finira un peu avant Alain.

Vaches moutons et chevaux seront en liberté pendant plusieurs cols dès que nous serons en altitude. Vue superbe sur le pic du midi et son observatoire (j’en profite pour signaler que le nouveau record de nombre de jours sans température négative au pic vient de passer de 78 à 107 j, merci le réchauffement climatique) Photos et vue du paysage à une heure où il ne faitpas encore très chaud. Puis descente prudente jusque Ste Marie Campans, où nous déjeunons d’un « plat du jour » dans un petit resto sympathique. Alain s’est fait une belle frayeur en se retrouvant nez à nez avec des vaches à la sortie d’un virage. Je les avais vu, mais j’étais passé une ou 2 minutes plus tôt sans souci. Départ après le dit repas. Il fait 35 deg, presque 14h au pied du Tourmalet, le seigneur des Pyrénées. Bref, on n’est pas bien, docteur ! Départ prudent car là encore, c’est tout de suite du 8%, comme l’indique les panneaux kilométriques. Heureusement, au fur et a mesure que nous montons, la température diminue jusque …19 deg… !  Sortie de la forêt, on pénètre dans le domaine des paravalanches, puis entrée dans la Mongie à… 10% comme prévu ! On avait aussi prévu de s’arrêter pour « boire un coup » ce que nous fîmes ! Ensuite et toujours à 10% jusqu’au sommet dénudé (2115m, atteint 16h00) et bien connu, orné de la statue d’Antoine Lapize, premier vainqueur de cette légendaire ascension en vélo. Dans la montée, discussion avec un local, 75 ans qui en était à peu près à sa 70ème ascension. Il revenait de Colombie et il montait « sans entraînement » preuve qu’avec de la volonté, on peut faire des miracles. Qq minutes en haut, qq photos, pas de pointage car « tout est fermé ». Descente prudente au début (beaucoup de virages délicats) puis a donf

vers Barèges et  Luz Saint sauveur où la chaleur est prenante.  On change de monde, on est maintenant dans la partie occidentale des Pyrénées! Descente par une départementale pas agréable et avec beaucoup de voitures jusque Argelès Gazost, petite station thermale bien sympathique. Hôtel un peu vieillot, atteint à 18h00). Super resto bio dans le centre d’Argeles recommandé par les proprios du gîte de Luchon, petite ballade piétonne et dodo, le programme du lendemain étant lui aussi copieux.

28 Septembre

Argeles Gazost – Oloron Sainte Marie

92 km- 2082 m D+ – 8h05 – 17h00

Encore une sacrée étape ce jour, la dernière difficile avec de nouveau 3 cols célèbres  et les parcours de liaison qui vont bien. Le premier col fut le Soulor, monté tranquillement avec des pourcentages importants. (1474m, atteint 9h15) Véritable rampe d’accès au 2eme col de la journée, l’Aubisque. Photos en haut, descente pas trop rapide, puis très vite montée sur l’Aubisque, absolument superbe. Les pourcentages sont élevés, mais la route le long de la corniche est de toute beauté. Les paysages sont infinis, on retrouve un peu la Bonnette, toute proportion gardée. Le chalet immaculé est visible de loin. Bref, un de mes meilleurs souvenirs de cette traversée. Le sommet est atteint à 11h30 pour une altitude de 1709m. Nous décidons de nous sustenter. Un croque monsieur fera l’affaire. pointage de rigueur. Descente tranquille vers Gourette et Eaux Bonnes, paisible station thermale. Déjeuner dans une boulangerie à Laruns. Encore un peu de vallée jusque Bielle où mon contrôle se fera avec

une photo. A la sortie de Bielle, nous attaquons le col de Marie Blanque, dernier grand col de cette traversée. Puis, dans la chaleur, encore du 8%! Route étroite, sympa avec une partie presque plate voué aux activités pastorales. Superbe. Que des sons de cloche, presque pas de voitures. Puis le sommet est atteint avec un pourcentage très faible, col surprenant. (1035m, atteint à 15h15). Photos puis descente un peu limite à cause de passages mouillés. En bas, petite route sympa, arrêt boisson à un café. Les Pyrénées sont maintenant derrière nous, même si il reste encore 160km au total. Ballade tranquille jusque Oloron Sainte Marie,

petite ville cool  qui a vu le passage du tour. De nombreuses compétitions cyclo y passent au point que la ville vit presque au rythme du cyclisme. Hôtel de la paix près de la gare, le gâteau local s’appelle le « russe » (gâteau à base de crème d’amandes, délicieux) trouvé  en ville. Nous avons mangé dans  un resto sympa une « garbure » soupe à base de canard, haricots blanc, poitrine fumée, et pain trempé. Un vrai délice, et …ça tient au corps !

Ballade à pied autour d’une église superbe et déjà typiquement béarnaise.

29 Septembre

Oloron Sainte Marie – Hendaye

135 km- 974 m D+ – 8h05 – 17h10

Le matin, départ au lever du  soleil. Pour cette dernière étape, Alain va m’accompagner 40 km puis faire  demi-tour car il doit prendre  le train à Oloron pour Toulouse. Après 40km effectués à bonne allure, la séparation s’effectuera  à Sauveterre dans  un café.

Je continue donc seul en direction d’Hendaye. Routes sympas dans le pays basque, où les maisons pour la plupart, blanches avec volets rouges sont de toute beauté. Longues montées,  rencontres improbables constitueront l’essentiel de cette journée. Déjeuner à Hasparren, où j’ai assisté à un défilé superbe de « sonneurs de cloches basques » pour éloigner les démons. Spectacle typique du pays basque. De la chance ! J’ai quand même pu manger rapidement un plat du jour et me rendre à Cambo les bains pour le dernier pointage de la journée. Pas eu ni le temps ni l’envie de visiter la maison de Rostand (Arnaga).

Passage rapide à Espelette et ensuite les routes empruntées avaient un trafic important. Je devais passer par la montagne pour éviter le trafic (itinéraire de la flèche emprunté il y a quelques années), mais j’avais à ce point, hâte de poser le vélo. Arrivée à saint jean de Luz,

petite ballade en ville puis emprunt de la route de la corniche jusque Hendaye, route que nous avions déjà emprunté avec Laurent lors de la diagonale Dunkerque Hendaye.

Arrivée à Hendaye tranquillement vers 17h10 à l’hôtel.

S’ensuivra 3 jours de farniente avec une superbe météo pour thalasso, visite de la grotte de Sare, dégustation de produits régionaux, ballades en Espagne et en France, le tout en ouature de location. Mais c’était bien mérité!

 

Conclusion :

Avec ces 2 étapes de montagne, je boucle la partie difficile de ces 20 étapes des relais de France. Maintenant, il ne me reste plus que la partie « côte d’Azur »(Nice – Marseille – Perpignan) puis Hendaye Dieppe en suivant le littoral et en passant par Brest soit 2100 km. Nous avons eu que ce soit dans les Alpes ou les Pyrénées une bonne météo avec très peu de pluie lors de ces 1400km et 24000 m de dénivelé. Le poids des bagages pour 6j: 4,5kg et j’avais encore 1 kg de trop ! Preuve s’il en est que l’on peut optimiser avec un peu de volonté.

