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Route Di 17 juillet circuit de Jouarre

17 juillet 2022 by Thierry Morlet

Nous sommes 12 au RV de ce matin, ce qui est plutôt pas mal pour un 17 juillet.

Les conditions sont excellentes, un peu de vent, beau temps entre 17 degrés en partant et 27 degrés en arrivant.
Périple d’environ 85 km et 650 m de dénivelé en passant par le Morin puis un grand contournement de Coulommiers et rentrée par Quincy (cf GPX en PJ)
La bonne humeur était au RV et l’allure modérée (23,5 km/h) a été propice à de nombreuses discussions et conversations en tout genre.
Pas de pépins, mis à part la crevaison de Régis au début du parcours avec un silex difficile à localiser dans son pneu, ainsi que Didier (ce n’était pas son jour) qui s’est fait coincer par une voiture puis à manqué de se faire renverser par un pick-up qui sortait de nulle part….
Nous avons sillonné les plaines céréalières, humé l’odeur de la paille coupée et admiré les champs de blé, seigle, colza, maïs, betteraves …
A Coulommes à 14 km de l’arrivée, pause au cimetiere pour faire le plein d’eau fraîche.
Au bout de 50 km Jean-Luc et Philippe ont pris la poudre d’escampette et nous sommes arrivés à Magny à 12h06 après une superbe balade qui aurait encore pu durer un peu.
Le duo G1 nous rattrapa à 500m de la fin du circuit.
Alain K.

Classé sous :Récits sorties club - Route

Baptême des 200km pour Denis et José, 9 juillet 2022

13 juillet 2022 by Vincent Aguilera

Baptême des 200km pour Denis et José

Le 9 juillet 2022

Rédigé par Denis

Ma première sortie aussi longue, 200km prévus. Départ de Magny-le-Hongre à 7h comme prévu, je retrouve Pascal, José, Ludovic et Frank. Nous passons par le haut de Magny et retrouvons Claude au rond-point d’Esbly.

Et voilà c’est le départ réel, direction Trilbardou, Etrépilly, Acy-en-Multien… Jusque-là je suis en territoire connu, puis je découvre de charmants petits villages que je ne connaissais pas, Antilly et bien d’autres. La route traverse alternativement des plaines et des bois, ce qui permet d’avoir de la fraîcheur vu la température. J’apprends à connaitre mes nouveaux équipiers en passant de l’un à l’autre tout au long de la route.

Arrivée à Pierrefonds, ville où il y a bien longtemps que je ne suis pas venu. Là je m’aperçois que je n’ai pas bien compris le principe du casse-croûte, je n’ai rien prévu. Heureusement je suis avec une équipe vraiment sympa et Pascal partage avec moi. Il y a une boulangerie ouverte et je vais donc acheter un autre casse-croûte en prévoyance pour déjeuner ce midi. Je n’ai prévu non plus de sacoche et le casse-croûte ne tient pas dans mes poches, c’est donc Ludovic qui est équipé d’un grand sac à dos qui le transportera.

Nous repartons en direction du Wagon de l’Armistices où nous ferons une pause, le wagon étant dans un hangar avec une entrée payante nous ne pourrons pas le voir. Départ en direction de Senlis à travers bois et sans voitures, nous nous arrêterons à Verberie pour déjeuner et prendre un café. Arrivée à Senlis, très jolie ville médiévale que j’aime beaucoup pour y être venu plusieurs fois, juste une petite crampe avant d’arriver qui passera très vite.

Pascal me donne un cachet et me conseille de boire beaucoup, ce que je fais rarement et je n’ai pris qu’un bidon, ce qui nous obligera à faire plusieurs haltes pour le remplir. Départ en direction de Chantilly, nous passons devant le château avec un arrêt, site toujours aussi remarquable.

Retour à la maison, nous nous arrêterons plusieurs fois pour remplir les gourdes et prendre des bains de pieds, Claude ayant mal aux pieds, voire pratiquement une douche pour José. J’avoue qu’ayant un pied abîmé qui me fait souffrir de temps en temps, cela m’a fait du bien.

Arrivée Magny vers 19h/19h30, je ne me souviens pas très bien, avec des distances allant de 220 à 240km pour chacun d’entre nous. J’ai passé une superbe journée avec une super équipe très attentive, j’avais une appréhension sur la distance mais tout s’est bien passé. Merci à tous, je suis prêt à récidiver, mais je serai mieux équipé, promis!

La merveille de ce circuit intelligemment tracé, nous sommes restés à l’ombre et au frais sur la plus grande partie du circuit. Les routes forestières bien lisses, désertes, dans un environnement sylvestre, un vrai régal. Cela a été, pour une grande partie, la clé de la réussite de cette sortie.

 

 

Classé sous :Événements, Récits longues distances, Route

BRM600 Le Perreux-sur-Marne, 25-26 juin 2022

4 juillet 2022 by Vincent Aguilera

Une histoire de TUC, de Solexine et de chambre à air

Vince, crédit photo José

Vendredi 24 juin.
Après un BRM 300 en avril qui m’a laissé bien rincé, l’impossibilité de réaliser un 400 en mai et un agenda familial en juin chargé d’heureux événements (dont en particulier la naissance de ma petite fille Aïna le 21 juin!), j’appréhende un peu ce 600. D’autant qu’il s’agit pour moi du vrai point de choix pour le Paris-Brest-Paris 2023. Après une année préparation intense à la longue distance, si ça ne passe pas c’est que l’objectif est trop ambitieux.

Je vise 35h de temps total avec une tactique simple: toujours rester « en dedans », pas trop vite au début, tranquille au milieu, calme sur la fin.

Révision de la mécanique: c’est évidemment aujourd’hui que le couple manette gauche/dérailleur avant décide d’entrer en crise. Je passe beaucoup (trop) de temps et pas mal de nerfs à tester et modifier des réglages sans réussir à aboutir à un fonctionnement satisfaisant: tant pis, on fera avec.

Samedi 25 juin, 3h00.
Couché à 23h00 hier soir, réveillé plusieurs fois… malgré cela le réveil n’est finalement pas trop difficile. Rendez-vous est pris à 4h00 avec José. Car oui, ce premier 600 se fera en mode grand luxe, avec voiture accompagnatrice que je retrouverai à chaque point de contrôle sur le parcours, tous les 100km environ. J’étais organisé pour partir en solo mais quinze jours avant le départ José m’a très gentiment proposé son assistance. J’ai sauté sur l’occasion car c’est l’organisation que j’envisage pour le Paris-Brest-Paris. Une très bonne occasion donc de tester la formule. Bon, une heure pour petit-déjeuner, s’habiller et préparer le chargement de la voiture, il ne faut pas traîner: réserves d’eau, de nourriture, matériel de réparation, chaise longue.

La dream team.

4h15: fin du chargement. José prends les commandes de ma voiture et nous arrivons au Perreux-sur-Marne à 4h40. La plupart des participants sont déjà là. Contrôle des équipements de sécurité, récupération de la carte de pointage. Le petit monde de la longue distance est représenté dans toute sa diversité: chaque engin est différent, depuis le carbone dernier cri jusqu’au vieux biclou hors d’âge, en passant par deux vélos couchés dont un caréné, certains chargés avec sacoche et bikepacking comme pour un tour du monde. Quelques cyclotes et globalement pas mal de jeunes, on sent le renouveau de l’esprit baroudeur amené par la mode gravel.

5h00: c’est le départ, au goutte-à-goutte pour éviter la formation d’un peloton au départ.

C’est parti!

Etape 1: Brasles. 97km, 777m d+.
Nous sortons de la zone urbaine au soleil levant par la piste cyclable des bords de Marne. Je roule par intermittence avec un petit groupe qui se fait et se défait. Dans la montée de Champs-sur-Marne un gars se retourne et me demande, l’air inquiet: c’est encore loin le départ ? Euh, ben, comment te dire… c’est dans l’autre sens et ça fait presque une heure qu’on est partis !! Il fait demi tour en catastrophe… et un grand fou rire ne tarde pas à traverser le groupe. Après Torcy on retrouve l’itinéraire du BRM 200 de Noisiel fait en mars avec Claude et Patou: Guermantes, Villeneuve-le-Comte (tout ça pour ça…), Tigeaux, Crécy-la-Chapelle, la D21 jusqu’à La-Ferté-sous-Jouarre puis la route des bords de Marne pour rejoindre Brasles par Château-Thierry.

9h00: arrivée à Brasles. Pile-poil l’heure prévue avec José! Je lui confie une mission de la plus haute importance: trouver du Bépanthène pour l’intégrité future de mon assise.

Les vélos couchés.

Etape 2: Bisseuil. 59km, 500m d+.
Le pointage de Brasles se fait rapidement. Plein des bidons avec un savant mélange d’eaux minérales, l’une qui va fort et l’autre riche en magnésium (mélange que José appelle « essence et Solexine ») et départ pour Bisseuil, au sud de Reims, à 9h10. Nous traversons le magnifique parc naturel de la montagne de Reims, au milieu du vignoble champenois et de ses domaines aux styles variés: du sobre, du clinquant, de l’artisanal, de l’industriel, du chic, du m’as-tu-vu, tous les goûts sont dans la nature!

