Route di 9 octobre circuit d’Ocquerre
Merci à Regis pour son récit Groupe 2:
Treize cyclos au départ ce matin dans le groupe G2. C’est pratique les
photos de mi-parcours : plus besoin de mémoriser combien on était au
rendez-vous, il y a juste à regarder et compter !
Au programme du jour : le circuit d’Ocquerre, un des derniers créés et
par conséquent un des moins pratiqués.
Départ dans le froid (3°C selon mon GPS),sensation de fraîcheur encore
exacerbée par le fait qu’on commence par la descente vers Montry. Mais
dès Condé Ste Libiaire, ça monte et le froid est oublié une fois
parvenus à Quincy-Voisins.
Après la descente et la traversée de Nanteuil lès Meaux, la partie
suivante est plutôt plate. Cette partie urbaine ainsi que le fait de
constituer un joli groupe n’aide pas toujours les voitures (pas trop
nombreuses heureusement) à nous dépasser.
Après Trilport, on aborde enfin la partie « campagne ».
Quelques petites bosses permettent de se dégourdir les jambes et de
maintenir la température. A Lizy sur Ourcq, on bifurque (seul le
circuit G1 passe par Ocquerre).
Pause photos et barres de céréales à Jaignes et ça repart.
Au feu, après Changis sur Marne, le G1 nous rattrape. Juste avant la
principale difficulté du parcours : la côte de St Jean les Deux
Jumeaux. Là, la (deuxième) séparation G1/G2 se fait en 50 mètres !
On s’attend pour se regrouper en haut et on continue. Juste avant
Vaucourtois, Christian coince sa chaîne entre deux plateaux et il
faudra toute la patience de José pour réussir à la libérer.
Début des séparations dans la zone de commerciale de Couilly Pont aux
Dames.
Il nous reste encore Dainville et sa montée qui nous amène à
Coutevroult.
Rendu au rond-point de Truffaut, José va directement vers Villeneuve le
Comte. Pour la première fois depuis longtemps, il n’inscrira pas un 100
km à sa sortie dominicale. Retour sur Magny et Bailly pour les autres.
Arrivée à la maison vers 12h15 et content d’avoir fait une belle
sortie.
Régis Lefebvre
Pour le G1: Nous étions 7: la séparation se fait à Montry.
Il fait aussi 3,5° , idem que le G2!!
Plusieurs en gants été l’ont bien senti!
A Lizy, notre rallonge nous fait passer par Ocquerre, le raidar à la sortie! On se regroupe en haut et à nous le château de la Trousse, Crepoil et Jaignes. Olivier profite d’une petite erreur des premiers pour remporter le point du grimpeur !
Arrivé à St jean les 2 Jumeaux, nous avons retrouvé la joyeuse bande du G2 au feu rouge. On s’est souhaité bonne ascension et nous avons pu verifier qu’il y avait toujours 130m de dénivelé à la ferme de la Noue.
Retour au 1er des 12 coups de midi à Magny. Une belle sortie à bonne allure sans excès.
Thierry
Route di 25 septembre Circuit de Blandy
16 routiers ce matin pour ce dernier départ à 8h00 de l’année
Belle sortie pour un gros groupe 1 sur ce circuit ayant le moins de relief de notre calendrier.
Retour tôt à Magny
Récit de José du G2
merci
Beaucoup de monde au départ pour cette dernière sortie de la saison à 8h00.
Dimanche prochain, horaire d’automne, rendez-vous à 8h30.
Très vite nous nous retrouvons à 6 pour le groupe G2, mais très vite aussi, nous perdons Alain qui semble avoir été happé par le groupe G1.
Nous savons que la sortie va être un peu difficile, à cause du vent de face lors du retour.
Aussi nous en profitons, vent dans le dos, pour aller bon train.
Photo de mi-parcours à Blandy les Tours et, confiants en nous-mêmes, nous entamons le retour.
Las, le vent était bien au rendez-vous et pas qu’un peu.
Nous décidons d’appliquer la technique de l’armée Romaine, bien groupés et solidaires. Technique dite de la Tortue.
Mais cela n’a pas suffit, et sans les petits coups de pouce, voire de paluche, de Christian, nous aurions eu des difficultés à suivre la locomotive Lulu.
En guise de tortue cela a plutôt été le lièvre. Nous avons même amélioré notre moyenne lors du retour.
Finalement nous voici arrivés à bon port, fourbus, mais à l’heure.
Et comme le dit le Président, du club, tout commence et tout fini à Magny.
Mais je m’y suis senti un peu Seul. José
Roue di 4 septembre circuit de Doue
14 routiers au rdv ce jour ( et pas mal de vététistes aussi)
au menu, le circuit de Doue. parcours facile sur le parcours 2, plus costaud sur le parcours 1 avec le bonus par Guerard.
a la sortie de Bailly, les groupes sont faits. 7 dans chaque groupe. Parfait.
la longue montée sur le haut de Crecy permet de monter le cœur et après, ya plus qu’ à dérouler.
Le g1 reprendra le g2 à la hauteur du hameau de Courbon pour continuer sur le parcours 1.
Le g2 retrouvera Pascal G à Dammartin. ( il avait du mal à se lever ce matin mais chut)
retour du g2 à 12h00 sonnante à Magny après une sortie effectuée à bonne allure. on voit que les sorties en semaine paient.
Troisième sortie d’essai pour Jean-François de Coupvray qui a testé avec succès le G1 et 1ere sortie d’essai concluante pour Loic de Meaux avec le g2
Bref, un bonne sortie pour tous.
