Récit de Regis L . le groupe aime les km gratuits!!
[Route] Circuit de Montreuil – 5 juin
recit de José Gil Cerqueira
[Route] Relais Perpignan-Marseille, 2-5 mai 2022
Relais Perpignan-Marseille
2 – 5 Mai 2022
N. Grappin / C. Enzer / V. Aguiléra
Rédacteur: C. Enzer
Nous aurions dû être 4 au départ de ce relais. Dame nature en a décidé autrement. Caroline ayant des soucis de santé a dû décliner. Ce relais était prévu depuis des mois, elle se faisait une grande joie d’y participer: la douleur et la raison en ont décidé autrement.
2 Mai. Perpignan – Laroque de Fa
12h55 – 17h55 : 92 km /1395m D+
Nous partons Nicolas et moi de la Gare de Lyon à 7h11 direction Perpignan. Voyage sans histoire, nos montures étant camouflées dans leurs belles housses. C’est plus cher, mais ça a quand même plus de classe que les grands sacs poubelle que nous avons auparavant utilisé pour cet usage. Au passage, petits remerciements à la SNCF : s’il y avait un compartiment vélo, ça serait encore plus cool !
Arrivés à 12h12 à Perpignan on retrouve Vince venu quelques jours auparavant en famille. Remontage des vélos, vérification que tout fonctionne et zou, contrôle dans une boulangerie… qui n’a pas de tampon ! On commence fort ! Mais bon, pas grave, on récupère le ticket de caisse, on avale quelques viennoiseries et zou, direction Marseille.
La première étape est courte, mais avec un chouille de D+ concentré sur la fin. On risque en baver pour cette première étape ! Sortie facile de Perpignan avec les GPS des deux geeks, direction Vingrau. Dès la sortie de Perpignan, ça monte, oh, pas bien haut, mais ça n’arrête pas ! Montées et descentes s’enchaînent. On a aperçu de magnifiques châteaux Cathares le long de la route, mais toujours un peu trop loin. Les vignes nous encouragent à aller de l’avant, hips !
Le premier contrôle dans une épicerie à Duillac fut un grand moment ! Ladite épicerie était plus un dépôt de nourriture variée qu’une vraie épicerie, mais elle avait un tampon. Le village était vraiment joli ! Mais, comme d’habitude, pas trop le temps de flâner, juste des photos au fil de la route. Arrivée à Laroque de Fa, dans une très grande propriété. Nous avions un gîte 9 personnes pour nous 3 ! En accord avec les propriétaires, un dîner nous attendait. Nous devions juste réchauffer ce qui avait été préparé. Le couscous fut royal, et très correctement arrosé d’un petit vin de pays, éh éh !!!
3 Mai. Laroque de Fa – Clermont l’hérault
7h55 – 19h30 : 167 km / 1573m D+
Petit déjeuner au gîte, aussi parfait que le dîner de la veille et avec croissants frais: de quoi bien démarrer la journée. Départ un peu tardif pour une étape relativement longue, vu le dénivelé !
Le départ se fait tranquille, le ciel est nuageux, la journée sera longue. Nous commençons par une jolie montée avec un passage remarqué au village de Lagrasse où trône une superbe abbaye. Le premier contrôle a lieu à Minerve, dans le minervois, haut lieu du vignoble et de la tradition vinicole française. De toute façon, des vignes, on en voit depuis hier midi et nous en verrons quasiment jusqu’au bout ! Un pot sur une mini terrasse dans le centre village bâti sur un promontoire. Certaines parties du parcours sont communes avec la flèche Paris-Perpignan que j’avais faite en… 2007 ! Nicolas aussi reconnaît des passages de sa flèche, effectuée plus récemment. Ça ne nous rajeunit pas ! Au passage du col de Sainte-Colombe, un des points culminants du parcours, nous avons affaire avec ce qui nous menace depuis quelques heures : une pluie bien froide et bien forte ! Descente prudente donc, pas la peine de risquer la chute. Arrivés au village de Saint-Pons-de-Thomière il est 13h30 ! Allons-nous pouvoir manger ? Réponse positive, YEEESSS ! Nous attendons 10mn sous la protection d’un store d’un libraire tabac que la pluie se calme un peu et rejoignons le restaurant du village qui nous accueille chaleureusement malgré notre état très « humide » ! Nous mangeons… et attendons beaucoup. Malgré l’heure tardive, presque 1h30 pour déjeuner! C’est long… Cela ne nous fait pas rattraper notre retard. Grande descente encore un peu « mouillée », grandes lignes droites, dans lesquelles je me crame un peu, routes pas trop agréables car beaucoup de voitures et toujours, bien sûr, ça monte et ça descend ! Le scénario est toujours le même : je prends ma vitesse de croisière, Nico et Vince caracolent devant et m’attendent en haut de chaque bosse quelle que soit sa longueur ! De ce fait, jamais de gros retard et je bénéficie des roues éventuelles sur le plat ! A Mourèze, une crêperie nous accueille pour un chocolat chaud puis nous rejoignons Clermont l’Héraut ou notre hôtel nous attend ! Le proprio nous accueille et nous demande si nous rentrons avant 21h00 du restaurant. Nous affirmons que oui et… comme nous jacassons pas mal au restaurant, nous ne tiendrons pas parole ! Mais nous pouvons rentrer et mettre nos vélos dans nos chambres !!! La suite demain matin, …eh eh ! Le restaurant du tournesol fut tout simplement excellent en centre-ville !
4 Mai. Clermont l’hérault – Arles
8h00 – 18h30 : 154 km / 533m D+
Au réveil, le proprio se retourne vers nous, fou de rage, car les vélos étaient dans nos chambres et non pas dans le garage ! Horreur, crime et châtiment, une roue avait légèrement touché le mur du couloir ! Il a tenu à montrer la vidéosurveillance à Vince qui avec son flegme « légendaire » a présenté nos plus plates excuses. Bref, hôtel sympa … sauf le proprio, pas cool du tout !