11h40: arrivée à Bisseuil. Le pointage se fait dans un bar juste après le pont tournant sur le canal latéral de la Marne. José est garé sur la place un peu plus loin. Un peu de nourriture (salade de riz, fromage, banane), déploiement de la chaise longue et micro-sieste au soleil de 12h20 à 12h40.

Le pont tournant de Bisseuil.

Etape 3: Troyes. 114km, 614m d+.
13h00: plein de Solexine, bépanthénage soigneux et c’est le départ pour Troyes, la plus longue étape de ce périple. Pas de souvenir particulier sur ce tronçon, si ce n’est celui des magnifiques paysages vallonnés de l’Aube. Les sensations sont bonnes, la chaleur présente sans être intense. Mes mains commencent cependant à s’engourdir et j’ai de plus en plus de mal à changer de plateau avec ce dérailleur avant récalcitrant. Tant pis, je resterai sur la plaque jusqu’à la fin (pour les techniciens pas d’affolement, mon pédalier est un sub-compact 44/30).

17h45: arrivée au pointage de Troyes. Je commence à ressentir l’échauffement des plantes de pied que j’avais déjà éprouvé sur la fin du 300. José a fait connaissance de Didier Innocent, membre éminent de l’Audax Club Parision qui organise (entre autres!!) cette manifestation, et me le présente. Nous échangeons, je lui fais part de mes problèmes plantaires. Il me dit qu’il a failli abandonner un PBP à cause de ça et me refile le tuyau qu’un ancien lui avait transmis à l’époque: c’est tout bête, tu arroses les arpions. Je m’exécute, l’effet est immédiat! Bon à savoir! Pendant cet arrêt le ciel s’est assombri et la pluie commence à tomber au moment de partir.

Didier Innocent au contrôle de Troyes.

Etape 4, Troyes – Montbard, 96km, 918m d+.
18h30. Je parie sur une pluie légère et enfile juste un débardeur rétroréfléchissant. Après quelques kilomètres une pluie froide tombe franchement. Un petit arrêt sous un arrêt de bus s’impose pour enfiler un coupe-vent léger. Un bon point pour la pluie: l’échauffement plantaire a complètement disparu.

Cette étape vers Montbard s’annonce ardue: la pluie, le dénivelé (plus de 900m d’ascension), la nuit qui viendra en milieu d’étape, la fatigue de cette longue journée. Paradoxalement, c’est aussi la plus réconfortante, car c’est celle de la bascule: à l’arrivée à Montbard tu sais que tu vas pouvoir dormir (un peu), que tu auras largement passé la moitié du kilométrage total, qu’il te restera ensuite une journée entière pour faire un gros 200… bref, entre les gouttes, tu commences à entrevoir la fin.

J’en étais là de ces réflexions lorsque suite à un petit choc en descente le support du téléphone se désolidarise du guidon. Au bruit de l’impact derrière moi je devine que téléphone et support se sont séparés en percutant le sol… Le temps de freiner et de faire demi-tour fissa pour retrouver le téléphone me paraît très long. Alimenté par le moyeu dynamo, le téléphone me sert de moyen de communication bien sûr, mais aussi de GPS. S’il est explosé ou si une voiture le transforme en crêpe je serai un peu dans la mouhise! Je le retrouve: à part un petit éclat sur l’écran en haut à gauche, ràs. Le support est quant à lui irrécupérable. Je réfléchis deux secondes à une solution de réparation et pense au bout de chambre à air dans ma trousse de réparation. J’envoie un SMS à José pour lui dire que j’aurai 30 minutes de retard, puis réussis à arrimer le téléphone à la potence. Le bout de chambre à air masque une zone de l’écran mais les informations nécessaires au guidage restent visibles. Encore un peu de bricole pour adapter la fixation du câble de charge et roule ma poule. Le plus dur dans tout ça est de tapoter sur le téléphone, parce qu’un écran tactile sous la flotte c’est un peu capricieux! Hors de l’étui protecteur du support il a vite fait d’interpréter chaque impact de goutte comme l’appui d’un doigt sur l’écran… et il pleut encore beaucoup. Ça clignote de partout, c’est le Noël des applis, le carnaval d’Androïd, je dois m’y reprendre à au moins dix fois pour arriver à activer la fonction verrouillage de l’écran de l’appli de navigation.

Sunset in Burgundy.

21h30: un beau coucher de soleil débute. Allumage des feux. Petit à petit le faisceau de la lampe avant s’impose comme seule source de lumière. Le relief, montée ou descente, devient beaucoup moins perceptible à l’œil. Par moment tu ne sais plus trop si tu n’avances plus parce que tu n’as plus de jambes ou juste parce que la route monte… ou les deux. Dans le silence nocturne certains bruits sont amplifiés de façon démesurée: les gouttes d’eau qui tombent des arbres, les hululements de chouettes, et plus généralement tous les sons qui proviennent des sous-bois et dont on espère que leurs auteurs y resteront: pas envie de croiser biches effrayées ou sangliers apeurés!

23h45: arrivée à Montbard. Le pointage est en théorie prévu dans le bar chez Fred, sensé être ouvert jusqu’à 2h00 du mat. En pratique, c’est le kebab d’en face de chez Fred qui accueille les randonneurs et tamponne les feuilles de route. José a trouvé une place idéale pour passer la nuit, sur le parking de chez Fred. Il pleut quelques gouttes, impossible de dormir à la belle étoile dans la chaise longue. Tant pis, ce sera siège passager pour moi, siège conducteur pour José.

Dimanche 26 juin

Je dors bien jusqu’à 3h00, puis me réveille plusieurs fois de suite.

3h45: pas la peine de traîner. Je réveille José et nous émergeons lentement. La pluie s’est calmée. Nous petit-déjeunons tranquillement et je commence à préparer les affaires. Mission de la matinée pour José, quelques courses: bananes, Saint-Yorre et surtout, surtout… des TUC. Car, très grave erreur, flagellation et repentance, j’ai oublié mes TUC au départ.

Etape 5: Montbard – Joigny. 96km, 763m d+.
5h00: alors que j’ai eu du mal à retrouver et à mettre une paire de chaussettes archisèches comme dirait l’archiduchesse, voilà que la pluie revient dans la partie, et pas qu’un peu! Bon, j’aurais eu les pieds au sec trois minutes… c’est mieux que rien. Réinstallation du téléphone dans son support chambre à air et départ pour Joigny après avoir viré trois ou quatre escargots qui s’étaient tranquillement installés sur le cadre: aucun doute, on est bien en Bourgogne.

Les 15 premiers kilomètres le long de la Brenne sont plats comme la main. Ça se corse ensuite! L’essentiel du dénivelé est localisé entre les kilomètres 15 et 45. Trois longues montées et quelques belles bosses. Dans la première montée j’aperçois au loin une cyclote en gilet orange qui zigzague au ralenti: pente forte et fatigue extrême. Je la rattrape rapidement, elle répond à mon salut: ça va, rien de grave… mais son regard est lointain. Dans les longues lignes droites qui suivent un groupe de trois gros rouleurs me rattrape. Ils sont un peu surpris de me croiser à nouveau puisqu’ils m’ont déjà doublé hier en fin de matinée. On discute, je me colle dans les roues, je prends des relais, et on file ensemble entre 32 et 35 km/h sur trente bornes. Ça fait du bien d’avoir de la compagnie, de changer de rythme et de lâcher quelques watts, même si les relais serrés sous la pluie ce n’est pas le plus agréable en vélo… bon, mais faut pas que je m’emballe non plus! Pause pipi pour mes trois compères, je continue et retrouve mon rythme de croisière pour rejoindre Joigny.

Café crème.

9h15: café crème et viennoiseries à Joigny dans le bar où a lieu le pointage. Discussion technique avec José pour remplacer l’installation chambre à air/téléphone par le GPS vélo que j’avais prévu en secours, et faire en sorte qu’il soit connecté au moyeu dynamo pour être en charge permanente. Pendant que José mécano oeuvre je m’offre une micro-sieste.

José la bricole à l’oeuvre.

Oklm.

Etape 6: Joigny – Moret-sur-Loing. 74km, 536m d+.
10h15: départ de Joigny. Après quelques kilomètres les trois compères me rattrapent à nouveau. Je profite à nouveau du train une trentaine de bornes, le rythme est un peu moins soutenu, on discute de deux-trois broutilles, de Paris-Brest… mais surtout pas de Brest-Paris! Jean-Luc, l’un des trois compères, l’a encore mauvaise: il a du abandonner à Brest lors de la dernière édition en 2019.

Les trois compères.

13h30: arrivée à Moret-sur-Loing. Pointage puis direction le centre de ce très beau village pour déjeuner dans un petit resto en terrasse avec José. 14h30: petite sieste au grand air sur les bords du Loing.

15h00: départ pour la dernière étape. Plus que 70 bornes!!!