Je suis bien content d’avoir fini ces 4 étapes avec Alain et maintenant place à de nouvelles aventures pour l’année prochaine (année PBP… .! )

 

Claude & Alain

 

 

 

Claude & Alain

 

 

Classé sous :Récits longues distances

[ROUTE] Blandy – 16 Août 2020

16 août 2020 by Claude Enzer

​8 au départ de Magny, direction Blandy. Allure un peu trop soutenue pour Anna qui doit​ réguler son allure en fonction de son dos. Elle aura fait un peu trop d’efforts au début qu’elle va devoir gérer tout le long de la sortie. Un peu avant Presles, une petite pluie nous ralentit et surtout nous divise. K way or not , this is the question! Sachant que le vent vient du sud et que nous allons vers ce sud, le gr2 parie que cette pluie ne va pas durer longtemps. Le groupe 1 fait l’analyse inverse et repart donc vers le nord, donc … sous la pluie ! Pour nous (5) , la pluie aura duré à peine 10mn ! A partir de là, vitesse stabilisée à 25, Thierry fait tout ce qu’il peut pour raccourcir ce parcours (Gué de Barneau) . Bref, retour tranquille, sans pluie malgré la chaussée mouillée. Nous rentrons par les cochons et arrivons à Magny au bout de 92b à 12h03 ! Encore un peu humides, mais la pluie fait partie du jeu, non ?
Claude

Classé sous :Récits sorties club - Route

[ROUTE] MONT SAINT MICHEL-CHERBOURG-LE HAVRE – 09 JUIN 2020

1 août 2020 by Claude Enzer

Mt ST MICHEL – CHERBOURG – LE HAVRE

La mère à gauche, Eole de face et le ciel sur la tête !

9 – 12 Juin 2020

Claude & Nicolas 

 

9/6/20: Mt St Michel – Montchaton

14 :10 / 104 km / 4h40 / 892m D+

 

La journée commence par une séance de train interminable : Départ de Esbly à 6h11, vélo jusque Gare St Lazare, correspondance à Caen pour arriver à Pontorson à 13:50. Là, on lâche les chevaux jusqu’à la Caserne, lieu de pointage avant le Mont. Tout est désert, merci le confinement ! On pointe rapidement dans un hôtel et c’est parti. Ça commence fort: Vent de face, mais pas de pluie. Au bout de 15b, j’ai déjà perdu une tongue, la deuxième finit dans la poubelle. Belle vue de St Thomas sur le Mont. On ne s’arrête pas trop, on ne veut pas arriver trop tard à la chambre d’hôtes. Pointage chez un courtier en travaux à Avranches. Granville semble une très belle station avec pas mal de belles voitures. A visiter. Arrivée à Montchaton vers 18h30. Super gite et TB accueil. Nos hôtes sont un peu paniqués car nous sommes les premiers clients post confinement. La dame a visiblement un peu peur. Le resto a été réservé à 4km par les proprios.  (Regneville, en bordure du « havre » de la Sienne). TB mangé, protocole Covid très strict, diner sur la terrasse et dodo à 22:00.

 

10/6/20: Montchaton – Cherbourg

9:00 / 161 km / 10h40 / 1420mD+

Après un super petit déjeuner, départ tranquille jusqu’au premier pointage à Coutainville non loin de là. Les travaux nous obligent à suivre les bords de mer, notre premier détour de la journée. Ensuite, nous allons affronter la pluie sur une route droite et sans aucun intérêt, timing parfait. Nous arrivons vers 11h30 à Carteret, trempés, où nous prenons d’abord une boisson chaude avant de déjeuner rapidement. Le resto fut super. Nous n’avions seulement à ce moment que 60km et 100mD+. Puis nous avons quitté le parcours pour suivre la « route des caps » que l’on nous avait conseillé. Plus de km et de D+, mais de superbes panoramas avec une météo quasi parfaite. Nicolas voulant absolument voir de près une centrale nucléaire, nous avons poussé jusque Flamanville. On ne voit que le bâtiment turbine de Flamanville 3, ainsi que la partie administrative. Le reste est caché par la colline, symbole de toutes les centrales nucléaires normandes. Le centre pour visiteurs est évidemment fermé. De magnifiques petites routes, beaucoup de montées descentes et de superbes panoramas. On récupère le parcours à Vasteville. Nous prenons la direction de Beaumont Hague. On pointe rapidement dans un café, nous longeons l’usine de retraitement des déchets de la Hague. Encore un détour pour le nez de Jobourg, où l’on voit qq îles UK. (Jobourg est un petit village). Ensuite le bout du bout de la presqu’île (village de Goury) avec son sémaphore et ses murs de pierre. Par les paysages rencontrés, on se croit (un peu) en Irlande. Retour vers Cherbourg avec 2 bosses énormes, pas trop prévues. Arrivée vers 19h30. Le gîte est une maison en centre-ville. Stockage des vélos dans un couloir et gîte au deuxième. Hôtesse sympa qui nous conseille le resto « Yalta », juste en face du port (10mn à pied) spécialiste des burgers et glaces. Serveuses sympas, délicieux, bien que je n’aie pas fini le burger! Tiens, tiens et Aie ! Pointage des cartes et fin de notre premier relais, le tout au restaurant.

 

11/6/20 : Cherbourg – Courseulles

9h05 / 160km / 20,8 km/h / 900mD+

Départ 9:05 du gite après un bon petit déj. Dès la sortie de Cherbourg, (pas compliqué, il suffit de suivre la mer …à gauche) vent d’est, donc… de face. On sait que ça sera jusque Barfleur, au bout de la presqu’île. Beau paysage de la route du « Val de Saire », rivière que l’on retrouvera plus loin. Barfleur est une petite ville charmante mais arrêt court à cause du vent de face. En descendant vers le sud du Cotentin côté est, le vent est donc logiquement de côté, et donc moyennement gênant. Petits arrêts à Utah beach et autres mémoriaux, pour quelques photos souvenirs. Nous avons pris une piste cyclable qui devient de la terre sans prévenir sur une distance de 800m environ. Déjeuner sandwich a Quinéville, mangé sur place. La boulangère était là depuis un mois et …ne se plaignait pas, alors que le village est loin de tout. Mais un peu trop de mayonnaise. Peu après, je ressens mes premiers symptômes de soucis gastriques. Pointage à Carentan. Il nous reste 70 km pour rejoindre Courseulles-sur-Mer, avec un vent de 40km/h de face. Quelques bosses pas vraiment prévues, peu d’arrêts, car il pleut bien comme il faut. Les plages défilent, mais tant pis, on roule sans forcer avec des relais. Ouais, même Nicolas prend des relais bien comme il faut. Grosse hésitation à l’entrée de la voie rapide pour Isigny. On finit par trouver la route parallèle. Contrôle a Vierville sur mer, rapide dans un Cocci. Arrivée à Courseulles-sur-Mer vers 19h. Appart Rbnb, alors que j’avais réservé une chambre d’hôtes, une première pour moi. L’appart est juste pour nous, bonjour l’esprit gite. L’appartement est bien, avec une superbe vue directe sur la mer, seul le contexte n’est pas terrible. Par contre, étant fatigué, je n’ai pas faim et ne veux pas manger. Mais, c’est sans compter sur Nico qui trouve une pizzeria au pied de notre immeuble. Je le rejoints et finis par avaler un petit morceau de pizza et une dame blanche. Dodo à 22:30.