Thierry M
Sortie route di 28 aôut circuit rando 2010
Circuit au programme : la rando 2010 qui nous emmène contourner Coulommiers par sa zone industrielle.
Un petit 13°C au départ qui se fait bien sentir dans la descente vers Montry : l’été s’éloigne !
Départ tous groupés sous un beau ciel bleu. Les quelques premières bosses (Quincy, Coulommes) nous permettent de nous réchauffer.
Ça roule bon train (on aura un 24 de moyenne à l’arrivée), le groupe étant emmené par des représentants du G1, ce qui oblige certains qui faisaient une « mini-reprise » à forcer un peu. Mais la tête de peloton attend les retardataires, de sorte que nous roulons tous groupés.
Tous groupés jusqu’à la séparation à Aulnoy (comme spécifié dans la feuille de route). Ce sont donc deux « clubs des 5 » qui poursuivent leur circuit chacun de leur côté.
Chemin faisant, nous rencontrons quelques demoiselles chargées de compter les chevaux (et leurs cavaliers, j’imagine) pour une randonnée équestre puis quelques chasseurs, présents pour tirer non pas les chevaux mais les sangliers (d’après des renseignements pris par Franck P). Fallait pas se risquer à aller jouer à cache-cache dans le maïs !
Après Tigeaux, Villeneuve le Comte où nous retrouvons Anna et Francky R (en train de se réhydrater après leur Vivier). Il rentrerons par les Cochons. Notre club des 5 choisit Truffaut.
Arrivée juste avant midi, encore conforme à la feuille de route !
Route Di 14 août. Circuit du Multien d’été
Nous étions ce dimanche, 8 cavaliers routiers avec montures à deux roues partant pour le circuit du Multien, c’est à dire vers le Nord.
Température agréable, ciel bleu, rythme du mois d’août.
Nous roulâmes tranquillement jusqu’ à la séparation en deux groupes à Puisieux, circuit G1 et circuit G2.
Suite à passage dans une ornière crevaison de Nicolas à l’entrée de Betz, puis retour soutenu vers la maison avec un petit vent de face.
Arrivée à 12h10, en croisant le groupe circuit G2 étant rentré auparavant.
Didier G.
Un plaisir de faire des routes que l’on ne prend que sur ce circuit : Fosse martin, Bouillancy et son secteur pavé Villers St Genest, Macquelines, Betz, Etavigny, Rosoy en Multien
Ocean’s ride
31 juillet/1er août 2022
de la Cerdagne aux Landes en passant par le Gers
Vince
Au programme cet été deux semaines à la montagne fin Juillet, à Bolquère près de Font-Romeu dans les Pyrénées Catalanes, suivies d’une semaine au bord de l’océan début Août, à Biscarosse dans les Landes. L’idée d’y greffer un périple vélo longue distance a germé début juillet. L’organisation s’est précisée en début de deuxième semaine à Bolquère: prévisions météo au top pour le weekend à venir, il ne reste plus qu’à définir l’itinéraire. Le parcours total fera 480 bornes divisé en deux journées de 240 bornes. Les étapes émergent: Mirepoix pour le samedi midi, le sud de Auch pour le samedi soir, Eauze pour le dimanche midi, arrivée à Biscarrosse.
Une recherche internet permet d’identifier rapidement un hébergement pour le samedi soir: le bikecamping de Villefranche-d’Astarac. Le site précise « Should you telephone and there is no reply, we are more than likely out cycling »… c’est plutôt bon signe! Je prends contact avec mon hôte, Eliane. On se comprend bien, on parle frenglish tous les deux. Je réserve une formule « caravane ».
Bon, ne reste plus qu’à pédaler… et là ça se complique. Mercredi nous avons en famille fait une très belle randonnée pédestre, l’ascension du pic Carlit depuis le lac des Bouillouses, une montée à 2900m avec près de 1000m de d+. A la descente je suis parti fou en descendant à moitié en courant façon trail. C’était bon… mais ça fait très longtemps que je n’ai pas couru, et encore plus longtemps que je n’ai plus la fraîcheur et la légèreté du cabri de printemps. Du coup énormes courbatures jeudi et vendredi, du genre à te faire vraiment réfléchir à trois fois devant chaque marche de chaque escalier. Samedi matin au réveil je serre encore très fort la rampe de l’escalier pour descendre à la cuisine. Au moins je ne descends plus les marches une à une, ça devrait passer! Petit-déjeuner, préparation des bagages, je fais dans le minimal: coupe-vent, brosse à dent/dentifrice, short/tee-shirt, chargeur de téléphone.
6h25, départ pour Mirepoix. 114 bornes, en théorie ce n’est que de la descente puisque l’altitude passe de 1600m à 300m. En pratique il y aura quand même 1100m d’ascension. Quand on vous dit que la différence entre théorie et pratique est plus grande en pratique qu’en théorie. Les premiers coups de pédales seront un peu douloureux. Je prends soin de bien mouliner les 40 premiers kilomètres. Heureusement que je les ai reconnus en début de semaine car le brouillard est épais depuis la Llagonne, le long du lac de Matemale et jusqu’à Puyvalador. Il se sera complètement dissipé pour permettre de découvrir, depuis une petite route accrochée à flanc de montagne au sein du parc naturel TM71 (du nom de la magnifique grotte qu’il protège), les fantastiques paysages de la vallée de l’Aude, canyon creusé dans les plis d’un manteau de chênes et de châtaigniers. Vigilance quand même: entre petits éboulements et micro-tunnels taillés dans la roche, mieux vaut ne pas trop lever les yeux de la route. Le relief s’adoucit le long de la vallée de l’Hers qui conduit jusqu’à Mirepoix.