Etape 7: Moret-sur-Loing – Le Perreux-sur-Marne. 74km, 471m d+.
Dans la bonne grimpette au sortir de Moret-sur-Loing je rattrape un brevettiste, un des membres du groupe d’hier matin au départ. Il n’a pas l’air au mieux, mais ça devrait aller pour être dans les délais. De mon côté j’essaie de ne pas tarder: Aïna et sa maman sont sorties de l’hôpital aujourd’hui et une petite fête est prévue à la maison ce soir. Je ne festoyerai certainement pas jusqu’au bout de la nuit mais je ne veux pas rentrer tôt tard non plus! J’arrive encore à enrouler sur le plat et intersecte avec plaisir à plusieurs reprises l’itinéraire VTT que nous avons emprunté lors de notre rando club VTT début juin (l’épique épopée du Malesherbois): Fontaine-le-Port, Moisenay, etc. A partir d’Aubigny/Limoges Fourches je retrouve des routes connues de la partie sud de mon terrain de jeu habituel. A Brie-Comte-Robert l’ambiance redevient clairement périurbaine: automobilistes et deux-roues franciliens, pistes cyclables, trottinettes. Il faut nettement augmenter le niveau d’attention. Jusqu’au Perreux-sur-Marne le tissu urbain se densifie. Les nombreux feux de circulation et la densité du trafic imposent de fréquents démarrages et relances qui pèsent un peu après 600 bornes.

18h25: après avoir retrouvé sur quelques centaines de mètres le calme de la piste cyclable des bords de Marne c’est l’arrivée au Perreux… Je peux enfin savourer le TUC de la victoire!

Bilan
Après 610km, 4580m de dénivelé positif, 37h30 de temps total dont 27h30 de roulage, une bonne douzaine de litres d’eaux minérales et un seul TUC (mais quel TUC!), je me sens plutôt bien, en tous cas beaucoup mieux qu’à l’arrivée du 300 d’Andrésy en avril!

J’ai pu valider certains choix d’organisation (dont bien entendu la voiture accompagnatrice) et de gestion de l’effort dans la durée: eaux minérales pour l’apport en sels minéraux, micro-siestes pour récupérer quand nécessaire, toutes les ascensions en danseuse pour varier les positions, soulager l’assise et le dos et faire travailler différemment les muscles des jambes. Au bilan des jours qui ont suivi la récupération a été bonne, pas de crampe, courbature ou autre douleur. Bref, dans la tête tout est ok pour pouvoir faire rapidement demi-tour vers Paris une fois arrivé à Brest!

J’ai par contre rencontré un problème qu’il faudra absolument résoudre: le syndrome du canal carpien, un classique de la longue distance du fait des appuis prolongés et qui se traduit par une sorte de paralysie des mains, temporaire au début mais qui peut devenir chronique.

Pour finir un grand merci à José, compagnon agréable et au combien efficace, tour à tour chauffeur, secrétaire, photographe, intendant, mécano… J’espère qu’il aura pris autant de plaisir que moi à vivre cette aventure. En tous cas il est certainement déjà contaminé par le virus de la longue distance, et à tout prendre, ce n’est pas la pire des maladies!

Maintenant cap sur les Pyrénées en juillet et les 24h du Mans vélo fin août.

Classé sous :Événements, Récits longues distances

Route di 26 juin circuit rando 2010

28 juin 2022 by Thierry Morlet

Temps gris ce matin au départ du VCVE
Un petit g1 décampe très vite, on ne le reverra plus .
Un beau g2 de 11 s’engage de bonne humeur sur le joli circuit de la rando 2010, assuré de ne pas souffrir de la chaleur , ni de prendre de coup de soleil .
Bonne humeur , cohésion ,  le groupe est resté compact sur les 85 km  du circuit prévu, sans s’égarer ni ( presque)  hésiter aux bifurcations , le top.
Pour plaisir au président , rentré en groupe à 11:55 à Magny , on aurait pu flâner encore un peu, mais bon ….
Pas de souci technique, à part  un petit resserrage du collier de direction de notre Jean-Marie , ce qui nous a permis de découvrir les outils astucieux  de Christian L .
Tous satisfaits de partager cette  jolie virée au sein  d’un groupe « composite » g1-g2 .
Pascal L.

Classé sous :Récits sorties club - Route, Route

[Route] circuit Aubetin et Morin – 19 juin

19 juin 2022 by Thierry Morlet

Forte abstention ce matin à l’ouverture ! 9 au rdv en ce dimanche .

Au menu, le circuit Aubetin et Morin qui correspond à une organisation route d’il y a quelques années.

6 au g2 et 3 au g1. Séparation au départ sans soucis.

Le 1er tiers du parcours présentait l’essentiel du dénivelé avec les côtes de Voulangis, Dammartin, La celle en Haut, le Poncet.

Ensuite, assez plat hormis Boissy le Chatel.

Nous avons eu de la chance car un orage nous a nargué sur le retour mais nous eûmes que quelques gouttes sans plus.

le g1 nous a repris une 1ere fois après sa premiere rallonge puis une seconde fois dans la montée de Magny.

16° et 25° au retour à midi, pardon 11h58.

Une bonne sortie pour tout le monde.

Thierry

Classé sous :Récits sorties club - Route

[Route Longue Distances] La Fievre du Samedi Soir – 11 juin

14 juin 2022 by Thierry Morlet

Brevet randonneurs mondiaux à Corbeil-Essonnes (91) 22H00
Ce soir, je me barre en soirée !! Curieux pour quelqu’un qui se couche souvent vers 21h30 !

Au menu, un brevet « du centenaire des brevets de randonneurs organisés par l’Audax Club Parisien ».

Après une journée plus tendue que d’habitude (trois fois la grosse chasse d’eau) et une sieste difficile l’après-midi malgré le silence absolu dans la maison, départ à 20h10 pour Corbeil en voiture.

50 mn de trajet. Stationnement à 200m.

Je sors le vélo du coffre. Merde, il manque la roue avant. Ah le con !! . Impossible de faire un aller- retour pour aller chercher la roue à la maison.

le cœur s’emballe mais.. Non, je venais de sortir la roue avant quelques secondes avant.

Et hop au bureau des inscriptions pour retrait de la carte de route (préinscription). 77 pré inscrits et 7 sur place donc 84 participants ce qui est pas mal pour un brevet de 300. Les brevets pré qualificatifs Pour Paris Brest Paris ont déjà eu lieu pour ce qui est des 200,300 et 400. Les 600 sont en cours.

Je suis seul du club comme prévu mais ce n’est pas un problème quand c’est prévu ainsi.

Je regarde les vélos et les participants. Nous sommes en région parisienne. Le profil des participants a rajeuni en bonne partie. Ce soir, on y retrouve des sportifs plus jeunes que la moyenne élevée des randonneurs classiques comme moi. Ils ont la trentaine, mince et équipés de vélos très chers.

Je prépare mes habits, répartis la nourriture car nous savons que nous devrons être en autonomie totale jusqu’à l’ouverture des commerces alimentaires le matin à partir de 8h00 donc pendant plus de 200 km.

Nouvelle suée. Je constate que le matin, j’ai retiré ma sacoche de selle pour fixer un éclairage supplémentaire à l’arrière et … que je n’ai pas remis ma sacoche de réparation. Je vais partir donc sans une seule chambre à air, aucun outil…

La grosse boulette ! Et pourtant, je ne compte plus les multiples sorties de ce type.

Bon. Il fait une météo parfaite pour rouler la nuit. Au plus bas, il devrait faire 14°. Tant mieux car avec la fatigue de l’effort et surtout l’absence de sommeil, le ressenti est beaucoup plus important au petit matin donnant une impression de froid.

A l’approche du départ.

Départ 22h00 pétante après signature de la carte de route par un membre de l’organisation.

Je pars avec les premiers.

Bizarre, mon GPS m’indique rapidement hors parcours. J’éteins, je rallume. Idem.

Je réalise que j’ai téléchargé le parcours mais sans le convertir à mon format (Garmin Fit). Je pars donc sur des routes totalement inconnues, de nuit, sans la route à suivre, uniquement une feuille de papier.

Gros moment de cogitation dans la tête !! C’est la première fois que cela m’arrive.

Je suis dans un groupe rapide. Ça roule à 33-35 km/h sur le plat et au km 25, la moyenne est de 31km/h ce qui est beaucoup trop pour un randonneur de 56 ans et n’ayant pas fait de longues distances particulières cette année. Je suis sans navigation, de nuit, sans trousse de réparation. Si j’ai un souci au milieu de la nuit, je devrais attendre longtemps, longtemps sur le bord de la route.

Si j’explose avec ce groupe après 150 km, j’aurai l’air fin au milieu de la nuit avec des suivants loin derrière. Je joue alors pour la sécurité.

A la sortie de Melun, je prends la décision de m’arrêter et j’attends une dizaine de minutes que des petits groupes arrivent. 10 mn après, je récupère un groupe d’une dizaine de participants dont les deux premières féminines.

Ce groupe roule plus régulièrement et je le tiens sans problème. L’ensemble des éclairages avant donne un éclairage puissant sur l’avant. La plupart des vélos sont équipés de nouveaux moyeux alternateurs intégrés et de phares à led puissantes.

 

L’éclairage performant des vélos d’aujourd’hui ! 

Deux du groupe ont des feux rouges clignotants trop puissants et en mode clignotants, m’empêchant de me mettre derrière eux. Vraiment trop puissant et éblouissant. Heureusement, ils ne resteront pas avec nous et deux autres les compléteront. 

Le parcours emprunte des pistes cyclables pour arriver à Fontainebleau où il y a encore une belle vie nocturne vers 23h50. 

Nous arrivons au panneau Montargis. Tout le groupe s’arrête et on se prend tous en photo pour justifier de notre passage à ce lieu de contrôle obligatoire. 