12/6 : Courseulles-sur-Mer – Le Havre

8h30 / 98 km / 21,1 km/h / 520 m D+

Départ de l’appartement vers 8:00, car le train part du Havre à 15h00, à ne pas rater. Petit déj (buffet) plus que copieux dans un hôtel et départ…sous la pluie. Les km ne défilent pas trop vite car le vent, bien que moins fort, n’en est pas moins présent. Premier pointage du matin à Ouistreham où nous pointons ds un petit café en 5 mn. Puis départ vers Honfleur à 50km. Passage du célèbre pont de Bénouville avec un arrêt bref au café du même nom, fermé pour cause de vacances. Les alentours de Bénouville sont assez folkloriques. Voies rapides mal indiquées et interdites aux vélos, etc. Les minutes défilent et un promeneur nous indique un moyen de ne pas perdre 15 mn. Nous devons simplement prendre sur environ 500m une voie non seulement rapide, mais.. à l’envers! Je pense que nous avons réalisé une première au club ! Les fesses étaient quand même bien serrées. Heureusement, pas de maréchaussée, sinon, ça nous aurait probablement coûté cher. A la sortie de Trouville, Nicolas qui ne roule qu’au GPS en profite pour me faire faire une bosse de 2b en gratuit. Mais belle descente à suivre, je ne lui mets donc pas de gages! Pointage à Honfleur, il est déjà 13h, il ne nous reste plus que 2h avant le départ du train. Pointage dans un café avec patron « ronchon ». Nous reprenons immédiatement la direction du pont de Normandie, la mer à gauche ! Petit passage sur voie rapide à l’entrée du pont, par manque de panneau adéquat. Puis montée sur le pont, un moment pas très agréable (travaux sur une voie, les camions nous frôlent et la bordure de trottoir n’est pas loin. La piste doit faire 1,2m de large. En haut, arrêt photo. (Privilège du cyclo) Dans la descente, j’en profite pour casser un rayon, le pire endroit pour ce genre de panne. Nicolas a failli me rentrer dedans. Entre camions et trottoir, on sert les fesses. Au final, plus de peur que de mal ! Puis retour rapide vers le Havre (enfin vent dans le dos) par les raffineries et surtout le port du havre, un des plus grands de France. Arrivée en gare avec 45mn d’avance.

Conclusion ; 2 beaux relais avec beaucoup de vent de face et de la pluie, mais aussi de superbes paysages et de soleil.  520km en 4 jours nous ont permis de prendre notre temps. Les 3 gîtes furent TB, chacun dans son style. Pour moi, qq soucis de digestion comme d’habitude. Qq belles rencontres! 520 km, moyenne de 21,5km/h, 3730m D+.

Bref, un bon entraînement pour Paris Luchon dans moins de 3 semaines maintenant. Pour ma part, 4kg de perdu en 4 jours, bref, rien de nouveau sous ..la pluie et le vent !

 

 

Claude et Nicolas.

 

Classé sous :Récits longues distances

[ROUTE] PARIS-CAHORS-LUCHON – 29 JUIN 2020

1 août 2020 by Claude Enzer

PARIS CAHORS – LUCHON

29 Juin – 5 Juillet 2020

29/06/20

Palaiseau – Mehun   216 km – 07h00h > 18h30 – D+ > 1345 m – 23,6 km/h sur le vélo

 

Après avoir préparé mes bagages, je les mets sur la balance (le rituel, quoi !): 3,4kg pour 4 jours, sacs compris, mais sans les sandwiches ! Comme nous savons que la météo est favorable, nous n’avons besoin de …rien ! Facile, non ?

La ballade commence comme d’habitude par le RER de 5h15 à Val d’Europe où nous rencontrons P. Bourguet, en route pour bosser, lui !!! Correspondance à Chatelet, puis après un peu de retard, arrivée à Palaiseau, où mes 2 compères (Nicolas et Laurent) peuvent pointer dans une boulangerie. Pour eux l’arrivée sera à Luchon, pour moi, clignotant à gauche à Cahors par manque de temps. Je ne suis là que pour leur « remonter le moral (lol) dans la morne plaine de la Beauce et dans l’ensemble des bosses du Limousin ». Bref, je les accompagne ! Nous avions prévu cette flèche à 3, il y a au moins 2-3 ans !

Départ donc de Palaiseau, direction Étampes où un café-croissant nous attend chez un ex-collègue. Ça tombe bien, le parcours passe devant chez lui, même pas de détour ! En attendant, parcours finalement relativement bosselé en attendant la Beauce qui commence réellement un peu après Étampes. En repartant de chez Patrick, ventre plein, nous suivons la petite vallée de la Juine, très sympa avant d’attaquer la Beauce. Nous aurons pendant tout le voyage une chance énorme. Pas de pluie et température tout à fait correcte : 25°C maximum pour un 15°C le matin. La météo n’est donc pas un sujet….pour une fois ! La Beauce est attaquée de pied ferme. Le vent est de ¾ face, pénible mais ne gêne pas vraiment notre progression. 24 de moyenne sur cette portion. Nous prenons des relais en éventail en nous protégeant mutuellement et tout se passe bien. Même Nicolas prend des relais et reste dans les roues ce qui doit être une quasi première mondiale, lol. Il m’avouera par la suite que pour lui, tout cela n’est vraiment pas naturel. Il préfère rester 10m derrière, seul. Ça me rappelle la diagonale Menton Dunkerque dans la vallée du Rhône. Le déjeuner est pris dans un restaurant à Neuville aux bois avec nos sandwiches tirés du sac. Premier jour d’ouverture du restaurant depuis le confinement, le patron nous demande simplement de nous installer sur la terrasse AR pour que personne ne nous voit. On n’est déjà plus à Paris ! L’après-midi sera donc juste … monotone ! On sait simplement qu’il faut le faire avant d’attaquer le limousin. Chambre d’hôtes dans le centre de Mehun, 2 chambres pour 3, prix raisonnable, diner dans le seul resto ouvert à 50m du gite : Un kebab ; Tant pis, ça fera l’affaire ! Ils avaient même une glace, dessert bien apprécié après une telle journée.  La dame du gîte nous a bien fait rire lorsqu’elle nous a demandé le nombre de km effectués dans la journée : « 215 ! Ah bah, ça ! Les autres, c’est toujours de 90 à 100 maximum ! Ben ouais, les fêlés, c’est nous ! » Nous finissons la journée à 23,6 km/h de moyenne sur le vélo.

 

01/07/20

Mehun – St Leonard de Noblat (où habitait Poupou !) : 191 km – 7:05h > 18:55h – D+ > 2352 m – 69km d’ascension sur 131 km env. – 21,8 km/h  

 

Départ après un petit déjeuner pris dans la boulange qui jouxtait le kebab et un café pris dans un ..café un peu plus loin. Un peu de confusion pour quitter Mehun et rebelote pour la Beauce. Dans mon récit de 2012, j’avais noté que les premières bosses était 30 km environ avant La Châtre. Ce fut effectivement le cas, bien que ce fût plus des faux plats que de véritables bosses. Pointage à La Châtre et là, ..changement de décor ! Dès la sortie, ça commence et comme dans mes plus « beaux » souvenirs, ça ne s’arrête plus ! On monte, on descend et on recommence ! Mais, compte tenu de ma différence de condition physique et surtout de mon esprit libéré des contraintes prof (pas comme en 2012), je vais passer une excellente journée et finir fatigué bien sûr, mais heureux. Mon compteur ne descendra jamais en dessous de 8km/h (en 2012, il s’était arrêté, ma vitesse étant inférieure à  ..3 km/h! ) . Nicolas et Laurent terminent toutes les bosses entre 50 et 200m en avance sur moi, donc leur attente est négligeable. Les paysages, au début plutôt sous forme de pâturages va se transformer en forêt, beaucoup plus agréables. Déjeuner pris sur le pouce à Aigurande. L’après-midi, long stop à Bénévent l’Abbaye pour une boisson bien appréciée. Malheureusement pas de vue sur le château (ou plutôt l’abbaye !)  Je ne reconnais pas le parcours effectué 8 ans plus tôt, je pense qu’il est différent, en fait non après vérification. J’ai juste tout oublié, la fatigue aidant ! Par contre, le soir arrivés à St Léonard, je retrouve le bar où je m’étais posé beaucoup de questions sur le fait de continuer ou pas. Là, tout va bien ! Le gîte est en fait un appart du style Airbnb dans un vieil immeuble. La propriétaire converse en permanence au tel et sur les réseaux sociaux avec Nicolas… hum hum, lol ! Dîner le soir près du gîte dans un super petit resto. Le menu est à l’effigie de Poupou jeune. Extinction des feux à 22h15.