Arrivé à Mirepoix je cherche rapidement un sandwich pour pouvoir prendre un peu de temps à visiter la ville médiévale extrêmement bien conservée, la place des Couverts, la cathédrale (réinterprétation par Viollet-le-Duc d’un édifice dont la construction aura duré six siècles) et son orgue unique. La fraîcheur des lieux invite à une méditation siestale, spirituellement beaucoup plus riche que la sieste méditative. C’est tentant, mais l’après-midi va être longue! Je repars direction Villefrance-d’Astarac. 130 bornes dans le relief vallonné du Gers, avec un peu moins de 700m de d+. La chaleur de l’après-midi et le vent, de face et qui a bien forci depuis la fin de la matinée, corsent un peu l’affaire. En cours de route j’informe régulièrement de mon avancée la famille et mes deux mentors du club, Thierry et Claude, par l’intermédiaire du groupe WhatsApp créé pour l’occasion. Leur soutien fait le plus grand bien. J’arrive au bikecamping à 19h01 pour une arrivée prévue à 19h00, bien vu! Jusqu’au dernier instant je pensais que j’aurai un peu d’avance, mais Eliane m’avait prévenu d’une petite surprise à l’arrivée. Tu m’étonnes! Un bon vieux raidard à 15-16% pour grimper jusqu’au gîte, ça finit de te dessécher le gosier!
Heureusement la première question d’Eliane sera: est-ce que tu aimes la bière ? Après la soif (une bière pour chaque jambe) on passe rapidement à la satisfaction des autres besoins élémentaires du cyclo rôti au soleil: manger, se laver, dormir. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire elle m’explique l’hébergement (un lit dans une ancienne caravane, l’accès à une zone cuisine/sanitaires) et amène le repas: pizza, salade de fruit, mousse au chocolat. Attablé à l’extérieur je savoure au soleil couchant en contemplant le panorama magnifique de la campagne gersoise et en profitant de son calme apaisant. Mark son mari passera discuter, un peu de tout et surtout de vélo. Rendez-vous est pris pour le petit-déjeuner demain 6h00. Je mets en charge les bidules électroniques (GPS, téléphone) et direction douche/lessive/dodo. Au matin, en plus du café croissants, Eliane me fournit une banane pour la route. Avant le départ nous ferons une petite séance photo au soleil levant. En résumé un accueil éminemment chaleureux et extraordinairement bien adapté aux besoins du cyclo randonneur, le tout pour un prix plus que très contenu! J’espère chers Eliane et Mark que votre entreprise rencontrera tout le succès qu’elle mérite.
Cap sur Eauze, 96 bornes, 860m de d+ et toujours ce vent de face qui forcit en même temps que le soleil monte et chauffe le bitume. Ma traversée du pays d’Auch passe par Vic-Fezensac, fief du Tempo Latino, plus grand festival européen de musiques latines et afro-cubaines. J’y trouve cette ambiance particulière d’une grosse fête au matin, quand tu ne sais pas trop si les humanoïdes béats que tu croises sont tout juste réveillés ou pas encore couchés. J’aurais bien pris un café mais je tiens à être à Eauze avant midi: on est dimanche, Eauze est mon dernier point de ravitaillement à peu près certain avant la traversée des Landes. Les cultures du Gers cèdent peu à peu la place aux vignes de l’Armagnac. Dans une montée à quelques kilomètres d’Eauze un jeune cyclo me rattrape. On commence à papoter. Il s’appelle Théo, termine sa sortie du dimanche avec un copain et semble passionné de longue distance. Il habite tout prêt et m’invite à manger un morceau chez lui. J’accepte l’invitation avec plaisir. Nous passons un très agréable moment dans sa propriété à échanger sur nos expériences cyclotouristiques. Au moment du départ je prends quand même bien soin de ne pas confondre eau et Armagnac pour le remplissage des bidons! Nous échangeons nos coordonnées, j’espère que nous aurons un jour l’occasion de faire un bout de route ensemble, qui sait…
Je reprends mon chemin et arrive à Roquefort, celui des Landes, sur le coup de 15h00. Petit café en terrasse et récap de l’étape: sur les 130 bornes de l’après-midi je viens d’en faire 50 qui comprennent l’essentiel des 500m de d+. Les portions roulantes ont été avalées à une vitesse correcte, la moyenne depuis Eauze est à 24 km/h. Je me sens plutôt bien, j’ai déjà pratiqué les routes landaises à l’époque maintenant lointaine où je faisais du triathlon dans la région. C’est donc plutôt confiant et la fleur au fusil que j’imagine mettre tout à droite et en avant Guingamp, avaler les 80 bornes restantes en trois heures max… j’ai bien vite déchanté!
Le vent a vraiment forci. Il est assez constant et de face ou trois-quart face. La chaleur, sans être caniculaire, est élevée. Dans certaines lignes droites, vent de face, je suis sur le petit plateau à 14km/h! L’eau chauffe dans les bidons et devient impossible à boire. Le ciel est barré d’une étrange traînée. Je croise à deux reprises des camions de pompiers. J’apprendrai en arrivant que le feu de Landiras a repris et que le village de Mano a de nouveau été évacué. Et en même temps les canons d’irrigation continuent d’arroser des maïs secs comme des rouleaux de papyrus de l’ancienne égypte. Et soudain c’est le déclic! Il m’aura fallu du temps mais je crois que je commence à comprendre « en même temps » (je parle bien entendu du film de Kervern et Delépine). C’est très simple: les pins brûlent et en même temps tu arroses du maïs sec; tu te plains de la chaleur et en même temps tu mets la clim; tu trouves le gasoil trop cher et en même temps tu roules dans des bagnoles de plus en plus grosses. Et comme ça, en même temps, ça va aller mieux!
