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[ROute] Gorges de la Nesque et Mont Ventoux

26 avril 2022 by Vincent Aguilera

21-22 Avril 2022

Thierry MORLET, Nicolas GRAPIN, Vincent AGUILERA

à la plume: Thierry et Vince

Vendredi 20h07, arrivée du TGV en gare de Chessy: fin de l’aventure. Vélos démontés et houssés, nous nous extirpons du train la tête encore pleine des souvenirs tous frais de ces deux jours dans le Vaucluse, un brin décalés au milieu de la foule des vacanciers venus rencontrer une souris géante.

Le Ventoux! Dans la tribu cyclo ce nom évoque un univers fantasmagorique, une ascension dantesque sous une chaleur étouffante, des derniers kilomètres souvent synonymes de lutte solitaire contre un vent terrible, la pente âpre d’un désert rocailleux, un soleil écrasant ou un froid glacial, la fin tragique de Tom Simpson et avec elle un monde douteux et que l’on espère passé de certains excès du cyclisme professionnel.

Thierry nous rappelle la genèse de cette randonnée: « de retour des relais Hendaye-Bordeaux-La Rochelle début février avec Nicolas, alors que nous saluons notre ballade autour d’un verre de Bordeaux blanc moelleux, le Mont Ventoux survient dans la conversation. Nico me dit qu’il ne l’a jamais monté et que ça le tente. Bingo! Moi qui le monte fréquemment, mais de moins en moins vite, depuis une première le 15 juin 1989, je lui propose un petit séjour Vaucluse comme je l’ai déjà fait à trois reprises avec des copains du club. Vendu, le projet fait son chemin. Lors d’une sortie j’en parle à Vince qui lui non plus ne connaît pas encore cet épouvantail à cyclistes. Les dates se calent en fonction des disponibilités de chacun. Ce sera les 21 et 22 avril 2022. Je m’occupe des billets de train avec les meilleurs horaires et prix ainsi que de trouver un gîte bien situé et qui accepterait que l’on pose des bagages avant d’aller monter le Ventoux et de les récupérer après l’ascension. C’est décidé, nous ferons l’ascension la plus connue et réputée la plus difficile, par Bédoin, celle traditionnellement empruntée par le Tour de France. »

Jeudi 21 avril. Nous nous retrouvons à la gare de Chessy pour le Ouigo de 7h13. Nous arrivons à caser deux vélos dans le compartiment bagages. Nico mettra le sien dans une autre voiture. Depuis une semaine nous surveillons attentivement les prévisions météo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles évoluent rapidement! Notre plan initial était, une fois arrivés à Avignon, de rejoindre notre gîte situé à Aubignan, à une quarantaine de kilomètres, et d’y laisser le gros des bagages pour faire la boucle du Ventoux. La veille du départ des conditions orageuses sont prévues dans l’après-midi du jeudi. Nous décalons le Ventoux à vendredi. Thierry adapte les parcours en conséquence.