Après ce petit-déjeuner mouvementé départ à 8h00 pour la fin de la partie montagneuse et le retour vers la Grande Bleue. Le départ se fait sur le plat, jusqu’à atteindre une barre montagneuse qui nécessite 10 bornes de montée gentille ! Descente, atteinte du village de Cournonteral qui marque la fin de la montagne. A partir de maintenant, il n’y aura plus de grosse difficulté. Arrêt obligatoire à Palavas pour boire un coup sur le port ! Ça change de la montagne, vive le vélo ! De longues pistes cyclables ! Nous suivons le canal du Rhône à Sète sur une quinzaine de km sur une piste gravel, préférable malgré tout à la route très circulée. J’en profite pour tester le prolongateur de guidon sur le vélo de Nicolas, test réussi ! Déjeuner dans une paillotte le long de la mer au Grau du Roi ! Royal ! A la sortie du restaurant, je dois constater une roue avant à plat, probablement suite aux 15km le long du canal. Maintenant c’est la Camargue : des chevaux et les taureaux partout ! Les restos proposent du taureau, autre monde ! Ambiance particulière ! J’adôôôre ! Longue, très longues lignes droites vers les Saintes-Maries-de-la-mer !!! Que de voitures… dommage !! La météo est parfaite, du soleil, mais pas trop chaud (25deg), le pied !! Contrôle dans un café et un peu de repos avant de repartir dans l’autre sens pour d’autres grandes lignes droites pleines d’automobiles au milieu des étangs et des zones humides. Il devrait y en avoir beaucoup plus en France, ce sont des zones importantes pour le maintien de la biodiversité ! Nous n’avons pas pris le temps de voir l’église des Saintes-Maries, par contre les arènes ne nous ont pas échappé ! Là j’éprouve quelques signes de vomissement probablement liés à une vitesse un peu excessive… mais bon, ce ne sont que des signes ! Notre appart hôtel, gîte pour ce soir se trouve à quelques km d’Arles, dans une zone remplie de « villages » ! Une structure énorme, où nous constatons de visu le manque de personnel concernant l’hôtellerie et la restauration. Je ne rentrerai pas dans les détails. Que des jeunes manifestement non formés, pas encadrés, et complètement dépassés par l’arrivée d’un très gros groupe de 300 personnes. Impossible d’accéder à nos deux studios réservés. Finalement après de longues minutes d’attente nous bénéficierons d’un grand appart ! Dîner un peu plus loin dans un buffalo grill !
5 Mai. Arles – Marseille
8h05 – 16h30 : 140 km / 1337m D+
Contrairement à ce que l’on nous avait dit la veille, impossible de prendre un petit déjeuner dans le restaurant du « Village » ! Donc, départ vers Arles pour se sustenter dans une boulangerie, pas d’hypo en vue, donc ! Puis, au milieu du plat pays, une barre montagneuse à franchir en direction des Baux-de-Provence ! Nous faisons l’impasse de la montée vers la cité historique, une photo du panneau d’entrée de ville sera suffisante ! Le parcours GPS concocté par Vince ne nous a pas fait passer devant le moulin de Fontvieille, vu lors de la flèche Marseille. D’ailleurs le GPS de Vince nous a fait passer par des chemins improbables lors de la traversée des villes/villages le long du parcours. Et en plus, à chaque fois, il ne s’est même pas trompé ! Traversée de la belle ville de Salon-de-Provence ! Et une crevaison, encore à l’avant, pour Nico cette fois ! Un morceau de verre sera retrouvé. En traversant Istres les estomacs crient famine, il est temps de les remplir. Nous cherchons une boulangerie, nous finirons dans un « café poussette », lieu improbable qui permet aux jeunes parents d’échanger autour d’un verre/snack pendant que les enfants jouent. Chouette concept ! Nous y mangeons un bagel délicieux, les vélos se reposent dans l’atelier peinture et nous discutons avec la très sympathique patronne. Mais il nous faut quitter ce lieu pour rejoindre Marseille sans trop traîner : Nico a son train en fin d’après-midi. Martigues nous fait une frayeur : le pont est levé, pas d’autre chemin que l’autoroute. Mais l’attente ne durera pas plus de 5 mn ! Puis Carry-le-Rouet et la bosse légendaire de l’Estaque, plusieurs km avec des pourcentages pas négligeables, le tout sous une température digne du sud de la France. Le Klode finit cette bosse un peu secoué ! Ensuite longue descente vers Marseille, retour à la civilisation des grandes villes avec le risque constant de se retrouver sur une autoroute. Mais finalement tout se passe bien. Petit coup à boire avant la séparation et là, que nous arrive-t-il ? Un bel orage éclate, une bonne averse bien froide tombe d’un coup. Nico est déjà parti vers la gare, il réussira à s’abriter. Vince et moi restons sagement sous le parasol en attendant que ça passe, puis nous partons jusqu’au Vieux Port où nos chemins se séparent.
Fin du relais… malheureusement ! Ce fut une super ballade en moyenne montagne, puis au bord de la mer, dans des régions superbes et avec une météo idéale si l’on oublie la pluie du mardi.
Nico, Vince et Klode
[Route] Circuit de Blandy – 22 mai
Un beau groupe au rendez vous ce matin pour notre circuit le plus plat de l’année avec Blandy les Tours. Cela tombait bien après la coupure totale du week end dernier en raison de nos deux organisations réussies.
Impeccable pour reprendre le rythme. La séparations g1 g2 se faisait au départ .
Allure gentille dans le g2 mais à Villeneuve St Denis, double crevaison de Didier qui a commis le pêché de ne pas mettre de durano plus à l’arrière!!. pas grave, on reprenait le gros de la troupe qui nous attendait à la pause pipi juste avant Courquetaine.