 

2/7/20

St Leonard – Cahors: 205 km – 6:50h > 17:50h – D+ > 2352m en 65 km ascension – 22,1 km/h

 

Dernière journée ensemble puisque le soir je serais, soit à Cahors, soit à Paris en fonction de mon heure d’arrivée à Cahors et des horaires des trains ! Sortie de St Leonard, 9%, histoire de se chauffer les cuisses. La journée sera quelque part identique à celle de la veille. Ça monte et ça descend ! Les paysages sont plus jolis que la veille, beaucoup de petits châteaux. Un stop devant le château de Arnac Pompadour, avec boisson sur la terrasse, mais bien évidemment pas le temps de visiter.  Déjeuner à Larche. L’architecture des maisons et les paysages sont bien différents en fonction du département traversé. (Corrèze, Dordogne, lot). La traversée de la Vézère à Saillant est superbe, nous nous y arrêtons quelques minutes ! Le temps passe, nous prenons notre temps avec plusieurs arrêts et je prévois d’arriver à Cahors vers 19h00, ce qui ne me permettra pas de prendre un train le soir même.  Le parcours évolue entre passages bosselés et longs passages plats qui nous permettent de faire remonter un peu la moyenne. Arrêt boisson également dans le centre de Sarlat, magnifique. Nous nous séparons au carrefour de la D6 et la D660. Il me faudra 12km pour rejoindre la gare de Cahors que je connais déjà (en 2012, j’avais pris un train jusque Toulouse, tellement j’allais mal !) avec une très longue descente, suivie d’une belle … bosse ! Mes compères s’arrêteront eux à Sauzet, 20 km après notre séparation. La gare de Cahors est d’une tristesse incommensurable ! Triste pour une ville qui se veut touristique. L’herbe pousse sur les quais et sur les voies, là où les trains passent ! Évidemment, plus de guichets ouverts, l’automate d’achat de tickets est en panne, bref, il ne me reste qu’Internet pour attraper le premier train du matin à 6h44. Un seul hôtel ouvert près de la gare, une chambre est dispo. Je peux même avoir un petit déj dans ma chambre à 6h00 le lendemain matin. Les personnes à l’accueil sont vraiment charmant(e)s ! Dîner super dans une crêperie à 300m de l’hôtel.

 

03/07/20 : Cahors Paris en train.

 

Heureusement pas de souci pour le billet, à un prix défiant toute concurrence : 29 € en seconde et 35 € en première. Bon d’accord, ce n’est pas un TGV, mais un inter cité, et il ne va s’arrêter « que » 10 fois en 600 km ! Je serais seul dans la voiture et peut être 10 personnes dans le train au départ de Cahors. Mais le vélo ne sera pas démonté, juste fixé à une barre dans le « bar » du train, bien entendu pas en service. Les contrôleurs sont charmants, voyage sans souci donc, juste un peu long ! Ensuite, vélo entre gare d’Austerlitz et gare de l’Est, puis Transilien jusque Esbly.

 

Conclusion :

 

Très belle randonnée de 600b pour ce qui me concerne, 870 pour mes 2 compères qui arriveront à Luchon 1 ½ jours après. Heureux de l’avoir fait dans de bonnes conditions cette fois. Il me restera donc à faire le morceau Cahors – St Gaudens que je n’aurais fait ni en 2012, ni cette fois ! Aucun souci technique sur les 3 vélos, même Laurent… Étrange ! Serait-il malade, lol ?

Beaucoup de dénivelée sur une distance somme toute courte (nous sommes bien au-dessus des 1000m/100km sur les parties vallonnées)

Météo parfaite, rare à cette époque de l’année !

..Et aucun souci gastrique, eh eh !!! Me bonifierai-je avec l’âge ?

Bref, beaucoup de satisfactions pendant ces 3 jours de vélo, « hors du monde » ! Je me suis réconcilié avec mon épopée de 2012, même si la flèche n’a pas été effectué dans sa totalité.

Nus avons vu beaucoup de commerces fermés pendant ces 3 jours dans les villages et les petites villes. Conséquence du Covid ?

 

Claude

 

Bon maintenant, le morceau Cahors-Luchon effectué par Nicolas et Laurent :

 

3/7 : SAUZET-SAINT GAUDENS :  1700m de dénivelé

 

Nous sommes arrivés avec Nicolas dans un hôtel sympa où on a mangé comme des rois. Nous savons que le plus gros est fait, l’étape est moins longue et moins dure que la veille. Et notre chance nous suit. Là où on arrive on amène le beau temps !! mieux valait ne pas partir un jour plus tôt.

Nous sommes donc partis sous le soleil en direction de la ville de « Montcuq » ! Ensuite la Dordogne, un contrôle à Moissac puis le Gers où l’on se prend la tête avec des automobilistes sur des routes quasi désertes !! Comme quoi, tous les cons ne sont pas sur Paris !

On traverse plusieurs villages classés parmi les villages les plus beaux de France dont Simorre où l’on prend une longue pause en profitant du soleil, un véritable parcours de rêve qui ressemble un peu à la Toscane !!

Arrivés à Saint Gaudens sous le soleil (cela faisait une semaine qu’ils ne l’avaient pas vu) la patronne de l’hôtel est aux petits soins, faut dire qu’on est les seuls clients !! les restaurants en dehors de l’hôtel sont remplis et les gestes barrières ne sont pas vraiment respectés, on sent que les gens ont envie de s’amuser après un long confinement. Nous apprécions le repas tout en écoutant un karaoké.

 

4/7/20 Saint Gaudens-Luchon : 40kms, suivi de : Luchon-Montrejeau 44Kms

 

Grasse matinée aujourd’hui, notre chambre donne directement sur la chaine des Pyrénées ainsi que sur une grosse usine de fabrication de papier. Départ sous le soleil et par une température idéale à 9H30 pour une étape facile et agréable. Légère pente de 1% jusqu’à Luchon avec une piste cyclable et avec le soleil. Les montagnes pyrénéennes sont magnifiques, des parapentes s’en donnent à cœur joie. Photo au panneau de Luchon incontournable ! puis resto avec la bière que l’on s’était promise. Retour vent de face jusqu’à la gare de Montrejeau le long de la Garonne via une piste cyclable. TER jusqu’à Toulouse puis TGV jusqu’à Montparnasse (le train a 20 minutes de retard pour cause de désinfection).

A Montparnasse la femme de Nico nous attend en voiture, quel plaisir de ne pas devoir prendre les transports en commun à minuit !!

Pour moi 2kgs en moins, mal au « Q » et aux cuisses, ce n’est pas une flèche facile loin de là mais l’une des plus belles !  Nico a maintenant fini ses 20 flèches, bravo à lui !! Il va pouvoir continuer les relais (en fait le tour de la France en 5000km) avec Claude.

Pour moi, il me reste 4 flèches..et pas des moindres !!

