8 routiers pour cette première sortie 2021.
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8 routiers pour cette première sortie 2021.
Une météo parfaite pour un peloton retrouvé au rdv de Magny à 9h00.
au rdv, masque au visage puis au départ, les groupes se sont rapidement constitués pour être environ par 6.
pour cette reprise pour certains, le parcours facile du château du Vivier que le groupe 2 a effectué à l’envers pour changer un peu.
Cela faisait du bien de retrouver les copains.
Vivement dimanche prochain.
Thierry M
6 au rdv ce matin plus Jean marc venu nous saluer.
au programme, un circuit spécial confinement avec rayon 20 km et peu de dénivelé , idéal pour une reprise.
Temps sec comme prévu avec quelques troués ensoleillées mais le fond était bien humide!
Malgré ce petit circuit, nous avons quand même pris des routes que nos parcours n utilisent jamais vers Fontenay Tresigny.
Retour à 11h53 à Magny centre avec 68 km.
Dimanche prochain, nous pourrons reprendre nos circuits habituels.
Thierry M
eh oui. il pouvait y avoir vélo ce jour. 1h dans un rayon d un kilomètre!
alors, ne perdons pas les habitudes/ le samedi, contrôle du vélo, regonflage des pneus, consultation de la météo , préparation des habits. bon , je reconnais que je n’ai pas regardé pour ce dimanche le sens et la force du vent!
pas facile d innover dans un rayon d un km alors vive les nouvelles routes partiellement ouvertes. Une nouvelle belle côte s’offre à nous à Coupvray, la rue de la marquise de Sévigné. A partir du Carrefour Market , il faut entrer dans le nouveau lotissement et c ‘est parti peu après pour une belle côte de 1010 m et 62 m de dénivelé . un passage à 10% fait monter le cœur bien haut dans le bas et puis ça finit plus cool.
Au sommet, pas de marquise mais ce mini circuit de 2,5 km fait 8 fois m’a suffit. La marquise m’a usé!
Thierry M
by Claude Enzer
La place de Magny était bien remplie ce matin !! serait ce à cause du dodo à 21h????
beaucoup de vtt et 17 routiers.
le g1 nous attendait gentiment mais après Villeneuve, les groupes étaient bien constitués. 5 dans le g1 et 12 dans le g2 avec 2 vététistes bi rattrapés par la patrouille ( David et Christophe).
Vu la vitesse moyenne du g2 en 2020, le parcours étant devenu trop long pour être de retour à l heure, nous avons testé un nouveau tracé commun jusqu’à Villeneuve la Hurée et passant par Voinsles, le contournement de Rozay, Bernay-Vilbert pour retrouver le tracé historique à Chaumes mais avec 6km en moins.
Un tracé qui permis au groupe 2 d’arriver à 12h00 pile au lieu du rdv, grâce à une météo parfaite.
Thierry M
en ce dimanche de la journée mondiale des animaux, plus d’un(e) était resté auprès de son animal favori.
Dommage car en petit groupe, le vent était supportable surtout pour moi souvent à l’abri après ma plus longue coupure vélo depuis 40 ans.
Au menu, le parcours facile de Blandy automne parcours g2 raccourci pour tenir compte de la moyenne du groupe à 22-23.
passage par le gué de Barneau . Juste avant Crisenoy , belle crevaison nette de patricia. Une fois réparé, c était la roue avant de Nicolas ( en cours d’arrivée au VCVE) qui avait la même punition.
A Fouju, à la sortie nous avons pris à gauche pour rejoindre Guignes et le parcours à Chaumes.
Une fois sur le retour, le trio du g1 roula à sa cadence à notre demande. Avec Xavier( qui protège très bien du vent), retour par les cochons à 12h11 Magny.
Un temps à faire du vélo en somme avec seulement 20 secondes de pluie.
Thierry M
by Claude Enzer
Apres une séparation rapide entre Gr1 et Gr2, le Gr2 était composé de 10 individus au comportement homogène…sauf un ! Francis pour qui, c’était la première sortie avec le club. Très vite le constat tombe ! Bien sur le plat, bcp moins dans les bosses ! Et sur Astérix, yen a qqunes de jolies ! Alors on a adopté le « plan B » > on roulait bien sur le plat pour qu’il suive facilement et .. on le pousse dans les montées. A voir son faciès, on voyait bien que les bosses , c’est pas son truc !! Mais courageux, il est toujours reparti sur le plat ! Après un réglage de sa selle (réglée trop basse) et un conseil sur la longueur de sa potence, une séparation à Trilbardou avec le Gr2, et une montée de la bosse de Lesches à 3, (Merci Xavier), nous sommes rentrés tranquillement. Merci à tout le Gr2 de ce matin pour tout le soutien qu’ils ont apporté à Francis qui, je crois se rappellera longtemps de cette première sortie VCVE ! Il a l’intention de faire le 150 du 26 Septembre , à son rythme bien entendu.
Claude
by Claude Enzer
Traversée des Pyrénées
Perpignan – Luchon – Hendaye
677 km – 12447 m D+
23 – 29 Septembre 2018
23 Septembre
Perpignan – Camurac – 130 km- 2571 m D+
6h45 – 19h00
Nous serons donc 2 sur cette traversée effectuée avec Alain. Un peu d’appréhension au départ, sachant que les Pyrénées sont un massif où les cols sont courts mais violents à la différence des Alpes. Mon sac est réduit à sa plus simple expression : 2kg à l’avant et 2,5 kg à l’arrière. Et à la fin, il y avait encore 1 kg de trop à l’arrière!
