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[Route] Paris Brest 2019 – 18 au 22 août 2019

22 août 2019 by Laurent Mercier

Paris Brest Paris c‘est pas du gâteau !

4 du VCVE ont réussi les brevets pour participer à ces jeux olympiques des cyclotouristes qui se tiennent tous les 4 ans. Cette année, départ à la Bergerie Nationale de Rambouillet -78- Au programme, 1219 km et 10200 m de dénivelé en 80, 84 ou 90 h selon l‘heure du départ. 6673 participants, 66 nationalités, parmi eux, 1600 Français (24 % seulement) et 534 femmes… (j‘ai lu sur internet que la récente vainqueur de la race accross America, a pris le départ du PBP venant de Brest … à vélo !!).

Départs en 26 vagues (plaques de A à Z) de 300 du dimanche 18 à 16h au lundi 19 à 5h30.

Au départ, des vélos de toutes sortes, du plus élaboré au plus fantasque (un Breton s‘est fait voler son vélo à 10000 euros sur un contrôle)… vélo carènés, couché, pliant, pignon fixe, roues 12 pouces, VTT (Président faut que tu motives tes troupes pour dans 4 ans !) et même un fat bike, ce gros pneu gonflé à 1,5 bar ! J‘ai vu des vélos pourris qu‘on ramasserait pas sur une décharge (appartenant notamment à un hindou ). Beaucoup ne rallieront pas l‘arrivée et j‘ai du mal à comprendre comment certains rajoutent de la difficulté là où y‘en manque déjà pas ! Le masochisme poussé à l‘extrême…

Je prends avec Manu le dernier départ à 5h30, après une nuit passée sur place. Il fait nuit mais il fait bon, un super temps pour faire du vélo : on va être servi ! Tout de suite ça part vite, malgré les motos ouvreuses qui sont sensées réfréner l‘allure, mais l‘adrénaline et l‘impatience jouent à plein. Des vagues de 300, c‘est beaucoup trop, surtout que beaucoup savent pas rouler, ont peur et font des vagues. Sur la série X partie 1⁄2 h avant nous, une chute en a envoyé 6 à l‘hosto. Je dis à Manu de remonter les cassures pour choper les bonnes roues et s‘éviter de prendre les relais. Quand le jour arrive, Manu a sauté, je suis dans un groupe d‘une quinzaine avec qui je remonte des pelotons partis avant nous, grisant !! A Mortagne (120 km) atteint en 4h, je rejoins Claude qui nous assiste sur ce PBP, vivant par procuration cette épreuve qu‘il a courue 5 fois. Il nous installe deux chaises longues à chaque contrôle, nous prépare à manger…C‘est grâce à lui qu‘on parviendra au bout de cette épreuve.

Dans les premières heures, plusieurs chutes, un Américain qui a heurté un blaireau, un Russe qui est tombé sur les dents, un neo Zélandais,,, venir d‘aussi loin pour abandonner si vite !

Finalement, on repart ensemble avec Manu pour Villaines la Juhel -53- sur un tronçon“mal plat“ et mauvaise surprise avec un vent 3⁄4 face gênant. Thierry, parti la veille, informe par tel que sur la Bretagne, c‘est pire et que le vent est de face ! Moment de doute, on se dit que la partie s‘annonce plus coriace que prévu. Car côté météo, on sortait de 20 jours pourris sur la Bretagne, avec de la pluie, du vent jusqu‘à 90 km/h, du froid …Le beau temps était annoncé le jour même du départ du PBP, le bol ! Quoique le matin du départ on a pris un orage 5 XL sur Rambouillet, mais le soleil est vite revenu et les premiers sont partis sur des routes sèches.

Inexplicablement, quand on est reparti de Villaines, le vent est tombé, OUF !! On arrive à Fougères avec la nuit, où Claude nous attend pour une soupe. Une heure de micro sommeil et on repart, après que notre coach nous ait dit : “ça va monter et il devrait pas pleuvoir !“. Forts des conseils du coach, on repart. A peine sorti de Fougères on est pris sous la pluie sur une route résolument… plate !! On a bien rigolé. Ca a duré 1/2h environ et ça n‘a pas empêché les Bretons de nous encourager en pleine nuit pour nous offrir à manger et à boire. Vraiment sympa ! La deuxième partie de nuit par contre a été glaciale (4 degrés) avec du vent qui nous congelait. C‘est à 22 km de Tinténiac qu‘on a croisé les 4 premiers, déjà sur le retour. Au petit jour, on arrive à Loudéac à 5h50, Il fait encore froid mais beau. On mange et on consulte tous les deux la sécurité civile pour le mal à la selle, déjà !! On repart et on arrive à midi à Carhaix sous le soleil, On croise Nico, qui revient déjà de Brest. A ce moment, un journaliste du Télégramme de Brest nous demande s‘il peut faire un reportage sur nous, qui paraîtra le lendemain, On accepte, il nous questionne, prend un dizaine de photos et s‘en va. Le lendemain, on regarde le journal, il y a un super article sur le PBP, mais pas de photos de nous. Finalement, Claude lit l‘article, et il y a deux phrases qui parlent de … Claude ! Le seul qui roule pas. Lol moi qui avait vendu à ma femme par tel qu‘on avait un article sur nous !

L‘accueil des Bretons a été exceptionnel. Sur le bord des routes, de jour, de nuit, à nous offrir à boire ou à manger gratuitement… j‘ai vu devant une maison la nuit, une lampe tempête qui éclairait de l‘eau, du coca, des bières (? c‘est dans 4 ans qu‘il y aura des VTTistes du VCVE !) et le panneau : “servez vous“. Cette année où les Français sont sous représentés, ils écrivent “coffe, water, free“ plutôt qu‘en français. Au sommet d‘une bosse, je vois un ado avec sa mère qui distribue de l‘eau, je lui demande de remplir mon bidon, le gamin se tourne vers sa mère :“Maman, y‘a un Français !“. Manu arrive, demande la même chose,“Maman deux Français !!“. Mais le point d‘orgue de l‘accueil fut à Brest. De partout, on nous encourage, félicite, on nous offre à boire (je vois encore un petit garçon timide qui tient sa bouteille d‘eau et qui n‘ose pas la proposer, des jeunes filles qui nous tendent de l‘eau …) car nous sommes les dernières vagues, les 6000 ème ! Ils pourraient se lasser mais non, on est reçu comme des rois. Pas un automobiliste, que pourtant on gêne, ne s‘énerve, et s‘il klaxonne, c‘est pour nous encourager !

On mange à Brest à 17h30 sur un parking de supermarché, où là aussi on nous félicite. On repart pour Carhaix où on arrive à 22h30. L‘idée est de poursuivre sur Loudéac, mais Claude voyant nos yeux éteints, nous conseille sagement de
dormir 2 h dans sa voiture. Sage décision, on tient plus debout. Après 41h, on a dormi deux fois 1h, en début et fin de la 1ére nuit. C‘est “la“ difficulté de l‘épreuve, gérer son temps de sommeil. On repartira plus frais dans une nuit fraiche mais beaucoup moins que la première, pour arriver à Loudéac à 7h15, sous le soleil.

Re passage à la protection civile, on morfle !.Tinténiac est rejoint à 13h, Fougères à 16h sous 28 degrés !! Là des Asiatiques sont habillés comme nous les très gros hivers, surchaussure, gant d‘hiver, veste chaude, gilet fluo … Manu leur demande s‘ils ont pas chaud, ils répondent : “chez nous il fait 40 degrés !“ Il demande à un Honk Kongais comment il s‘entraîne (le pays est sururbanisé et fait 70 km du nord au sud), il répond :“ on cherche une route de 10 km un peu tranquille et on fait des allers retours dessus ! “ Il y a 25 représentant de Honk Kong cette année.

On s‘élance pour les derniers 300 et notre dernière nuit sur le vélo. Elle sera plus douce au niveau de la température, mais le manque de sommeil va nous frapper tous les deux, dans la Sarthe où une interminable ligne droite de 30 km avec des centaines de feux rouges vont nous détruire les yeux. Avant Villaine, un Anglais a chuté dans une descente sans casque (pas obligatoire) l‘ambulance a retardé le peloton de Manu pour le charger. On mange à Villaine et c‘est la digestion combinée au sommeil qui va faire de cette nuit la plus longue depuis le départ. A un moment, on s‘arrête et on s‘endort tel que sur la route comme des clodos, ivres de fatigue. Partout dans les fossés, des cyclos pioncent … Un gars est allongé dans l‘herbe perpendiculaire à la route, la tête à la limite de la route … Comme un mec qui veut se suicider et qui ose pas ! Finalement on repart mais on sent qu‘on a moins la pêche, de mental. Le grand coup de mou du PBP 2019 … Avant Mortagne, on chope des brumes froides, jusque là il faisait bon. Au contrôle, vers 4h/5h, des centaines de cyclos dorment à même le sol, sous les tables, là où y‘a de la place …Tout le monde est rincé, dans un triste état. On dort avec Manu 1h30 et on repart avec le jour, avec le mal à la selle aussi ! Je vais pédaler en danseuse pendant plus de 100 km pour finir. L‘étape d‘après est plus plate et avec le beau temps, nous arrivons à Dreux à 10h30, où le frère de Manu est venu l‘encourager. On Il nous reste 44 km, il fait beau, on est largement dans les temps, bref c‘est gagné, une douce euphorie nous gagne.