Laurent et Nicolas

 

 

 

 

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[ROUTE] Tour Cyclo Nord 77 – 23 DÉCEMBRE 2019

24 décembre 2019 by Claude Enzer

Thierry avait lancé une invitation à une 15 aine de personnes pour cette sortie sympa, nous n’étions que 2! Rendement somme toute médiocre!
Qu’à cela ne tienne , départ prévu 8h15, départ réel à 8h20 suite à des ennuis « électroniques » du Claude. Résultat , j’ai tout rangé dans mon sac de guidon et j’ai roulé « minimaliste » : Pas de vitesse, distance, cardiaque et autres cadence et j’en fus très heureux. Toutes ces indications sont le fruit d’un marketing bien compris et ne sont pas de toute façon pas nécessaires. Pour faire du vélo, il suffit de ..pédaler !!! Bon, ça c’était mon petit couplet « anti-marketing »!
Départ donc à 8h20 au sec mais sur route mouillée. Ca n’a pas duré très longtemps et c’était prévu. De « rares averses » nous ont accompagné toute la matinée, mais n’ont jamais été gênantes. Par contre un plaisir pour les yeux. Le Thierry mettait et enlevait ses différentes « protections ». J’y reviendrai plus loin.
Nous savions aussi que: Vent de dos pour partir, donc vent de face pour rentrer. Stratégie du Claude: Pas trop vite le matin, surtout ds les bosses et on verra bien cet après midi, le but étant de rentrer en « à peu près bon état ». Donc, le matin, on a roulé en convoi : Le Thierry devant et 50 m plus loin le Claude qui régulait sa vitesse! 2 petits arrêts ont ponctué la matinée. Le Thierry toujours prêt à trouver les meilleurs endroits romantiques pour s’arrêter a trouvé la seule station d’égout du Nord Seine & Marne. Bel exploit! Et qui plus est, à l’ombre, alors qu’à ce moment précis, le soleil pointait le bout de son nez . Résultat , un premier sandwich avalé rapidement, l’odeur étant infecte ! Puis arrêt mécanique court du Thierry: Sa chambre étant pincée;, démontage partiel de la dite chambre, ensuite les « shadoks pompèrent » et nous pûmes repartir. Succession de bosses longues ou courtes, averses, un peu de vent gênant mais rien de bien compliqué. Deuxième arrêt en haut d’une bosse vraiment longue au milieu d’un village et là.. pas d’égout … le pied ! Pâte de fruit avalée, histoire de remettre un peu de carburant dans la machine.
Arrivés vers Bellot, km 90 env. nous avons trouvé un bistrot ouvert (hier, c’était lundi et qui plus est, le 23 décembre, fallait pas les louper!). Chocolat et café chaud plus des verres d’eau et 30mn plus tard, nouveau départ. Mais avant, j’ai eu droit à un énième strip-tease du Thierry. « Je me remets le kilt écossais » , comprenez un espèce de bout de tissu que l’on met à l’AV du cuissard et qui tient avec des straps. Rigolo !
Dès le départ, une belle bosse (le parcours du 200 est qd même dur) puis on reprend le rythme. Bien entendu, nous avons de plus en plus de vent de face, mais ça passe encore ! Puis pendant une 20aine de km , on l’a eu vraiment de face et là, relais indispensables. Et là surprise, le Thierry me laissait prendre des relais. Je me sentais bien entendu un peu fatigué mais globalement , tout allait bien. Là, encore un strip du Thierry: Un espèce de bout de tissu tombe au sol. Je m’arrête, ramasse le dit « bout de tissu » sans forme et tout noir. Et là il m’explique: C’est un couvre chaussure qui se range facilement ds un sac de guidon ! Ah, OK , mais pas plus simple de le mettre le matin et de le garder jusqu’au soir ? Ben non, c’est mieux de les mettre et les de-mettre! Ah bon!!! .
La pluie ayant cessé et le vent n’étant plus vraiment gênant, fin de sortie très agréable! Troisième petit sandwich à Maisoncelles avec chocolat chaud, petit bistrot avec une patronne bien sympa et qui s’ennuyait ! Je sentais l’hypoglycémie qui arrivait , il était donc temps. Par contre, il était 16h, la nuit commençait à descendre. Donc, départ rapide, direction Crécy. Et là, au lieu de remonter sur Ferolles pour finir ce parcours, on est resté sur la N34 pour un retour rapide. Nous étions les 2 vélos les plus rapides entre 2 feux. Arrivés à Coupvray à 16h55, Thierry en pleine forme , moi, évidemment un peu moins. Mais même pas dormi avant 23h, après un dîner composé d’une soupe et ..d’une soupe !!!
Conclusion: Très bonne sortie longue fin décembre. Dommage que beaucoup d’entre vous ne soyez pas venu ! Ceci dit, 160b entre lever et coucher du soleil un 23 décembre, faut être un peu cinglé, pas la peine de nous le dire, on en est bien conscient ! Ah oui, au fait perdu 3kg dans la journée . Juste avant les fêtes, le pied, non !!!!

Bon réveillon et bonnes fêtes à tous

Claude

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[Route] Tour de Corse – 7 au 14 septembre 2019

21 septembre 2019 by Claude Enzer

Etape 1 : Ajaccio Campomoro
Nous serons donc un groupe de 19 participants + 4 accompagnants. Le groupe est suivi par un minibus qui assure la logistique immédiate (Gilles) et une fourgonnette qui transporte les bagages et assure le repas du midi (Charles)
Partis D’Ajaccio ce matin à 8:45. 2 grosses difficultés au programme:
1 col de 15b 800D+ et un autre 22b 1100D+ déj en haut de la deuxième bosse. Arrivé dernier et HS, plus grand chose à manger. J’ai expédié le repas en 20mn et départ. Le moral est à zéro, je me dis qu’une semaine comme cela, ça va être long. Longue descente, plat et vent de face le tout à 29deg et dernière « petite » bosse avant arrivée : D+ 200m, donc rien ! Ce fut l’enfer. Arrêts « photo » mais aussi pour récupérer. Je suis limite hypo. Arrivé bien entendu dernier à 15:45. Douche, 2 glaces et dodo (ils sont tous à la plage, ça commence bien !). Demain, on convient que je pars avec au moins 30mn d’avance. J’ai pourtant l’impression de bien rouler, c’est juste qu’ils sont tous plus costauds que moi. Bref, 18 Gr1 et 1 Gr2!
Mon collègue de chambre Claude (donc un mec bien!) de Morteau est cool et on ne se prend pas la tête. Il ronfle un peu, mais il suffit de le secouer un peu pour que tout rentre dans l’ordre !

Etape 2 : Campomoro – Ghisoni
Une des étapes les plus dures. Malgré mon départ 30 minutes avant les costauds j’ai dû monter deux fois dans le minibus pour ne pas arriver complètement cramé. Résultat, je suis arrivé vers 16h en bon état relatif alors que sinon ça aurait été la cata. Beaucoup de vent quelquefois de dos quelquefois de face et même une mini tornade juste après être arrivé à l’hôtel. Joli paysage, tous pris avec mon appareil photo (mon téléphone a tendance à faire des siennes, même qd je ne lui demande rien. Le reportage photo sera donc après l’arrivée. Paysages de montagne (pas de mer sur cette étape et la suivante). Bcp de villages perchés dans la montagne en des endroits invraisemblables. Très peu de voitures. Comme je roule la plupart du temps derrière, je comprends vite que je vais passer la semaine seul sur le vélo. Dommage, ce n’est pas vraiment le but, mais d’un autre côté, je me gère comme je l’entends. Demain petit étape prévue 95 km 1200 D+. Là, je pense ne pas prendre le minibus. Par contre après demain étape très difficile, (je suis déjà prévenu) la plus dure du parcours. Ce midi, je n’ai quasiment pas pu manger, j’espère que ce soir ça va aller. Il me faudrait attendre 15-20 mn pour que l’appétit revienne et ..je ne peux pas attendre !