Labouhère, 18h00, 30 bornes de l’arrivée. Heureusement un troquet est ouvert. Ce doit être le seul du coin. Pas mal de soiffard-e-s sont là, les discussions sont animées. Je prends un jus de fruit. La patronne sympa remplit les bidons moitié eau moitié glaçons. On entame la discussion, elle demande où je vais d’où je viens. Elle et les piliers de son établissement n’en croient pas leurs oreilles quand ils apprennent que je suis parti hier matin d’un village des Pyrénées près de Font-Romeu. Ça permet à mon voisin de comptoir d’entamer le récit de ses fougueuses épopées cyclistes de jeunesse. Enfin, de son unique voyage de 400km pour rejoindre Châtellerault. Enfin, des premiers 200km parce malheureusement un oignon d’échauffement au pied l’a contraint à abandonner son périple, et par suite ses autres rêves de voyage en vélo. Je termine mon jus de fruit, décline poliment l’invitation faite à contempler l’oignon briseur de destin, salue cette sympathique assemblée et reprends ma route. Je mettrai encore une heure et demi pour arriver à Biscarrosse, profiter d’une bière fraîche et surtout d’une très belle semaine en famille.
Et maintenant, cap sur les 24h du Mans vélo les 27 et 28 août prochains, en équipe de quatre cette année !
Route di 7 aout Circuit de Montreuil
13 routiers au rdv ce matin. 14° au rdv avec un petit vent frais du nord est.
au menu pour le grand parcours, le circuit le plus difficile de l’année.
Le g1 a 3 quitte rapidement Magny. Les g2-g3 roulent tranquillou ensemble jusqu’à la séparation des parcours à Ussy.
a partir de là, c’est du bonheur: les vergers de Moliens, Cocherel la commune la plus haute du 77, chaton, dhuisy.
Après Montreuil, à Luzancy , la côte de 110 m de dénivelé . elle fait partie de la promotion: 6 côtes montées, une offerte! pas d’inflation au Vcve! Gratuite car on la monte pour retrouver la route initiale plus loin à Reuil ( merci patrice L, le créateur du parcours).
A la Ferté, comme nous sommes en retard, on monte direct par Jouarre ( – 2km).
Le retour se fera vent dans le dos notamment sur le plateau . a Crecy, 2eme côte gratuite avec Voulangis puis Dainville pour finir.
retour à 12h18 où l’on retrouve le g3 qui en avait fini 1 ou 2 mn avant nous.
Beau retour d’Anna qui a tenu le coup après une longue longue periodo senza bici!
Thierry
Di 31 juillet . Route. Circuit Asterix
En ce dernier jour et dimanche de juillet , belle affluence avec environ une trentaine de cyclos/ vététistes au rendez vous de 8 heures , dans une joyeuse ambiance . Distribution généreuse de madeleines par Thierry( achetées pour le Magny Summer annulé) . 10 membres du G2 prêts à partir ( Pascal, Dénis, José,Nicolas,Franck,Philippe ,Regis ,Jean Luc , Ludo et Alain ) pour ce beau parcours passant par le val d’Oise . Malheureusement dès le départ , constatant une défaillance critique sur son vélo , Ludo n’avait d’autre choix que de rentrer chez lui par mesure de précaution.😭 Et c’est par un temps couvert et agréablement frais que nous sommes partis direction Jablines . Juste après Claye souilly, Jean Luc nous a quitté pour un autre parcours .😭 C’est donc à 8 que nous avons continué à une allure soutenue .A partir de Saint Mesmes jusqu’à Moussy le vieux , les avions de ligne en atterrissage ( basse altitude ) à Roissy nous ont bien accompagnés.😩 Photo souvenir à Saint Witz….par José puis montée/descente à la fontaine blanche avec malheureusement une voiture récemment accidentée dans la forêt ( dépannage en cours ) Oublié de tourner à droite à Plailly , nous avons donc pris le parcours G1 dans un enthousiasme unanime 🤣 , le rythme s’est accéléré à partir de Loisy , le soleil était désormais présent et la chaleur s’était installée pour la traversée de villages plein de charme ( Ver sur Laurette …) et c’est ainsi que nous sommes arrivés plein d’énergie à la très belle montée de Montgé en goelle ( sans doute la difficulté majeure de la sortie ). Ensuite , nous avons rejoint le quartier neuf de Charny et descente sur Charmentray/ trilbardou à vive allure ( équation du vent favorable et de la pente ) . Tous bien groupés pour arriver à Esbly puis Magny au moment où sonnait midi à la cloche de l’église Au final 90 kilomètres ,à peu près 600 mètres de dénivelé ,une belle ambiance solidaire et une pensée pour tous les absents dont nous attendons les retours . Bonne semaine à tous .
Alain
Route Di 24 juillet. circuit de Blandy
dimanche 24 juillet
Blandy les Tours
C’est un circuit fréquemment emprunté, avec de nombreuses variantes.
Une grosse affluence pour un mois de juillet.
Le groupe des véloces G1, une demi douzaine, démarre rapidement.
Suit le groupe des G2, avec aussi quelques G1, formant une troupe de 14 cyclistes.
Une des variantes nous fait passer par le Moulin de Jossigny, une des rares cotes de ce circuit.