Anna , en reprise avec plus de 6 mois d arrêt restait accompagné d’Alain et Francky et firent une version raccourci d’environ 50 km pour rentrer sans soucis.
Passage au gué de Barneau puis Blandy les Tours où le Tour féminin passera le lundi 25 juillet ( en venant de Tigeaux- Villeneuve le Comte).
Retour classique par Andrezel, Beauvoir, Chaumes et les cochons.
Présence avec nous de Denis Guillaume de Serris, licencié ffv du club de St Germain qui va malheureusement s’arrêter très prochainement faute d’adhérents. Denis a été à la création du VCVE de 1998 à 2001 avec ses deux fils qui couraient au Vcve.
Retour à 11h58 à Magny. Pour ne pas rentrer tôt à la maison, papotage jusqu’à 12 h00.
le g1 est bien rentré également avec une pause hydratation à Villeneuve le Comte.
Dimanche 29, rando des toques blanches à Villeneuve le Comte.
Thierry
Route rando du club d’Emerainville di 1 mai
Première rando extérieure cette année pour notre club. Il était grandement temps de se montrer si on veut avoir du monde lors du TCN77 du sa 14 mai.
Pas bien chaud ce matin, environ 5°. Notre vétéran Jm et moi , nous nous retrouvons vers 7h40 à Emerainville . un trio Olivier, Florent et Pepe arrivera vers 8h00 et une demi douzaine d’un groupe g2, partis vers 8h00 de Magny .
Rapidement, distribution du flyer de l’organisation sur les pare brises des voitures présentes et sur les tables d’inscription et hop, partis pour le 85 km. Circuit avec des routes que nous ne prenons jamais: Champs, Noisiel, Torcy mais bien pensé pour avoir très peu de feux tricolores et le dimanche matin, circulation nulle. Ensuite, des routes très classiques: Jossigny, contrôle aller et retour à Villeneuve le Comte, St germain, Voulangis, Tigeaux pour le 85, Neufmoutiers, Favieres et retour pour moi à Emerainville .
Jm a fait le 120 qui allait sur Mouroux et a coupé directement à VLC comme les autres , le retour vers Emerainville présentant peu d’intérêt hormis le sandwich rillettes ou brie.
133 participants à cette randonnée , essentiellement des clubs limites 94 ,93.
Merci aux 11 adhérents du VCVE d’avoir effectué cette randonnée.
Prochain Week end, place au plus beau des 200 ( après le nôtre!), la Montapeine avec une version 160 et le dimanche des distances classiques.
Thierry
[ROute] Gorges de la Nesque et Mont Ventoux
21-22 Avril 2022
Thierry MORLET, Nicolas GRAPIN, Vincent AGUILERA
à la plume: Thierry et Vince
Vendredi 20h07, arrivée du TGV en gare de Chessy: fin de l’aventure. Vélos démontés et houssés, nous nous extirpons du train la tête encore pleine des souvenirs tous frais de ces deux jours dans le Vaucluse, un brin décalés au milieu de la foule des vacanciers venus rencontrer une souris géante.
Le Ventoux! Dans la tribu cyclo ce nom évoque un univers fantasmagorique, une ascension dantesque sous une chaleur étouffante, des derniers kilomètres souvent synonymes de lutte solitaire contre un vent terrible, la pente âpre d’un désert rocailleux, un soleil écrasant ou un froid glacial, la fin tragique de Tom Simpson et avec elle un monde douteux et que l’on espère passé de certains excès du cyclisme professionnel.
Thierry nous rappelle la genèse de cette randonnée: « de retour des relais Hendaye-Bordeaux-La Rochelle début février avec Nicolas, alors que nous saluons notre ballade autour d’un verre de Bordeaux blanc moelleux, le Mont Ventoux survient dans la conversation. Nico me dit qu’il ne l’a jamais monté et que ça le tente. Bingo! Moi qui le monte fréquemment, mais de moins en moins vite, depuis une première le 15 juin 1989, je lui propose un petit séjour Vaucluse comme je l’ai déjà fait à trois reprises avec des copains du club. Vendu, le projet fait son chemin. Lors d’une sortie j’en parle à Vince qui lui non plus ne connaît pas encore cet épouvantail à cyclistes. Les dates se calent en fonction des disponibilités de chacun. Ce sera les 21 et 22 avril 2022. Je m’occupe des billets de train avec les meilleurs horaires et prix ainsi que de trouver un gîte bien situé et qui accepterait que l’on pose des bagages avant d’aller monter le Ventoux et de les récupérer après l’ascension. C’est décidé, nous ferons l’ascension la plus connue et réputée la plus difficile, par Bédoin, celle traditionnellement empruntée par le Tour de France. »
Jeudi 21 avril. Nous nous retrouvons à la gare de Chessy pour le Ouigo de 7h13. Nous arrivons à caser deux vélos dans le compartiment bagages. Nico mettra le sien dans une autre voiture. Depuis une semaine nous surveillons attentivement les prévisions météo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles évoluent rapidement! Notre plan initial était, une fois arrivés à Avignon, de rejoindre notre gîte situé à Aubignan, à une quarantaine de kilomètres, et d’y laisser le gros des bagages pour faire la boucle du Ventoux. La veille du départ des conditions orageuses sont prévues dans l’après-midi du jeudi. Nous décalons le Ventoux à vendredi. Thierry adapte les parcours en conséquence.