Ce jeudi sera donc consacré aux gorges de la Nesque, sans passer comme prévu initialement par le gîte. Vince n’a pas eu le temps d’adapter son paquetage aux nouveaux itinéraires. Le menu déjà copieux de cette étape lui fera amèrement regretter le choix d’un sac à dos qu’il devra du coup porter sur 140km avec 1450m de dénivelé positif. Au sortir d’Avignon, mises à part des pointes d’odeurs de garrigue qui effleurent déjà les narines, les premiers kilomètres n’offrent aucun charme particulier. Puis peu à peu l’agglomération s’estompe. En quittant la vallée de la Durance le relief de Provence s’installe. Après 30km nous arrivons à l’Isle-sur-la-Sorgue et flanons dans son marché. « Du vrai, sincère, pur, large, en un seul mot, authentique » pour reprendre l’envolée célèbre de Jean de Florette. Ca de l’authentique on en a eu! Du vrai, du pur Nico! Déjà dimanche au cours de la sortie club il a rencontré une panne pour le moins rarissime. Son petit plateau est devenu inutilisable car tordu après que trois vis cheminées ont choisi la poudre d’escampette. Avec une révision réalisée mardi chez un vélociste nous pouvions nous imaginer à l’abri de soucis mécaniques sur sa monture. Grave erreur… à nouveau la même panne! Décidément un brin fumeuse cette histoire de vis cheminées. Google indique un vélociste ouvert à Pernes-les-Fontaines, environ 10km. Vince appelle, sans succès. Nous décidons de poursuivre et de faire le point à Pernes. Là Thierry appelle son ami Christian qui habite dans le coin. Il est 12h30. Pendant que Thierry discute au téléphone Vince poursuit le chemin pour voir si le vélociste est ouvert. Miracle, c’est le cas! Deux jeunes l’accueillent bien sympathiquement et sont d’accord pour voir ce qu’il est possible de faire. Vince rapporte la bonne nouvelle au groupe, nous revenons tous trois au magasin et laissons Nico entre de bonnes mains pendant que nous prenons un petit café avec Thierry. En moins de quarante-cinq minutes d’arrêt l’affaire aura été réglée. Un grand merci et un peu de pub au passage pour le magasin « L’Officina, bici da corsa » à Pernes-les-Fontaines, sans eux notre périple aurait pris une tournure différente. Sur le coup de 14h00 nous visitons le magnifique village de Venasque et entrerons vers 15h00 dans les gorges de la Nesque. Trois heures magiques dans ce canyon grandiose et sauvage où nous croisons plus de cyclos que de voitures. Nous profitons de ce paysage formidable, en particulier depuis le belvédère de Castellaras si bien décrit par Mistral: « Cette Nesque s’engouffre dans une gorge anfractueuse et sombre; et vient ensuite un point où le roc brusquement et incroyablement se cabre… C’est du Rocher du Cire qu’il s’agit: ni chat ni chèvre, ni satyre, Je vous en réponds bien, jamais n’y grimperont! Seule l’hirondelle de roche le rase de son aile. »
Les conditions météo auront été bien agréables tout au long de cette première journée. Nous aurons tout juste essuyé quelques gouttes dans la longue descente sur Méthamis et terminons cette première journée en rejoignant Aubignan vers 18h15. Thierry se transmute alors immédiatement en chef cuistot: courses rapides pendant que Nico et Vince investissent le gîte et préfèrent vérifier le confort du canapé plutôt que de continuer à pédaler sur la dernière boucle de 18km que leur avait concocté Thierry. Patates au beurre, sardines tomate, yaourts: un repas simple et bien réconfortant après huit heures de ballade. Sans oublier les délicieuses fraises que nous a apporté Christian, le copain de Thierry, venu tailler le bout de gras. Une soirée bien agréable et puis une douche et au lit, parce que demain…

Sommet à 1910m. 21km de montée avec une pente moyenne de près de 10% sur les 10km qui séparent le virage du restaurant de Sainte Colombe et le chalet Reynard. 10km dans un bois sans repère hormis les bornes kilométriques qui annoncent l’altitude et le pourcentage à venir. 10km où le coeur est au maximum, où l’on paye cash les développements trop grands ou les grammes en trop, qu’ils soient sur la monture ou sur le bonhomme. 10km où ça tire, ça coince, ça chauffe, ça brûle. Chacun s’installe dans son rythme. Le plus important: ne pas se mettre dans le rouge. Vider la tête, laisser venir les idées mauvaises pour mieux les laisser glisser. Le pied à terre, l’abandon? Oui, oui, si vous voulez. Venez. Partez devant. Retrouvez-moi là-haut, on en recausera. Une fois passée l’altitude de 1000m un cap est franchi. Objectif chalet Reynard, 1400m. A partir de 1200m le paysage change. La forêt clairsemée laisse apercevoir les pierriers du sommet. Au chalet Reynard se fait la jonction avec la montée par Sault, moins éprouvante paraît-il que celle par Bédoin. La petite pause en terrasse et le retour en société cycliste contrastent avec les longues minutes d’effort solitaire. Conditions météo idéales. Soleil, pas de vent, température fraîche. Tu peux maintenant rouler crânement sur la tête de calcaire du géant chauve, profiter que la pente soit un peu moins raide pour enfin sentir du répondant sous les pédales. Les congères qui persistent le long de la route, les piquets neige démesurés qui balisent le chemin et l’absence de végétation te rappellent quand même que tu frôles l’univers de la haute montagne. Tu apprécies d’autant plus le ciel clair qui permet aujourd’hui de profiter pleinement du paysage au sommet. La fraîcheur t’oblige malgré tout à penser rapidement à la descente. Tu enfiles un coupe-vent et des gants longs. Le soleil brille, le collant restera dans la sacoche. Vérification des freins, de la pression des pneus, et c’est parti pour la descente vers Malaucène. Le col est encore fermé à la circulation routière de ce côté-ci. Les éboulements de l’hiver mordent encore par endroits sur une bonne partie de la chaussée, cailloux et gravillons sont nombreux, il va falloir être vigilant dans la descente! Trente minutes de pur bonheur cycliste, comme en tapis volant, pour atterrir à Malaucène où le trio se reforme pour partager un croque-monsieur et un café. La route retour vers Aubignan nous permet de profiter encore de la Provence avec la boucle de Suzette, les extraordinaires aiguilles des Dentelles de Montmirail et le passage par Beaumes-de-Venise. Un peu avant 14h nous aurons récupéré nos affaires au gîte et arriverons à la gare d’Avignon TGV vers 16h30 avec tout le temps nécessaire pour démonter les vélos et accéder au quai. Dans le train, il paraît que certains ont dormi…