Départ à la lumière, sachant que le jour était en train de se lever. Fait un peu frisquet, mais rien de bien méchant. Sortie de Perpignan au GPS sans aucun souci. Départ prudent sachant que la journée sera dure et longue. La chaleur monte rapidement et donc .. Premier arrêt déshabillage ! Il y en aura d’autres entre départs du matin et descente de cols. Le premier col (La Bataille à 265m) nous met tout de suite dans l’ambiance. 7-8% soit autant que les Alpes au maximum. Et celui là ne fait que 265m ! Le col d’Auzines à 620m et le col d’Aussières à 1020m constitueront le menu de la matinée. Dans la longue et magnifique descente de ce col, vu le château de Puylaurens, magnifiquement construit sur un promontoire au dessus de la vallée. Déjeuner à La Pradelle où nous prendrons notre temps puisque nous repartirons vers 15h00, sous 35deg. Dès le départ, le col de Camperié à 500m, pointage à Axat, dans un café. La mauvaise nouvelle est que le road book nous fait sortir par une route étroite à 11%. Après quelques km, Alain s’arrête, sort le GPS et s’aperçoit que nous ne sommes plus sur le parcours. Heureusement, que 220m D+ et 2 km en trop. Le bon chemin était une petite route étroite et défoncée, non indiquée et qui paraissait une voie privée. Descente jusque Cailla, puis lente remontée jusque Camurac dans la vallée de la Rebenty et le défilé de Joucou. Notre premier gîte est atteint. Arrivée au château de Camurac tenu par des danois. Une Ferrari nous accueille ! Nous proposons l’échange aux propriétaires anglais de nos vélos et de sa voiture, mais curieusement, ils ont refusé ! Le repas est simple et succulent. J’ai un peu de mal à manger. Ca sera la seule petite alerte de ce long périple. Dodo pas trop tard.
24 Septembre
Camurac – Castillon – 154 km- 2370 m D+
8h05 – 18h30
Changement de décor : Départ sous la pluie pour une journée mouillée, la seule de notre périple. En haut d’une longue bosse, (col de Marmare) nous devions tourner à droite et passer par une corniche. Mais la route est fermée hermétiquement. Probablement plus de sous pour la maintenance. Nous tentons de passer mais 12 km de route mouillée et condamnée et surtout recouverte de feuilles mouillées (un tapis), ça fait beaucoup. Nous choisissons donc la sécurité, descente vers Ax les Thermes où Alain est passé il y a 15j en VTT. Nous sommes bien mouillés. Contrôle à Ax au lieu de Lordat. Chocolat chaud bien apprécié. On continue dans la vallée par Tarascon jusque Foix. Pointage, déjeuner rapide car la route est encore longue. Sortie de Foix au GPS. L’après midi, succession de cols qui en fait ne constituent véritablement qu’une seule montée de 15 km. Cols des Marroux, Jouels, Péguères, Caugnoux, du Four, d’Espiès). Au sommet du dernier col, un panneau indique une descente à 18% de 4 km. Il pleut, la route est mouillée. Bon, tant pis, il faut y aller ! On serre les fesses. Arrêt vers la fin pour resserrer les patins, les jantes sont brûlantes. La vitesse max fût 30-35 et encore pas souvent. Bref, pas cool du tout! Arrêt rapide a Seix (Mais non, Ya pas de fautes d’orthographe !) pour pointer dans une épicerie. Discussions avec Alain sur l’opportunité de passer par le col de la Core, compte tenu de la pluie, donc que l’on ne verra rien (comme depuis le matin), du risque lié à la route mouillée et de l’heure, déjà bien avancée. Nous décidons là encore de jouer la sécurité. Nous passerons donc par Girons et les vallées correspondantes. Cela nous fait 15km de plus mais tant pis. Arrivée au gîte à Castillon. Très bien reçus, là encore bon dîner « en famille » donc dans l’esprit des chambres d’hôtes. Je n’oublie pas mon pointage.
25 Septembre
Castillon – Bagnères de Luchon – 63 km- 1441 m D+
9h00 – 14h30
Départ tranquille vers 9h00, peu de km pour cette dernière étape. Ceci dit, il ne fait pas chaud. Mais rapidement la montée du col de Portet d’Aspet (1069m), premier col « célèbre » franchi nous réchauffe. Les pourcentages sont élevés. Les commentaires au sol nous indiquent que « le tour est passé par là » ce qui n’est d’ailleurs pas très surprenant ! Le village de Portet d’Aspet est joli. Ensuite longue descente difficile quelquefois à env. 18% vers le pont de l’Oule, puis le col de Mente. Nous manquons (juste aperçue) la stèle en bas du col de Portet à la mémoire de Casartelli, champion olympique à Barcelone qui s’est tué à 25 ans dans cette descente en 1995. Le col de Mente est lui aussi redoutable avec ses pourcentages élevés. Ensuite, descente vers Bagnères de Luchon, on rattrape la route de la flèche, Ensuite on remonte en direction de Bagnères pour une arrivée vers 13h30. Déjeuner avec des « tartines » avant accès au gîte le long de l’avenue d’Etigny où se trouvent les thermes. Nous passons par les thermes pour voir de quoi nous pouvons bénéficier. (Nous nous octroyons une journée de repos comme à Briançon dans les Alpes.). Nous y découvrons un hammam naturel (vaporarium) composé de 180m de galeries. L’eau y est a 74deg, soufrée bien entendu, la particularité de Luchon. Je me fais également plaisir avec un massage tonique des jambes et du dos, qui me fera le plus grand bien. Les douches à la sortie du vaporarium me donnent la possibilité sympathique de se retourner des seaux d’eau glacée sur la tête « à la suédoise ». Super sensation. Bon d’accord, il faut aimer ! Alain, lui préfère ne pas essayer ! Sinon, première étape réussie sans souci avec 6389 m de dénivelé (D+) et 339 km.