Ce jeudi sera donc consacré aux gorges de la Nesque, sans passer comme prévu initialement par le gîte. Vince n’a pas eu le temps d’adapter son paquetage aux nouveaux itinéraires. Le menu déjà copieux de cette étape lui fera amèrement regretter le choix d’un sac à dos qu’il devra du coup porter sur 140km avec 1450m de dénivelé positif. Au sortir d’Avignon, mises à part des pointes d’odeurs de garrigue qui effleurent déjà les narines, les premiers kilomètres n’offrent aucun charme particulier. Puis peu à peu l’agglomération s’estompe. En quittant la vallée de la Durance le relief de Provence s’installe. Après 30km nous arrivons à l’Isle-sur-la-Sorgue et flanons dans son marché. « Du vrai, sincère, pur, large, en un seul mot, authentique » pour reprendre l’envolée célèbre de Jean de Florette. Ca de l’authentique on en a eu! Du vrai, du pur Nico! Déjà dimanche au cours de la sortie club il a rencontré une panne pour le moins rarissime. Son petit plateau est devenu inutilisable car tordu après que trois vis cheminées ont choisi la poudre d’escampette. Avec une révision réalisée mardi chez un vélociste nous pouvions nous imaginer à l’abri de soucis mécaniques sur sa monture. Grave erreur… à nouveau la même panne! Décidément un brin fumeuse cette histoire de vis cheminées. Google indique un vélociste ouvert à Pernes-les-Fontaines, environ 10km. Vince appelle, sans succès. Nous décidons de poursuivre et de faire le point à Pernes. Là Thierry appelle son ami Christian qui habite dans le coin. Il est 12h30. Pendant que Thierry discute au téléphone Vince poursuit le chemin pour voir si le vélociste est ouvert. Miracle, c’est le cas! Deux jeunes l’accueillent bien sympathiquement et sont d’accord pour voir ce qu’il est possible de faire. Vince rapporte la bonne nouvelle au groupe, nous revenons tous trois au magasin et laissons Nico entre de bonnes mains pendant que nous prenons un petit café avec Thierry. En moins de quarante-cinq minutes d’arrêt l’affaire aura été réglée. Un grand merci et un peu de pub au passage pour le magasin « L’Officina, bici da corsa » à Pernes-les-Fontaines, sans eux notre périple aurait pris une tournure différente. Sur le coup de 14h00 nous visitons le magnifique village de Venasque et entrerons vers 15h00 dans les gorges de la Nesque. Trois heures magiques dans ce canyon grandiose et sauvage où nous croisons plus de cyclos que de voitures. Nous profitons de ce paysage formidable, en particulier depuis le belvédère de Castellaras si bien décrit par Mistral: « Cette Nesque s’engouffre dans une gorge anfractueuse et sombre; et vient ensuite un point où le roc brusquement et incroyablement se cabre… C’est du Rocher du Cire qu’il s’agit: ni chat ni chèvre, ni satyre, Je vous en réponds bien, jamais n’y grimperont! Seule l’hirondelle de roche le rase de son aile. »
Les conditions météo auront été bien agréables tout au long de cette première journée. Nous aurons tout juste essuyé quelques gouttes dans la longue descente sur Méthamis et terminons cette première journée en rejoignant Aubignan vers 18h15. Thierry se transmute alors immédiatement en chef cuistot: courses rapides pendant que Nico et Vince investissent le gîte et préfèrent vérifier le confort du canapé plutôt que de continuer à pédaler sur la dernière boucle de 18km que leur avait concocté Thierry. Patates au beurre, sardines tomate, yaourts: un repas simple et bien réconfortant après huit heures de ballade. Sans oublier les délicieuses fraises que nous a apporté Christian, le copain de Thierry, venu tailler le bout de gras. Une soirée bien agréable et puis une douche et au lit, parce que demain…
Sommet à 1910m. 21km de montée avec une pente moyenne de près de 10% sur les 10km qui séparent le virage du restaurant de Sainte Colombe et le chalet Reynard. 10km dans un bois sans repère hormis les bornes kilométriques qui annoncent l’altitude et le pourcentage à venir. 10km où le coeur est au maximum, où l’on paye cash les développements trop grands ou les grammes en trop, qu’ils soient sur la monture ou sur le bonhomme. 10km où ça tire, ça coince, ça chauffe, ça brûle. Chacun s’installe dans son rythme. Le plus important: ne pas se mettre dans le rouge. Vider la tête, laisser venir les idées mauvaises pour mieux les laisser glisser. Le pied à terre, l’abandon? Oui, oui, si vous voulez. Venez. Partez devant. Retrouvez-moi là-haut, on en recausera. Une fois passée l’altitude de 1000m un cap est franchi. Objectif chalet Reynard, 1400m. A partir de 1200m le paysage change. La forêt clairsemée laisse apercevoir les pierriers du sommet. Au chalet Reynard se fait la jonction avec la montée par Sault, moins éprouvante paraît-il que celle par Bédoin. La petite pause en terrasse et le retour en société cycliste contrastent avec les longues minutes d’effort solitaire. Conditions météo idéales. Soleil, pas de vent, température fraîche. Tu peux maintenant rouler crânement sur la tête de calcaire du géant chauve, profiter que la pente soit un peu moins raide pour enfin sentir du répondant sous les pédales. Les congères qui persistent le long de la route, les piquets neige démesurés qui balisent le chemin et l’absence de végétation te rappellent quand même que tu frôles l’univers de la haute montagne. Tu apprécies d’autant plus le ciel clair qui permet aujourd’hui de profiter pleinement du paysage au sommet. La fraîcheur t’oblige malgré tout à penser rapidement à la descente. Tu enfiles un coupe-vent et des gants longs. Le soleil brille, le collant restera dans la sacoche. Vérification des freins, de la pression des pneus, et c’est parti pour la descente vers Malaucène. Le col est encore fermé à la circulation routière de ce côté-ci. Les éboulements de l’hiver mordent encore par endroits sur une bonne partie de la chaussée, cailloux et gravillons sont nombreux, il va falloir être vigilant dans la descente! Trente minutes de pur bonheur cycliste, comme en tapis volant, pour atterrir à Malaucène où le trio se reforme pour partager un croque-monsieur et un café. La route retour vers Aubignan nous permet de profiter encore de la Provence avec la boucle de Suzette, les extraordinaires aiguilles des Dentelles de Montmirail et le passage par Beaumes-de-Venise. Un peu avant 14h nous aurons récupéré nos affaires au gîte et arriverons à la gare d’Avignon TGV vers 16h30 avec tout le temps nécessaire pour démonter les vélos et accéder au quai. Dans le train, il paraît que certains ont dormi…
[Route] Lizy Gr2 – 17 avril
Texte écrit par Regis L
« On était au milieu d’un week-end pascal de 3 jours et pourtant, de
nombreux routiers et VTTistes étaient présents au départ.