Après une heure de route, deux cyclistes nous quittent, attendus par d’autres obligations.
Nous croisons de nombreux clubs de cyclistes, dont un avec qui nous roulerons de concert jusqu’à Blandy les Tours, où nous retrouvons une partie du groupe G1, attablée à la terrasse d’un café.
La photo d’étape réalisée, nous reprenons le chemin du retour.
Une variante à la sortie de Blandy divise le groupe.
Nous prenons la variante dite courte.
Avant Chaumes nous prenons une autre variante nous faisant passer par la vallée d’Argentières.
Cette variante nous évite d’emprunter la D402 par le centre de Chaumes, mais nous conservons tout de même une belle grimpée à 8% au sortir de la vallée.
Afin de garantir l’horaire d’arrivée pour 12h00 nous évitons la variante Fontenay Trésigny-Marles-Les Chapelles Bourbon, et coupons la N36 vers Châtres.
La suite du circuit n’est plus qu’une formalité. A Villeneuve le Comte, le groupe ayant opté pour la version longue à la sortie de Blandy les Tours nous rattrape.
Retour à Magny le Hongre pour 12h00.Une belle sortie, chaude et ensoleillée. Le vent Sud Sud Est nous ayant bien accompagné
José
Route Di 17 juillet circuit de Jouarre
Nous sommes 12 au RV de ce matin, ce qui est plutôt pas mal pour un 17 juillet.
Baptême des 200km pour Denis et José, 9 juillet 2022
Baptême des 200km pour Denis et José
Le 9 juillet 2022
Rédigé par Denis
Ma première sortie aussi longue, 200km prévus. Départ de Magny-le-Hongre à 7h comme prévu, je retrouve Pascal, José, Ludovic et Frank. Nous passons par le haut de Magny et retrouvons Claude au rond-point d’Esbly.
Et voilà c’est le départ réel, direction Trilbardou, Etrépilly, Acy-en-Multien… Jusque-là je suis en territoire connu, puis je découvre de charmants petits villages que je ne connaissais pas, Antilly et bien d’autres. La route traverse alternativement des plaines et des bois, ce qui permet d’avoir de la fraîcheur vu la température. J’apprends à connaitre mes nouveaux équipiers en passant de l’un à l’autre tout au long de la route.
Arrivée à Pierrefonds, ville où il y a bien longtemps que je ne suis pas venu. Là je m’aperçois que je n’ai pas bien compris le principe du casse-croûte, je n’ai rien prévu. Heureusement je suis avec une équipe vraiment sympa et Pascal partage avec moi. Il y a une boulangerie ouverte et je vais donc acheter un autre casse-croûte en prévoyance pour déjeuner ce midi. Je n’ai prévu non plus de sacoche et le casse-croûte ne tient pas dans mes poches, c’est donc Ludovic qui est équipé d’un grand sac à dos qui le transportera.
Nous repartons en direction du Wagon de l’Armistices où nous ferons une pause, le wagon étant dans un hangar avec une entrée payante nous ne pourrons pas le voir. Départ en direction de Senlis à travers bois et sans voitures, nous nous arrêterons à Verberie pour déjeuner et prendre un café. Arrivée à Senlis, très jolie ville médiévale que j’aime beaucoup pour y être venu plusieurs fois, juste une petite crampe avant d’arriver qui passera très vite.
Pascal me donne un cachet et me conseille de boire beaucoup, ce que je fais rarement et je n’ai pris qu’un bidon, ce qui nous obligera à faire plusieurs haltes pour le remplir. Départ en direction de Chantilly, nous passons devant le château avec un arrêt, site toujours aussi remarquable.
Retour à la maison, nous nous arrêterons plusieurs fois pour remplir les gourdes et prendre des bains de pieds, Claude ayant mal aux pieds, voire pratiquement une douche pour José. J’avoue qu’ayant un pied abîmé qui me fait souffrir de temps en temps, cela m’a fait du bien.
Arrivée Magny vers 19h/19h30, je ne me souviens pas très bien, avec des distances allant de 220 à 240km pour chacun d’entre nous. J’ai passé une superbe journée avec une super équipe très attentive, j’avais une appréhension sur la distance mais tout s’est bien passé. Merci à tous, je suis prêt à récidiver, mais je serai mieux équipé, promis!
La merveille de ce circuit intelligemment tracé, nous sommes restés à l’ombre et au frais sur la plus grande partie du circuit. Les routes forestières bien lisses, désertes, dans un environnement sylvestre, un vrai régal. Cela a été, pour une grande partie, la clé de la réussite de cette sortie.
BRM600 Le Perreux-sur-Marne, 25-26 juin 2022
Une histoire de TUC, de Solexine et de chambre à air
Vince, crédit photo José
Vendredi 24 juin.
Après un BRM 300 en avril qui m’a laissé bien rincé, l’impossibilité de réaliser un 400 en mai et un agenda familial en juin chargé d’heureux événements (dont en particulier la naissance de ma petite fille Aïna le 21 juin!), j’appréhende un peu ce 600. D’autant qu’il s’agit pour moi du vrai point de choix pour le Paris-Brest-Paris 2023. Après une année préparation intense à la longue distance, si ça ne passe pas c’est que l’objectif est trop ambitieux.
Je vise 35h de temps total avec une tactique simple: toujours rester « en dedans », pas trop vite au début, tranquille au milieu, calme sur la fin.