 

Contrôle de passage à Montargis. 

Le problème qui se pose est celui de l’eau !! 

Même avec 2 bidons, ce ne suffit pas. Heureusement, nous trouvons à Montargis un bar (qui aurait dû être fermé à 1h00 et il est 1h50). Nous y rempliront un bidon. 

Direction Joigny dans l’Yonne par de petites routes. La plupart des participants ont un GPS ce qui est un beau progrès la nuit. Je sais que l’on faisait sans avant mais cela implique d’apprendre le parcours par coeur, de le préparer avec les cartes routières pour ne pas rater un changement de direction la nuit sur des petites routes sans panneau. 

Entre Montargis et Joigny, contrôle secret de l’organisation qui s’assure que nous ne prenons pas un raccourci. Ça fait plaisir d’avoir un bénévole présent avec de l’éclairage, un peu de café, quelques biscuits. 

Contrôle secret : ça fait une pause sympa. 

Ca papote un peu et on repart. Nous arrivons au panneau Joigny à 4h32. Bien entendu, on ne trouvera pas de commerce dans la petite ville. 

 

Contrôle de passage au panneau à Joigny 

On continue donc pour remonter en suivant la N6 par de petites routes. Ce tronçon ne fait que 50 km. La nuit, c’est bien. Car la nuit, nous ne parlons peu. C’est comme ça. Alors le cerveau s’endort, s’endort surtout vers le lever du jour. En roulant, j’ouvre ma petite bouteille de café que j’ai dans la poche pour la boire d’une traite et je vais rouler devant pour bien me réveiller. Si on reste à l’arrière, endormissement assuré même en pédalant. 

Sur cette partie, le parcours est plat. Nous traversons Villeneuve sur Yonne, le côté de Sens. Enfin un cimetière dans un village. Le groupe entier s’arrête. Il est 6h00. Nous sommes plus ou moins sans eau alors remplissage des bidons au robinet !!! 

Ce n’est pas un vol d’eau puisque c’est une soustraction par nécessité limitée à un besoin vital! 

Le robinet d’un cimetière !! On en rêvait ! 

Nous arrivons à Pont sur Yonne, dernier lieu de contrôle à 6h45. Rituel de la photo et direction le bourg. C’est jour de marché alors il y a de la vie près de l’église. Les commerçants s’installent alors les deux bars et la boulangerie sont ouverts. 

Après une nuit complète (même si en juin elle est courte) sur le vélo et l’absence de sommeil, tous ne jurent que devant un grand café et deux croissants !! Des affamés. Ca faisait plaisir à voir. Nous aurions payé le triple s’il le fallait. 

S’il y a bien un moment où j’ai envie de viennoiserie, c’est après une nuit de vélo. 

Je ne mange pas trop car ensuite, l’effet digestion peut nous endormir. Déjà qu’il ne faudrait pas grand-chose ! Je mange un croissant et je mangerai l’autre une heure plus tard. 

Même écrasé dans la poche, il était très bon. 

Nous repartons et montons la longue côte de Pont sur Yonne en direction de Voulx. 

Il y a 90 km sur ce dernier tronçon. Ça peut être un peu long. Nous repartons à 6. Nous sommes devenus alliés de circonstances depuis déjà 150 km. 

A mi-distance entre Pont sur Yonne et Melun, deuxième contrôle secret. Chouette, on nous y attend avec petit cake et café et de l’eau ! Merci à ce bénévole de l’organisation. 

Super, ça fait discuter. On enlève les manchettes des bras, retire la chasuble de nuit car le soleil est bien présent. 

Direction Melun par les boucles de Seine. St Mammès attire l’attention, (juste après la belle petite ville de Moret sur Loing), pour sa cité batelière. 

Passage le long de la cité batelière. 

Puis, Champagne sur Seine, Vulaines sur Seine,Chartrettes par des petites routes qui suivent la Seine à quelques mètres. 

 

Le long de la Seine pendant de nombreux kilomètres. 

Melun se traverse sans problème et continuons à suivre la Seine. Notre groupe s’étire dans les rares montées depuis deux heures et cela s’accentue. On lève le pied en haut où je m’arrête un peu et hop, groupir !! 

Nous arrivons ensemble à l’arrivée à Corbeil à 10h52 après avoir passé 270 km ensemble à 6. 

Une minute en moins qu’en 2015 , brevet effectué de jour. 

Nous ne connaissions nullement et notre cohésion a fait notre réussite pour cette belle randonnée. 

Belle surprise à l’arrivée, les gentils organisateurs nous avaient préparé un buffet froid : salades légumes, pates, semoule et viande. Le must !! 

Vive l’Audax club parisien 

Thierry Morlet 

 

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[route] circuit du Multien – 12 juin

12 juin 2022 by Thierry Morlet

Récit de Regis L . le groupe aime les km gratuits!!

4 ou 5 participants dans le G1 au départ ce matin, 7 dans le G2.
Parcours du jour : le Multien d’été qui nous emmène faire une incursion
dans l’Oise.
Parcours assez long pour le temps imparti et avec un peu de dénivelé
(mais ça ne nous suffisait pas : on va en rajouter).
Première erreur : à la sortie de Tribardou, au lieu d’attaquer tout
droit dans la montée, « vox populi » décide de tourner à gauche, où nous
rejoignons l’itinéraire que nous emprunterons au retour. Bon, en même
temps, c’est sympa les bords de Marne par une belle matinée de juin !
Finalement, après quelques tâtonnements au niveau de Villeroy et
consultation de l’avis général (après tout, c’est une journée
d’élection), on récupère l’itinéraire officiel vers Iverny puis
Monthyon.
Tout concourait à ce que la suite de l’itinéraire se poursuive sans
incident. C’était sans compter la guêpe qui a piqué Jean-Marie.
J’ignore ce qu’il est advenu de la bestiole, mais Jean-Marie a
continué. Et plutôt devant encore. Hormis le fait qu’on aurait cru
qu’il venait de se faire arracher une dent, ça n’a pas fait baisser sa
moyenne !
Vient ensuite Bouillancy et ses pavés. Quand est-ce qu’ils vont bitumer
tout ça ? A chaque fois, j’ai l’impression que mes plombages vont
sauter !
A la sortie de Bouillancy: « A gauffe ! » me dit Jean-Marie. Et zou !
Droit dans le circuit G1 ! Mais Le doute s’installe rapidement et
finalement on rebrousse chemin pour repartir vers Acy en Multien,
tandis que Nicolas G continue pour rattraper Jean-Marie. A ce moment-
là, on sait qu’on ne sera pas rentrés pour midi.
On aurait pu s’arrêter là dans nos errances. Mais suite à une erreur de
parcours que je ne m’explique pas, on a encore réussi à allonger la
boucle de retour. Plutôt que de revenir par Vinci et Etrépilly, on a
choisi May en Multien (un tronçon très roulant !) puis Varredes
(pourquoi se priver d’une belle bosse au point où on en était ?) avant
de retrouver définitivement le circuit standard en repiquant sur
Chambry.
Jean-Marie et Nicolas vont nous rattraper peu avant Villeroy. Ce qui
nous permet de rentrer groupés.
Retour à Magny à midi et demi bien sonnés avec plus de 100 km au
compteur pour chacun et 850 m de dénivelé (dixit mon GPS).

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[Route] Circuit de Montreuil – 5 juin

5 juin 2022 by Thierry Morlet

recit de José Gil Cerqueira

Petite pluie d’été.
C’était une promesse de la météo pour toute la matinée.
Certes le ciel était un peu couvert, mais pas menaçant. La température très agréable et le passage des rayons de soleil entre les nuages, nous ont fait oublier les prévisions météo.
Et nous voilà à six pour cette randonnée de 92km.
Un mélange de G1 et G2 de bon aloi.
La balade menée par le président nous évite quelques écueils, pour le G2, et oriente le G1 en mal de dépense physique, vers des variantes plus substantielles.
Le parcours nous emmène le long du petit Morin, après avoir traversé la Ferté sous Jouarre.
Nous apercevons le panneau vers la maison de Pierre Mac Orlan, et passons trop vite pour apercevoir le musée départemental de la Seine et Marne ( https://www.musee-seine-et-marne.fr/fr )
Peu après nous attaquons la principale difficulté de ce parcours, hormis la distance, rejoindre le plateau depuis la vallée du petit Morin.
Après ça, c’est le chemin du retour. Y a plus qu’à rouler.
Doué, Courtesouppe, Pierre-Levée, Crécy la Chapelle, Villiers sur Morin et la montée à nouveau vers le plateau.
Mais cette montée bien connue nous semble presque facile.
Et finalement, à hauteur de Coutevroult, enfin la pluie nous attrape. Mais quel bonheur de rouler sous une bonne petite pluie d’été. Cela ne vous est jamais arrivé ? Essayez. Nous avons même eu un début de grêle.
Ce dernier épisode est venu mettre un point d’orgue à une matinée superbe, roulante et bien menée.
Merci le vcve.
José
en haut de Dainville, retour de la fusée Philippe L qui avait le parcours G1 en nous laissant à Ussy.
retour aux  12  coups de midi.
Thierry

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[Route] Relais Perpignan-Marseille, 2-5 mai 2022

30 mai 2022 by Vincent Aguilera

Relais Perpignan-Marseille

2 – 5 Mai 2022

N. Grappin / C. Enzer / V. Aguiléra

Rédacteur: C. Enzer

Nous aurions dû être 4 au départ de ce relais. Dame nature en a décidé autrement. Caroline ayant des soucis de santé a dû décliner. Ce relais était prévu depuis des mois, elle se faisait une grande joie d’y participer: la douleur et la raison en ont décidé autrement.