L’explication résidait sans doute dans la météo particulièrement
agréable ce jour.
La principale difficulté de la sortie apparaissait… AVANT le départ :
l’amplitude des températures allait de 7°C à 8h00 à plus de 20°C à midi
(infos fournies par mon GPS en tout cas).
Bref, il fallait trouver un compromis pour ne pas avoir trop froid la
première heure tout en évitant d’avoir trop chaud au retour et de ne
pas avoir à changer de tenue en milieu de sortie !
Le circuit du jour était la rando de la reprise, qui allait nous faire
passer par de nombreux paysages champêtres ou forestiers, très
appréciables sous ce ciel bleu, au son des cloches des églises
annonçant la messe de Pâques.
La séparation G1/G2 est faite dès le départ. Nous nous retrouvons donc
à 8 G2 (dont Vincent A qui vient faire un « décrassage » après son 180km
de la veille !).
Thierry avait concocté une variante avec 4km de moins. Le raccourci,
qui survenait, une heure après le départ, n’a finalement pas été pris.
On attaquait donc ensuite la 1ère « difficulté » : la montée de Montgé
(qui se montait assez tranquillement, à une allure G2). Ensuite, pas
vraiment de bosses (à part une petite vers Barcy). On passe Varreddes
dans le « bon sens » (lol). Puis beaucoup de secteur plat le long de la
Marne.
Et ce jusqu’à Nanteuil lès Meaux… Là, les voitures qui se sont
engagées derrière nous au pied de la montée ont dû bien faire
travailler leur 1ère vitesse ! Vraiment pas simple de doubler à cet
endroit.
Claude nous quitte à Montry et le reste rentre groupé jusqu’à Magny.
L’heure de retour constatée était 12h13
pour une heure limite autorisée à 12h00.
Heure de retour retenue : 12h01
(appareil de contrôle homologué : montre Casio G-Schock)
Thierry avait calculé juste : si l’on avait pris son raccourci, on
serait arrivés pour les douze coups de midi (chapeau pour la précision
du calcul !).
José et Vincent rentrent sur Villeneuve le Comte, ce qui leur permet de
faire tomber de justesse les 100 km. Pour Franck P, les 100 bornes
devaient être largement dépassées.
En résumé, une magnifique et sympathique sortie ! »
Regis
[Route] Lizy – 17 avril
12 routiers ce dimanche pour le circuit de la reprise. Pour les nouveaux, il s’agit du nom de notre première organisation cyclo en 2001 qui marquait la reprise des organisations cyclos. En février, elle était la première de l’année avec vin chaud à l’arrivée.
A la sortie de Montry, 6 dans un premier groupe et 6 autres dans le 2eme groupe.
Le 1er groupe n’était pas un groupe 1 rapide. Nous avons pu mater Nicolas F pour qu’il pédale que d’une jambe.
La route menant à Etrepilly étant interdite depuis près de deux ans, nous avons innové en passant par la ramée, la ferme des Nonnes ( remarquable) avant de retrouver Etrepilly.
Il s’agit du circuit enchainant les belles montées avant Lizy ! Olivier M était ressuscité et glanait même les points du grimpeur.
Pause pipi et plein du bidon au cimetière de Jaignes.
La belle côte de St jean les 2 jumeaux (110m de dénivelé) fut notre dessert.
Retour à 11h55 à Magny après une sortie ensoleillée bien sympa. Le 2eme groupe a passé une belle sortie également
Thierry M
[Route] BRM 300 Andrésy – 10 avril
BRM 300 d’Andrésy
Dimanche 10 avril 2022
Vincent Aguiléra
Samedi, 15h00
Vélo vérifié, provisions, sac à dos: tout est prêt. Direction Chessy en vélo pour prendre le RER vers Conflans-Fin-d’Oise. Ce sera mieux pour le retour: j’imagine mal pour revenir dimanche soir devoir traverser la région parisienne en bagnole avec 300 bornes dans les pattes.
Dimanche, 3h20
Comme souvent je me réveille dans la nuit… 3h20!!?? ALERTE ROUGE. J’ai pourtant bien programmé une alarme à 2h45 mais ce p*** de téléphone n’a pas sonné! Le départ de ce BRM est ouvert entre 4h et 5h du matin. J’avais prévu d’y être un peu avant 4h, histoire d’être sûr de partir avec un groupe, et je suis à 25min en vélo, dans un hôtel « Première Classe » à Conflans-Sainte-Honorine. Un hôtel pas spécialement touristique… ni vraiment première classe mais bon, pour 28€ il est bien suffisant pour se reposer quelques heures. Bref: debout, faut pas traîner! Un brin de toilette, habillage, une banane en pti déj, paquetage dans le sac à dos, c’est parti.
3h45
Je pars de l’«hôtel». Mis à part quelques tests, c’est la première fois que j’utilise en conditions réelles ces nouveaux éclairages branchés sur moyeu dynamo. Le tout fonctionne bien, je rejoins dans la nuit le lieu du départ à Andrésy.