Etape 3 : Ghisoni – Piedicroce
Pendant que je dormais, le briefing de l’étape du jour a eu lieu et ils ont tous voté pour un ..Allongement de l’étape. Bref, même ce jour qui devait être une petite étape de transition devient une étape difficile. Je vais donc devoir refaire un peu de bus ! Pour ce qui est du bus, je suis parfaitement les recommandations de Charles et Gilles. Cela fait 20 ans qu’ils pratiquent ce genre de tour. Ils ont donc l’habitude de gérer des gens comme moi et je me laisse guider. J’ai bien fait car cela m’a permis de faire un maximum de km sans finir exténué. Nous passons encore la journée dans la montagne avec des routes secondaires désertes, soit en bon état, soit défoncées sans savoir pourquoi. Un peu de gravillons, des pierres font que descendre est un exercice qui demande beaucoup de concentration si
l’on ne veut pas se faire piéger. Il faut aussi faire attention aux cochons sauvages, aux sangliers, aux chèvres, aux vaches aux chevaux, j’ai même vu une biche de bonne heure le matin. Nous n’aurons aucun souci sur l’ensemble des participants du groupe. Côté logistique, bien entendu, il y avait des râleurs comme dans tout groupe. Mais dans l’ensemble, nous avons été TB accueillis, logés et nourris. Les Corses, à partir du moment où on les respecte, (ce qui est normal) sont des gens accueillants et sympas. Certains ont fait réparer leur vélo dans des villages, réparations hautement improbables sur le « continent ». Bien entendu, attention à qui et comment l’on parle lorsque le sujet est la Corse.

Etape 4 : Piedicroce – Marine de Sisco
Cette étape nous a fait passer dans la banlieue de Bastia, mais sans y passer. Encore une étape dantesque. Parti à 7:45, les premiers m’ont rattrapé au bout de 10 km, alors que je devais les revoir qu’au bout de 45-50km. Ils sont censés partir 30 à 45mn après moi, ils partent 10mn ! Quelques uns jouent le jeu comme les 2 calaisiens (Garry et Geoffroy) du coup, cela devient difficile pour les 2 suiveurs à cause des écarts. Dans les 19, il y avait 2 espagnols dont un ancien pro (Antonio) de 70ans qui avait participé au tour de France (11 étapes avant abandon). Il partait à donf, pas de photos, pas d’arrêts. Il était là pour rouler point barre. Côté météo, nous aurons eu une météo de rêve, sauf la chaleur trop importante pour moi (33deg l’après-midi, déjà 20deg en partant, quelquefois un bidon de vide après 25 km). En fin d’étape, on retrouve la mer que nous allons maintenant suivre jusque Ajaccio, peu ou prou. La fin de l’étape le long de la mer est pénible, on n’en voit pas le bout. Mais on ne peut pas être toujours dans des endroits idylliques. Plage au programme.

Etape 5 : Marine de Sisco – St Florent
Cette journée, ce fut le tour du Cap Corse. Nous avons été tout au nord du Cap corse, en passant quand même par l’intérieur des terres, afin de prendre de la hauteur et … d’augmenter la difficulté. Je n’ai pas encore parlé du fléchage au sol. Partout, des flèches bleues nous indiquaient la route à suivre. Fléchage parfait, aucune erreur en ce qui me concerne, quelques unes pour les autres mais rien de catastrophique. 7km de descente, 7 km de montée pour le cap Corse. 24 deg ce matin, 32 au plus chaud. Aucun souci particulier. Je continue à rouler à ma vitesse en partant plus tôt, et donc je n’ai pas de souci. Côté paysages, ce fut une journée magnifique. Le contraste entre mer et montagne était de tte beauté. Nous avons fait le détour par le cap corse. Petit port accueillant où j’ai bu une Orezza – Grenadine, eau pétillante Corse super bonne, très désaltérante. Ensuite, c’est piscine et/ou plage dans un super hôtel (Ondine). On arrive donc à conjuguer le plaisir et le plaisir ! Heureusement, pas de pluie, et juste un peu de vent. Des conditions de rêve !

Etape 6 : St Florent – Algajola
Départ a 8:00 comme dab. Montée immédiate d’un col de 8km en pente douce. Puis montée descente tte la matinée (plateau) avec rien de bien méchant. Jolis paysages avec la mer en fond d’écran. La temp augmentait régulièrement jusqu’à atteindre 35 deg. Et comme la route pour arriver au ravito était pénible à la fin (bord de mer avec bcp de voitures) et que l’après midi s’annonçait longue, (remontée, plateau et descente) je suis monté dans le bus pour la fin de l’étape. Résultat> mer , piscine, glace et visite du village. Bref le vélo vu autrement, et … c’est bien sympathique ! Superbe hôtel, très bon accueil, odeur de la bouffe pour ce soir qui me tord déjà l’estomac, ciel bleu, soleil, plage. Demain étape difficile (col a 10-15% d’après notre document) et le soir ballade en bateau pour visiter les calanques de Piana. Que la vie est dure ! Pas impossible que je remonte ds le bus pour préserver le plaisir!

Etape 7: Algajola – Porto (commune d’Uta)
Dès le départ, montée en pente douce par une route minuscule, puis plateau relativement tranquille. La mer est visible en contrebas. Descente, eau minérale bue rapidement , puis départ vers un col de 5b qui se termine par une bosse de 3b à plus de 10% , la partie la plus difficile du parcours. Mais le revêtement est parfait donc, en mettant tout à gauche et en passant tranquillement, aucun souci. Longue descente puis un col de 13km particulièrement long et pénible. Mais j’y aurais doublé le seul cyclo de tout le périple. Un gus de Montpellier en groupe avec son club, qui a voulu me suivre un moment et a craqué au bout de qq km. Enfin, j’ai doublé quelqu’un ! Photo en haut (Gilles m’attendait) et descente vers le piquenique près d’une petite fontaine. Je repars rapidement pour atteindre Porto vers 14h00, notre bateau pour les calanques de Piana étant à 16h30 ! Encore le temps de faire un peu de transat au bord de la piscine. Super ballade en bateau semi-rigide (80km/h max.) dans les calanques, puis diner dans le centre de Porto. Notre dernier diner tous ensemble.

Etape 8: Porto – Ajaccio
Notre dernière étape : Compte tenu que mes « poursuivants » partent maintenant sur mes talons et que le piquenique est relativement loin (85km avec pas mal de D+), je remonte dans le bus pour aller directement aux calanques de Piana vues d’en Haut. Cela m’évite 9km et 700m de D+. La traversée des calanques est magnifique, d’autant plus que vu l’heure, pas trop de trafic, juste quelques camping car. Ensuite, le parcours est en bord de mer, joli mais beaucoup de voitures. Charles qui m’attendait à un carrefour me demande de raccourcir en suivant le bord de mer, afin de m’éviter une remontée suivie d’une descente vers le pique nique. Je gagne 200mD+ et qq km ! Antonio, le coureur pro est parti le matin seul, a loupé des flèches, du coup est complètement perdu. Il ne sera pas au piquenique et nous rejoindra directement à Ajaccio avec 140b au compteur au lieu de 90. Du coup, j’arrive le premier au piquenique. Pas plus fier que cela mais bon ! Ensuite, on repart tous ensemble pour les 6 derniers km ! Arrivé sur le port autonome, où Cyrielle nous attend avec une citronelle, où chacun se dit au revoir !