26 Septembre
Bagnères de Luchon, pas de vélo
Journée farniente où Alain doit prendre son vélo pour se payer 4 patins neufs. Repos, Hammam, douches, petite visite de Luchon, le temps passe très vite. Notre gîte, quasiment au pied des thermes est tenu par une famille d’anglais très sympa. Ils nous proposent une lessive complète de nos vêtements que nous acceptons sans rechigner. Le repos est de mise car le lendemain, le programme est copieux.
27 Septembre
Bagnères de Luchon – Argeles Gazost
111 km- 2994 m D+ – 7h15 – 18h00
Le programme du jour est copieux avec 3 cols hors catégorie. Nous décidons de partir de bonne heure vers 6h45. Grosse frayeur, le matin, impossible de retrouver mon compteur. Tout a été retourné sans succès. Nous perdons dans l’histoire 30mn. Je pars donc sans compteur en laissant un mot sur la table au cas où. Cela me contrarie pas mal, les montées de cols, surtout avec cette difficulté s’effectuent plus surement avec des infos sur son état.
Dès la sortie de Luchon nous sommes dans le Peyresourde, tout de suite dans le dur. Rampes de 8% sans un instant de répit. Mon esprit vagabonde et soudain, presque au sommet (8km quand même) l’illumination ! Je sais où j’ai oublié mon compteur. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Près de la cheminée. là où je n’ai pas cherché. Ouf ! Il n’y a plus qu’à téléphoner et organiser le retour du dit compteur vers Coupvray. Je suis tellement content que je rattrape Alain qui normalement finit toujours qq minutes devant moi dans les longues montées (1569m, atteint 9h15). Quelques minutes et photos plus tard en haut du col
et descente « en ‘ligne droite » vers Arreau. Nous avons allègrement dépassé les 70 km/h. Je pense qu’avec une ou deux reconnaissances de plus, on doit pouvoir dépasser allègrement les 75, voire atteindre les 80km/h. A Arreau, téléphone au gîte
juste pour confirmer mon intuition, boire un chocolat. (il ne fait pas encore bien chaud). un peu de discussion (jour de marché) et départ pour la 2ème difficulté de la journée,
le col d’Aspin que j’avais déjà monté il y a quelques années. Là aussi, pas de round d’observation, dès la sortie de Arreau, on est a 7%, puis un plat à 2-3. %. Passage d’un petit pont à droite et là, c’est du lourd : 8% jusqu’au sommet (1489m, atteint à 10h30). Dans la montée, on se fait doubler par un septuagénaire local, accompagné de sa femme (en voiture)qui finira un peu avant Alain.
Vaches moutons et chevaux seront en liberté pendant plusieurs cols dès que nous serons en altitude. Vue superbe sur le pic du midi et son observatoire (j’en profite pour signaler que le nouveau record de nombre de jours sans température négative au pic vient de passer de 78 à 107 j, merci le réchauffement climatique) Photos et vue du paysage à une heure où il ne faitpas encore très chaud. Puis descente prudente jusque Ste Marie Campans, où nous déjeunons d’un « plat du jour » dans un petit resto sympathique. Alain s’est fait une belle frayeur en se retrouvant nez à nez avec des vaches à la sortie d’un virage. Je les avais vu, mais j’étais passé une ou 2 minutes plus tôt sans souci. Départ après le dit repas. Il fait 35 deg, presque 14h au pied du Tourmalet, le seigneur des Pyrénées. Bref, on n’est pas bien, docteur ! Départ prudent car là encore, c’est tout de suite du 8%, comme l’indique les panneaux kilométriques. Heureusement, au fur et a mesure que nous montons, la température diminue jusque …19 deg… ! Sortie de la forêt, on pénètre dans le domaine des paravalanches, puis entrée dans la Mongie à… 10% comme prévu ! On avait aussi prévu de s’arrêter pour « boire un coup » ce que nous fîmes ! Ensuite et toujours à 10% jusqu’au sommet dénudé (2115m, atteint 16h00) et bien connu, orné de la statue d’Antoine Lapize, premier vainqueur de cette légendaire ascension en vélo. Dans la montée, discussion avec un local, 75 ans qui en était à peu près à sa 70ème ascension. Il revenait de Colombie et il montait « sans entraînement » preuve qu’avec de la volonté, on peut faire des miracles. Qq minutes en haut, qq photos, pas de pointage car « tout est fermé ». Descente prudente au début (beaucoup de virages délicats) puis a donf
vers Barèges et Luz Saint sauveur où la chaleur est prenante. On change de monde, on est maintenant dans la partie occidentale des Pyrénées! Descente par une départementale pas agréable et avec beaucoup de voitures jusque Argelès Gazost, petite station thermale bien sympathique. Hôtel un peu vieillot, atteint à 18h00). Super resto bio dans le centre d’Argeles recommandé par les proprios du gîte de Luchon, petite ballade piétonne et dodo, le programme du lendemain étant lui aussi copieux.