4h10
A l’approche du gymnase je vois partir quelques loupiotes de cyclos, j’en croise d’autres qui arrivent. Contrôle du vélo, récupération de la carte de route, un pti café et c’est le départ parmi un groupe d’une dizaine de cyclos. Le parcours débute par un morceau de choix: la côte de Chanteloup, classée cat. 4 avec des passages à 13%. Tout se passe bien sauf que… j’ai oublié de laisser le sac à dos au gymnase pour le récupérer à l’arrivée! Pas question de faire 300 bornes avec donc: demi-tour…
4h30
Là, c’est le vrai départ… sauf qu’à cette heure-ci il n’y a plus foule. Deux/trois retardataires se pointent tout juste pour les formalités de départ. Rien ne sert d’attendre, s’ils roulent bien ils me rattraperont. Je repars seul. Clap: côte de Chanteloup, 2ème… Quand on n’a pas de tête, il faut des jambes! C’est la première fois que je roule seul en nocturne. Quel plaisir! Toutes les sensations sont décuplées. Bien sûr une très grande vigilance devient nécessaire à la sortie de la zone urbanisée en traversée de la forêt de l’Hautil. Je suis content d’avoir pu fin mars reconnaître le parcours jusqu’à Beauvais parce que ça aide quand même bien d’avoir en tête une carte mentale de la route. Après 25km j’aperçois la lumière d’un cyclo dans le rétroviseur. Je ralentis un peu le rythme, on se rejoint, on commence à rouler ensemble et à discuter. Un peu de chaleur humaine fait du bien parce que là, le froid commence à piquer sérieusement. On sent bien qu’on arrive au point du jour, au moment où les températures sont les plus basses. Les prévisions annonçaient -2°. Dans les cuvettes en fond de vallée c’est même certainement moins. Vers 6h30 le jour commence à se lever, nous quittons la partie francilienne du Vexin. Arrivé sur un plateau le fond de l’air est tout d’un coup beaucoup plus chaud. Ouf, fini les mains et les pieds qui piquent! La belle journée annoncée débute sur un magnifique lever de soleil.
7h10
Arrivée à Beauvais. Un bistrot est ouvert juste après le pont de Paris. Nous décidons d’avancer un peu dans le centre ville. Mauvaise pioche, pas un troquet n’est ouvert. Retour à la case départ pour prendre un petit café au chaud. Discussion de comptoir avec les piliers du bar. Avec eux c’est sûr le jaune ce n’est pas qu’un maillot! Andrésy-Beauvais: 61km et 500m de d+. Ça, c’est fait.
7h30
Cap sur Ally-sur-Noye. 47km et 260m de d+ au programme. Près de la cathédrale nous croisons une randonneuse égarée. Elle cherche désespérément un contrôle organisé, croyant que ça se passerait à l’identique de son BRM 200. Nous lui expliquons que là c’est différent tout en n’étant pas pareil: il faut faire tamponner la carte du parcours. Nous l’aidons à trouver une boulangerie et l’attendons pour repartir. A trois, sur cette étape peu dénivelée avec un léger vent favorable et de bons relais nous roulons sans forcer à plus de 30. Sur les quelques bosses que nous rencontrons mes deux compagnons de route semblent un peu à la peine. Pour ma part j’applique ma stratégie: tout doux sur les 100 premiers kms, et après… ce sera juste un 200!
9h25
Arrivée à Ally-sur-Noye. Nous retrouvons une quinzaine de randonneurs. Le temps d’attente à la boulangerie explique probablement ce regroupement. C’est l’affolement au comptoir! On discute. Tous les participants que je rencontre sont en préparation pour Paris-Brest-Paris 2023. J’espère que nous pourrons accrocher les wagons de ce groupe mais nous tardons à repartir et ratons le train de quelques minutes, c’est bien dommage.
9h50
Départ pour Vic-sur-Aisne. Au programme 80km et 500m de d+. Sur les premiers kms mes deux compagnons sont à la peine à la fois dans les bosses et sur le plat. Le vent s’est renforcé et est maintenant de face. Nous nous arrêtons pour aider un cyclo qui a crevé. Assez de temps perdu, je souhaite bon courage pour la suite à ce nouveau trio et continue à mon rythme. Après 4 ou 5 km les sensations sont bonnes, le temps idéal, frais et ensoleillé, je sens monter l’envie de mettre quelques watts jusqu’à Vic-sur-Aisne. Au fond je sais que ce n’est pas super finaud, voire complètement débile, mais bon, il faut bien faire son expérience. Jusqu’à midi ça enroule bien, pour une fois pas de problème de selle. Mais l’ennemi que je crains le plus pointe le bout de son nez. Je ne l’ai encore jamais affronté en vélo et le sais sournois: c’est le sommeil. Je commence à lutter, le corps se refroidit, il devient dur de fournir un effort, la moyenne chute et l’heure prévue d’arrivée à Vic-sur-Aisne augmente irrémédiablement.
13h17
Arrivée à Vic-sur-Aisne. Avec 190 bornes au compteur, la fatigue et maintenant la faim, une grande pause s’impose. La place du village offre une boulangerie et un petite épicerie. Le soleil réconforte la dizaine de cyclos arrêtés et assis un peu partout sur les marches d’escaliers et bordures de trottoir. Un brin de causette, on fait connaissance. Je repars avec deux compagnons de sandwichs.
13h50
Cap sur Creil, 60 bornes et 480m de d+ concentrés au début. Des groupes se font et se défont dans les bosses qui précèdent l’arrivée en forêt de Compiègne. Après Saint-Jean-aux-Bois nous enchaînons les très longues lignes droites en forêt. Je suis maintenant dans un groupe de cinq. Nous menons le train principalement à deux avec des relais bien huilés. Tout ce que j’aime pour avaler ces kilomètres sinon bien monotones.