Révision de la mécanique: c’est évidemment aujourd’hui que le couple manette gauche/dérailleur avant décide d’entrer en crise. Je passe beaucoup (trop) de temps et pas mal de nerfs à tester et modifier des réglages sans réussir à aboutir à un fonctionnement satisfaisant: tant pis, on fera avec.
Samedi 25 juin, 3h00.
Couché à 23h00 hier soir, réveillé plusieurs fois… malgré cela le réveil n’est finalement pas trop difficile. Rendez-vous est pris à 4h00 avec José. Car oui, ce premier 600 se fera en mode grand luxe, avec voiture accompagnatrice que je retrouverai à chaque point de contrôle sur le parcours, tous les 100km environ. J’étais organisé pour partir en solo mais quinze jours avant le départ José m’a très gentiment proposé son assistance. J’ai sauté sur l’occasion car c’est l’organisation que j’envisage pour le Paris-Brest-Paris. Une très bonne occasion donc de tester la formule. Bon, une heure pour petit-déjeuner, s’habiller et préparer le chargement de la voiture, il ne faut pas traîner: réserves d’eau, de nourriture, matériel de réparation, chaise longue.
La dream team.
4h15: fin du chargement. José prends les commandes de ma voiture et nous arrivons au Perreux-sur-Marne à 4h40. La plupart des participants sont déjà là. Contrôle des équipements de sécurité, récupération de la carte de pointage. Le petit monde de la longue distance est représenté dans toute sa diversité: chaque engin est différent, depuis le carbone dernier cri jusqu’au vieux biclou hors d’âge, en passant par deux vélos couchés dont un caréné, certains chargés avec sacoche et bikepacking comme pour un tour du monde. Quelques cyclotes et globalement pas mal de jeunes, on sent le renouveau de l’esprit baroudeur amené par la mode gravel.
5h00: c’est le départ, au goutte-à-goutte pour éviter la formation d’un peloton au départ.
C’est parti!
Etape 1: Brasles. 97km, 777m d+.
Nous sortons de la zone urbaine au soleil levant par la piste cyclable des bords de Marne. Je roule par intermittence avec un petit groupe qui se fait et se défait. Dans la montée de Champs-sur-Marne un gars se retourne et me demande, l’air inquiet: c’est encore loin le départ ? Euh, ben, comment te dire… c’est dans l’autre sens et ça fait presque une heure qu’on est partis !! Il fait demi tour en catastrophe… et un grand fou rire ne tarde pas à traverser le groupe. Après Torcy on retrouve l’itinéraire du BRM 200 de Noisiel fait en mars avec Claude et Patou: Guermantes, Villeneuve-le-Comte (tout ça pour ça…), Tigeaux, Crécy-la-Chapelle, la D21 jusqu’à La-Ferté-sous-Jouarre puis la route des bords de Marne pour rejoindre Brasles par Château-Thierry.
9h00: arrivée à Brasles. Pile-poil l’heure prévue avec José! Je lui confie une mission de la plus haute importance: trouver du Bépanthène pour l’intégrité future de mon assise.
Les vélos couchés.
Etape 2: Bisseuil. 59km, 500m d+.
Le pointage de Brasles se fait rapidement. Plein des bidons avec un savant mélange d’eaux minérales, l’une qui va fort et l’autre riche en magnésium (mélange que José appelle « essence et Solexine ») et départ pour Bisseuil, au sud de Reims, à 9h10. Nous traversons le magnifique parc naturel de la montagne de Reims, au milieu du vignoble champenois et de ses domaines aux styles variés: du sobre, du clinquant, de l’artisanal, de l’industriel, du chic, du m’as-tu-vu, tous les goûts sont dans la nature!
11h40: arrivée à Bisseuil. Le pointage se fait dans un bar juste après le pont tournant sur le canal latéral de la Marne. José est garé sur la place un peu plus loin. Un peu de nourriture (salade de riz, fromage, banane), déploiement de la chaise longue et micro-sieste au soleil de 12h20 à 12h40.
Le pont tournant de Bisseuil.
Etape 3: Troyes. 114km, 614m d+.
13h00: plein de Solexine, bépanthénage soigneux et c’est le départ pour Troyes, la plus longue étape de ce périple. Pas de souvenir particulier sur ce tronçon, si ce n’est celui des magnifiques paysages vallonnés de l’Aube. Les sensations sont bonnes, la chaleur présente sans être intense. Mes mains commencent cependant à s’engourdir et j’ai de plus en plus de mal à changer de plateau avec ce dérailleur avant récalcitrant. Tant pis, je resterai sur la plaque jusqu’à la fin (pour les techniciens pas d’affolement, mon pédalier est un sub-compact 44/30).
17h45: arrivée au pointage de Troyes. Je commence à ressentir l’échauffement des plantes de pied que j’avais déjà éprouvé sur la fin du 300. José a fait connaissance de Didier Innocent, membre éminent de l’Audax Club Parision qui organise (entre autres!!) cette manifestation, et me le présente. Nous échangeons, je lui fais part de mes problèmes plantaires. Il me dit qu’il a failli abandonner un PBP à cause de ça et me refile le tuyau qu’un ancien lui avait transmis à l’époque: c’est tout bête, tu arroses les arpions. Je m’exécute, l’effet est immédiat! Bon à savoir! Pendant cet arrêt le ciel s’est assombri et la pluie commence à tomber au moment de partir.
Didier Innocent au contrôle de Troyes.
Etape 4, Troyes – Montbard, 96km, 918m d+.
18h30. Je parie sur une pluie légère et enfile juste un débardeur rétroréfléchissant. Après quelques kilomètres une pluie froide tombe franchement. Un petit arrêt sous un arrêt de bus s’impose pour enfiler un coupe-vent léger. Un bon point pour la pluie: l’échauffement plantaire a complètement disparu.