2 Mai. Perpignan – Laroque de Fa

12h55 – 17h55 : 92 km /1395m D+

Nous partons Nicolas et moi de la Gare de Lyon à 7h11 direction Perpignan. Voyage sans histoire, nos montures étant camouflées dans leurs belles housses. C’est plus cher, mais ça a quand même plus de classe que les grands sacs poubelle que nous avons auparavant utilisé pour cet usage. Au passage, petits remerciements à la SNCF : s’il y avait un compartiment vélo, ça serait encore plus cool !

Arrivés à 12h12 à Perpignan on retrouve Vince venu quelques jours auparavant en famille. Remontage des vélos, vérification que tout fonctionne et zou, contrôle dans une boulangerie… qui n’a pas de tampon ! On commence fort ! Mais bon, pas grave, on récupère le ticket de caisse, on avale quelques viennoiseries et zou, direction Marseille.

La première étape est courte, mais avec un chouille de D+ concentré sur la fin. On risque en baver pour cette première étape ! Sortie facile de Perpignan avec les GPS des deux geeks, direction Vingrau. Dès la sortie de Perpignan, ça monte, oh, pas bien haut, mais ça n’arrête pas ! Montées et descentes s’enchaînent. On a aperçu de magnifiques châteaux Cathares le long de la route, mais toujours un peu trop loin. Les vignes nous encouragent à aller de l’avant, hips !

Le premier contrôle dans une épicerie à Duillac fut un grand moment ! Ladite épicerie était plus un dépôt de nourriture variée qu’une vraie épicerie, mais elle avait un tampon. Le village était vraiment joli ! Mais, comme d’habitude, pas trop le temps de flâner, juste des photos au fil de la route. Arrivée à Laroque de Fa, dans une très grande propriété. Nous avions un gîte 9 personnes pour nous 3 ! En accord avec les propriétaires, un dîner nous attendait. Nous devions juste réchauffer ce qui avait été préparé. Le couscous fut royal, et très correctement arrosé d’un petit vin de pays, éh éh !!!

3 Mai. Laroque de Fa – Clermont l’hérault

7h55 – 19h30 : 167 km / 1573m D+

Petit déjeuner au gîte, aussi parfait que le dîner de la veille et avec croissants frais: de quoi bien démarrer la journée. Départ un peu tardif pour une étape relativement longue, vu le dénivelé !

Le départ se fait tranquille, le ciel est nuageux, la journée sera longue. Nous commençons par une jolie montée avec un passage remarqué au village de Lagrasse où trône une superbe abbaye. Le premier contrôle a lieu à Minerve, dans le minervois, haut lieu du vignoble et de la tradition vinicole française. De toute façon, des vignes, on en voit depuis hier midi et nous en verrons quasiment jusqu’au bout ! Un pot sur une mini terrasse dans le centre village bâti sur un promontoire. Certaines parties du parcours sont communes avec la flèche Paris-Perpignan que j’avais faite en… 2007 ! Nicolas aussi reconnaît des passages de sa flèche, effectuée plus récemment. Ça ne nous rajeunit pas ! Au passage du col de Sainte-Colombe, un des points culminants du parcours, nous avons affaire avec ce qui nous menace depuis quelques heures : une pluie bien froide et bien forte ! Descente prudente donc, pas la peine de risquer la chute. Arrivés au village de Saint-Pons-de-Thomière il est 13h30 ! Allons-nous pouvoir manger ? Réponse positive, YEEESSS ! Nous attendons 10mn sous la protection d’un store d’un libraire tabac que la pluie se calme un peu et rejoignons le restaurant du village qui nous accueille chaleureusement malgré notre état très « humide » ! Nous mangeons… et attendons beaucoup. Malgré l’heure tardive, presque 1h30 pour déjeuner! C’est long… Cela ne nous fait pas rattraper notre retard. Grande descente encore un peu « mouillée », grandes lignes droites, dans lesquelles je me crame un peu, routes pas trop agréables car beaucoup de voitures et toujours, bien sûr, ça monte et ça descend ! Le scénario est toujours le même : je prends ma vitesse de croisière, Nico et Vince caracolent devant et m’attendent en haut de chaque bosse quelle que soit sa longueur ! De ce fait, jamais de gros retard et je bénéficie des roues éventuelles sur le plat ! A Mourèze, une crêperie nous accueille pour un chocolat chaud puis nous rejoignons Clermont l’Héraut ou notre hôtel nous attend ! Le proprio nous accueille et nous demande si nous rentrons avant 21h00 du restaurant. Nous affirmons que oui et… comme nous jacassons pas mal au restaurant, nous ne tiendrons pas parole ! Mais nous pouvons rentrer et mettre nos vélos dans nos chambres !!! La suite demain matin, …eh eh ! Le restaurant du tournesol fut tout simplement excellent en centre-ville !

4 Mai. Clermont l’hérault – Arles

8h00 – 18h30 : 154 km / 533m D+

Au réveil, le proprio se retourne vers nous, fou de rage, car les vélos étaient dans nos chambres et non pas dans le garage ! Horreur, crime et châtiment, une roue avait légèrement touché le mur du couloir ! Il a tenu à montrer la vidéosurveillance à Vince qui avec son flegme « légendaire » a présenté nos plus plates excuses. Bref, hôtel sympa … sauf le proprio, pas cool du tout !

Après ce petit-déjeuner mouvementé départ à 8h00 pour la fin de la partie montagneuse et le retour vers la Grande Bleue. Le départ se fait sur le plat, jusqu’à atteindre une barre montagneuse qui nécessite 10 bornes de montée gentille ! Descente, atteinte du village de Cournonteral qui marque la fin de la montagne. A partir de maintenant, il n’y aura plus de grosse difficulté. Arrêt obligatoire à Palavas pour boire un coup sur le port ! Ça change de la montagne, vive le vélo ! De longues pistes cyclables ! Nous suivons le canal du Rhône à Sète sur une quinzaine de km sur une piste gravel, préférable malgré tout à la route très circulée. J’en profite pour tester le prolongateur de guidon sur le vélo de Nicolas, test réussi ! Déjeuner dans une paillotte le long de la mer au Grau du Roi ! Royal ! A la sortie du restaurant, je dois constater une roue avant à plat, probablement suite aux 15km le long du canal. Maintenant c’est la Camargue : des chevaux et les taureaux partout ! Les restos proposent du taureau, autre monde ! Ambiance particulière ! J’adôôôre ! Longue, très longues lignes droites vers les Saintes-Maries-de-la-mer !!! Que de voitures… dommage !! La météo est parfaite, du soleil, mais pas trop chaud (25deg), le pied !! Contrôle dans un café et un peu de repos avant de repartir dans l’autre sens pour d’autres grandes lignes droites pleines d’automobiles au milieu des étangs et des zones humides. Il devrait y en avoir beaucoup plus en France, ce sont des zones importantes pour le maintien de la biodiversité ! Nous n’avons pas pris le temps de voir l’église des Saintes-Maries, par contre les arènes ne nous ont pas échappé ! Là j’éprouve quelques signes de vomissement probablement liés à une vitesse un peu excessive… mais bon, ce ne sont que des signes ! Notre appart hôtel, gîte pour ce soir se trouve à quelques km d’Arles, dans une zone remplie de « villages » ! Une structure énorme, où nous constatons de visu le manque de personnel concernant l’hôtellerie et la restauration. Je ne rentrerai pas dans les détails. Que des jeunes manifestement non formés, pas encadrés, et complètement dépassés par l’arrivée d’un très gros groupe de 300 personnes. Impossible d’accéder à nos deux studios réservés. Finalement après de longues minutes d’attente nous bénéficierons d’un grand appart ! Dîner un peu plus loin dans un buffalo grill !