En repartant, alors que Manu se trouve devant moi,(peut être la 1ère fois depuis le départ) je pète ma chaîne. Je l‘appelle, le siffle il m‘entends pas. Evidemment, je n‘ai pas de dérive chaine pour m‘allèger et je peux pas réparer. Je demande aux rares coureurs qui passent -tous étrangers- s‘ils peuvent m‘aider et c‘est un Croate qui va carrémént me donner un dérive chaîne ! Sympa. Alors que je répare, une nana descend d‘une moto et me filme en me questionnant; Je lui demande pour quel journal elle bosse, elle me répond qu‘elle fait le CD du PBP ! 3 jours sans dormir, j‘ai sacrifié pas mal de maillons avant d‘arriver à réparer ! Lol Je termine donc seul et finis 1/2h après Manu qui réussi haut la main son pari et a même bluffé son coach qui pensait le voir en chier un peu plus !! 80h sur 84, à part le mal au Q, on arrive relativement frais ! (j‘ai bien dit relativement). Bravo à lui.

Nico a fini avant nous, bénéficiant de l‘assistance de sa femme et de sa mère, qui comme Claude sont à féliciter. Ce n‘est pas reposant du tout, quelques heures de sommeil volées durant 3 jours. Claude a même perdu 5 kg !!! (je sais il peut se le permettre) Grâce à lui, moi j‘en ai perdu aucun !

Cette année, le peu de Français au départ va faire du bruit, dû à une demande de préinscription qu‘on demandait pas avant. Le problème c‘est que chez nous, c‘est sérieux contrairement à certains étrangers, notamment asiatiques, qui achèteraient leurs brevets, et prennent nos places sans avoir le niveau. Ainsi on a vu au 170 ème km des cyclos asiatiques prendre le train pour rentrer sur Rambouillet ! Une bénévole me disait que des asiatiques ont pris une chambre à Maurepas dans la banlieue de Rambouillet la 1ère nuit ! Cette année malgré la météo exceptionnelle, 20 % d‘abandons et énormément de hors délai …

Personnellement je finis mon 4 ème et je pense dernier PBP, mais comme m‘a dit mon fils, “tu dis ça à chaque fois !“

Laurent

Classé sous :Récits longues distances

[Route] BRM 200 Noisiel G1 – 9 Mars 2019

14 mars 2019 by Thierry Morlet

Pour le G1, je ferai plus court. Départ des à 7h05 pour les 4 pour Patricia, Philippe B , Jean Luc L et Thierry M comme prévu.

Départ assez rapide mais pas trop par prudence car il fallait garder de l’essence pour le retour.

Nous laissons partir les plus rapides. Nous arrivons à Brasles au premier contrôle du km 84 à 29 de moyenne sans avoir forcer.

8 km plus loin, le parcours oblique à 90° et vent de travers mais cela va encore. Depuis le haut de Crecy, nous sommes 6 ( eric du club de conches « les randonneurs de la brie ) et un autre. Le groupe est homogène et c’est parfait comme cela. Joel P ‘ ex vcve et maintenant au club précité reste avec nous , décroche à Crecy, revient , décroche définitivement avant les corbiers. Il se fera reprendre par le groupe du clode.

A partir de Condé en Brie, changement de cap et là, le vent prévu est là surtout sur les sommets de plateaux. On se relaie et ça se gère bien.

A Rebais, on prend le temps de prendre une boisson et nous repartons. Encore un morceau de vent avant Giremoutiers puis le plus dur est fait. Les dernières côtes se montent à un train contrôlé.

Arrivée à Noisiel à 15h05. En roulant toujours à 5 ou 6, nous avons bien géré cette sortie.

Rdv le 13 avril pour le 300. Là, c’est autre chose. Le côté randonneur prend plus le pli sur le côté cyclosport du 200.

Thierry M

Classé sous :Récits longues distances, Récits sorties club - Route, Route

[Route] BRM 200 Noisiel G2 – 9 Mars 2019

14 mars 2019 by Claude Enzer

Nous étions 5 Gr2 au départ de ce 200 BRM de Noisiel. Laurent, Nicolas, Emmanuel, Géraldine et moi. Géraldine n’est pas au club, mais beaucoup la connaissent. Elle était bénévole sur l’organisation de notre raid VTT de Juin 2018. Elle est en cours de préparation de quelque chose que même les plus « longues distances » du VCVE n’envisagent même pas! Nous avons pu admirer son nouveau vélo, taillé à sa mesure et ..pour la longue distance!

Mais bon, passons aux choses sérieuses. Départ, 8deg, dans la vague des 7:25, un peu plus tôt que ce que j’avais envisagé. Le Gr1 étant parti à 7:05, nous étions certains de ne pas les voir. Au départ, aperçu un revenant: Joël … mais nous y reviendrons !

Nous ne parlerons pas de la première partie. 85km, vent dans le dos, 26 de moyenne, on n’a pas arrêté de discuter, bref très agréable, du vrai cyclotourisme. Mais … vent dans le dos !!

Arrêt de 15mn à Brasles. Sandwich tiré du sac, on a mangé debout sur la terrasse, même pas pris de boissons.

Départ de Brasles, en sachant que le pain blanc avait été mangé, passons maintenant au pain sec et à l’eau ! Encore qq minutes jusque Mont St Père, puis on tourne à droite, et … quasiment pas de vent ! Mais non, ne rêvons pas, il nous attendait juste un peu plus loin. Et là, ce que je redoutais …arriva! Emmanuel avait du mal à suivre! Entre le paysage vallonné et le vent, soit de face, soit de ¾, dur dur pour lui! Je restais donc avec lui, pendant que les 3 autres étaient devant, nous attendaient, s’arrêtaient. En plus, un peu comme Nicolas, il a du mal à rouler « dans la roue » souvent à 2, 3 m quelquefois plus! Les km défilaient gentiment, Qq arrêts de qq minutes pour boire, manger, se reposer. Mais bon, pas le choix, il fallait repartir et rouler gentiment mais sûrement vers Rebais, lieu de notre deuxième contrôle. Un peu de pluie que je redoutais depuis le début arriva, mais ne nous gênât en rien. Quelques km avant Rebais, nous avons récupéré Sophie, une jeune cyclo de Fontenay sous Bois qui compte s’aligner sur le PBP. Elle nous a fait goûter des barres céréales qu’elle a préparé elle-même, je vous dis pas ! Et en plus, ça a l’air d‘être très facile à préparer! A Rebais, les visages étaient fatigués, sauf Géraldine et Sophie, toujours aussi souriantes et le visage impassible! Grrr !

Une boisson et un peu de nourriture plus tard, on repart. Ah, oublié de vous dire ! On a retrouvé Joël, vous savez, l’ancien du club qui était dans le groupe 1. Pour faire court, dès Jouarre (km 30), il était dans le vent ! On l’a à peine reconnu, tellement son visage était décomposé. Même plus envie de « faire du Hongrois » (les anciens connaissent, ça remonte à 2003!)

Nous étions donc maintenant un groupe de 7! Emmanuel se sentit mieux. Il était toujours derrière mais arrivait à mieux « gérer » l’allure du groupe. Il nous restait encore 2 grosses bosses pour finir, Faremoutiers et Tigeaux. Le groupe se disloquait dans la montée, mais arrêt en haut pour regroupement. Laurent nous a fait un petit coup d’hypo à Mouroux, arrêté le long du cimetière. Tigeaux fut monté comme Faremoutiers avec regroupement des 7 en haut (Nicolas et Sophie sont passés par le mur pour « découvrir ») Retour tranquille des 7 Gr2 jusque Noisiel, atteint à 17:45, pointage des cartes, et .. tarte aux pommes amené le matin par Géraldine, venue en vélo de Bondy et repartie de même en vélo. J’en rêvais depuis une bonne vingtaine de km! (La tarte, pas le retour en vélo!) Innovation à perpétrer, vraiment une super idée!

Conclusion : Une bonne sortie cyclo, tranquille, dans des conditions météo difficiles sur le retour. Beaucoup d’échanges entre nous, et c’est cela l’essentiel!

Claude

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Le 200 des bourrins – 3 février 2019

3 février 2019 by Claude Enzer

Départ 6h40 du RER Val d’Europe sous une petite pluie pas vraiment gênante. Direction Villeneuve le Comte par une nuit noire et quelques voitures égarées.