28 Septembre
Argeles Gazost – Oloron Sainte Marie
92 km- 2082 m D+ – 8h05 – 17h00
Encore une sacrée étape ce jour, la dernière difficile avec de nouveau 3 cols célèbres et les parcours de liaison qui vont bien. Le premier col fut le Soulor, monté tranquillement avec des pourcentages importants. (1474m, atteint 9h15) Véritable rampe d’accès au 2eme col de la journée, l’Aubisque. Photos en haut, descente pas trop rapide, puis très vite montée sur l’Aubisque, absolument superbe. Les pourcentages sont élevés, mais la route le long de la corniche est de toute beauté. Les paysages sont infinis, on retrouve un peu la Bonnette, toute proportion gardée. Le chalet immaculé est visible de loin. Bref, un de mes meilleurs souvenirs de cette traversée. Le sommet est atteint à 11h30 pour une altitude de 1709m. Nous décidons de nous sustenter. Un croque monsieur fera l’affaire. pointage de rigueur. Descente tranquille vers Gourette et Eaux Bonnes, paisible station thermale. Déjeuner dans une boulangerie à Laruns. Encore un peu de vallée jusque Bielle où mon contrôle se fera avec
une photo. A la sortie de Bielle, nous attaquons le col de Marie Blanque, dernier grand col de cette traversée. Puis, dans la chaleur, encore du 8%! Route étroite, sympa avec une partie presque plate voué aux activités pastorales. Superbe. Que des sons de cloche, presque pas de voitures. Puis le sommet est atteint avec un pourcentage très faible, col surprenant. (1035m, atteint à 15h15). Photos puis descente un peu limite à cause de passages mouillés. En bas, petite route sympa, arrêt boisson à un café. Les Pyrénées sont maintenant derrière nous, même si il reste encore 160km au total. Ballade tranquille jusque Oloron Sainte Marie,
petite ville cool qui a vu le passage du tour. De nombreuses compétitions cyclo y passent au point que la ville vit presque au rythme du cyclisme. Hôtel de la paix près de la gare, le gâteau local s’appelle le « russe » (gâteau à base de crème d’amandes, délicieux) trouvé en ville. Nous avons mangé dans un resto sympa une « garbure » soupe à base de canard, haricots blanc, poitrine fumée, et pain trempé. Un vrai délice, et …ça tient au corps !
Ballade à pied autour d’une église superbe et déjà typiquement béarnaise.
29 Septembre
Oloron Sainte Marie – Hendaye
135 km- 974 m D+ – 8h05 – 17h10
Le matin, départ au lever du soleil. Pour cette dernière étape, Alain va m’accompagner 40 km puis faire demi-tour car il doit prendre le train à Oloron pour Toulouse. Après 40km effectués à bonne allure, la séparation s’effectuera à Sauveterre dans un café.
Je continue donc seul en direction d’Hendaye. Routes sympas dans le pays basque, où les maisons pour la plupart, blanches avec volets rouges sont de toute beauté. Longues montées, rencontres improbables constitueront l’essentiel de cette journée. Déjeuner à Hasparren, où j’ai assisté à un défilé superbe de « sonneurs de cloches basques » pour éloigner les démons. Spectacle typique du pays basque. De la chance ! J’ai quand même pu manger rapidement un plat du jour et me rendre à Cambo les bains pour le dernier pointage de la journée. Pas eu ni le temps ni l’envie de visiter la maison de Rostand (Arnaga).
Passage rapide à Espelette et ensuite les routes empruntées avaient un trafic important. Je devais passer par la montagne pour éviter le trafic (itinéraire de la flèche emprunté il y a quelques années), mais j’avais à ce point, hâte de poser le vélo. Arrivée à saint jean de Luz,
petite ballade en ville puis emprunt de la route de la corniche jusque Hendaye, route que nous avions déjà emprunté avec Laurent lors de la diagonale Dunkerque Hendaye.
Arrivée à Hendaye tranquillement vers 17h10 à l’hôtel.
S’ensuivra 3 jours de farniente avec une superbe météo pour thalasso, visite de la grotte de Sare, dégustation de produits régionaux, ballades en Espagne et en France, le tout en ouature de location. Mais c’était bien mérité!
Conclusion :
Avec ces 2 étapes de montagne, je boucle la partie difficile de ces 20 étapes des relais de France. Maintenant, il ne me reste plus que la partie « côte d’Azur »(Nice – Marseille – Perpignan) puis Hendaye Dieppe en suivant le littoral et en passant par Brest soit 2100 km. Nous avons eu que ce soit dans les Alpes ou les Pyrénées une bonne météo avec très peu de pluie lors de ces 1400km et 24000 m de dénivelé. Le poids des bagages pour 6j: 4,5kg et j’avais encore 1 kg de trop ! Preuve s’il en est que l’on peut optimiser avec un peu de volonté.
Je suis bien content d’avoir fini ces 4 étapes avec Alain et maintenant place à de nouvelles aventures pour l’année prochaine (année PBP… .! )
Claude & Alain
Claude & Alain |
by Claude Enzer
38-22 pour cette sortie
habituellement, cela peut être la taille du plateau et de la roue libre dans une côte moyenne mais aujourd’hui, ce fut les relevés de température sur le compteur du vélo.
5 présents seulement ce matin . sans doute, certains d’entre nous étaient restés au lit pour fêter la st Amour!!
seul du g2, je me mis avec le g1 sur ce circuit du Multien.
A Bouillancy, jean marc fut piqué par une guêpe à la bouche. la bête est dur et put repartir.
je laissais le groupe partir sur le parcours 1 pour qu’ils roulent à leur allure mais bruno et pépé vinrent avec moi sur le parcours 2.
retour à allure raisonnable. un léger vent favorable au retour rendait la température supportable quand on prend soin de surveiller le régime cardiaque qui monte un peu plus.
Le cimetière d’Etrepilly fut l’occasion de faire le plein d’eau et de se rafraichir la tête.
A Isles les villenoy, le duo g1 des Baubet revint sur nous et nous fûmes à 11h55 à Magny.
Finalement, d’un commun accord, nous n’avons pas souffert de la chaleur mais il était temps d’avoir fini.