5 Mai. Arles – Marseille

8h05 – 16h30 : 140 km / 1337m D+

Contrairement à ce que l’on nous avait dit la veille, impossible de prendre un petit déjeuner dans le restaurant du « Village » ! Donc, départ vers Arles pour se sustenter dans une boulangerie, pas d’hypo en vue, donc ! Puis, au milieu du plat pays, une barre montagneuse à franchir en direction des Baux-de-Provence ! Nous faisons l’impasse de la montée vers la cité historique, une photo du panneau d’entrée de ville sera suffisante ! Le parcours GPS concocté par Vince ne nous a pas fait passer devant le moulin de Fontvieille, vu lors de la flèche Marseille. D’ailleurs le GPS de Vince nous a fait passer par des chemins improbables lors de la traversée des villes/villages le long du parcours. Et en plus, à chaque fois, il ne s’est même pas trompé ! Traversée de la belle ville de Salon-de-Provence ! Et une crevaison, encore à l’avant, pour Nico cette fois ! Un morceau de verre sera retrouvé. En traversant Istres les estomacs crient famine, il est temps de les remplir. Nous cherchons une boulangerie, nous finirons dans un « café poussette », lieu improbable qui permet aux jeunes parents d’échanger autour d’un verre/snack pendant que les enfants jouent. Chouette concept ! Nous y mangeons un bagel délicieux, les vélos se reposent dans l’atelier peinture et nous discutons avec la très sympathique patronne. Mais il nous faut quitter ce lieu pour rejoindre Marseille sans trop traîner : Nico a son train en fin d’après-midi. Martigues nous fait une frayeur : le pont est levé, pas d’autre chemin que l’autoroute. Mais l’attente ne durera pas plus de 5 mn ! Puis Carry-le-Rouet et la bosse légendaire de l’Estaque, plusieurs km avec des pourcentages pas négligeables, le tout sous une température digne du sud de la France. Le Klode finit cette bosse un peu secoué ! Ensuite longue descente vers Marseille, retour à la civilisation des grandes villes avec le risque constant de se retrouver sur une autoroute. Mais finalement tout se passe bien. Petit coup à boire avant la séparation et là, que nous arrive-t-il ? Un bel orage éclate, une bonne averse bien froide tombe d’un coup. Nico est déjà parti vers la gare, il réussira à s’abriter. Vince et moi restons sagement sous le parasol en attendant que ça passe, puis nous partons jusqu’au Vieux Port où nos chemins se séparent.

Fin du relais… malheureusement ! Ce fut une super ballade en moyenne montagne, puis au bord de la mer, dans des régions superbes et avec une météo idéale si l’on oublie la pluie du mardi.

Nico, Vince et Klode

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[Route] Circuit de Blandy – 22 mai

22 mai 2022 by Thierry Morlet

Un beau groupe au rendez vous ce matin pour notre circuit le plus plat de l’année avec Blandy les Tours. Cela tombait bien après la coupure totale du week end dernier en raison de nos deux organisations réussies.

Impeccable pour reprendre le rythme. La séparations g1 g2 se faisait au départ .

Allure gentille dans le g2 mais à Villeneuve St Denis, double crevaison de Didier qui a commis le pêché de ne pas mettre de durano plus à l’arrière!!. pas grave, on reprenait le gros de la troupe qui nous attendait à la pause pipi juste avant Courquetaine.

Anna , en reprise avec plus de 6 mois d arrêt restait accompagné d’Alain et Francky et firent une version raccourci d’environ 50 km pour rentrer sans soucis.

Passage au gué de Barneau puis Blandy les Tours où le Tour féminin passera le lundi 25 juillet ( en venant de Tigeaux- Villeneuve le Comte).

Retour classique par Andrezel, Beauvoir, Chaumes et les cochons.

Présence avec nous de Denis Guillaume de Serris, licencié ffv du club de St Germain qui va malheureusement s’arrêter très prochainement faute d’adhérents.  Denis a été à la création du VCVE de 1998 à 2001 avec ses deux fils qui couraient au Vcve.

Retour à 11h58 à Magny. Pour ne pas rentrer tôt à la maison, papotage jusqu’à 12 h00.

le g1 est bien rentré également avec une pause hydratation à Villeneuve le Comte.

Dimanche 29, rando des toques blanches à Villeneuve le Comte.

Thierry

 

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Route rando du club d’Emerainville di 1 mai

1 mai 2022 by Thierry Morlet

Première rando extérieure cette année pour notre club. Il était grandement temps de se montrer si on veut avoir du monde lors du TCN77 du sa 14 mai.

Pas bien chaud ce matin, environ 5°. Notre vétéran Jm et moi , nous nous retrouvons vers 7h40 à Emerainville . un trio Olivier, Florent et Pepe arrivera vers 8h00 et une demi douzaine d’un groupe g2, partis vers 8h00 de Magny .

Rapidement, distribution du flyer de l’organisation sur les pare brises des voitures présentes et sur les tables d’inscription et hop, partis pour le 85 km. Circuit avec des routes que nous ne prenons jamais: Champs, Noisiel, Torcy mais bien pensé pour avoir très peu de feux tricolores et le dimanche matin, circulation nulle. Ensuite, des routes très classiques: Jossigny, contrôle aller et retour à Villeneuve le Comte, St germain, Voulangis, Tigeaux pour le 85, Neufmoutiers, Favieres et retour pour moi à Emerainville .

Jm a fait le 120 qui allait sur Mouroux et a coupé directement à VLC comme les autres , le retour vers Emerainville présentant peu d’intérêt hormis le sandwich rillettes ou brie.

133 participants à cette randonnée , essentiellement des clubs limites 94 ,93.

Merci aux 11 adhérents du VCVE d’avoir effectué cette randonnée.

Prochain Week end, place au plus beau des 200 ( après le nôtre!), la Montapeine avec une version 160 et le dimanche des distances classiques.

Thierry

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[ROute] Gorges de la Nesque et Mont Ventoux

26 avril 2022 by Vincent Aguilera

21-22 Avril 2022

Thierry MORLET, Nicolas GRAPIN, Vincent AGUILERA

à la plume: Thierry et Vince

Vendredi 20h07, arrivée du TGV en gare de Chessy: fin de l’aventure. Vélos démontés et houssés, nous nous extirpons du train la tête encore pleine des souvenirs tous frais de ces deux jours dans le Vaucluse, un brin décalés au milieu de la foule des vacanciers venus rencontrer une souris géante.

Le Ventoux! Dans la tribu cyclo ce nom évoque un univers fantasmagorique, une ascension dantesque sous une chaleur étouffante, des derniers kilomètres souvent synonymes de lutte solitaire contre un vent terrible, la pente âpre d’un désert rocailleux, un soleil écrasant ou un froid glacial, la fin tragique de Tom Simpson et avec elle un monde douteux et que l’on espère passé de certains excès du cyclisme professionnel.

Thierry nous rappelle la genèse de cette randonnée: « de retour des relais Hendaye-Bordeaux-La Rochelle début février avec Nicolas, alors que nous saluons notre ballade autour d’un verre de Bordeaux blanc moelleux, le Mont Ventoux survient dans la conversation. Nico me dit qu’il ne l’a jamais monté et que ça le tente. Bingo! Moi qui le monte fréquemment, mais de moins en moins vite, depuis une première le 15 juin 1989, je lui propose un petit séjour Vaucluse comme je l’ai déjà fait à trois reprises avec des copains du club. Vendu, le projet fait son chemin. Lors d’une sortie j’en parle à Vince qui lui non plus ne connaît pas encore cet épouvantail à cyclistes. Les dates se calent en fonction des disponibilités de chacun. Ce sera les 21 et 22 avril 2022. Je m’occupe des billets de train avec les meilleurs horaires et prix ainsi que de trouver un gîte bien situé et qui accepterait que l’on pose des bagages avant d’aller monter le Ventoux et de les récupérer après l’ascension. C’est décidé, nous ferons l’ascension la plus connue et réputée la plus difficile, par Bédoin, celle traditionnellement empruntée par le Tour de France. »

Jeudi 21 avril. Nous nous retrouvons à la gare de Chessy pour le Ouigo de 7h13. Nous arrivons à caser deux vélos dans le compartiment bagages. Nico mettra le sien dans une autre voiture. Depuis une semaine nous surveillons attentivement les prévisions météo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles évoluent rapidement! Notre plan initial était, une fois arrivés à Avignon, de rejoindre notre gîte situé à Aubignan, à une quarantaine de kilomètres, et d’y laisser le gros des bagages pour faire la boucle du Ventoux. La veille du départ des conditions orageuses sont prévues dans l’après-midi du jeudi. Nous décalons le Ventoux à vendredi. Thierry adapte les parcours en conséquence.