Conclusion
Ce tour de Corse avec météo super, quoique trop chaude pour moi fût dur. Heureusement qu’e j’ai pu prendre le minibus à des moments clés, sinon ça aurait vite tourné au cauchemar ! Charles et Gilles ont été super, les propositions de Charles ont toujours été pertinentes pour ce qui me concerne ! Paysages magnifiques surtout la fin du tour en bordure de mer. La montagne est super, mais ça devient vite un peu lassant, d’autant plus que j’étais fatigué. La vue de villages en des endroits improbables est magnifique. Certaines maisons sont superbes. Bcp de maisons en ruine, lié à l’indivision au sein des familles. Charles a su trouver l’équilibre entre « faire du vélo » et garder la notion de plaisir ! Tout a été très bien organisé que ce soit les hôtels, le fléchage, le pique nique et les recommandations de Charles me concernant. Dans le groupe, le râleur, le pingre, celui qui roule mal, etc. … Ont très vite identifiés. Mais l’ensemble du groupe fut sympa et cool. Toujours un mot gentil me concernant. Patrice, Christophe, Geoffroy et Philippe ont fait qq km avec moi. J’aurais perdu environ 5kg sur ce tour, car nous avons toujours TB mangé que ce soit le matin ou le soir. Le midi, à cause de la fatigue, pas facile d’avaler quoique ce soit !
4 étapes faites en entier : 1, 4, 5, 7 4 étapes partielles : 2, 3, 6, 8

Claude

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[Route] Blandy-les-Tours – 7 Juillet 2019

10 juillet 2019 by Claude Enzer

9 au départ ce matin avec 5 Gr2 et 4 Gr1 sur Blandy :
Christian imprime dès le départ un rythme soutenu et régulier et comme tout le monde suit , ..on suit !
On devait plus ou moins se séparer à Tournan, mais finalement que nenni et donc, le Gr2 suit ! Que se passe t’il ? on est qd même souvent entre 29 et 32 !! .. et toujours très régulier !
Arrivés à Blandy, et malgré l’absence de vraies bosses, je sens que ça va pas trop bien! Faut reconnaitre qu’apres les 80b d’hier , j’avais fait 40b le matin avant 8h00 et que je comptais rouler à allure … Gr 2, pas Gr 1,2 !
Petit arrêt ravito à Blandy, puis on repart ! Je prends des relais à 28-29, ça baigne, puis … dur dur ! Le reste du Gr2 ..suit !
Arrivés un peu après Châtres, je jette l’éponge et demande à rentrer seul . plus de force. J’en suis à ma troisième barre, là où normalement , le dimanche matin, je ne mange pas ! Le Gr2 ne me laisse évidemment pas tomber et nous rentrons à 5 entre 22 et 27. Séparation des 2 groupes. Le bouquet final est évidemment le pont de Try à 7% ! Puis douche et dodo au bout de 140b . On n’a pas trop souffert de la chaleur !
Merci au Gr1. J’en ai bavé, mais l’allure fut particulièrement régulière.

Claude

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[Route] BRM 200 Noisiel G2 – 9 Mars 2019

14 mars 2019 by Claude Enzer

Nous étions 5 Gr2 au départ de ce 200 BRM de Noisiel. Laurent, Nicolas, Emmanuel, Géraldine et moi. Géraldine n’est pas au club, mais beaucoup la connaissent. Elle était bénévole sur l’organisation de notre raid VTT de Juin 2018. Elle est en cours de préparation de quelque chose que même les plus « longues distances » du VCVE n’envisagent même pas! Nous avons pu admirer son nouveau vélo, taillé à sa mesure et ..pour la longue distance!

Mais bon, passons aux choses sérieuses. Départ, 8deg, dans la vague des 7:25, un peu plus tôt que ce que j’avais envisagé. Le Gr1 étant parti à 7:05, nous étions certains de ne pas les voir. Au départ, aperçu un revenant: Joël … mais nous y reviendrons !

Nous ne parlerons pas de la première partie. 85km, vent dans le dos, 26 de moyenne, on n’a pas arrêté de discuter, bref très agréable, du vrai cyclotourisme. Mais … vent dans le dos !!

Arrêt de 15mn à Brasles. Sandwich tiré du sac, on a mangé debout sur la terrasse, même pas pris de boissons.

Départ de Brasles, en sachant que le pain blanc avait été mangé, passons maintenant au pain sec et à l’eau ! Encore qq minutes jusque Mont St Père, puis on tourne à droite, et … quasiment pas de vent ! Mais non, ne rêvons pas, il nous attendait juste un peu plus loin. Et là, ce que je redoutais …arriva! Emmanuel avait du mal à suivre! Entre le paysage vallonné et le vent, soit de face, soit de ¾, dur dur pour lui! Je restais donc avec lui, pendant que les 3 autres étaient devant, nous attendaient, s’arrêtaient. En plus, un peu comme Nicolas, il a du mal à rouler « dans la roue » souvent à 2, 3 m quelquefois plus! Les km défilaient gentiment, Qq arrêts de qq minutes pour boire, manger, se reposer. Mais bon, pas le choix, il fallait repartir et rouler gentiment mais sûrement vers Rebais, lieu de notre deuxième contrôle. Un peu de pluie que je redoutais depuis le début arriva, mais ne nous gênât en rien. Quelques km avant Rebais, nous avons récupéré Sophie, une jeune cyclo de Fontenay sous Bois qui compte s’aligner sur le PBP. Elle nous a fait goûter des barres céréales qu’elle a préparé elle-même, je vous dis pas ! Et en plus, ça a l’air d‘être très facile à préparer! A Rebais, les visages étaient fatigués, sauf Géraldine et Sophie, toujours aussi souriantes et le visage impassible! Grrr !

Une boisson et un peu de nourriture plus tard, on repart. Ah, oublié de vous dire ! On a retrouvé Joël, vous savez, l’ancien du club qui était dans le groupe 1. Pour faire court, dès Jouarre (km 30), il était dans le vent ! On l’a à peine reconnu, tellement son visage était décomposé. Même plus envie de « faire du Hongrois » (les anciens connaissent, ça remonte à 2003!)

Nous étions donc maintenant un groupe de 7! Emmanuel se sentit mieux. Il était toujours derrière mais arrivait à mieux « gérer » l’allure du groupe. Il nous restait encore 2 grosses bosses pour finir, Faremoutiers et Tigeaux. Le groupe se disloquait dans la montée, mais arrêt en haut pour regroupement. Laurent nous a fait un petit coup d’hypo à Mouroux, arrêté le long du cimetière. Tigeaux fut monté comme Faremoutiers avec regroupement des 7 en haut (Nicolas et Sophie sont passés par le mur pour « découvrir ») Retour tranquille des 7 Gr2 jusque Noisiel, atteint à 17:45, pointage des cartes, et .. tarte aux pommes amené le matin par Géraldine, venue en vélo de Bondy et repartie de même en vélo. J’en rêvais depuis une bonne vingtaine de km! (La tarte, pas le retour en vélo!) Innovation à perpétrer, vraiment une super idée!

Conclusion : Une bonne sortie cyclo, tranquille, dans des conditions météo difficiles sur le retour. Beaucoup d’échanges entre nous, et c’est cela l’essentiel!

Claude

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[Route] Les Fermes isolées – 3 Mars 2019

4 mars 2019 by Claude Enzer

8 seulement ce matin au rdv de 8h30. Est ce que l’info passée deux fois etait bien lue??

Oui, il y avait du vent mais pas non plus des conditions très difficiles. en plus, pas une goutte d’eau comme la météo l’avait prévu.

Claude se sentit un peu seul pour faire le G2 mais finalement, hormis le final, il roula souvent avec nous. Aucun soucis sur la mdoficiation de ce parcours des fermes isolées en raison des nombreux trous avant la pont de la N4 et vers la ferme de Relugères.

Retour sans soucis à l’heure.

Thierry M

Classé sous :Récits sorties club - Route, Route

[Route] Lavoir du Segrez – 24 Février 2019

24 février 2019 by Claude Enzer

21 au rdv pour ce dernier départ à 9h00.Soleil frais au rdv avec un petit vent d ‘est qui pinçait un peu le matin.