Enfin la paix ! Plus de voitures, une belle nuit noire, plus de lumières parasites, nous sommes quasiment seuls, direction Villenauxe dans l’Aube.

Nous discutons beaucoup (on a pas trop l’occasion de se voir), les km défilent tranquillement, allure paisible. La température est légèrement positive, encore beaucoup de neige sur les côtés de la route. De temps en temps, nous sentons le vent qui nous pousse, ce qui nous prépare un retour difficile. Le 200 des bourrins va encore une fois être à la hauteur de sa réputation. Petite erreur de parcours vers Donnemarie Dontilly vite récupérée, grâce aux cartes que j’ai pris soin de prendre. On en profite pour avaler rapidement un sandwich et une barre énergétique, suivi du thé au miel contenu dans mon bidon. Bref, tout roule.

Passage de la N19 et début des hostilités. 3 belles bosses à partir de Plessis Meriot et jusque Villenauxe. Les 2 km nous permettant de rejoindre la D76 (plein Nord) nous donnent une idée encore plus précise de ce qui nous attend l’après-midi. Grande descente jusque Villenauxe et arrivée à 11h45, heure convenue avec la patronne du restaurant appelée la veille. Bref un planning parfait, mieux que sur le plan !

Thé chaud, bavette d’Aloyau, tarte Tatin et café, petite discussion politique de bistrot sur notre belle France et 1h15 plus tard, nous revoilà repartis.

Emmanuel a été mis au courant, le retour va être difficile. Mais comme il est de nature optimiste, il voit le retour « en rose », eh eh !!!

Montée le long de la Noxe au milieu de hauteurs de neiges impressionnantes et dès le haut de la bosse, eh eh , … Vent plein Nord, bien froid ce qui était prévu. La météo prévoyait 20 km/h, je pencherai plutôt pour 30. Nous n’avons que 10 km plein Nord, avant de tourner à gauche, plein Ouest.

Et là, vent de ¾ Nord Ouest de face. Je préviens Emmanuel, que là, ça va être comme cela pendant 70 b environ. Entre temps, il aura pris 2 ou 3 relais où son inexpérience du vent de face va lui coûter cher! Le vent est plus fort que nous, il faut composer et régler sa vitesse, et non pas l’inverse.

Je vais prendre donc quasiment tous les relais où il va tenter de rester « en éventail ». Mais les coups de pompe vont s’enchaîner et là, où je pensais qu’il était à côté, il était en fait à 50 m, seul. Heureusement que j’avais mon rétroviseur.

Bref et pour faire court, ce fut difficile pour lui. Des petits villages vides, personne, pas de bistrot bien entendu, pas de voitures. Arrivés à Amillis, un bistrot que je ne connaissais pas, arriva à point. 2 chocolats chauds plus tard, nous reprenons notre progression. Emmanuel va un peu mieux. Le jour tombe doucement mais sûrement. Finalement et après qq péripéties, nous arrivons à la gare de Val d’Europe à 18h40. 195 km au compteur pour 12 h d’efforts, arrêts compris, bref une non performance sur le plan sportif, mais une belle expérience pour nous deux où il nous a fallu se battre pour rentrer.

Pour moi, cela m’a fait 211 km. Pour un premier 200 2019, une belle expérience ! Heureusement, pas de pluie au retour, alors qu’elle était prévue.

Claude & Emmanuel

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Traversée des Pyrénées – 23 – 29 Septembre 2018

23 septembre 2018 by Claude Enzer

Perpignan – Luchon – Hendaye

677 km – 12447 m D+

23 – 29 Septembre 2018

23 Septembre

Perpignan – Camurac

130 km- 2571 m D+

6h45 – 19h00

Nous serons donc 2 sur cette traversée effectuée avec Alain. Un peu d’appréhension au départ, sachant que les Pyrénées sont un massif où les cols sont courts mais violents à la différence des Alpes. Mon sac est réduit à sa plus simple expression : 2kg à l’avant et 2,5 kg à l’arrière. Et à la fin, il y avait encore 1 kg de trop à l’arrière!

Départ à la lumière, sachant que le jour était en train de se lever. Fait un peu frisquet, mais rien de bien méchant. Sortie de Perpignan au GPS sans aucun souci. Départ prudent sachant que la journée sera dure et longue. La chaleur monte rapidement et donc .. Premier arrêt déshabillage ! Il y en aura d’autres entre départs du matin et descente de cols. Le premier col (La Bataille à 265m) nous met tout de suite dans l’ambiance. 7-8% soit autant que les Alpes au maximum. Et celui là ne fait que 265m ! Le col d’Auzines à 620m et le col d’Aussières à 1020m constitueront le menu de la matinée. Dans la longue et magnifique descente de ce col, vu le château de Puylaurens, magnifiquement construit sur un promontoire au dessus de la vallée. Déjeuner à La Pradelle où nous prendrons notre temps puisque nous repartirons vers 15h00, sous 35deg. Dès le départ, le col de Camperié à 500m, pointage à Axat, dans un café. La mauvaise nouvelle est que le road book nous fait sortir par une route étroite à 11%. Après quelques km, Alain s’arrête, sort le GPS et s’aperçoit que nous ne sommes plus sur le parcours. Heureusement, que 220m D+ et 2 km en trop. Le bon chemin était une petite route étroite et défoncée, non indiquée et qui paraissait une voie privée. Descente jusque Cailla, puis lente remontée jusque Camurac dans la vallée de la Rebenty et le défilé de Joucou. Notre premier gîte est atteint. Arrivée au château de Camurac tenu par des danois. Une Ferrari nous accueille ! Nous proposons l’échange aux propriétaires anglais de nos vélos et de sa voiture, mais curieusement, ils ont refusé ! Le repas est simple et succulent. J’ai un peu de mal à manger. Ca sera la seule petite alerte de ce long périple. Dodo pas trop tard.

24 Septembre

Camurac – Castillon

154 km- 2370 m D+

8h05 – 18h30

Changement de décor : Départ sous la pluie pour une journée mouillée, la seule de notre périple. En haut d’une longue bosse, (col de Marmare) nous devions tourner à droite et passer par une corniche. Mais la route est fermée hermétiquement. Probablement plus de sous pour la maintenance. Nous tentons de passer mais 12 km de route mouillée et condamnée et surtout recouverte de feuilles mouillées (un tapis), ça fait beaucoup. Nous choisissons donc la sécurité, descente vers Ax les Thermes où Alain est passé il y a 15j en VTT. Nous sommes bien mouillés. Contrôle à Ax au lieu de Lordat. Chocolat chaud bien apprécié. On continue dans la vallée par Tarascon jusque Foix. Pointage, déjeuner rapide car la route est encore longue. Sortie de Foix au GPS. L’après midi, succession de cols qui en fait ne constituent véritablement qu’une seule montée de 15 km. Cols des Marroux, Jouels, Péguères, Caugnoux, du Four, d’Espiès). Au sommet du dernier col, un panneau indique une descente à 18% de 4 km. Il pleut, la route est mouillée. Bon, tant pis, il faut y aller ! On serre les fesses. Arrêt vers la fin pour resserrer les patins, les jantes sont brûlantes. La vitesse max fût 30-35 et encore pas souvent. Bref, pas cool du tout! Arrêt rapide a Seix (Mais non, Ya pas de fautes d’orthographe !) pour pointer dans une épicerie. Discussions avec Alain sur l’opportunité de passer par le col de la Core, compte tenu de la pluie, donc que l’on ne verra rien (comme depuis le matin), du risque lié à la route mouillée et de l’heure, déjà bien avancée. Nous décidons là encore de jouer la sécurité. Nous passerons donc par Girons et les vallées correspondantes. Cela nous fait 15km de plus mais tant pis. Arrivée au gîte à Castillon. Très bien reçus, là encore bon dîner « en famille » donc dans l’esprit des chambres d’hôtes. Je n’oublie pas mon pointage.