Thierry M
8 ce matin par cette météo idéale. 17° à 8h00 pour le circuit de Jouarre.
6 du g2 et 2 du g1 qui restèrent sagement avec nous.
Bruno nous fit un beau tout droit dans la descente de Guerard, surpris par les freins à disques.
a chaque côte, regroupement et la tribu repartait gentiment.
A Doue, pascal L fit le st Bernard pour guy qui avait le moteur tournant trop vite.
sur le retour, nous avons roulé groupé au train pour se protéger du vent d ouest modéré.
Nous fîmes le parcours g2 intégral pour un retour tardif à 12h33 à Magny.
parcours à adapter donc pour respecter une moyenne d environ 22,5 km/h
une belle sortie!
Thierry M
by Claude Enzer
Mt ST MICHEL – CHERBOURG – LE HAVRE
La mère à gauche, Eole de face et le ciel sur la tête !
9 – 12 Juin 2020
Claude & Nicolas
9/6/20: Mt St Michel – Montchaton
14 :10 / 104 km / 4h40 / 892m D+
La journée commence par une séance de train interminable : Départ de Esbly à 6h11, vélo jusque Gare St Lazare, correspondance à Caen pour arriver à Pontorson à 13:50. Là, on lâche les chevaux jusqu’à la Caserne, lieu de pointage avant le Mont. Tout est désert, merci le confinement ! On pointe rapidement dans un hôtel et c’est parti. Ça commence fort: Vent de face, mais pas de pluie. Au bout de 15b, j’ai déjà perdu une tongue, la deuxième finit dans la poubelle. Belle vue de St Thomas sur le Mont. On ne s’arrête pas trop, on ne veut pas arriver trop tard à la chambre d’hôtes. Pointage chez un courtier en travaux à Avranches. Granville semble une très belle station avec pas mal de belles voitures. A visiter. Arrivée à Montchaton vers 18h30. Super gite et TB accueil. Nos hôtes sont un peu paniqués car nous sommes les premiers clients post confinement. La dame a visiblement un peu peur. Le resto a été réservé à 4km par les proprios. (Regneville, en bordure du « havre » de la Sienne). TB mangé, protocole Covid très strict, diner sur la terrasse et dodo à 22:00.
10/6/20: Montchaton – Cherbourg
9:00 / 161 km / 10h40 / 1420mD+
Après un super petit déjeuner, départ tranquille jusqu’au premier pointage à Coutainville non loin de là. Les travaux nous obligent à suivre les bords de mer, notre premier détour de la journée. Ensuite, nous allons affronter la pluie sur une route droite et sans aucun intérêt, timing parfait. Nous arrivons vers 11h30 à Carteret, trempés, où nous prenons d’abord une boisson chaude avant de déjeuner rapidement. Le resto fut super. Nous n’avions seulement à ce moment que 60km et 100mD+. Puis nous avons quitté le parcours pour suivre la « route des caps » que l’on nous avait conseillé. Plus de km et de D+, mais de superbes panoramas avec une météo quasi parfaite. Nicolas voulant absolument voir de près une centrale nucléaire, nous avons poussé jusque Flamanville. On ne voit que le bâtiment turbine de Flamanville 3, ainsi que la partie administrative. Le reste est caché par la colline, symbole de toutes les centrales nucléaires normandes. Le centre pour visiteurs est évidemment fermé. De magnifiques petites routes, beaucoup de montées descentes et de superbes panoramas. On récupère le parcours à Vasteville. Nous prenons la direction de Beaumont Hague. On pointe rapidement dans un café, nous longeons l’usine de retraitement des déchets de la Hague. Encore un détour pour le nez de Jobourg, où l’on voit qq îles UK. (Jobourg est un petit village). Ensuite le bout du bout de la presqu’île (village de Goury) avec son sémaphore et ses murs de pierre. Par les paysages rencontrés, on se croit (un peu) en Irlande. Retour vers Cherbourg avec 2 bosses énormes, pas trop prévues. Arrivée vers 19h30. Le gîte est une maison en centre-ville. Stockage des vélos dans un couloir et gîte au deuxième. Hôtesse sympa qui nous conseille le resto « Yalta », juste en face du port (10mn à pied) spécialiste des burgers et glaces. Serveuses sympas, délicieux, bien que je n’aie pas fini le burger! Tiens, tiens et Aie ! Pointage des cartes et fin de notre premier relais, le tout au restaurant.
11/6/20 : Cherbourg – Courseulles
9h05 / 160km / 20,8 km/h / 900mD+
Départ 9:05 du gite après un bon petit déj. Dès la sortie de Cherbourg, (pas compliqué, il suffit de suivre la mer …à gauche) vent d’est, donc… de face. On sait que ça sera jusque Barfleur, au bout de la presqu’île. Beau paysage de la route du « Val de Saire », rivière que l’on retrouvera plus loin. Barfleur est une petite ville charmante mais arrêt court à cause du vent de face. En descendant vers le sud du Cotentin côté est, le vent est donc logiquement de côté, et donc moyennement gênant. Petits arrêts à Utah beach et autres mémoriaux, pour quelques photos souvenirs. Nous avons pris une piste cyclable qui devient de la terre sans prévenir sur une distance de 800m environ. Déjeuner sandwich a Quinéville, mangé sur place. La boulangère était là depuis un mois et …ne se plaignait pas, alors que le village est loin de tout. Mais un peu trop de mayonnaise. Peu après, je ressens mes premiers symptômes de soucis gastriques. Pointage à Carentan. Il nous reste 70 km pour rejoindre Courseulles-sur-Mer, avec un vent de 40km/h de face. Quelques bosses pas vraiment prévues, peu d’arrêts, car il pleut bien comme il faut. Les plages défilent, mais tant pis, on roule sans forcer avec des relais. Ouais, même Nicolas prend des relais bien comme il faut. Grosse hésitation à l’entrée de la voie rapide pour Isigny. On finit par trouver la route parallèle. Contrôle a Vierville sur mer, rapide dans un Cocci. Arrivée à Courseulles-sur-Mer vers 19h. Appart Rbnb, alors que j’avais réservé une chambre d’hôtes, une première pour moi. L’appart est juste pour nous, bonjour l’esprit gite. L’appartement est bien, avec une superbe vue directe sur la mer, seul le contexte n’est pas terrible. Par contre, étant fatigué, je n’ai pas faim et ne veux pas manger. Mais, c’est sans compter sur Nico qui trouve une pizzeria au pied de notre immeuble. Je le rejoints et finis par avaler un petit morceau de pizza et une dame blanche. Dodo à 22:30.