 

Classé sous :Récits longues distances, Route

[Route] BRM 300 Andrésy – 10 avril

11 avril 2022 by Vincent Aguilera

BRM 300 d’Andrésy
Dimanche 10 avril 2022
Vincent Aguiléra

Samedi, 15h00
Vélo vérifié, provisions, sac à dos: tout est prêt. Direction Chessy en vélo pour prendre le RER vers Conflans-Fin-d’Oise. Ce sera mieux pour le retour: j’imagine mal pour revenir dimanche soir devoir traverser la région parisienne en bagnole avec 300 bornes dans les pattes.

Dimanche, 3h20
Comme souvent je me réveille dans la nuit… 3h20!!?? ALERTE ROUGE. J’ai pourtant bien programmé une alarme à 2h45 mais ce p*** de téléphone n’a pas sonné! Le départ de ce BRM est ouvert entre 4h et 5h du matin. J’avais prévu d’y être un peu avant 4h, histoire d’être sûr de partir avec un groupe, et je suis à 25min en vélo, dans un hôtel « Première Classe » à Conflans-Sainte-Honorine. Un hôtel pas spécialement touristique… ni vraiment première classe mais bon, pour 28€ il est bien suffisant pour se reposer quelques heures. Bref: debout, faut pas traîner! Un brin de toilette, habillage, une banane en pti déj, paquetage dans le sac à dos, c’est parti.

3h45
Je pars de l’«hôtel». Mis à part quelques tests, c’est la première fois que j’utilise en conditions réelles ces nouveaux éclairages branchés sur moyeu dynamo. Le tout fonctionne bien, je rejoins dans la nuit le lieu du départ à Andrésy.

4h10
A l’approche du gymnase je vois partir quelques loupiotes de cyclos, j’en croise d’autres qui arrivent. Contrôle du vélo, récupération de la carte de route, un pti café et c’est le départ parmi un groupe d’une dizaine de cyclos. Le parcours débute par un morceau de choix: la côte de Chanteloup, classée cat. 4 avec des passages à 13%. Tout se passe bien sauf que… j’ai oublié de laisser le sac à dos au gymnase pour le récupérer à l’arrivée! Pas question de faire 300 bornes avec donc: demi-tour…

4h30
Là, c’est le vrai départ… sauf qu’à cette heure-ci il n’y a plus foule. Deux/trois retardataires se pointent tout juste pour les formalités de départ. Rien ne sert d’attendre, s’ils roulent bien ils me rattraperont. Je repars seul. Clap: côte de Chanteloup, 2ème… Quand on n’a pas de tête, il faut des jambes! C’est la première fois que je roule seul en nocturne. Quel plaisir! Toutes les sensations sont décuplées. Bien sûr une très grande vigilance devient nécessaire à la sortie de la zone urbanisée en traversée de la forêt de l’Hautil. Je suis content d’avoir pu fin mars reconnaître le parcours jusqu’à Beauvais parce que ça aide quand même bien d’avoir en tête une carte mentale de la route. Après 25km j’aperçois la lumière d’un cyclo dans le rétroviseur. Je ralentis un peu le rythme, on se rejoint, on commence à rouler ensemble et à discuter. Un peu de chaleur humaine fait du bien parce que là, le froid commence à piquer sérieusement. On sent bien qu’on arrive au point du jour, au moment où les températures sont les plus basses. Les prévisions annonçaient -2°. Dans les cuvettes en fond de vallée c’est même certainement moins. Vers 6h30 le jour commence à se lever, nous quittons la partie francilienne du Vexin. Arrivé sur un plateau le fond de l’air est tout d’un coup beaucoup plus chaud. Ouf, fini les mains et les pieds qui piquent! La belle journée annoncée débute sur un magnifique lever de soleil.