25 Septembre

Castillon – Bagnères de Luchon

63 km- 1441 m D+

9h00 – 14h30

Départ tranquille vers 9h00, peu de km pour cette dernière étape. Ceci dit, il ne fait pas chaud. Mais rapidement la montée du col de Portet d’Aspet (1069m), premier col « célèbre » franchi nous réchauffe. Les pourcentages sont élevés. Les commentaires au sol nous indiquent que « le tour est passé par là » ce qui n’est d’ailleurs pas très surprenant ! Le village de Portet d’Aspet est joli. Ensuite longue descente difficile quelquefois à env. 18% vers le pont de l’Oule, puis le col de Mente. Nous manquons (juste aperçue) la stèle en bas du col de Portet à la mémoire de Casartelli, champion olympique à Barcelone qui s’est tué à 25 ans dans cette descente en 1995. Le col de Mente est lui aussi redoutable avec ses pourcentages élevés. Ensuite, descente vers Bagnères de Luchon, on rattrape la route de la flèche, Ensuite on remonte en direction de Bagnères pour une arrivée vers 13h30. Déjeuner avec des « tartines » avant accès au gîte le long de l’avenue d’Etigny où se trouvent les thermes. Nous passons par les thermes pour voir de quoi nous pouvons bénéficier. (Nous nous octroyons une journée de repos comme à Briançon dans les Alpes.). Nous y découvrons un hammam naturel (vaporarium) composé de 180m de galeries. L’eau y est a 74deg, soufrée bien entendu, la particularité de Luchon. Je me fais également plaisir avec un massage tonique des jambes et du dos, qui me fera le plus grand bien. Les douches à la sortie du vaporarium me donnent la possibilité sympathique de se retourner des seaux d’eau glacée sur la tête « à la suédoise ». Super sensation. Bon d’accord, il faut aimer ! Alain, lui préfère ne pas essayer ! Sinon, première étape réussie sans souci avec 6389 m de dénivelé (D+) et 339 km.

26 Septembre

Bagnères de Luchon, pas de vélo

Journée farniente où Alain doit prendre son vélo pour se payer 4 patins neufs. Repos, Hammam, douches, petite visite de Luchon, le temps passe très vite. Notre gîte, quasiment au pied des thermes est tenu par une famille d’anglais très sympa. Ils nous proposent une lessive complète de nos vêtements que nous acceptons sans rechigner. Le repos est de mise car le lendemain, le programme est copieux.

27 Septembre

Bagnères de Luchon – Argeles Gazost

111 km- 2994 m D+

7h15 – 18h00

Le programme du jour est copieux avec 3 cols hors catégorie. Nous décidons de partir de

bonne heure vers 6h45. Grosse frayeur, le matin, impossible de retrouver mon compteur.

Tout a été retourné sans succès. Nous perdons dans l’histoire 30mn. Je pars donc sans

compteur en laissant un mot sur la table au cas où. Cela me contrarie pas mal, les montées

de cols, surtout avec cette difficulté s’effectuent plus surement avec des infos sur son état.

Dès la sortie de Luchon nous sommes dans le Peyresourde, tout de suite dans le dur.

Rampes de 8% sans un instant de répit. Mon esprit vagabonde et soudain, presque au

sommet (8km quand même) l’illumination ! Je sais où j’ai oublié mon compteur. Bon sang,

mais c’est bien sûr ! Près de la cheminée. là où je n’ai pas cherché. Ouf ! Il n’y a plus qu’à

téléphoner et organiser le retour du dit compteur vers Coupvray. Je suis tellement content

que je rattrape Alain qui normalement finit toujours qq minutes devant moi dans les longues

montées (1569m, atteint 9h15). Quelques minutes et photos plus tard en haut du col

et descente « en ‘ligne droite » vers Arreau. Nous avons allègrement dépassé les

70 km/h. Je pense qu’avec une ou deux reconnaissances de plus, on doit pouvoir

dépasser allègrement les 75, voire atteindre les 80km/h. A Arreau, téléphone au gîte

juste pour confirmer mon intuition, boire un chocolat. (il ne fait pas encore bien chaud)

un peu de discussion (jour de marché) et départ pour la 2ème difficulté de la journée,

le col d’Aspin que j’avais déjà monté il y a quelques années. Là aussi, pas de round

d’observation, dès la sortie de Arreau, on est a 7%, puis un plat à 2-3. %. Passage d’un petit

pont à droite et là, c’est du lourd : 8% jusqu’au sommet (1489m, atteint à 10h30). Dans la

montée, on se fait doubler par un septuagénaire local, accompagné de sa femme (en voiture)

qui finira un peu avant Alain.

Vaches moutons et chevaux seront en liberté pendant plusieurs cols dès que nous serons en

altitude. Vue superbe sur le pic du midi et son observatoire (j’en profite pour signaler que le

nouveau record de nombre de jours sans température négative au pic vient de passer de 78 à

107 j, merci le réchauffement climatique) Photos et vue du paysage à une heure où il ne fait

pas encore très chaud. Puis descente prudente jusque Ste Marie Campans, où nous

déjeunons d’un « plat du jour » dans un petit resto sympathique. Alain s’est fait une

belle frayeur en se retrouvant nez à nez avec des vaches à la sortie d’un virage.

Je les avais vu, mais j’étais passé une ou 2 minutes plus tôt sans souci. Départ après le dit

repas. Il fait 35 deg, presque 14h au pied du Tourmalet, le seigneur des Pyrénées. Bref,

on n’est pas bien, docteur ! Départ prudent car là encore, c’est tout de suite du 8%

comme l’indique les panneaux kilométriques. Heureusement, au fur et a mesure que

nous montons, la température diminue jusque …19 deg… ! Sortie de la forêt, on pénètre

dans le domaine des paravalanches, puis entrée dans la Mongie à… 10% comme prévu !

On avait aussi prévu de s’arrêter pour « boire un coup » ce que nous fîmes ! Ensuite et toujours

à 10% jusqu’au sommet dénudé (2115m, atteint 16h00) et bien connu, orné de la statue

d’Antoine Lapize, premier vainqueur de cette légendaire ascension en vélo. Dans la montée,

discussion avec un local, 75 ans qui en était à peu près à sa 70ème ascension.

Il revenait de Colombie et il montait « sans entraînement » preuve qu’avec de la volonté,

on peut faire des miracles. Qq minutes en haut, qq photos, pas de pointage car

« tout est fermé ». Descente prudente au début (beaucoup de virages délicats) puis a donf

vers Barèges et Luz Saint sauveur où la chaleur est prenante. On change de monde,

on est maintenant dans la partie occidentale des Pyrénées!

Descente par une départementale pas agréable et avec beaucoup de voitures jusque

Argelès Gazost, petite station thermale bien sympathique. Hôtel un peu vieillot, atteint à

18h00). Super resto bio dans le centre d’Argeles recommandé par les proprios du gîte de

Luchon, petite ballade piétonne et dodo, le programme du lendemain étant lui aussi copieux.

28 Septembre

Argeles Gazost – Oloron Sainte Marie

92 km- 2082 m D+

8h05 – 17h00

Encore une sacrée étape ce jour, la dernière difficile avec de nouveau 3 cols célèbres et

les parcours de liaison qui vont bien. Le premier col fut le Soulor, monté tranquillement

avec des pourcentages importants. (1474m, atteint 9h15) Véritable rampe d’accès au 2eme col

de la journée, l’Aubisque. Photos en haut, descente pas trop rapide, puis très vite montée

sur l’Aubisque, absolument superbe. Les pourcentages sont élevés, mais la route le long de la

corniche est de toute beauté. Les paysages sont infinis, on retrouve un peu la Bonnette,

toute proportion gardée. Le chalet immaculé est visible de loin. Bref, un de mes meilleurs

souvenirs de cette traversée. Le sommet est atteint à 11h30 pour une altitude de 1709m.

Nous décidons de nous sustenter. Un croque monsieur fera l’affaire. pointage de rigueur.

Descente tranquille vers Gourette et Eaux Bonnes, paisible station thermale. Déjeuner dans

une boulangerie à Laruns. Encore un peu de vallée jusque Bielle où mon contrôle se fera avec

une photo. A la sortie de Bielle, nous attaquons le col de Marie Blanque, dernier grand col

de cette traversée. Puis, dans la chaleur, encore du 8%! Route étroite, sympa avec une partie

presque plate voué aux activités pastorales. Superbe. Que des sons de cloche, presque pas

de voitures. Puis le sommet est atteint avec un pourcentage très faible, col surprenant.

(1035m, atteint à 15h15). Photos puis descente un peu limite à cause de passages mouillés.

En bas, petite route sympa, arrêt boisson à un café. Les Pyrénées sont maintenant derrière

nous, même si il reste encore 160km au total. Ballade tranquille jusque Oloron Sainte Marie,

petite ville cool qui a vu le passage du tour. De nombreuses compétitions cyclo

y passent au point que la ville vit presque au rythme du cyclisme. Hôtel de la paix près de la

gare, le gâteau local s’appelle le « russe » (gâteau à base de crème d’amandes, délicieux)

trouvé en ville. Nous avons mangé dans un resto sympa une « garbure » soupe à base de

canard, haricots blanc, poitrine fumée, et pain trempé. Un vrai délice, et …ça tient au corps !

Ballade à pied autour d’une église superbe et déjà typiquement béarnaise.

29 Septembre

Oloron Sainte Marie – Hendaye

135 km- 974 m D+

8h05 – 17h10

Le matin, départ au lever du soleil. Pour cette dernière étape, Alain va m’accompagner

40 km puis faire demi-tour car il doit prendre le train à Oloron pour Toulouse. Après 40km

effectués à bonne allure, la séparation s’effectuera à Sauveterre dans un café.