12/6 : Courseulles-sur-Mer – Le Havre
8h30 / 98 km / 21,1 km/h / 520 m D+
Départ de l’appartement vers 8:00, car le train part du Havre à 15h00, à ne pas rater. Petit déj (buffet) plus que copieux dans un hôtel et départ…sous la pluie. Les km ne défilent pas trop vite car le vent, bien que moins fort, n’en est pas moins présent. Premier pointage du matin à Ouistreham où nous pointons ds un petit café en 5 mn. Puis départ vers Honfleur à 50km. Passage du célèbre pont de Bénouville avec un arrêt bref au café du même nom, fermé pour cause de vacances. Les alentours de Bénouville sont assez folkloriques. Voies rapides mal indiquées et interdites aux vélos, etc. Les minutes défilent et un promeneur nous indique un moyen de ne pas perdre 15 mn. Nous devons simplement prendre sur environ 500m une voie non seulement rapide, mais.. à l’envers! Je pense que nous avons réalisé une première au club ! Les fesses étaient quand même bien serrées. Heureusement, pas de maréchaussée, sinon, ça nous aurait probablement coûté cher. A la sortie de Trouville, Nicolas qui ne roule qu’au GPS en profite pour me faire faire une bosse de 2b en gratuit. Mais belle descente à suivre, je ne lui mets donc pas de gages! Pointage à Honfleur, il est déjà 13h, il ne nous reste plus que 2h avant le départ du train. Pointage dans un café avec patron « ronchon ». Nous reprenons immédiatement la direction du pont de Normandie, la mer à gauche ! Petit passage sur voie rapide à l’entrée du pont, par manque de panneau adéquat. Puis montée sur le pont, un moment pas très agréable (travaux sur une voie, les camions nous frôlent et la bordure de trottoir n’est pas loin. La piste doit faire 1,2m de large. En haut, arrêt photo. (Privilège du cyclo) Dans la descente, j’en profite pour casser un rayon, le pire endroit pour ce genre de panne. Nicolas a failli me rentrer dedans. Entre camions et trottoir, on sert les fesses. Au final, plus de peur que de mal ! Puis retour rapide vers le Havre (enfin vent dans le dos) par les raffineries et surtout le port du havre, un des plus grands de France. Arrivée en gare avec 45mn d’avance.
Conclusion ; 2 beaux relais avec beaucoup de vent de face et de la pluie, mais aussi de superbes paysages et de soleil. 520km en 4 jours nous ont permis de prendre notre temps. Les 3 gîtes furent TB, chacun dans son style. Pour moi, qq soucis de digestion comme d’habitude. Qq belles rencontres! 520 km, moyenne de 21,5km/h, 3730m D+.
Bref, un bon entraînement pour Paris Luchon dans moins de 3 semaines maintenant. Pour ma part, 4kg de perdu en 4 jours, bref, rien de nouveau sous ..la pluie et le vent !
Claude et Nicolas.
by Claude Enzer
PARIS CAHORS – LUCHON
29 Juin – 5 Juillet 2020
29/06/20
Palaiseau – Mehun 216 km – 07h00h > 18h30 – D+ > 1345 m – 23,6 km/h sur le vélo
Après avoir préparé mes bagages, je les mets sur la balance (le rituel, quoi !): 3,4kg pour 4 jours, sacs compris, mais sans les sandwiches ! Comme nous savons que la météo est favorable, nous n’avons besoin de …rien ! Facile, non ?
La ballade commence comme d’habitude par le RER de 5h15 à Val d’Europe où nous rencontrons P. Bourguet, en route pour bosser, lui !!! Correspondance à Chatelet, puis après un peu de retard, arrivée à Palaiseau, où mes 2 compères (Nicolas et Laurent) peuvent pointer dans une boulangerie. Pour eux l’arrivée sera à Luchon, pour moi, clignotant à gauche à Cahors par manque de temps. Je ne suis là que pour leur « remonter le moral (lol) dans la morne plaine de la Beauce et dans l’ensemble des bosses du Limousin ». Bref, je les accompagne ! Nous avions prévu cette flèche à 3, il y a au moins 2-3 ans !