7h10
Arrivée à Beauvais. Un bistrot est ouvert juste après le pont de Paris. Nous décidons d’avancer un peu dans le centre ville. Mauvaise pioche, pas un troquet n’est ouvert. Retour à la case départ pour prendre un petit café au chaud. Discussion de comptoir avec les piliers du bar. Avec eux c’est sûr le jaune ce n’est pas qu’un maillot! Andrésy-Beauvais: 61km et 500m de d+. Ça, c’est fait.

7h30
Cap sur Ally-sur-Noye. 47km et 260m de d+ au programme. Près de la cathédrale nous croisons une randonneuse égarée. Elle cherche désespérément un contrôle organisé, croyant que ça se passerait à l’identique de son BRM 200. Nous lui expliquons que là c’est différent tout en n’étant pas pareil: il faut faire tamponner la carte du parcours. Nous l’aidons à trouver une boulangerie et l’attendons pour repartir. A trois, sur cette étape peu dénivelée avec un léger vent favorable et de bons relais nous roulons sans forcer à plus de 30. Sur les quelques bosses que nous rencontrons mes deux compagnons de route semblent un peu à la peine. Pour ma part j’applique ma stratégie: tout doux sur les 100 premiers kms, et après… ce sera juste un 200!

9h25
Arrivée à Ally-sur-Noye. Nous retrouvons une quinzaine de randonneurs. Le temps d’attente à la boulangerie explique probablement ce regroupement. C’est l’affolement au comptoir! On discute. Tous les participants que je rencontre sont en préparation pour Paris-Brest-Paris 2023. J’espère que nous pourrons accrocher les wagons de ce groupe mais nous tardons à repartir et ratons le train de quelques minutes, c’est bien dommage.

9h50
Départ pour Vic-sur-Aisne. Au programme 80km et 500m de d+. Sur les premiers kms mes deux compagnons sont à la peine à la fois dans les bosses et sur le plat. Le vent s’est renforcé et est maintenant de face. Nous nous arrêtons pour aider un cyclo qui a crevé. Assez de temps perdu, je souhaite bon courage pour la suite à ce nouveau trio et continue à mon rythme. Après 4 ou 5 km les sensations sont bonnes, le temps idéal, frais et ensoleillé, je sens monter l’envie de mettre quelques watts jusqu’à Vic-sur-Aisne. Au fond je sais que ce n’est pas super finaud, voire complètement débile, mais bon, il faut bien faire son expérience. Jusqu’à midi ça enroule bien, pour une fois pas de problème de selle. Mais l’ennemi que je crains le plus pointe le bout de son nez. Je ne l’ai encore jamais affronté en vélo et le sais sournois: c’est le sommeil. Je commence à lutter, le corps se refroidit, il devient dur de fournir un effort, la moyenne chute et l’heure prévue d’arrivée à Vic-sur-Aisne augmente irrémédiablement.

13h17
Arrivée à Vic-sur-Aisne. Avec 190 bornes au compteur, la fatigue et maintenant la faim, une grande pause s’impose. La place du village offre une boulangerie et un petite épicerie. Le soleil réconforte la dizaine de cyclos arrêtés et assis un peu partout sur les marches d’escaliers et bordures de trottoir. Un brin de causette, on fait connaissance. Je repars avec deux compagnons de sandwichs.

13h50
Cap sur Creil, 60 bornes et 480m de d+ concentrés au début. Des groupes se font et se défont dans les bosses qui précèdent l’arrivée en forêt de Compiègne. Après Saint-Jean-aux-Bois nous enchaînons les très longues lignes droites en forêt. Je suis maintenant dans un groupe de cinq. Nous menons le train principalement à deux avec des relais bien huilés. Tout ce que j’aime pour avaler ces kilomètres sinon bien monotones.

16h25
Arrivée à Creil. La circulation se densifie. Pas de doute, nous sommes bien de retour en Île-de-France un dimanche en fin d’après-midi. Nous ne trouvons pas mieux qu’une station service pour pointer et faire le plein d’eau. Les deux caissières sont bien sympathiques et se démènent pour trouver un tampon « qui n’a pas dû servir depuis 10 ans ». Le truc tamponne « Immobilier » puis quelque chose d’illisible. On s’en fout un peu, on tamponne les cartes à la chaîne, on se détend, on discute de tout, de rien. Trois membres du groupe font partie du club de Bois d’Arcy qui organise un 600 en septembre. Ils l’appellent le 600 de rattrapage, pour ceux qui auraient loupé juin/juillet. Au départ de la pause notre groupe s’est renforcé de deux unités.