Je continue donc seul en direction d’Hendaye. Routes sympas dans le pays basque, où

les maisons pour la plupart, blanches avec volets rouges sont de toute beauté. Longues

montées, rencontres improbables constitueront l’essentiel de cette journée. Déjeuner à

Hasparren, où j’ai assisté à un défilé superbe de « sonneurs de cloches basques » pour éloigner

les démons. Spectacle typique du pays basque. De la chance ! J’ai quand même pu manger

rapidement un plat du jour et me rendre à Cambo les bains pour le dernier pointage de

la journée. Pas eu ni le temps ni l’envie de visiter la maison de Rostand (Arnaga).

Passage rapide à Espelette et ensuite les routes empruntées avaient un trafic important.

Je devais passer par la montagne pour éviter le trafic (itinéraire de la flèche emprunté il y a

quelques années), mais j’avais à ce point, hâte de poser le vélo. Arrivée à saint jean de Luz,

petite ballade en ville puis emprunt de la route de la corniche jusque Hendaye, route que nous

avions déjà emprunté avec Laurent lors de la diagonale Dunkerque Hendaye.

Arrivée à Hendaye tranquillement vers 17h10 à l’hôtel.

S’ensuivra 3 jours de farniente avec une superbe météo pour thalasso, visite de la grotte

de Sare, dégustation de produits régionaux, ballades en Espagne et en France, le tout en

ouature de location. Mais c’était bien mérité!

Conclusion :

Avec ces 2 étapes de montagne, je boucle la partie difficile de ces 20 étapes des relais de

France. Maintenant, il ne me reste plus que la partie « côte d’Azur »(Nice – Marseille – Perpignan)

puis Hendaye Dieppe en suivant le littoral et en passant par Brest soit 2100 km. Nous avons

eu que ce soit dans les Alpes ou les Pyrénées une bonne météo avec très peu de pluie

lors de ces 1400km et 24000 m de dénivelé. Le poids des bagages pour 6j: 4,5kg et j’avais

encore 1 kg de trop ! Preuve s’il en est que l’on peut optimiser avec un peu de volonté.

Je suis bien content d’avoir fini ces 4 étapes avec Alain et maintenant place à de

nouvelles aventures pour l’année prochaine (année PBP… .! )

Claude & Alain

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Bellegarde Nice – 11 – 15 Juin 2018

15 juin 2018 by Thierry Morlet

BELLEGARDE sur Valserine-BRIANCON-NICE
Du lundi 11 au vendredi 15 juin 2018

Après la traversée des Pyrénées ( Perpignan-Hendaye) en juin 2017, je m’étais fixé l’objectif de faire mon
plus gros défi de montagne pour 2018 à savoir Bellegarde-Briançon-Nice avec environ 16 000 m de
dénivelé en 4 jours et demi.
Les années passent , je n’ai pas un gabarit léger et moins de temps pour m’entrainer depuis 4 ans.
Les capacités physiques dimimuent un peu quoique mon dernier electrocardiogramme à l’effort au
printemps était excellent.
Faute d’avoir trouvé un ou plusieurs copains pour le faire, me voici lancer dans ce défi .
Lundi 11 juin : Bellegarde ( Ain)-Beaufort (Savoie) 148 km 3296 m de dénivelé. 7H50 de velo
5h : le reveil sonne après une nuit courte en raison d’une journée de travail bien remplie la veille. Il ne faut
pas trainer. Un bon petit dej avec mes rillettes préférées et hop, je quitte la maison à à 5h40 pour prendre
à velo sous quelques gouttes le rer à Chessy à 6h09 pour la gare de Lyon à Paris. Je déambule avec le
velo encore monté et une fois arrivé près du quai, je demonte les roues que j’attache au cadre. Je mets le
tout dans un sac poubelle format container et hop, me voici dans le TgV.
Tout se passe bien. Pas de soucis de voyage hormis un léger retard. Arrivé à Bellegarde à 9h50, je
remonte le vélo sans soucis. Il Pleut et bien ! Pas terrible pour commencer un périple en montagne.
Je vais prendre un café dans un bar et pointer ma carte de contrôle de passage .
Dès le départ, ça monte gentiment. Direction Genève alors il y a du monde. Ca redescend pour traverser
le Rhone et c’est l’entrée en Haute Savoie. Ca remonte pendant 5 km avant de redescendre sur Cruseilles.
Au contrôle de La Roche sur Foron au km 62 à 13h05 je prends un café chaud. La pluie cesse !!
Alleluia. J’arrive dans les montagnes que j’aime, celles avec les vaches et les cloches autour du cou.
Place à la vraie montagne maintenant après l’entrée.
Passage à la premiere station La Clusaz, que je ne reconnais plus depuis mon passage en …1988 !
Je suis hyper excité par l’envie d’en découdre avec les montées !! depuis trois mois, je ne pense plus qu’à
cela, je m’entraine pour cela ! Aucun pépin de préparation. Tout a été calculé.
J’arrive bien au sommet du premier col ; celui des Aravis à 1486 m. Un gamin de 13 ans environ me
double à une vitesse impressionnante et ce , sans forcer. C’est le règne du vtt electrique où selon le niveau
d’aide, le résultat est impressionnant sur une heure.
Aussitôt, ça redescend à Flumet à 900m puis ça repart pour le col des Saisies(1650) via Notre dame de
Bellecombe.
J’avais prévu de m’arrêter à cet endroit car il y avait déjà 2305 m de denivelé mais je suis super motivé et
il est tôt. Il fait soleil maintenant alors, je fonce.
Je passe le col des saisies et hop je plonge sur Beaufort sur Doron , au cœur des productions fromageres
de Savoie.
Il est 18h35. Je trouve un hôtel rapidement qui me propose une formule avec repas. Tout ce qu’il me faut.
Je laisse mon gros bagage à la reception et je vais pointer ma carte à la station d’ Areches situé six
kilometres plus haut à 1025m. Une fois ma formalité faite, je reviens à l’hôtel pour 19h15.
L’ ‘étape est remplie plus que prévue, 148 km et 3296 m.
Repas parfait : assiettes de crudités, poulet en sauce avec crozet de Savoie et une salade de fruit.
Je serais au lit vers 21h30.
Mardi 12 juin Beaufort-Briançon 179 km 4454m de dénivelé.
Reveil 5h15 . Petit dejeuner improvisé dans la chambre car l’établissement ne sert qu’à partir de 7h00. Pas
grave, j’ai prévu la veille pour avoir de quoi dejeuner mais manque mon bol de café du matin !!
Il pleut et je fais grise mine à entendre la pluie tombée depuis la chambre. Pas trop envie d’y aller.
On dirait mon vieux chat affalé dans le canapé et que je le sors histoire qu’il prenne l’air.
6h03 : c’est parti . Comme il fait 13°, je ne mets que les jambieres pluies ( rainleggs) , la casquette pluie
qui m’évite de prendre l’eau directement sur le visage et un imper leger.
Comme le col de l’Iseran n’est pas encore réouvert en raison d’un enneigement exeptionnel cet hiver, j’ai