Ce jeudi sera donc consacré aux gorges de la Nesque, sans passer comme prévu initialement par le gîte. Vince n’a pas eu le temps d’adapter son paquetage aux nouveaux itinéraires. Le menu déjà copieux de cette étape lui fera amèrement regretter le choix d’un sac à dos qu’il devra du coup porter sur 140km avec 1450m de dénivelé positif. Au sortir d’Avignon, mises à part des pointes d’odeurs de garrigue qui effleurent déjà les narines, les premiers kilomètres n’offrent aucun charme particulier. Puis peu à peu l’agglomération s’estompe. En quittant la vallée de la Durance le relief de Provence s’installe. Après 30km nous arrivons à l’Isle-sur-la-Sorgue et flanons dans son marché. « Du vrai, sincère, pur, large, en un seul mot, authentique » pour reprendre l’envolée célèbre de Jean de Florette. Ca de l’authentique on en a eu! Du vrai, du pur Nico! Déjà dimanche au cours de la sortie club il a rencontré une panne pour le moins rarissime. Son petit plateau est devenu inutilisable car tordu après que trois vis cheminées ont choisi la poudre d’escampette. Avec une révision réalisée mardi chez un vélociste nous pouvions nous imaginer à l’abri de soucis mécaniques sur sa monture. Grave erreur… à nouveau la même panne! Décidément un brin fumeuse cette histoire de vis cheminées. Google indique un vélociste ouvert à Pernes-les-Fontaines, environ 10km. Vince appelle, sans succès. Nous décidons de poursuivre et de faire le point à Pernes. Là Thierry appelle son ami Christian qui habite dans le coin. Il est 12h30. Pendant que Thierry discute au téléphone Vince poursuit le chemin pour voir si le vélociste est ouvert. Miracle, c’est le cas! Deux jeunes l’accueillent bien sympathiquement et sont d’accord pour voir ce qu’il est possible de faire. Vince rapporte la bonne nouvelle au groupe, nous revenons tous trois au magasin et laissons Nico entre de bonnes mains pendant que nous prenons un petit café avec Thierry. En moins de quarante-cinq minutes d’arrêt l’affaire aura été réglée. Un grand merci et un peu de pub au passage pour le magasin « L’Officina, bici da corsa » à Pernes-les-Fontaines, sans eux notre périple aurait pris une tournure différente. Sur le coup de 14h00 nous visitons le magnifique village de Venasque et entrerons vers 15h00 dans les gorges de la Nesque. Trois heures magiques dans ce canyon grandiose et sauvage où nous croisons plus de cyclos que de voitures. Nous profitons de ce paysage formidable, en particulier depuis le belvédère de Castellaras si bien décrit par Mistral: « Cette Nesque s’engouffre dans une gorge anfractueuse et sombre; et vient ensuite un point où le roc brusquement et incroyablement se cabre… C’est du Rocher du Cire qu’il s’agit: ni chat ni chèvre, ni satyre, Je vous en réponds bien, jamais n’y grimperont! Seule l’hirondelle de roche le rase de son aile. »
Les conditions météo auront été bien agréables tout au long de cette première journée. Nous aurons tout juste essuyé quelques gouttes dans la longue descente sur Méthamis et terminons cette première journée en rejoignant Aubignan vers 18h15. Thierry se transmute alors immédiatement en chef cuistot: courses rapides pendant que Nico et Vince investissent le gîte et préfèrent vérifier le confort du canapé plutôt que de continuer à pédaler sur la dernière boucle de 18km que leur avait concocté Thierry. Patates au beurre, sardines tomate, yaourts: un repas simple et bien réconfortant après huit heures de ballade. Sans oublier les délicieuses fraises que nous a apporté Christian, le copain de Thierry, venu tailler le bout de gras. Une soirée bien agréable et puis une douche et au lit, parce que demain…

Sommet à 1910m. 21km de montée avec une pente moyenne de près de 10% sur les 10km qui séparent le virage du restaurant de Sainte Colombe et le chalet Reynard. 10km dans un bois sans repère hormis les bornes kilométriques qui annoncent l’altitude et le pourcentage à venir. 10km où le coeur est au maximum, où l’on paye cash les développements trop grands ou les grammes en trop, qu’ils soient sur la monture ou sur le bonhomme. 10km où ça tire, ça coince, ça chauffe, ça brûle. Chacun s’installe dans son rythme. Le plus important: ne pas se mettre dans le rouge. Vider la tête, laisser venir les idées mauvaises pour mieux les laisser glisser. Le pied à terre, l’abandon? Oui, oui, si vous voulez. Venez. Partez devant. Retrouvez-moi là-haut, on en recausera. Une fois passée l’altitude de 1000m un cap est franchi. Objectif chalet Reynard, 1400m. A partir de 1200m le paysage change. La forêt clairsemée laisse apercevoir les pierriers du sommet. Au chalet Reynard se fait la jonction avec la montée par Sault, moins éprouvante paraît-il que celle par Bédoin. La petite pause en terrasse et le retour en société cycliste contrastent avec les longues minutes d’effort solitaire. Conditions météo idéales. Soleil, pas de vent, température fraîche. Tu peux maintenant rouler crânement sur la tête de calcaire du géant chauve, profiter que la pente soit un peu moins raide pour enfin sentir du répondant sous les pédales. Les congères qui persistent le long de la route, les piquets neige démesurés qui balisent le chemin et l’absence de végétation te rappellent quand même que tu frôles l’univers de la haute montagne. Tu apprécies d’autant plus le ciel clair qui permet aujourd’hui de profiter pleinement du paysage au sommet. La fraîcheur t’oblige malgré tout à penser rapidement à la descente. Tu enfiles un coupe-vent et des gants longs. Le soleil brille, le collant restera dans la sacoche. Vérification des freins, de la pression des pneus, et c’est parti pour la descente vers Malaucène. Le col est encore fermé à la circulation routière de ce côté-ci. Les éboulements de l’hiver mordent encore par endroits sur une bonne partie de la chaussée, cailloux et gravillons sont nombreux, il va falloir être vigilant dans la descente! Trente minutes de pur bonheur cycliste, comme en tapis volant, pour atterrir à Malaucène où le trio se reforme pour partager un croque-monsieur et un café. La route retour vers Aubignan nous permet de profiter encore de la Provence avec la boucle de Suzette, les extraordinaires aiguilles des Dentelles de Montmirail et le passage par Beaumes-de-Venise. Un peu avant 14h nous aurons récupéré nos affaires au gîte et arriverons à la gare d’Avignon TGV vers 16h30 avec tout le temps nécessaire pour démonter les vélos et accéder au quai. Dans le train, il paraît que certains ont dormi…

 

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[Route] Lizy Gr2 – 17 avril

18 avril 2022 by Claude Enzer

Texte écrit par Regis L

« On était au milieu d’un week-end pascal de 3 jours et pourtant, de
nombreux routiers et VTTistes étaient présents au départ.
L’explication résidait sans doute dans la météo particulièrement
agréable ce jour.

La principale difficulté de la sortie apparaissait… AVANT le départ :
l’amplitude des températures allait de 7°C à 8h00 à plus de 20°C à midi
(infos fournies par mon GPS en tout cas).

Bref, il fallait trouver un compromis pour ne pas avoir trop froid la
première heure tout en évitant d’avoir trop chaud au retour et de ne
pas avoir à changer de tenue en milieu de sortie !

Le circuit du jour était la rando de la reprise, qui allait nous faire
passer par de nombreux paysages champêtres ou forestiers, très
appréciables sous ce ciel bleu, au son des cloches des églises
annonçant la messe de Pâques.

La séparation G1/G2 est faite dès le départ. Nous nous retrouvons donc
à 8 G2 (dont Vincent A qui vient faire un « décrassage » après son 180km
de la veille !).

Thierry avait concocté une variante avec 4km de moins. Le raccourci,
qui survenait, une heure après le départ, n’a finalement pas été pris.
On attaquait donc ensuite la 1ère « difficulté » : la montée de Montgé
(qui se montait assez tranquillement, à une allure G2). Ensuite, pas
vraiment de bosses (à part une petite vers Barcy). On passe Varreddes
dans le « bon sens » (lol). Puis beaucoup de secteur plat le long de la
Marne.

Et ce jusqu’à Nanteuil lès Meaux… Là, les voitures qui se sont
engagées derrière nous au pied de la montée ont dû bien faire
travailler leur 1ère vitesse ! Vraiment pas simple de doubler à cet
endroit.

Claude nous quitte à Montry et le reste rentre groupé jusqu’à Magny.

L’heure de retour constatée était 12h13
pour une heure limite autorisée à 12h00.
Heure de retour retenue : 12h01
(appareil de contrôle homologué : montre Casio G-Schock)

Thierry avait calculé juste : si l’on avait pris son raccourci, on
serait arrivés pour les douze coups de midi (chapeau pour la précision
du calcul !).

José et Vincent rentrent sur Villeneuve le Comte, ce qui leur permet de
faire tomber de justesse les 100 km. Pour Franck P, les 100 bornes
devaient être largement dépassées.

En résumé, une magnifique et sympathique sortie ! »

 

Regis

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[Route] Lizy – 17 avril

18 avril 2022 by Thierry Morlet

12 routiers ce dimanche pour le circuit de la reprise. Pour les nouveaux, il s’agit du nom de notre première organisation cyclo en 2001 qui marquait la reprise des organisations cyclos. En février, elle était la première de l’année avec vin chaud à l’arrivée.

A la sortie de Montry, 6 dans un premier groupe et 6 autres dans le 2eme groupe.

Le 1er groupe n’était pas un groupe 1 rapide. Nous avons pu mater Nicolas F pour qu’il pédale que d’une jambe.

La route menant à Etrepilly étant interdite depuis près de deux ans, nous avons innové en passant par la ramée, la ferme des Nonnes ( remarquable) avant de retrouver Etrepilly.

Il s’agit du circuit enchainant les belles montées avant Lizy ! Olivier M était ressuscité et glanait même les points du grimpeur.

Pause pipi et plein du bidon au cimetière de Jaignes.

La belle côte de St jean les 2 jumeaux (110m de dénivelé) fut notre dessert.

Retour à 11h55 à Magny après une sortie ensoleillée bien sympa. Le 2eme groupe a passé une belle sortie également

Thierry M

 

 

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[Route] BRM 300 Andrésy – 10 avril

11 avril 2022 by Vincent Aguilera

BRM 300 d’Andrésy
Dimanche 10 avril 2022
Vincent Aguiléra

Samedi, 15h00
Vélo vérifié, provisions, sac à dos: tout est prêt. Direction Chessy en vélo pour prendre le RER vers Conflans-Fin-d’Oise. Ce sera mieux pour le retour: j’imagine mal pour revenir dimanche soir devoir traverser la région parisienne en bagnole avec 300 bornes dans les pattes.