16h40
Plus que 54 km et 317m de d+ pour rejoindre Andrésy. A partir d’Asnières-sur-Oise de plus en plus de feux, de stops et de voitures freinent notre progression et imposent, en plus d’une vigilance accrue, des relances fréquentes. Rouler en groupe dans ces conditions présente avantages et inconvénients: effet protecteur du groupe mais interactions plus délicates avec l’homo automobilis dans sa déplaçoire à roulettes.

19h02
Arrivée à Andrésy après une dernière bonne grimpette dans le dernier kilomètre depuis les bords de Seine. On rend nos cartes de route au contrôle pour validation. Sandwichs et boissons à l’arrivée sont les bienvenus. Je reprends vite fait mon sac avant de risquer l’oublier, histoire de finir la journée mieux qu’elle n’a commencé. Encore quelques kilomètres pour rejoindre le RER et c’est le retour vers Marne-la-Vallée.

Au final je finis bien content… et bien rincé. Je me fixais comme objectif 15h en temps total, je fais 14h30 dont près d’1h30 de pause (Claude, Thierry: ne vous étranglez pas!). Donc a priori une marge suffisante pour aborder le 400, mais il va falloir maintenant mieux gérer l’effort sur la durée. Sur un 300 une 1/2h de pause en moins c’est l’équivalent d’1 km/h de moyenne en moins. Il vaut évidemment mieux viser 14h de roulage et 1h de pause que 13h de roulage et 2h de pause: même temps total, mais 21 de moyenne roulante contre 23, la fraîcheur à l’arrivée n’est pas la même!

En conclusion, de l’arithmétique à la pratique il reste encore pas mal de tours de roue… et c’est bien là le principal, avec toutes ces belles rencontres sur la route.

Classé sous :Récits longues distances, Route

[ROUTE] BRM 200 de Noisiel – le 12 mars

14 mars 2022 by Vincent Aguilera

Rédigé par Claude ENZER

Participants: Claude ENZER, Patricia BAUBET, Vincent AGUILERA

Départ de Noisiel à deux du VCVE, Vince et Claude, pour ce BRM 200. Le premier depuis 2019. Nicolas et Thierry, empêchés ce jour, effectueront pour leur part le brevet plus tard. Nous retrouverons Patricia en route.

Vince est venu en vélo depuis Villeneuve. Malgré une petite erreur de routage qui lui aura coûté quelques km en plus vers Conches-sur-Gondoire le rendez-vous est à l’heure prévue. Départ à 7h01, dans la deuxième vague. On retrouve Patricia comme convenu vers 7h45 entre Villeneuve-le-Comte et St-Denis. Le vent de Sud/Sud-Est, entre 15 et 20km/h, sera présent toute la journée, comme prévu. La température, entre 4 et 9°C, sera également conforme aux prévisions. L’allure est soutenue, un peu trop pour ce qui me concerne, mais ça aussi, c’était prévu! Seule incertitude: la pluie. Prévue vers 13-14h elle sera bien présente mais sous forme de bruine, donc pas gênante.

Vince est conforme aux prévisions, il roule la plupart du temps devant et à mon allure. Patricia partira devant de temps en temps mais restera le plus souvent avec nous en faisant quelques aller/retour. Les groupes se font et se défont comme toujours sur les BRM. Dans la vallée de la Marne nous roulons longtemps dans un groupe de randonneurs aguerris: leurs vélos les trahissent. Le premier contrôle est situé à Mont-St-Pierre au km90. Nous l’atteignons sur une moyenne de 25km/h. Déplacé un temps à Brasles lors de précédentes éditions, ce contrôle est revenu à Mont-St-Pierre. Un nouveau gérant a repris le café depuis un an. L’accueil y est aussi chouette qu’auparavant! On entend les participants parler du Brest, ça fait chaud au cœur. On avale un sandwich rapidement, puis départ direction Rebais pour 51km… et une bonne dose de D+.