du modifier le parcours car il faut aller à St Michel de Maurienne. Je descends doucement sur Albertville(
450m) et je remonte gentiment la vallée de la Tarentaise par une route paralléle qui evite la double voie.
Me voici au pied du col de la Madeleine. Il faut passer de 420 m à 1995m. La pluie ralentit.
J’attaque les premiers kilomètres de la montée avec prudence car les jambes ne répondent pas bien.
Pris par mon excitation la veille de faire une grosse étape sur 2/3 de journée, je n’ai pas du m’hydrater
assez et je n’ai pas assez manger en journée. Je sens tout de suite que la montée sera longue et difficile. Je
mets souvent mon petit developpement pour gerer les passages les plus pentus. A mi col, la route
redescend pdt 2 km avant de reprendre à monter. Quand on est dans le dur, on n’aime pas du tout cela. On
se dit que l’on monte inutilement pour redescendre et remonter ce que ‘lon vient de descendre.
Je compte bien prendre mon café au village de Celliers mais il est fermé !. Si je n’ai pas mon grand café le
matin, je rage.
Alors je continue ce col et j’arrive dans les pourcentages moyens à 9%. Je cale un peu et je ferais deux
courtes pauses. La pluie s’arrête au moment où j’arrive dans les nuages vers 1500m.
J’allège ma tenue et je continue. Les deux derniers kilomètres du col sont jolis avec des neves résiduels et
une route en lacet. J’arrive enfin sous moitié soleil, moitié nuages au sommet. Il fait 6°.
Deux photos , le coupe vent et hop, je ne traine pas. Je redescend sur la Lechere. J’entre dans une pizza
pour prendre une part de pizza maison. Humm. Pour le café, je me dis que je le prendrais finalemen
maintenant à St Michel de Maurienne 24 km plus loin puisque je dois pointer ma carte de route.
Je repars donc vers St Michel. Cela monte doucement puisqu’il faut passer de 450 m à 700 m. Cette partie
de la vallée est très industrialisée. La route longe l’autoroute qui mene à l’Italie via le tunnel du Frejus.
A st Michel, il est temps que je fasse le plein des bidons, prenne un peu à manger pour que je finisse mon
étape à Valloire.
J’entre dans un Carrefour market de ville. Je prends du sirop, des biscuits. Je mange une patisserie qu’il
me reste.je m’installe un peu « en bordel » près des caddies. Je remplis, je range mes sacoches.
Je traverse la rue pour aller enfin au bar prendre mon double café. Mais elle est ou ma sacoche qui me suit
depuis des années ?? je retourne tout. Je retourne pres des caddies, je re-retourne tout. Je retourne à
l’acceuil où j’ai pointé ma carte de contrôle . Rien. Là, grosse suée !! déjà que j’ai les jambes très
moyennes. Me voici dans un centime, plus un papier, plus de carte bancaire, CNI, chèque d’avance, carte
vitale et mes cartes de pointage.
En clair, même pas de quoi prendre un seul hebergement ni manger. Il ne me reste que mon billet de tgv
retour mais à deux jours et demi de velo de là.
Je previens mon épouse par téléphone. On se dit qu’elle aille à la Poste pour un mandat à la poste de
Briançon puisqu’ à Valloire, ce sera fermé.
Aie, il faut que je monte le Télégraphe mais aussi le Galibier et ça, c’est en plus !!
J’attaque donc la montée du Télégraphe pour monter de 700 m à 1570 m. La montée est pentue dès la
sortie de St Michel. Je sens que cela va être dur . Je suis en permanence sur mon plus petit
développement. Je monte à 8-9 km/h.J’essaie de boire au mieux. Sur les derniers kilometres, cela s’adoucit
un peu et j’arrive enfin au sommet . La météo est ensoleillé mais le ciel est chargé.
Je descends sur Valloire 1400 m.Hormi les residants à l’année, la station est fermée. Il serait temps que je
passe à table mais pas un centime. Je finis ma cannette de boisson à la pomme.
Je fais une pause de 5 mn et je repars à l’assaut du Galibier ( 1400m- 2645 m) en 18 km.Ca monte raide
dès la sortie de Valloire puis 2 km après, ça va mieux . Je monte comme je peux jusqu’au plan Lachat et là
, le calvaire commence. Je n’ai plus de jus. Juste de l’eau dans le bidon et il reste 700 m à monter. Je me
retrouve comme en 2015 où en pleine canicule, j’avais monté ce col en étant déshydraté.Je monte km par
km et je dois faire plusieurs pauses dans le col. Ya un velo electrique qui traine par ici ?? Je n’arrive plus à
monter à mon rythme cardiaque normal. Le corps se met en reserve.La pluie arrive à 3 km du sommet .
Même pas envie de me couvrir. Je veux finir , je dois finir cette montée pour basculer vers Briançon. Il
faut que j’y arrive pour aller à la Poste chercher des espèces.
Enfin le sommet. Il fait du vent. Un touriste m’aide à enfiler mon habit de pluie. J’ai du mal à prendre une
photo avec le telephone. Les doigts ne savent plus essyer l’humidité sur l’écran tactile.
En tout, jai du rester moins de deux minutes. De toute façon, au sommet, le ciel est bien encombré.
Je commence la descente sinueuse vers le col du Lautaret ( 2035m). Je descends calmement car je suis
moyennement lucide. Au col , il ne pleut plus et le ciel se degage.
Je descends donc pour 28 km mais le vent est de face. Arrivé à Monetier les Bains, il fait un petit soleil et
la température est subitement remonté à 17° alors qu’au sommet , il ne faisait que 7° et pluie.
Je retire vite les protections pluie et je pédale jusqu’à Briançon vers le bas du centre ville.

Tiens, ma banque !! je me présente et je raconte mon histoire. Avec mes elements verbaux sur mon
compte, elle accède à mon dossier et voit sur la photo du dossier que je suis bien le vrai Thierry M, !! Un
appel téléphonique à mon agence de Seine et Marne et on me remet un carte de retrait unique de 400
euros de quoi finir mon périple. Ouf, à 5 mn de la fermeture.
Pour les formalités administratives, je dois déposer une plainte pour vol simple de ma petite sacoche alors
je me rends au commissariat de Briançon. Il est situé dans une pente à 13% !!. J’y suis bien reçu. Je fais
connaissance avec mon alter ego prêt à me dépanner de tout sur ma bonne tête !!.
L’esprit « grande maison » me touche. On boira une mousse le soir et dinerons avec sa compagne !!
le repas à la cafétaria sera délicieux et copieux, de quoi me refaire de l’essence.
Je me couche vers 21h30, le gros coup de stress bien retombé ( merci la Leffe).

Mercredi 13 juin : Briançon-Jausiers 97 km 2549 m 5h33 de velo
Je sais que l’étape sera courte puisque je prevois de dormir à Jausiers.
Vu mon état de fatigue de la veille, pas question de partir sur une étape marathon.
J’ai donc le temps de me lever. J’entends la pluie depuis une bonne partie de la nuit alors je n’ai pas envie
de me lever. Quand je regarde par la fenêtre, c’est pour voir les gouttes tombées dans les flaques d’eau.
Pas envie de me presser.
Je vais au buffet petit dejeuner copieux et je me prends mon temps. Je décolle enfin à 8h30 mais la pluie
n’est plus qu’un crachin. Comme j’attaque d’entrée le col de l’Izoard ( 1220 m-2361 m), pas besoin de me
couvrir. Je vais vite être en transpiration.
Ce col est mythique dans le Tour de France surtout par le côté sud pour les étapes historiques et longues
de Nice-Briançon et le spectacle du passage dans les roches rouges de la « casse deserte »
Dès les premiers hectometres, je sens que mes jambes vont beaucoup mieux que la veille. On le sent vite
quand ça va ou cela ne va pas.
La pluie s’arrête totalement après trois kilometres et le ciel se dégage rapidement.
Comme je monte par le côté nord, je suis à l’abri du soleil.
La montée de 20 km se passe bien sportivement. J’ai la malchance de partager la route avec un
regroupement de vieilles voitures , principalement des Porsche venant de Belgique, qui m’envoient
beaucoup de gaz d’échappement riche en essence car à la montée n’est qu’une succession d’acceleration
pour les moteurs. Je suis les alvéloles pulmonaires totalement ouvertes et j’en prends plein !!. surtout
lorsque quelques uns me mettent un coup de gaz juste en me doublant.
J’arrive finalement bien au sommet peu enneigé.
Comme le ciel est encore agité, il y a du vent et je ne traine pas au sommet. Je veux plutot m’arrêter plus
bas à la « casse déserte » pour faire la photo.

Comme il ne fait que 6°, je ne traine pas. Toujours la peur d’avoir un coup de froid. Je descend sur
Brunissard, le côte plus difficile , Arvieux puis les gorges du guil qui permettent d’arriver à Guillestre. Je
me pause 40 minutes à une terrasse de café. Je me prends un chocolat chaud, un panini puis un grand
café. J’en repars vers 11h30 avec un bon mental .
Le soleil revient et j’attaque dès le centre de Guillestre la montée pour le col de Vars ( 1030-2110m). La
montée est de 19 km mais l’essentiel est sur les 8 premiers kilometres. Ca monte assez raide mais régulier
et puis, quand on a les jambes, tout va.
A mi parcours, il y a quelques kilometres de recupération avant 7 km de montée pour finir.
J’arrive content de moi au sommet.
Il n’y a pas grand chose au sommet de ce col isolé hormis une belle vue . Je peux y rester quelques
minutes car il fait 13° et le vent raisonnable. Cela fait longtemps que cela ne m’est pas arrivé.
Je commence la descente vers Jausiers. Après 3 km, j’entends un bruit sec venant de l’arriere. Je m’arrête
et je réalise très vite que j’ai un rayon cassé à la roue arriere. Un seul rayon cassé sur 24 et la roue se voile
tant que la jante touche les patins de freins à chaque tour de roue. Je dessere le frein arrière. Je sors la
trousse à outils du fond des bagages et je ressers et dessers quelques rayons pour obtenir un voile de roue