16h25
Arrivée à Creil. La circulation se densifie. Pas de doute, nous sommes bien de retour en Île-de-France un dimanche en fin d’après-midi. Nous ne trouvons pas mieux qu’une station service pour pointer et faire le plein d’eau. Les deux caissières sont bien sympathiques et se démènent pour trouver un tampon « qui n’a pas dû servir depuis 10 ans ». Le truc tamponne « Immobilier » puis quelque chose d’illisible. On s’en fout un peu, on tamponne les cartes à la chaîne, on se détend, on discute de tout, de rien. Trois membres du groupe font partie du club de Bois d’Arcy qui organise un 600 en septembre. Ils l’appellent le 600 de rattrapage, pour ceux qui auraient loupé juin/juillet. Au départ de la pause notre groupe s’est renforcé de deux unités.
16h40
Plus que 54 km et 317m de d+ pour rejoindre Andrésy. A partir d’Asnières-sur-Oise de plus en plus de feux, de stops et de voitures freinent notre progression et imposent, en plus d’une vigilance accrue, des relances fréquentes. Rouler en groupe dans ces conditions présente avantages et inconvénients: effet protecteur du groupe mais interactions plus délicates avec l’homo automobilis dans sa déplaçoire à roulettes.
19h02
Arrivée à Andrésy après une dernière bonne grimpette dans le dernier kilomètre depuis les bords de Seine. On rend nos cartes de route au contrôle pour validation. Sandwichs et boissons à l’arrivée sont les bienvenus. Je reprends vite fait mon sac avant de risquer l’oublier, histoire de finir la journée mieux qu’elle n’a commencé. Encore quelques kilomètres pour rejoindre le RER et c’est le retour vers Marne-la-Vallée.
Au final je finis bien content… et bien rincé. Je me fixais comme objectif 15h en temps total, je fais 14h30 dont près d’1h30 de pause (Claude, Thierry: ne vous étranglez pas!). Donc a priori une marge suffisante pour aborder le 400, mais il va falloir maintenant mieux gérer l’effort sur la durée. Sur un 300 une 1/2h de pause en moins c’est l’équivalent d’1 km/h de moyenne en moins. Il vaut évidemment mieux viser 14h de roulage et 1h de pause que 13h de roulage et 2h de pause: même temps total, mais 21 de moyenne roulante contre 23, la fraîcheur à l’arrivée n’est pas la même!
En conclusion, de l’arithmétique à la pratique il reste encore pas mal de tours de roue… et c’est bien là le principal, avec toutes ces belles rencontres sur la route.
[Route] Multien – 27 mars
Encore ce circuit ce mois-ci en raison de l’impossibilité de faire le parcours de Blandy en raison de la fermeture du passage à niveau de Courquetaine.
un beau groupe au rdv malgré l’heure de sommeil en moins avec le changement d’heure ( la semaine prochaine encore un changement d’heure, celui du VCVE . Nos rdv passent à 8h00).
A la sortie de Magny, les G1 et G2 étaient constitués. Pour changer, je roulais avec le g1 qui avait ses éléments les plus rapides!
Direction Claye, St Mard, l’arrière de la fôret de Montgé .
A Forfry, nous primes la rallonge par Bregy, la ramée avant de revenir sur le parcours commun.
Une petite pause avant St Soupplets pour enlever quelques habits, le soleil commençant à chauffer.
Retour a 11h35 à Magny après une sortie rapide .Trop tôt pour rentrer à la maison alors on a du rallonger chacun de son côté!
le g2 est bien rentré aussi à Magny à 12h05. Que des contents apparemment. un bon dimanche en somme.
Thierry
[Route] les Fermes Isolées – 20 mars
CR écrit par Regis
Premier jour du printemps. Un ciel tout bleu, peu de vent mais une
température encore bien fraîche.
Bref, ça sent la reprise car une quinzaine de routiers sont au départ
de Magny.
Circuit du jour : les Fermes Isolées. Circuit sans trop de difficulté,
donc bien adapté pour reprendre.
Avant même d’arriver à Villeneuve le Comte, la séparation G1/G2 est
actée.
Pour le G2, ça va rouler plutôt tranquillement mais régulièrement. Ce
qui permet de discuter, de se raconter les dernières nouvelles, etc…
Il y avait apparemment un parcours plus court et plus adapté à une
reprise. J’avais chargé mon GPS avec celui indiqué sur le site et suite
à la bifurcation après Rozay en Brie vers la Chapelle-Iger, on
comprendra assez vite que le retour pour midi est compromis.
Surprise : à Courpalay, on retrouve José qui se joint à nous pour la
suite du circuit (et dont la présence se révélera très utile à la fin).
Après Courpalay, le G2 va assez rapidement se scinder en deux, certains
éprouvant quelques difficultés.
Le G2 « de queue » finira donc le circuit à 6 (la devise du VCVE : on ne
laisse personne derrière).
Arrivé à Villeneuve le Comte à 12h15. Franck P en ayant plein les
jambes (de mousse), c’est José qui le ramènera chez lui en voiture !
Retour à 12h30 à la maison pour ma part avec 86km au compteur.
Remarque de Claude: Le ciel ne nous est même pas tombé sur la tête, malgré notre retour tardif !
[ROUTE] BRM 200 de Noisiel – le 12 mars
Rédigé par Claude ENZER
Participants: Claude ENZER, Patricia BAUBET, Vincent AGUILERA
Départ de Noisiel à deux du VCVE, Vince et Claude, pour ce BRM 200. Le premier depuis 2019. Nicolas et Thierry, empêchés ce jour, effectueront pour leur part le brevet plus tard. Nous retrouverons Patricia en route.