La bruine fait son apparition, sans souci particulier. Nous nous faisons doubler par des petits groupes. Vince et Patricia, las de rouler à 25, se font plaisir dans les bosses… mais ils reviennent me faire coucou à chaque fois! Le vent venant du Sud, nous l’avons de face, ce qui avec la pluie nous maintient en forme! Puis, à un moment, Patricia prend un groupe et nous la reverrons à Rebais. Vince se sacrifie pour rouler avec moi! N’aimant pas trop sucer les roues, par moment ça me gonfle, mais de toutes façons, je ne peux pas rouler devant, donc pas le choix! (note de Vince: c’est vrai que mes roues ne sont pas toujours très propres).

Je monte la bosse de Bellot tranquillement pendant que Vince se fait plaisir. Arrivée à Rebais: 24km/h de moyenne générale. Le pointage se fait au café du commerce, au centre de Rebais, un café différent des autres années. Le bar des sports, lieu de contrôle habituel, est fermé. Nous croisons Patricia à l’entrée du café. Avec le froid qui commence à piquer elle préfère repartir dans un groupe à allure plus soutenue. Nous effectuons avec Vince un arrêt plus long qui nous permet de boire un thé bien chaud, de nous restaurer correctement pour les 60 derniers km, et de discuter un peu!

Nous reprenons nos montures. La pluie a cessé mais bien entendu la route reste mouillée. Nous continuons notre progression. Pour ma part, je crains un peu les deux dernières difficultés, surtout la bosse de Faremoutiers. Une crampe dans chaque cuisse, plus mon genou qui me fait mal depuis le matin me feront arriver loin derrière le groupe avec qui nous roulions. Du coup Vince aura grimpé cette bosse deux fois! Contre toute attente je serai finalement beaucoup plus à l’aise dans la montée de Tigeaux. Au croisement de la N36 ça sent l’écurie, même si la dernière petite difficulté de la mini bosse après la descente de Guermantes me rend toujours aussi pénible le retour vers Noisiel.

Arrivée à Noisiel à 16h22, fatigué mais content! Pour Vince, c’est juste content car pas fatigué! Ce sera son premier BRM officiel pour la préqualification Paris-Brest de l’année prochaine. Un chocolat chaud plus tard, il repart tranquillement vers Villeneuve pour terminer avec 245km au compteur. Pour ma part, bien content de retrouver ma voiture! Nous finissons à 23,7km/h de moyenne sur 200 bornes avec une température fraîche et un peu de pluie, ce n’est donc pas mal pour ce qui me concerne!

 

Classé sous :Récits longues distances

[VTT] Lagny – 6 février 2022

6 février 2022 by Vincent Aguilera

Sept mercenaires pour le départ VTT ce matin à Magny. Nous rejoindrons Jérôme et Didier sur à Montévrain après quelques kilomètres vent de face sur le circulaire. Depuis Montévrain descente sur Lagny et Pomponne par les bords de Marne puis première grimpette après le passage en tunnel sous la voie ferrée.

Nous suivons la promenade de la Dhuys à Thorigny et Dampmart pour rejoindre l’écluse de Chalifert.
Concertation pour la pause: pas de pause! Enzo et FLorian doivent rentrer tôt, et puis nous n’avons ni foie gras ni crêpe, alors… (Dom, reviens!!!).
Petite hésitation sur l’itinéraire: le passage du tunnel au niveau de l’écluse est très (très) boueux. Tout le groupe passe quand même et nous remontons le coteau vers la route de Jablines.
Le dérailleur du Vince n’apprécie pas un pti coup de watts dans le dernier raidard. Crac, boum, la patte de dérailleur explose. Pour le coup, impossible de réparer avec un bout de chambre à air. On fixe le dérailleur sous la selle avec un rilsan, Florian raccourcit la chaîne pour passer en single speed, et ça repart. Mais, en montée ou dans la boue, la chaîne saute. Florian dégaine son arme fatale: une sangle élastique. Le premier remorqueur est Sylvain. En montée dans la boue, c’est chaud! Changement de remorqueur à l’arrivée sur la route de Jablines. Jean-Marc prend le relais avec son électrique et ça repart. Le retour par le circulaire se passe bien, mais le vent devient très froid et ça commence à piquer. Le groupe se disperse à Magny.
Xavier me raccompagne jusqu’au passage sur l’autoroute à l’entrée de la route des cochons. Entre-temps la chaîne est montée d’un pignon. Elle est tendue comme un string dans le bois de Boulogne, mais au moins elle ne saute plus. Je pédale « sur des œufs » jusqu’à Villeneuve. Content d’arriver car il commence à faire vraiment froid!
Bref, encore une belle sortie et un grand merci à tout le groupe!