permettant de rouler. Le pire est que le rayon cassé est du côté roue libre et qu’il faut un demonte roue
libre, un fouet à chaine et une clé de 15 pour retirer la roue libre et changer le rayon.
Bon, je reprends la descente en sentant que la roue arriere ne tourne pas parfaitement. Pourvu que je ne
casse pas un autre rayon. Il reste 25 km à parcourir. J’arrive à Jausiers à 14h30. Il y a un magasin de sports
et velo mais il n’ouvre qu’à 16h00.
Zut, cette affaire me retarde car même si mon étape s’arrêtait à Jausiers, je serais bien reparti pour monter
le col de la Bonnette aujourd’hui.
Bon, je vais à l’office du tourisme pour voir les hebergements disponibles . J’explique mon affaire de
mécanique et l’hotesse , après quelques recherches me présente une caisse à outils spécial vélo avec tout
ce qu’il faut dedans !!! une chance sur combien que cela arrive ???
je m’installe au sol sur le trottoir et je demonte totalement la roue arriere. Je change le rayon cassé par un
de mes deux rayons d’avance et à 15h30 mon velo est réparé.
Je rends la caisse à outils. Je regarde le ciel vers la bonnette mais il est bien couvert et menaçant.
Je prends la décision de ne pas tenter le diable et vu l’effort trop important de la veille, je decide de
prendre un hebergement sur place où j’aurais un gite complet pour moi seul.
Il s’agit d’un couple de Belges qui est venu s’installer à Jausiers , qui a aménagé une grande maison pour y
habiter et faire quatres chambres d’hôtes et un gite.
Le tenancier fait du velo alors cela facilite aussi l’échange.
Je retournerai ensuite dans le centre bourg pour composer mon gouter et mon repas du soir ainsi que le
petit dejeuner et j’aurais pas mal de repos en cette fin de journée.
Au lit à 21h00 .
Jeudi 14 juin Jausiers- La grave de Peille 172 km 3829 m 9h14 de velo
Reveil matinal à5h30. Il ne pleut pas et il fait 13°. j’ai passé une bonne nuit.
Je dejeune avec appêtit. Je peux me faire un vrai grand bol de café !!
quand l’appêtit va, tout va ! A 6H17, je suis parti. Tout de suite, c’est pour du long, le col de Restefond La
Bonnette. 21 km d’ascension.
Dès les premiers hectometres, je sens que le corps va bien. Je sens que les jambes, le cœur tout va bien.
Aucun nuage.
Au fur et à mesure de l’ascension, la tempetature descend. Je reste en maillot court. Mon corps degage pas
mal de chaleur avec la transpiration du à l’effort. Je garde le rythme cardiaque d’environ 148 pulsations.
Ce n’est pas très haut mais je veux gerer ma journée.
Arrivé à 2250 m, je m’arrête pour une breve pause photo. Je ne pouvais pas louper ce lac d’altitude où la
montagne se reflete dedans comme dans un miroir.
Si je dois mourir , c’est là !!
En cette période de fonte des neiges, plusieurs petits torrents passent sous la route et agrémentent mon
effort solitaire.
Ma roue arriere tient le coup. Le voile est maitrisée. Heureusement que j’avais un rayon de secours et la
clé à rayons !
Je me sens mieux qu’en 2014 où j’avais déjà remonté ce grand col après une premiere fois le 27 juin 1989.
A partir de ce niveau, des marmottes sortent pour profiter des premiers rayons de soleil qui arrivent vers
le sommet.
Elles ne sont pas effrayées par le bruit d’un velo et je peux meme en prendre en photos.
en 2h18’53  », je suis au sommet du col mais je ne peux monter les 90 derniers metres de dénivelé en
raison de la route encore enneigée et la présence de deux engins fermant la route.
Il fait 5° et un franc soleil . Le vent est faible. Pour la premiere fois, je peux rester environ 5 mn pour
prendre des photos et me couvrir pour la longue longue descente vers la vallée de la Tinée.
Juste avant St Etienne, je croise ma route avec une transhumance montant vers les hauteurs du
Mercantour . Un vrai plaisir de la voir car aujourd’hui, les montées des animaux se font souvent en poids
lourds ce qui romp avec la tradition des montagnes.

Ast Etienne de Tinée, pause chocolat chaud avec sa chantilly et une part de flan, le tout sur une table au
soleil. Que j’y suis bien.
Après 15 mn de farniente et quelques textos, je reprends la route qui continue à descendre jusqu’à St
Sauveur sur Tinée. En tout, 54 km de descente ou legerement descendante. Difficile de faire plus.
A St Sauveur, je reprends un pain au chocolat et une part de pizza dans une boulangerie. Je mange un peu
et plus loin, je quitte la descente à l’atitude 450 m pour la montée du col de st martin station de la Simiane
à 1516 m.
Il fait 34° au compteur au soleil . Ca chauffe bien donc en plein soleil mais supportable.
Le pied est difficile . Je mets mon plus petit developpement. Pas la peine de se fatiguer inutilement. En
montagne, les defaillances sont terribles.
Il y a deux jours, je revais d’avoir un velo à assistance electrique pour finir le Galibier tant j’étais sans
force.
Au sommet, je mange la part de pizza achetée plus bas et je descends vers st martin Vesubie, lieu de
contrôle de passage. Il fait un temps superbe maintenant. Je prends un panaché. Je pourrai m arreter ici
mais il est tôt . Alors, je decide de prolonger l’étape avec une troisieme ascension du jour, celle du col de
Turini . Pas de sieste car il y a un risque d’orages en fin d’apres midi comme chaque jour.
J’aurai bien pris mes 20 mn quand même. J’attaque donc cette montée de 15,5 km. Dès le début, c’est
pentu et ça continue comme cela pendant 12 km à 7 pour cent environ. Le cumul de dénivelé etant déjà
elevé pour moi ce jour avec mes bagages, je monte souvent avec le petit developpement. Comme je suis
seul, je n’ai pas d’entrain à donner un rythme ou suivre un autre cyclo.
Le ciel se charge de nuages foncés. Ma breve pause à 3 km du sommet ne sera que de 10 mn.
J’écouterai un message telephonique de mon épouse m’informant que la mairie de St Michel de Maurienne
avait appelé à la maison pour me dire que ma carte d’identité, deux chèques, ma carte bancaire ,mes cartes
de route, ma carte Vitale avaient été déposés !
C’est une bonne nouvelle
Je mange le pain au chocolat acheté avant la 2eme ascension, je me réhydrate bien et ça repart.
Au sommet, deception car aucun point de vue de ce côté . Le reste du col en montant par la Tinée est peu
intéressant question paysage du reste.
Il est 15h50 et je suis encore en état convenable.
Je continue donc les 8 km sur un plateau pour aller au contrôle de passage de Peira-Caiva. Je compte y
trouver un hebergement pour la nuit car il ne me reste plus que 70 km à parcourir mais rien. Je prends une
boisson et je repars pour une belle descente jusqu’à Luceram.
La, je cherche un hebergement masi rien non plus. Grace à l’office du tourisme, je trouve un resto qui
propose des chambres plus loin 5km apres la grave de Peille dans un lieu dit.
Je ne peux refuser . J’appelle. C’est bon.Ouf sinon je me voyais devoir monter encore une ascension pour
aller dormir à la Turbie. Il est 18h30 quand j’arrive à ma fin d’étape. J’ai acheté des pains au lait et du
fromage pour le matin car l’établissement est fermé exceptionnellement le lendemain matin.
Sacré étape et quelle transition entre les paysages du nord de la Bonette et l’arriere pays niçois où je me
trouve.
Le soir, j’apprécierai un vrai repas entierement fait maison. Salade melons bien frais, entrecote sauce
champignons et legumes. Un regal mérité.
Malheureusement, cet hebergement est situé sur une route passante. Malgré les boules quies, difficile de
ne pas entendre les véhicules jusqu’à 23h00 et les poids lourds dès 6h30.
Il fait chaud et la chambre ne comporte qu’une petite ouverture en hauteur vers l’exterieur.

Vendredi 15 juin La Grave de Peille Nice 44 km 854 m de denivele.
Je trainaille au lit. Je n’ai plus qu’une quarantaine de km à parcourir et le tgv n’est prévu qu’à 17h00 à
Nice.Je mange mes pains au lait et mes tranches de fromage à l’eau et je pars tardivement à 8h30.
5 km de faux plat gentil et hop c’est parti pour la derniere ascension vers le village perché de Peille . Il
faut passer de 202 m à 650 m en quelques kilomètres seulement. Cette montée est peu connue . J’ai été
prevenu par claude et Alain qui ont fait le même parcours quelques jours plus tôt et qui ont cette montée
avec le col de Turini dans les jambes.
Moi, je l’attaque sans fatigue donc ça va mais la premiere partie est difficile. Je pense qu’il y a 4 km à 8
pour cent au début puis ça se calme ensuite. Une fois au village, le parcours continue sur une jolie route

pendant 2 km pour passer le col de st Pancrace à 672 m sans panneau d’indication.
Pendant 8 km , je reste sur un plateau pour arriver à La Turbie, commune située au dessus Monaco.
Plusieurs photos s’imposent sous ce beau soleil.
Au contrôle de passage de la Turbie, je discute avec un cyclo qui prend une boisson comme moi. Il vient
de San Remo et va y retourner. Il attend ses copains .
Je repars et je continue la route vers le col d’Eze , souvent emprunté dans la course Paris Nice et souvent
dans le contre la montre final.
Mon contre la montre à moi est d’aller le moins vite possible ce jour car ensuite je dois rester à Nice. Ce
n’est pas un probleme pour quiconque mais avec mon velo, mes bagages , ma transpiration et ma belle
tenue de velo, on peut mieux faire.
Je rediscute avec un cyclo prenant une photo comme moi dans la grande corniche. Lui fait un tour de
France de ses amis.Sympa comme idée.
Juste après le panneau Nice, j’oblique à gauche histoire d’ajouter encore quelques kilometres pour aller au
fort de St Alban. Sur cette route, il y a le plus beau point de vue sur tout Nice.