Cette étape vers Montbard s’annonce ardue: la pluie, le dénivelé (plus de 900m d’ascension), la nuit qui viendra en milieu d’étape, la fatigue de cette longue journée. Paradoxalement, c’est aussi la plus réconfortante, car c’est celle de la bascule: à l’arrivée à Montbard tu sais que tu vas pouvoir dormir (un peu), que tu auras largement passé la moitié du kilométrage total, qu’il te restera ensuite une journée entière pour faire un gros 200… bref, entre les gouttes, tu commences à entrevoir la fin.
J’en étais là de ces réflexions lorsque suite à un petit choc en descente le support du téléphone se désolidarise du guidon. Au bruit de l’impact derrière moi je devine que téléphone et support se sont séparés en percutant le sol… Le temps de freiner et de faire demi-tour fissa pour retrouver le téléphone me paraît très long. Alimenté par le moyeu dynamo, le téléphone me sert de moyen de communication bien sûr, mais aussi de GPS. S’il est explosé ou si une voiture le transforme en crêpe je serai un peu dans la mouhise! Je le retrouve: à part un petit éclat sur l’écran en haut à gauche, ràs. Le support est quant à lui irrécupérable. Je réfléchis deux secondes à une solution de réparation et pense au bout de chambre à air dans ma trousse de réparation. J’envoie un SMS à José pour lui dire que j’aurai 30 minutes de retard, puis réussis à arrimer le téléphone à la potence. Le bout de chambre à air masque une zone de l’écran mais les informations nécessaires au guidage restent visibles. Encore un peu de bricole pour adapter la fixation du câble de charge et roule ma poule. Le plus dur dans tout ça est de tapoter sur le téléphone, parce qu’un écran tactile sous la flotte c’est un peu capricieux! Hors de l’étui protecteur du support il a vite fait d’interpréter chaque impact de goutte comme l’appui d’un doigt sur l’écran… et il pleut encore beaucoup. Ça clignote de partout, c’est le Noël des applis, le carnaval d’Androïd, je dois m’y reprendre à au moins dix fois pour arriver à activer la fonction verrouillage de l’écran de l’appli de navigation.
Sunset in Burgundy.
21h30: un beau coucher de soleil débute. Allumage des feux. Petit à petit le faisceau de la lampe avant s’impose comme seule source de lumière. Le relief, montée ou descente, devient beaucoup moins perceptible à l’œil. Par moment tu ne sais plus trop si tu n’avances plus parce que tu n’as plus de jambes ou juste parce que la route monte… ou les deux. Dans le silence nocturne certains bruits sont amplifiés de façon démesurée: les gouttes d’eau qui tombent des arbres, les hululements de chouettes, et plus généralement tous les sons qui proviennent des sous-bois et dont on espère que leurs auteurs y resteront: pas envie de croiser biches effrayées ou sangliers apeurés!
23h45: arrivée à Montbard. Le pointage est en théorie prévu dans le bar chez Fred, sensé être ouvert jusqu’à 2h00 du mat. En pratique, c’est le kebab d’en face de chez Fred qui accueille les randonneurs et tamponne les feuilles de route. José a trouvé une place idéale pour passer la nuit, sur le parking de chez Fred. Il pleut quelques gouttes, impossible de dormir à la belle étoile dans la chaise longue. Tant pis, ce sera siège passager pour moi, siège conducteur pour José.
Dimanche 26 juin
Je dors bien jusqu’à 3h00, puis me réveille plusieurs fois de suite.
3h45: pas la peine de traîner. Je réveille José et nous émergeons lentement. La pluie s’est calmée. Nous petit-déjeunons tranquillement et je commence à préparer les affaires. Mission de la matinée pour José, quelques courses: bananes, Saint-Yorre et surtout, surtout… des TUC. Car, très grave erreur, flagellation et repentance, j’ai oublié mes TUC au départ.
Etape 5: Montbard – Joigny. 96km, 763m d+.
5h00: alors que j’ai eu du mal à retrouver et à mettre une paire de chaussettes archisèches comme dirait l’archiduchesse, voilà que la pluie revient dans la partie, et pas qu’un peu! Bon, j’aurais eu les pieds au sec trois minutes… c’est mieux que rien. Réinstallation du téléphone dans son support chambre à air et départ pour Joigny après avoir viré trois ou quatre escargots qui s’étaient tranquillement installés sur le cadre: aucun doute, on est bien en Bourgogne.
Les 15 premiers kilomètres le long de la Brenne sont plats comme la main. Ça se corse ensuite! L’essentiel du dénivelé est localisé entre les kilomètres 15 et 45. Trois longues montées et quelques belles bosses. Dans la première montée j’aperçois au loin une cyclote en gilet orange qui zigzague au ralenti: pente forte et fatigue extrême. Je la rattrape rapidement, elle répond à mon salut: ça va, rien de grave… mais son regard est lointain. Dans les longues lignes droites qui suivent un groupe de trois gros rouleurs me rattrape. Ils sont un peu surpris de me croiser à nouveau puisqu’ils m’ont déjà doublé hier en fin de matinée. On discute, je me colle dans les roues, je prends des relais, et on file ensemble entre 32 et 35 km/h sur trente bornes. Ça fait du bien d’avoir de la compagnie, de changer de rythme et de lâcher quelques watts, même si les relais serrés sous la pluie ce n’est pas le plus agréable en vélo… bon, mais faut pas que je m’emballe non plus! Pause pipi pour mes trois compères, je continue et retrouve mon rythme de croisière pour rejoindre Joigny.