Classé sous :Récits sorties club - VTT

[Route] Paris-Le Havre-Dieppe-Paris, 2-4 Novembre 2021

6 novembre 2021 by Vincent Aguilera

Paris – Le Havre – Dieppe – Paris

du 2 au 4 novembre 2021

  • Claude ENZER (Maître Yoda)
  • Caroline SIMOES (La Mamma)
  • Christophe MARETTE (Le Shadock)
  • Vincent AGUILERA (Le Geek)

2 novembre. 185 km, 1260 d+.

3h30. Réveil très matinal, bon petit déjeuner, dernières vérifications du paquetage et du matériel, habillage… et c’est le départ pour cette rando de trois jours, une première pour Christophe et moi!

4h30. Vérification des éclairages et en avant pour rejoindre la gare RER de Chessy. À l’entrée du parking j’aperçois un cyclo avec paquetage et frontale: pas de doute, c’est Claude. Synchronisation parfaite, c’est bon signe! Nous prenons nos tickets et attendons Christophe, véhiculé par Caroline. Nous embarquons tous trois dans le train de 5h38 pour rejoindre Maisons-Laffitte: Caroline nous rejoindra en train le lendemain au Havre.

7h10. Sortie de la gare de Maisons-Laffitte. Un p’tit jus, pointage des cartes et premiers kilomètres tranquilles au milieu du trafic matinal… jusqu’au km 12 qui nous réserve la surprise de la côte de Chanteloup: 3 km d’ascension avec des passages à plus de 10%, de quoi bien apprécier le poids des bagages!

8h40. Premier contrôle à Meulan-en-Yvelines, puis après une bonne descente cap sur Vétheuil pour couper la boucle de la Seine de Mantes-la-Jolie au prix d’une longue ascension de 10 km. Nous longeons ensuite la Seine jusqu’au km 100 en profitant d’un temps idéal, d’un paysage automnal magnifique marqué par les falaises calcaires qui bordent la vallée de la Seine et traversons de très beaux villages: La Roche-Guyon, Giverny, Vernon, Port-Mort…

Nous quittons la Seine en franchissant l’A13 entre Saint-Pierre du Vouvry et Louviers et traversons un plateau vallonné jusqu’au contrôle de Bourg-Achard au km 150. L’allure est bonne, le vent modéré et rarement défavorable, les relais s’enchaînent bien. Les Padawans de la longue distance que nous sommes avec Christophe buvons les paroles de maître Yoda:

  • sur le vélo pédaleras;
  • aux contrôles ce que tu veux mangeras;
  • pointer point n’oublieras.

Au km 160, alors que la luminosité baisse, les premières gouttes de pluie se font sentir. La descente jusqu’au bac de Quillebeuf se fera sous une pluie froide, l’eau pointe à travers les chaussures et les ongles commencent à piquer: vivement l’arrivée!

17h10. Embarquement à bord du bac. La traversée se fait sans difficulté, même si la descente de l’embarcadère est périlleuse avec les chaussures à cales. Quelques kilomètres de nuit dans la zone industrielle de Port-Jérôme et nous arrivons à l’hôtel à Lillebonne.

17h40. Après 185 km, 10h30 de route et une âpre discussion avec l’accueil de l’hôtel pour obtenir un abri sécurisé pour nos montures, on apprécie une douche bien chaude!

19h00. En tenue de ville, avec mention spéciale pour le short/claquettes de Claude, nous marchons quelques centaines de mètres dans Lillebonne by night pour trouver un restaurant et terminer de façon bien conviviale cette première étape.

3 novembre. 165 km, 1400 d+.

8h00. Après un copieux p’tit déj, départ pour le Havre où nous devons retrouver Caroline pour 10h00 à la gare. Après quelques kilomètres dans la zone portuaire nous quittons par inadvertance la trace GPS au niveau de Tancarville et continuons le long de l’autoroute. Nous décidons de ne pas revenir sur nos pas tout de suite. Bien nous en prend: nous découvrons l’amorce d’une véloroute qui nous amène jusqu’au Havre sur du plat. L’allure est bonne, nous arrivons à la gare à 9h40. Suffisamment tôt pour profiter d’un café en terrasse, et malheureusement un peu tard pour aller flâner quelques minutes sur le port admirer les bateaux au départ de la Jacques Vabre. Tant pis, la prochaine fois!