Départ donc de Palaiseau, direction Étampes où un café-croissant nous attend chez un ex-collègue. Ça tombe bien, le parcours passe devant chez lui, même pas de détour ! En attendant, parcours finalement relativement bosselé en attendant la Beauce qui commence réellement un peu après Étampes. En repartant de chez Patrick, ventre plein, nous suivons la petite vallée de la Juine, très sympa avant d’attaquer la Beauce. Nous aurons pendant tout le voyage une chance énorme. Pas de pluie et température tout à fait correcte : 25°C maximum pour un 15°C le matin. La météo n’est donc pas un sujet….pour une fois ! La Beauce est attaquée de pied ferme. Le vent est de ¾ face, pénible mais ne gêne pas vraiment notre progression. 24 de moyenne sur cette portion. Nous prenons des relais en éventail en nous protégeant mutuellement et tout se passe bien. Même Nicolas prend des relais et reste dans les roues ce qui doit être une quasi première mondiale, lol. Il m’avouera par la suite que pour lui, tout cela n’est vraiment pas naturel. Il préfère rester 10m derrière, seul. Ça me rappelle la diagonale Menton Dunkerque dans la vallée du Rhône. Le déjeuner est pris dans un restaurant à Neuville aux bois avec nos sandwiches tirés du sac. Premier jour d’ouverture du restaurant depuis le confinement, le patron nous demande simplement de nous installer sur la terrasse AR pour que personne ne nous voit. On n’est déjà plus à Paris ! L’après-midi sera donc juste … monotone ! On sait simplement qu’il faut le faire avant d’attaquer le limousin. Chambre d’hôtes dans le centre de Mehun, 2 chambres pour 3, prix raisonnable, diner dans le seul resto ouvert à 50m du gite : Un kebab ; Tant pis, ça fera l’affaire ! Ils avaient même une glace, dessert bien apprécié après une telle journée. La dame du gîte nous a bien fait rire lorsqu’elle nous a demandé le nombre de km effectués dans la journée : « 215 ! Ah bah, ça ! Les autres, c’est toujours de 90 à 100 maximum ! Ben ouais, les fêlés, c’est nous ! » Nous finissons la journée à 23,6 km/h de moyenne sur le vélo.
01/07/20
Mehun – St Leonard de Noblat (où habitait Poupou !) : 191 km – 7:05h > 18:55h – D+ > 2352 m – 69km d’ascension sur 131 km env. – 21,8 km/h
Départ après un petit déjeuner pris dans la boulange qui jouxtait le kebab et un café pris dans un ..café un peu plus loin. Un peu de confusion pour quitter Mehun et rebelote pour la Beauce. Dans mon récit de 2012, j’avais noté que les premières bosses était 30 km environ avant La Châtre. Ce fut effectivement le cas, bien que ce fût plus des faux plats que de véritables bosses. Pointage à La Châtre et là, ..changement de décor ! Dès la sortie, ça commence et comme dans mes plus « beaux » souvenirs, ça ne s’arrête plus ! On monte, on descend et on recommence ! Mais, compte tenu de ma différence de condition physique et surtout de mon esprit libéré des contraintes prof (pas comme en 2012), je vais passer une excellente journée et finir fatigué bien sûr, mais heureux. Mon compteur ne descendra jamais en dessous de 8km/h (en 2012, il s’était arrêté, ma vitesse étant inférieure à ..3 km/h! ) . Nicolas et Laurent terminent toutes les bosses entre 50 et 200m en avance sur moi, donc leur attente est négligeable. Les paysages, au début plutôt sous forme de pâturages va se transformer en forêt, beaucoup plus agréables. Déjeuner pris sur le pouce à Aigurande. L’après-midi, long stop à Bénévent l’Abbaye pour une boisson bien appréciée. Malheureusement pas de vue sur le château (ou plutôt l’abbaye !) Je ne reconnais pas le parcours effectué 8 ans plus tôt, je pense qu’il est différent, en fait non après vérification. J’ai juste tout oublié, la fatigue aidant ! Par contre, le soir arrivés à St Léonard, je retrouve le bar où je m’étais posé beaucoup de questions sur le fait de continuer ou pas. Là, tout va bien ! Le gîte est en fait un appart du style Airbnb dans un vieil immeuble. La propriétaire converse en permanence au tel et sur les réseaux sociaux avec Nicolas… hum hum, lol ! Dîner le soir près du gîte dans un super petit resto. Le menu est à l’effigie de Poupou jeune. Extinction des feux à 22h15.
2/7/20
St Leonard – Cahors: 205 km – 6:50h > 17:50h – D+ > 2352m en 65 km ascension – 22,1 km/h
Dernière journée ensemble puisque le soir je serais, soit à Cahors, soit à Paris en fonction de mon heure d’arrivée à Cahors et des horaires des trains ! Sortie de St Leonard, 9%, histoire de se chauffer les cuisses. La journée sera quelque part identique à celle de la veille. Ça monte et ça descend ! Les paysages sont plus jolis que la veille, beaucoup de petits châteaux. Un stop devant le château de Arnac Pompadour, avec boisson sur la terrasse, mais bien évidemment pas le temps de visiter. Déjeuner à Larche. L’architecture des maisons et les paysages sont bien différents en fonction du département traversé. (Corrèze, Dordogne, lot). La traversée de la Vézère à Saillant est superbe, nous nous y arrêtons quelques minutes ! Le temps passe, nous prenons notre temps avec plusieurs arrêts et je prévois d’arriver à Cahors vers 19h00, ce qui ne me permettra pas de prendre un train le soir même. Le parcours évolue entre passages bosselés et longs passages plats qui nous permettent de faire remonter un peu la moyenne. Arrêt boisson également dans le centre de Sarlat, magnifique. Nous nous séparons au carrefour de la D6 et la D660. Il me faudra 12km pour rejoindre la gare de Cahors que je connais déjà (en 2012, j’avais pris un train jusque Toulouse, tellement j’allais mal !) avec une très longue descente, suivie d’une belle … bosse ! Mes compères s’arrêteront eux à Sauzet, 20 km après notre séparation. La gare de Cahors est d’une tristesse incommensurable ! Triste pour une ville qui se veut touristique. L’herbe pousse sur les quais et sur les voies, là où les trains passent ! Évidemment, plus de guichets ouverts, l’automate d’achat de tickets est en panne, bref, il ne me reste qu’Internet pour attraper le premier train du matin à 6h44. Un seul hôtel ouvert près de la gare, une chambre est dispo. Je peux même avoir un petit déj dans ma chambre à 6h00 le lendemain matin. Les personnes à l’accueil sont vraiment charmant(e)s ! Dîner super dans une crêperie à 300m de l’hôtel.