Café crème.
9h15: café crème et viennoiseries à Joigny dans le bar où a lieu le pointage. Discussion technique avec José pour remplacer l’installation chambre à air/téléphone par le GPS vélo que j’avais prévu en secours, et faire en sorte qu’il soit connecté au moyeu dynamo pour être en charge permanente. Pendant que José mécano oeuvre je m’offre une micro-sieste.
José la bricole à l’oeuvre.
Oklm.
Etape 6: Joigny – Moret-sur-Loing. 74km, 536m d+.
10h15: départ de Joigny. Après quelques kilomètres les trois compères me rattrapent à nouveau. Je profite à nouveau du train une trentaine de bornes, le rythme est un peu moins soutenu, on discute de deux-trois broutilles, de Paris-Brest… mais surtout pas de Brest-Paris! Jean-Luc, l’un des trois compères, l’a encore mauvaise: il a du abandonner à Brest lors de la dernière édition en 2019.
Les trois compères.
13h30: arrivée à Moret-sur-Loing. Pointage puis direction le centre de ce très beau village pour déjeuner dans un petit resto en terrasse avec José. 14h30: petite sieste au grand air sur les bords du Loing.
15h00: départ pour la dernière étape. Plus que 70 bornes!!!
Etape 7: Moret-sur-Loing – Le Perreux-sur-Marne. 74km, 471m d+.
Dans la bonne grimpette au sortir de Moret-sur-Loing je rattrape un brevettiste, un des membres du groupe d’hier matin au départ. Il n’a pas l’air au mieux, mais ça devrait aller pour être dans les délais. De mon côté j’essaie de ne pas tarder: Aïna et sa maman sont sorties de l’hôpital aujourd’hui et une petite fête est prévue à la maison ce soir. Je ne festoyerai certainement pas jusqu’au bout de la nuit mais je ne veux pas rentrer tôt tard non plus! J’arrive encore à enrouler sur le plat et intersecte avec plaisir à plusieurs reprises l’itinéraire VTT que nous avons emprunté lors de notre rando club VTT début juin (l’épique épopée du Malesherbois): Fontaine-le-Port, Moisenay, etc. A partir d’Aubigny/Limoges Fourches je retrouve des routes connues de la partie sud de mon terrain de jeu habituel. A Brie-Comte-Robert l’ambiance redevient clairement périurbaine: automobilistes et deux-roues franciliens, pistes cyclables, trottinettes. Il faut nettement augmenter le niveau d’attention. Jusqu’au Perreux-sur-Marne le tissu urbain se densifie. Les nombreux feux de circulation et la densité du trafic imposent de fréquents démarrages et relances qui pèsent un peu après 600 bornes.
18h25: après avoir retrouvé sur quelques centaines de mètres le calme de la piste cyclable des bords de Marne c’est l’arrivée au Perreux… Je peux enfin savourer le TUC de la victoire!
Bilan
Après 610km, 4580m de dénivelé positif, 37h30 de temps total dont 27h30 de roulage, une bonne douzaine de litres d’eaux minérales et un seul TUC (mais quel TUC!), je me sens plutôt bien, en tous cas beaucoup mieux qu’à l’arrivée du 300 d’Andrésy en avril!
J’ai pu valider certains choix d’organisation (dont bien entendu la voiture accompagnatrice) et de gestion de l’effort dans la durée: eaux minérales pour l’apport en sels minéraux, micro-siestes pour récupérer quand nécessaire, toutes les ascensions en danseuse pour varier les positions, soulager l’assise et le dos et faire travailler différemment les muscles des jambes. Au bilan des jours qui ont suivi la récupération a été bonne, pas de crampe, courbature ou autre douleur. Bref, dans la tête tout est ok pour pouvoir faire rapidement demi-tour vers Paris une fois arrivé à Brest!
J’ai par contre rencontré un problème qu’il faudra absolument résoudre: le syndrome du canal carpien, un classique de la longue distance du fait des appuis prolongés et qui se traduit par une sorte de paralysie des mains, temporaire au début mais qui peut devenir chronique.
Pour finir un grand merci à José, compagnon agréable et au combien efficace, tour à tour chauffeur, secrétaire, photographe, intendant, mécano… J’espère qu’il aura pris autant de plaisir que moi à vivre cette aventure. En tous cas il est certainement déjà contaminé par le virus de la longue distance, et à tout prendre, ce n’est pas la pire des maladies!
Maintenant cap sur les Pyrénées en juillet et les 24h du Mans vélo fin août.
Route di 26 juin circuit rando 2010
[Route] circuit Aubetin et Morin – 19 juin
Forte abstention ce matin à l’ouverture ! 9 au rdv en ce dimanche .
Au menu, le circuit Aubetin et Morin qui correspond à une organisation route d’il y a quelques années.
6 au g2 et 3 au g1. Séparation au départ sans soucis.
Le 1er tiers du parcours présentait l’essentiel du dénivelé avec les côtes de Voulangis, Dammartin, La celle en Haut, le Poncet.
Ensuite, assez plat hormis Boissy le Chatel.
Nous avons eu de la chance car un orage nous a nargué sur le retour mais nous eûmes que quelques gouttes sans plus.
le g1 nous a repris une 1ere fois après sa premiere rallonge puis une seconde fois dans la montée de Magny.
16° et 25° au retour à midi, pardon 11h58.
Une bonne sortie pour tout le monde.
Thierry
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