10h30. Cap sur Dieppe avec Caroline. Nous quittons le centre ville par le tunnel Jenner. Il est équipé d’une piste cyclable sécurisée. On a le temps d’apprécier: la pente est à 5%. Au sortir de Rouelles nous évitons la voie rapide indiquée à la fois sur le roadbook et la trace GPS et rejoignons l’itinéraire à Montivilliers, au prix d’une petite grimpette. Arrivée à Etretat sur le coup de midi, premier contrôle de l’étape. Dommage que l’amabilité des restaurateurs de la station touristique ne soit pas à la hauteur du paysage… nous nous rabattons sur les sandwiches de la supérette.

Après Etretat cap sur Fécamp. Succession de bosses le long de la côte dans la campagne normande. Beaucoup de vaches, normandes, et des noms de villes en ville: Bondeville, Clainville, Ecreteville,…

14h30. Contrôle de Fécamp. La grimpette qui suit nous permet d’admirer la vue sur le port.

Séneville-sur-Fécamp: le grimoire de Maître Yoda et la trace du Geek divergent. D79 (et D925 avec du trafic) ou petite route à travers champs ? Nous prenons l’option 2, très bucolique mais… très inondée: nous passons quand même, dans 20 cm d’eau!

 

Saint-Pierre en Port, Veulette-sur-Mer… nous entamons la succession des bosses de la route des falaises.

16h30. Arrivée à Saint-Valéry-en-Caux. Le Shadock craque: il a besoin de pomper. Le Geek et Maître Yoda se concertent pour aller prendre un café pendant que La Mamma tient compagnie au Shadock en savourant un chocolat cappuccino.

Au départ de Saint-Valéry la nuit tombe: allumage des feux et équipement nuit. Par sécurité nous roulons en formation serrée.

19h00. Arrivée à Dieppe après une longue descente magique dans la nuit. Nous nous installons rapidement à l’hôtel et partons à la recherche d’un resto. Après une petite marche dans le centre de Dieppe nous trouvons notre bonheur.

4 novembre. 174 km, 1200 d+.

7h30. Départ de Dieppe. Caroline rejoint la gare. Les sensations sont bonnes pour tout le monde au départ, notre trio est bien rodé, le vent nous est favorable. Les kilomètres s’enchaînent. Nous empruntons une véloroute aménagée dans l’emprise d’une ancienne voie ferrée pour arriver au premier contrôle à Neufchâtel-en-Bray. Le relief s’accentue à l’approche de Lyons la Forêt. R-à-s à part… une crevaison sur la véloroute pour Le Shadock.

12h00. Pause sandwich au km 80, Lyons-la-Forêt. Nous repartons après 45 min.

14h30. Chaumont en Vexin, km 120. L’allure est bonne, le temps se tient. D’après les prévisions météo pas de pluie avant 17/18h sur la région parisienne. On commence à se dire que la fin est proche. Mais c’est sans compter sur l’addiction du Shadock: crevaison lente sur la roue avant. On diminue l’allure et on s’arrête tous les 10 km pour qu’il puisse pomper. Du coup on peut vérifier l’exactitude des prévisions météo: l’arrivée sur Pontoise se fait à 18h sous la pluie. Mais du coup, on vérifie aussi l’inexactitude de la trace GPS! Elle nous amène à contresens sur un sens unique très circulé. On cherche un itinéraire vélo alternatif sur Maps. Il nous trouve un truc très très alternatif et presque pas vélo qui fait passer sur 1 km d’abord par une section gravel puis ensuite carrément… VTT. Nous poussons les bécanes dans la boue sur quelques centaines de mètres. Après cette petite galère nous retrouvons le bitume et arrivons à la gare RER de Franconville après 11h de périple.

18h30. RER direction Gare du Nord, puis changement à Châtelet et retour à Chessy.

20h30. Arrivée à Chessy. La Mamma nous attendait avec force victuailles et avait même monté son porte-vélo pour ramener tout le monde! Comme avec Claude nous habitons dans des directions opposées nous préférons décliner l’offre pour que chacun puisse arriver chez lui au plus tôt. Le froid est vif au sortir du RER, nous nous disons rapidement au-revoir.

Cette aventure n’est pas tout à fait finie. Il nous reste à trouver une date pour se remémorer ces bons moments autour d’un repas et certainement commencer à réfléchir à une prochaine expédition.

 

 

 

Classé sous :Récits longues distances, Route

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