Pour etre sûr que nous ne partions pas le ventre vide, Patricia avait apporté de la brioche pour tous. Il semble que les vetetistes aient plus d’appêtit que les routiers!

au menu, le parcours ex lavoir du segrez modifié en raison d’un secteur présentant trop de trou entre Courtomer et Arcy. Dommage car cette petite route est bien agréable.Départ à allure raisonnable ce qui permet aux G1 et G2 de rester presque ensemble jusqu’à Liverdy Pour les anciens du club, nous avons ratrapé Fredo ex vcve qui est resté avec nous environ 12 km..Separation normale ensuite entre les groupes. Pour une premiere fois, nous avons donc tourné pour Courtomer et tout droit par une petite route agréable arrivant près de Vilbert. Retour rapide jusqu’à Chaumes. L’allure augmenta encore jusqu’à Villeneuve le Comte. retour en ordre dispersé. 12h00 à Magny pour le G1.Pour le G2, une variante etait proposé pour 7 km en moins.

rappel:dimanche 3 mars, rdv 8h30

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[Route] Le 200 des bourrins – 3 février 2019

3 février 2019 by Claude Enzer

Départ 6h40 du RER Val d’Europe sous une petite pluie pas vraiment gênante. Direction Villeneuve le Comte par une nuit noire et quelques voitures égarées.

Enfin la paix ! Plus de voitures, une belle nuit noire, plus de lumières parasites, nous sommes quasiment seuls, direction Villenauxe dans l’Aube.

Nous discutons beaucoup (on a pas trop l’occasion de se voir), les km défilent tranquillement, allure paisible. La température est légèrement positive, encore beaucoup de neige sur les côtés de la route. De temps en temps, nous sentons le vent qui nous pousse, ce qui nous prépare un retour difficile. Le 200 des bourrins va encore une fois être à la hauteur de sa réputation. Petite erreur de parcours vers Donnemarie Dontilly vite récupérée, grâce aux cartes que j’ai pris soin de prendre. On en profite pour avaler rapidement un sandwich et une barre énergétique, suivi du thé au miel contenu dans mon bidon. Bref, tout roule.

Passage de la N19 et début des hostilités. 3 belles bosses à partir de Plessis Meriot et jusque Villenauxe. Les 2 km nous permettant de rejoindre la D76 (plein Nord) nous donnent une idée encore plus précise de ce qui nous attend l’après-midi. Grande descente jusque Villenauxe et arrivée à 11h45, heure convenue avec la patronne du restaurant appelée la veille. Bref un planning parfait, mieux que sur le plan !

Thé chaud, bavette d’Aloyau, tarte Tatin et café, petite discussion politique de bistrot sur notre belle France et 1h15 plus tard, nous revoilà repartis.

Emmanuel a été mis au courant, le retour va être difficile. Mais comme il est de nature optimiste, il voit le retour « en rose », eh eh !!!

Montée le long de la Noxe au milieu de hauteurs de neiges impressionnantes et dès le haut de la bosse, eh eh , … Vent plein Nord, bien froid ce qui était prévu. La météo prévoyait 20 km/h, je pencherai plutôt pour 30. Nous n’avons que 10 km plein Nord, avant de tourner à gauche, plein Ouest.

Et là, vent de ¾ Nord Ouest de face. Je préviens Emmanuel, que là, ça va être comme cela pendant 70 b environ. Entre temps, il aura pris 2 ou 3 relais où son inexpérience du vent de face va lui coûter cher! Le vent est plus fort que nous, il faut composer et régler sa vitesse, et non pas l’inverse.

Je vais prendre donc quasiment tous les relais où il va tenter de rester « en éventail ». Mais les coups de pompe vont s’enchaîner et là, où je pensais qu’il était à côté, il était en fait à 50 m, seul. Heureusement que j’avais mon rétroviseur.

Bref et pour faire court, ce fut difficile pour lui. Des petits villages vides, personne, pas de bistrot bien entendu, pas de voitures. Arrivés à Amillis, un bistrot que je ne connaissais pas, arriva à point. 2 chocolats chauds plus tard, nous reprenons notre progression. Emmanuel va un peu mieux. Le jour tombe doucement mais sûrement. Finalement et après qq péripéties, nous arrivons à la gare de Val d’Europe à 18h40. 195 km au compteur pour 12 h d’efforts, arrêts compris, bref une non performance sur le plan sportif, mais une belle expérience pour nous deux où il nous a fallu se battre pour rentrer.

Pour moi, cela m’a fait 211 km. Pour un premier 200 2019, une belle expérience ! Heureusement, pas de pluie au retour, alors qu’elle était prévue.

Claude & Emmanuel

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[Route] Ozoir et Soignolles – 27 Janvier 2019

27 janvier 2019 by Claude Enzer

6 seulement au rdv ce matin sous un petit crachin pour ce dernier dimanche de janvier.

Au menu, le parcours inédit ( pour les – de 10 ans au club) par Ozoir et Soignolles).

Gaetan , qui ne connait pas encore les pneus bien epais pour l’hiver nous a gratifié de deux crevaisons.

a l’heure où  j’écris ces quelques lignes, il fait le pied de grue devant le velociste d’annet pour lui arracher deux pneus…

Circuit bien à l’abri du vent d’ouest  hormis entre Ozoir et Suisnes.

Retour vent dans le dos. Zut, une bonne averse à 15 km de l’arrivée m’empêche de vous dire que c etait du temps à faire du velo.

66 km pour ce parcours en version g2, retour à Magny un peu en retard à 12h10. 105 km pour les 3 lèves tot.

Thierry M

Classé sous :Récits sorties club - Route

[Route] Le Moulin de Jossigny – 13 Janvier 2019

13 janvier 2019 by Claude Enzer

8 routiers ce matin pour Le Moulin de Jossigny. Un seul groupe bien sûr. Bonne allure pour un mois de Janvier, pas de difficultés majeures. On retiendra:

– Patou a assuré la pancarte de Favieres (faudra lui dire qu’elle ne compte pas beaucoup celle là)

– Gaetan a attaqué dans le col des lapins (fallait oser l’appeler comme ça… j’ai trouvé le nom sur les segments STRAVA)

– Francky a fait la pause la plus longue (normal, fallait tout ranger…)

– Thierry (M) assure avec son velo de vacances et son gilet (pas jaune le gilet, pas du tout jaune!)

– Thierry (l’autre) roule, alors ça dérouille

– Philippe aime bien être devant quand il y a du vent (les gars du Nord… ils aiment ça)

– Jean Marc a crevé. Remplacement express. Du travail de pro. On n’en attendait pas moins.

– Moi, j’ai juste fait la pancarte de VLC. Le train était bien lancé.

Retour juste après midi, sans aucune goutte de pluie. Les absents avaient donc tort!

Olivier

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[Route] Courtomer et Arcy – 30 Décembre 2018

30 décembre 2018 by Claude Enzer

8 ce matin pour le dernier rdv de l’année 2018.

Comme prévu, la visibilité etait réduite à 60 m par endroit en raison de brumes.

Equipés de vêtements haute visibilité et eclairage surtout arrière , la pratique était possible.

Un seul groupe ce jour et tous sur le parcours 1.

Il est vrai qu’en groupe, l’état de la chaussée entre Courtomer et Arcy merite la plus grande attention pour ne pas mettre une roue dans un trou.

Une modification est possible.

Retour à 12h13 à Magny en ayant roulé gentiment à 25 km/h.

je proposerai une réduction du kilometrage pour le parcours 2 afin qu il soit adapté à la pratique des cyclos pour un retour à 12h00.

Thierry M

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[Route] Parcours VCVE 2018 – 25 Décembre 2018

25 décembre 2018 by Claude Enzer

3 ce matin pour une sortie d’après reveillon.

-1° mais bien sec. Du bon temps pour rouler surtout avec le soleil rapidement venu.

Au menu le parcours 60 km de notre organisation  2018  ( made in Francky) mais dans le sens des aiguilles d une montre pour reduire les  » tourne à gauche ».

Parcours avec une concentration de côtes sur la fin: faremoutiers, premol Dammartin, triptique serbonne voulangis dainville.

Mesure du parcours 57,5 km. c est bien suffisant pour les moins entrainés l hiver.

Retour à Magny à 11h35

Thierry M

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