Vince est venu en vélo depuis Villeneuve. Malgré une petite erreur de routage qui lui aura coûté quelques km en plus vers Conches-sur-Gondoire le rendez-vous est à l’heure prévue. Départ à 7h01, dans la deuxième vague. On retrouve Patricia comme convenu vers 7h45 entre Villeneuve-le-Comte et St-Denis. Le vent de Sud/Sud-Est, entre 15 et 20km/h, sera présent toute la journée, comme prévu. La température, entre 4 et 9°C, sera également conforme aux prévisions. L’allure est soutenue, un peu trop pour ce qui me concerne, mais ça aussi, c’était prévu! Seule incertitude: la pluie. Prévue vers 13-14h elle sera bien présente mais sous forme de bruine, donc pas gênante.
Vince est conforme aux prévisions, il roule la plupart du temps devant et à mon allure. Patricia partira devant de temps en temps mais restera le plus souvent avec nous en faisant quelques aller/retour. Les groupes se font et se défont comme toujours sur les BRM. Dans la vallée de la Marne nous roulons longtemps dans un groupe de randonneurs aguerris: leurs vélos les trahissent. Le premier contrôle est situé à Mont-St-Pierre au km90. Nous l’atteignons sur une moyenne de 25km/h. Déplacé un temps à Brasles lors de précédentes éditions, ce contrôle est revenu à Mont-St-Pierre. Un nouveau gérant a repris le café depuis un an. L’accueil y est aussi chouette qu’auparavant! On entend les participants parler du Brest, ça fait chaud au cœur. On avale un sandwich rapidement, puis départ direction Rebais pour 51km… et une bonne dose de D+.
La bruine fait son apparition, sans souci particulier. Nous nous faisons doubler par des petits groupes. Vince et Patricia, las de rouler à 25, se font plaisir dans les bosses… mais ils reviennent me faire coucou à chaque fois! Le vent venant du Sud, nous l’avons de face, ce qui avec la pluie nous maintient en forme! Puis, à un moment, Patricia prend un groupe et nous la reverrons à Rebais. Vince se sacrifie pour rouler avec moi! N’aimant pas trop sucer les roues, par moment ça me gonfle, mais de toutes façons, je ne peux pas rouler devant, donc pas le choix! (note de Vince: c’est vrai que mes roues ne sont pas toujours très propres).
Je monte la bosse de Bellot tranquillement pendant que Vince se fait plaisir. Arrivée à Rebais: 24km/h de moyenne générale. Le pointage se fait au café du commerce, au centre de Rebais, un café différent des autres années. Le bar des sports, lieu de contrôle habituel, est fermé. Nous croisons Patricia à l’entrée du café. Avec le froid qui commence à piquer elle préfère repartir dans un groupe à allure plus soutenue. Nous effectuons avec Vince un arrêt plus long qui nous permet de boire un thé bien chaud, de nous restaurer correctement pour les 60 derniers km, et de discuter un peu!
Nous reprenons nos montures. La pluie a cessé mais bien entendu la route reste mouillée. Nous continuons notre progression. Pour ma part, je crains un peu les deux dernières difficultés, surtout la bosse de Faremoutiers. Une crampe dans chaque cuisse, plus mon genou qui me fait mal depuis le matin me feront arriver loin derrière le groupe avec qui nous roulions. Du coup Vince aura grimpé cette bosse deux fois! Contre toute attente je serai finalement beaucoup plus à l’aise dans la montée de Tigeaux. Au croisement de la N36 ça sent l’écurie, même si la dernière petite difficulté de la mini bosse après la descente de Guermantes me rend toujours aussi pénible le retour vers Noisiel.
Arrivée à Noisiel à 16h22, fatigué mais content! Pour Vince, c’est juste content car pas fatigué! Ce sera son premier BRM officiel pour la préqualification Paris-Brest de l’année prochaine. Un chocolat chaud plus tard, il repart tranquillement vers Villeneuve pour terminer avec 245km au compteur. Pour ma part, bien content de retrouver ma voiture! Nous finissons à 23,7km/h de moyenne sur 200 bornes avec une température fraîche et un peu de pluie, ce n’est donc pas mal pour ce qui me concerne!
[Route] Circuit rando 2010 – 13 mars
7 seulement au rdv ce matin pour le circuit de la rando 2010.
je comprends vite que mon parcours g3 ne servira pas au vu du groupe présent.
Nous roulerons groupés jusqu’à Pontmoulin ( arrière de Coulommiers). Un quatuor g1 fit une boucle gratuit en rallongeant de 2,3 km par Chailly. Avec JLL et JM, nous fîmes le parcours G2 normal.
Je vous assure qu’en haut de la côte à la sortie de Coulommiers, que le vent était bien au sud!!
En haut de Tigeaux, regroupement général.
A Villeneuve le Comte, chacun rentra ou rallonga.11h53 à Magny.
La pluie arrivera à 12h30 !!
Thierry
[Route] Multien – le 6 mars
Un certain nombre de routiers au départ, très vite « départagés » puisque en haut de la rue des labours à Magny, la séparation était effectuée. Donc au final 5 dans le groupe 2!
Un peu frisquet au début avec une température de -1°C ce qui fait que les discussions ne furent pas très nombreuses où les relais se passaient sans souci. Un arrêt pipi près de Montgé vint couper un peu la routine. A Forfry, Thierry nous annonce son retour direct vers St Soupplets . Regis l’accompagne ! Du coup, notre allure s’est accéléré entre JMarie et Christian et j’ai eu un peu de mal à suivre , malgré leur 144 ans à eux 2 ! (moi, c’est seulement 66 !) . Puis on a rattrapé Thierry à Charmentray et le Gr1 à Trilbardou est arrivé. De là, et pour les 3-4 derniers km, ce fut des groupes éparpillés ! A Esbly, pour ma part, clignotant à droite pour retour at home !
Claude
ROUTE Chateau du Vivier – 27 février
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