03/07/20 : Cahors Paris en train.
Heureusement pas de souci pour le billet, à un prix défiant toute concurrence : 29 € en seconde et 35 € en première. Bon d’accord, ce n’est pas un TGV, mais un inter cité, et il ne va s’arrêter « que » 10 fois en 600 km ! Je serais seul dans la voiture et peut être 10 personnes dans le train au départ de Cahors. Mais le vélo ne sera pas démonté, juste fixé à une barre dans le « bar » du train, bien entendu pas en service. Les contrôleurs sont charmants, voyage sans souci donc, juste un peu long ! Ensuite, vélo entre gare d’Austerlitz et gare de l’Est, puis Transilien jusque Esbly.
Conclusion :
Très belle randonnée de 600b pour ce qui me concerne, 870 pour mes 2 compères qui arriveront à Luchon 1 ½ jours après. Heureux de l’avoir fait dans de bonnes conditions cette fois. Il me restera donc à faire le morceau Cahors – St Gaudens que je n’aurais fait ni en 2012, ni cette fois ! Aucun souci technique sur les 3 vélos, même Laurent… Étrange ! Serait-il malade, lol ?
Beaucoup de dénivelée sur une distance somme toute courte (nous sommes bien au-dessus des 1000m/100km sur les parties vallonnées)
Météo parfaite, rare à cette époque de l’année !
..Et aucun souci gastrique, eh eh !!! Me bonifierai-je avec l’âge ?
Bref, beaucoup de satisfactions pendant ces 3 jours de vélo, « hors du monde » ! Je me suis réconcilié avec mon épopée de 2012, même si la flèche n’a pas été effectué dans sa totalité.
Nus avons vu beaucoup de commerces fermés pendant ces 3 jours dans les villages et les petites villes. Conséquence du Covid ?
Claude
Bon maintenant, le morceau Cahors-Luchon effectué par Nicolas et Laurent :
3/7 : SAUZET-SAINT GAUDENS : 1700m de dénivelé
Nous sommes arrivés avec Nicolas dans un hôtel sympa où on a mangé comme des rois. Nous savons que le plus gros est fait, l’étape est moins longue et moins dure que la veille. Et notre chance nous suit. Là où on arrive on amène le beau temps !! mieux valait ne pas partir un jour plus tôt.
Nous sommes donc partis sous le soleil en direction de la ville de « Montcuq » ! Ensuite la Dordogne, un contrôle à Moissac puis le Gers où l’on se prend la tête avec des automobilistes sur des routes quasi désertes !! Comme quoi, tous les cons ne sont pas sur Paris !
On traverse plusieurs villages classés parmi les villages les plus beaux de France dont Simorre où l’on prend une longue pause en profitant du soleil, un véritable parcours de rêve qui ressemble un peu à la Toscane !!
Arrivés à Saint Gaudens sous le soleil (cela faisait une semaine qu’ils ne l’avaient pas vu) la patronne de l’hôtel est aux petits soins, faut dire qu’on est les seuls clients !! les restaurants en dehors de l’hôtel sont remplis et les gestes barrières ne sont pas vraiment respectés, on sent que les gens ont envie de s’amuser après un long confinement. Nous apprécions le repas tout en écoutant un karaoké.
4/7/20 Saint Gaudens-Luchon : 40kms, suivi de : Luchon-Montrejeau 44Kms
Grasse matinée aujourd’hui, notre chambre donne directement sur la chaine des Pyrénées ainsi que sur une grosse usine de fabrication de papier. Départ sous le soleil et par une température idéale à 9H30 pour une étape facile et agréable. Légère pente de 1% jusqu’à Luchon avec une piste cyclable et avec le soleil. Les montagnes pyrénéennes sont magnifiques, des parapentes s’en donnent à cœur joie. Photo au panneau de Luchon incontournable ! puis resto avec la bière que l’on s’était promise. Retour vent de face jusqu’à la gare de Montrejeau le long de la Garonne via une piste cyclable. TER jusqu’à Toulouse puis TGV jusqu’à Montparnasse (le train a 20 minutes de retard pour cause de désinfection).
A Montparnasse la femme de Nico nous attend en voiture, quel plaisir de ne pas devoir prendre les transports en commun à minuit !!
Pour moi 2kgs en moins, mal au « Q » et aux cuisses, ce n’est pas une flèche facile loin de là mais l’une des plus belles ! Nico a maintenant fini ses 20 flèches, bravo à lui !! Il va pouvoir continuer les relais (en fait le tour de la France en 5000km) avec Claude.
Pour moi, il me reste 4 flèches..et pas des moindres !!
Laurent et Nicolas
La pluie tant attendue ayant tombé uniquement la nuit, nous étions 13 pour ce dimanche ce qui est bien en période de vacances.
au pied de Condé, la séparation se faisait . 6 pour le g1, 7 pour le g2. chacun y trouvait son compte sur ce circuit de la rando 2010 qui emmène le grand parcours à St Simeon sur des routes rarement empruntées.
le vent plutôt de secteur ouest nous attendait sur le retour mais de façon modérée. En groupe , cela aide bien.
retour à 12h00 sonnante à Magny pour le G1, 12h05 pour le G2
Thierry M
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