Dimanche, 3h20
Comme souvent je me réveille dans la nuit… 3h20!!?? ALERTE ROUGE. J’ai pourtant bien programmé une alarme à 2h45 mais ce p*** de téléphone n’a pas sonné! Le départ de ce BRM est ouvert entre 4h et 5h du matin. J’avais prévu d’y être un peu avant 4h, histoire d’être sûr de partir avec un groupe, et je suis à 25min en vélo, dans un hôtel « Première Classe » à Conflans-Sainte-Honorine. Un hôtel pas spécialement touristique… ni vraiment première classe mais bon, pour 28€ il est bien suffisant pour se reposer quelques heures. Bref: debout, faut pas traîner! Un brin de toilette, habillage, une banane en pti déj, paquetage dans le sac à dos, c’est parti.

3h45
Je pars de l’«hôtel». Mis à part quelques tests, c’est la première fois que j’utilise en conditions réelles ces nouveaux éclairages branchés sur moyeu dynamo. Le tout fonctionne bien, je rejoins dans la nuit le lieu du départ à Andrésy.

4h10
A l’approche du gymnase je vois partir quelques loupiotes de cyclos, j’en croise d’autres qui arrivent. Contrôle du vélo, récupération de la carte de route, un pti café et c’est le départ parmi un groupe d’une dizaine de cyclos. Le parcours débute par un morceau de choix: la côte de Chanteloup, classée cat. 4 avec des passages à 13%. Tout se passe bien sauf que… j’ai oublié de laisser le sac à dos au gymnase pour le récupérer à l’arrivée! Pas question de faire 300 bornes avec donc: demi-tour…

4h30
Là, c’est le vrai départ… sauf qu’à cette heure-ci il n’y a plus foule. Deux/trois retardataires se pointent tout juste pour les formalités de départ. Rien ne sert d’attendre, s’ils roulent bien ils me rattraperont. Je repars seul. Clap: côte de Chanteloup, 2ème… Quand on n’a pas de tête, il faut des jambes! C’est la première fois que je roule seul en nocturne. Quel plaisir! Toutes les sensations sont décuplées. Bien sûr une très grande vigilance devient nécessaire à la sortie de la zone urbanisée en traversée de la forêt de l’Hautil. Je suis content d’avoir pu fin mars reconnaître le parcours jusqu’à Beauvais parce que ça aide quand même bien d’avoir en tête une carte mentale de la route. Après 25km j’aperçois la lumière d’un cyclo dans le rétroviseur. Je ralentis un peu le rythme, on se rejoint, on commence à rouler ensemble et à discuter. Un peu de chaleur humaine fait du bien parce que là, le froid commence à piquer sérieusement. On sent bien qu’on arrive au point du jour, au moment où les températures sont les plus basses. Les prévisions annonçaient -2°. Dans les cuvettes en fond de vallée c’est même certainement moins. Vers 6h30 le jour commence à se lever, nous quittons la partie francilienne du Vexin. Arrivé sur un plateau le fond de l’air est tout d’un coup beaucoup plus chaud. Ouf, fini les mains et les pieds qui piquent! La belle journée annoncée débute sur un magnifique lever de soleil.

7h10
Arrivée à Beauvais. Un bistrot est ouvert juste après le pont de Paris. Nous décidons d’avancer un peu dans le centre ville. Mauvaise pioche, pas un troquet n’est ouvert. Retour à la case départ pour prendre un petit café au chaud. Discussion de comptoir avec les piliers du bar. Avec eux c’est sûr le jaune ce n’est pas qu’un maillot! Andrésy-Beauvais: 61km et 500m de d+. Ça, c’est fait.

7h30
Cap sur Ally-sur-Noye. 47km et 260m de d+ au programme. Près de la cathédrale nous croisons une randonneuse égarée. Elle cherche désespérément un contrôle organisé, croyant que ça se passerait à l’identique de son BRM 200. Nous lui expliquons que là c’est différent tout en n’étant pas pareil: il faut faire tamponner la carte du parcours. Nous l’aidons à trouver une boulangerie et l’attendons pour repartir. A trois, sur cette étape peu dénivelée avec un léger vent favorable et de bons relais nous roulons sans forcer à plus de 30. Sur les quelques bosses que nous rencontrons mes deux compagnons de route semblent un peu à la peine. Pour ma part j’applique ma stratégie: tout doux sur les 100 premiers kms, et après… ce sera juste un 200!

9h25
Arrivée à Ally-sur-Noye. Nous retrouvons une quinzaine de randonneurs. Le temps d’attente à la boulangerie explique probablement ce regroupement. C’est l’affolement au comptoir! On discute. Tous les participants que je rencontre sont en préparation pour Paris-Brest-Paris 2023. J’espère que nous pourrons accrocher les wagons de ce groupe mais nous tardons à repartir et ratons le train de quelques minutes, c’est bien dommage.

9h50
Départ pour Vic-sur-Aisne. Au programme 80km et 500m de d+. Sur les premiers kms mes deux compagnons sont à la peine à la fois dans les bosses et sur le plat. Le vent s’est renforcé et est maintenant de face. Nous nous arrêtons pour aider un cyclo qui a crevé. Assez de temps perdu, je souhaite bon courage pour la suite à ce nouveau trio et continue à mon rythme. Après 4 ou 5 km les sensations sont bonnes, le temps idéal, frais et ensoleillé, je sens monter l’envie de mettre quelques watts jusqu’à Vic-sur-Aisne. Au fond je sais que ce n’est pas super finaud, voire complètement débile, mais bon, il faut bien faire son expérience. Jusqu’à midi ça enroule bien, pour une fois pas de problème de selle. Mais l’ennemi que je crains le plus pointe le bout de son nez. Je ne l’ai encore jamais affronté en vélo et le sais sournois: c’est le sommeil. Je commence à lutter, le corps se refroidit, il devient dur de fournir un effort, la moyenne chute et l’heure prévue d’arrivée à Vic-sur-Aisne augmente irrémédiablement.

13h17
Arrivée à Vic-sur-Aisne. Avec 190 bornes au compteur, la fatigue et maintenant la faim, une grande pause s’impose. La place du village offre une boulangerie et un petite épicerie. Le soleil réconforte la dizaine de cyclos arrêtés et assis un peu partout sur les marches d’escaliers et bordures de trottoir. Un brin de causette, on fait connaissance. Je repars avec deux compagnons de sandwichs.

13h50
Cap sur Creil, 60 bornes et 480m de d+ concentrés au début. Des groupes se font et se défont dans les bosses qui précèdent l’arrivée en forêt de Compiègne. Après Saint-Jean-aux-Bois nous enchaînons les très longues lignes droites en forêt. Je suis maintenant dans un groupe de cinq. Nous menons le train principalement à deux avec des relais bien huilés. Tout ce que j’aime pour avaler ces kilomètres sinon bien monotones.

16h25
Arrivée à Creil. La circulation se densifie. Pas de doute, nous sommes bien de retour en Île-de-France un dimanche en fin d’après-midi. Nous ne trouvons pas mieux qu’une station service pour pointer et faire le plein d’eau. Les deux caissières sont bien sympathiques et se démènent pour trouver un tampon « qui n’a pas dû servir depuis 10 ans ». Le truc tamponne « Immobilier » puis quelque chose d’illisible. On s’en fout un peu, on tamponne les cartes à la chaîne, on se détend, on discute de tout, de rien. Trois membres du groupe font partie du club de Bois d’Arcy qui organise un 600 en septembre. Ils l’appellent le 600 de rattrapage, pour ceux qui auraient loupé juin/juillet. Au départ de la pause notre groupe s’est renforcé de deux unités.

16h40
Plus que 54 km et 317m de d+ pour rejoindre Andrésy. A partir d’Asnières-sur-Oise de plus en plus de feux, de stops et de voitures freinent notre progression et imposent, en plus d’une vigilance accrue, des relances fréquentes. Rouler en groupe dans ces conditions présente avantages et inconvénients: effet protecteur du groupe mais interactions plus délicates avec l’homo automobilis dans sa déplaçoire à roulettes.

19h02
Arrivée à Andrésy après une dernière bonne grimpette dans le dernier kilomètre depuis les bords de Seine. On rend nos cartes de route au contrôle pour validation. Sandwichs et boissons à l’arrivée sont les bienvenus. Je reprends vite fait mon sac avant de risquer l’oublier, histoire de finir la journée mieux qu’elle n’a commencé. Encore quelques kilomètres pour rejoindre le RER et c’est le retour vers Marne-la-Vallée.

Au final je finis bien content… et bien rincé. Je me fixais comme objectif 15h en temps total, je fais 14h30 dont près d’1h30 de pause (Claude, Thierry: ne vous étranglez pas!). Donc a priori une marge suffisante pour aborder le 400, mais il va falloir maintenant mieux gérer l’effort sur la durée. Sur un 300 une 1/2h de pause en moins c’est l’équivalent d’1 km/h de moyenne en moins. Il vaut évidemment mieux viser 14h de roulage et 1h de pause que 13h de roulage et 2h de pause: même temps total, mais 21 de moyenne roulante contre 23, la fraîcheur à l’arrivée n’est pas la même!

En conclusion, de l’arithmétique à la pratique il reste encore pas mal de tours de roue… et c’est bien là le principal, avec toutes ces belles rencontres sur la route.

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