Je redescends. Il est 11h30 et il est temps de penser à la nourriture. J’achete une salade toute prête, des
abricots et de l’eau. Il me reste 5h00 à attendre.
A moi, la promenade des anglais en mode cool. La météo est parfaite et je respire les odeurs agréables de
crèmes solaires.
La mer est bleue comme sur les cartes postables. Je vois ces transats et parasols sur les plages privées. Je
bave alors banco.
J’arrive à une plage privée de renom en tenue V.C.V.E et je prends un transat et parasol. Le receptionniste
accepte de mettre mon velo dans la reserve. 20 euros mais mes yeux ne vont pas regretter. Me voici
installer au milieu d’allemandes, de russes buvant et mangeant des produits de luxe. Bref, je m’écarte un
peu quand même avec ma salade et mes abricots.
L’avantage de ce lieu est que je peux prendre une douche, disposer des toilettes et apres de retourner voir
toute l’après midi si ces dames vont bien.
Mais qu’est ce qu’il ya comme femmes seules dans ces endroits !!
A h, je quitte cet endroit insoutenable pour mes yeux, je refais quelques petites courses et j’arrive à la gare
pour emballer vite fait mon velo. Ca me prend mn et me voici dans le tgv retour pour Paris Gare de lyon
puis RER jusqu’à MLV Chessy où j’arriverai à 23H30
Je termine ce recit 16 jours après l’avoir terminé.
640 km et surtout 14 982 m de dénivelé.
Malgré le non respect du parcours enneigé m’empêchant de faire le col du Cormet de Roseland et l’Iseran ,
j’arrive pas loin des chiffres prévus par l’organisateur grâce au rajout du col de la Madeleine ( difficile).
Départ le lundi 10h15, arrivée 4 jours plus tard.
Ca fait une moyenne de 3750 m de denivelé par jour.
Ce fut un sacré défi physique à 52 ans et toujours quelques kilos de trop.
La pluie m’a beaucoup moins gêné que la chaleur entre Perpignan et Hendaye en 2017.
si j’aurai eu le même temps chaud, j’aurai cuit et je n’aurai pas pu le faire aussi rapidement.
Il est raisonnable de viser un maximum de 3000 m par jour lorsque l’on roule avec des bagages pourtant
réduits au maximum à 5,7 kgs .
Pour faire un periple en montagne, comme en 2017, il faut prevoir ses hebergements ou partir fin juin et
faire selon la distance parcourue dans la journée.
Mi juin, aucune station n’est ouverte et on peut avoir de grosses difficultés à se loger à velo à certains
endroits.
Je tire un enseignement majeur de ce défi réussi : les petits developpements. Avec les années et les
bagages et de longues étapes à répatition, il m’est devenu impossible rouler avec les développements qui
me permettaient de monter le Ventoux en 1h33 alors que maintenant je mets 2h05 seul.
Alors le 28-32 m’aida grandement.

A refaire, pour une journée où le corps est très fatigué, j’aurai bien voulu avoir 28-34 !!
Voyager en montagne seul avec bagages ne se compare pas avec la montée d’un grand col pendant les
vacances où l on part avec 2 barres dans la poche.
Le deuxieme point qui m’a permis de réussir est le respect de ma fréquence cardiaque de travail en montée
grâce aux conseils de mon cardiologue lors d’un test à l’effort de routine que l’on doit faire tout les 3 ans
après 50 ans lorsque l’on fait du vélo avec de gros efforts.
Alors, j’ai encore envie de repartir. Je savoure mes deux traversées faite en mode intensif mais maintenant
est venu le temps pour moi de faire des étapes moins extrémes .
T.M

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Bellegarde-Briançon et Briançon-Nice – 5 – 13 Juin 2018

5 juin 2018 by Claude Enzer

CR du relais Bellegarde-Briançon et Briançon-Nice

5-13 Juin 2018

5 juin 2018

Bellegarde > La Roche sur Foron

57 km / 21 km/h / 900m D+

14h45 > 18h45

Voyage sans histoire entre Paris Gare de Lyon et Bellegarde si l’on excepte qu’il n’y a même plus de compartiment vélo, bref vélos dans les sacs poubelles de 600l qui vont TB.

Départ de Bellegarde jusque La Roche-sur-Foron avec un sac de selle chargé à 2,8 kg. Mon sac de guidon, lui est à 2,1kg, bref pas trop chargé. Température de 34 deg. À la sortie de Bellegarde. Dès le départ, une belle bosse suivi de quelques descentes, mais il y a surtout des montées puisque qu’à l’arrivée, nous sommes 900m plus haut. Une petite averse sur le parcours nous rafraichit. Arrivés au gîte par une grande descente et donc au sec. Gîte très sympa, bien reçu et au repas, une super soupe !

Nom du gîte : Charmagit. La roche sur Foron : Simple,chaleureux et pas cher

6 Juin 2018

La Roche sur Foron > Areches
7:45 > 5:30 / 86 km / 15,6 km/h / 2150m D+

Enfin, on fait du vrai cyclo, bien qu’en montagne, les moyennes sont faibles, il faut donc compter aussi en heures de selle. 2 cols au programme (Aravis et surtout le col des Saisies montés le matin). On a roulé dans le goudron vraiment fondu en cours de travaux. Résultat, nos pneus sont pleins de goudron, impossible de rouler. Nettoyage avec une pierre puis de l’herbe fraiche. Sinon, vous imaginez descendre le col sur du goudron > pas top au niveau sécurité. Les montées se font à une vitesse supérieure à ce que j’avais prévu, env. 8km/h si la pente est à 8%. J’avais tablé sur 6,5 km/h, je suis donc satisfait. Nous déjeunons à Beaufort à 13:45. Le restaurant accepte de nous préparer un « menu express ».
Ensuite, montée vers Arêches. Pas de pluie, un peu lourd, mais bon, on a survécu. Arrivée au gîte où il n’y a quasiment personne, les grands cols étant encore fermés. Le restaurant restera d’ailleurs fermé et nous devrons aller manger à l’extérieur. (là aussi, bien mangé)

Nous savons déjà depuis longtemps que l’Iseran est fermé, ainsi que le cornet de Roseland, nous devrons donc contourner par Albertville et la vallée de la Maurienne. On ne sait donc pas encore où l’on va dormir demain (St Michel ou Lanslebourg où nous avons la réservation puisque nous devions arriver de l’Iseran). Tout dépendra du passage du Galibier.

Nom du gîte : Auberge du Poncelamont. Arèches : TB, même si le restaurant était fermé, faute de touristes.

7 Juin 2018

Areches > Lanslebourg

7h30 > 18h00

7h10 / 145 km / 20,2 km/h /1415M D+

Départ d’Areches sous un temps maussade, mais en descente. On revient à Beaufort, là ou nous avons déjeuné hier midi, passons sans s’arrêter et continuons à descendre jusque Albertville. A la sortie d’Albertville, nous empruntons une départementale parallèle à la N6. On nous a parlé d’un pont fermé, nous le découvrons! Le pont a été soufflé par une explosion de gaz il y a env. un mois et est impraticable pour les voitures. Les photos sont impressionnantes. (regarder le lien) Mais nous, en vélo, on peut passer moyennant des contorsions entre des grillages et des portages de vélo par dessus un parapet. Mais l’essentiel est là, nous passons! On n’arrête pas le VCVE facilement ! Une superbe descente pendant quelques km, puis malheureusement, nous rejoignons la N6. Et là, ce n’est pas le trafic qui nous a gêné, mais de longues lignes droites sans aucun intérêt. Nous roulons en prenant des relais. Seul un arrêt pour pointer dans un village « au hasard » (ce fut Epierre, ça aurait dû être l’Iseran) nous sort un peu de cette monotonie. Je ne me sens pas trop bien, le seul jour de toute notre randonnée. Rien de bien méchant, juste l’impression de vide.

Nous traversons St Jean de Maurienne, où nous buvons un coup dans un café avant de continuer jusque St Michel de Maurienne où l’on apprend à notre stupéfaction que le Galibier est fermé (Internet disait le contraire) et ouvre … demain soir 16h, donc trop tard pour nous. Nous cherchons la gendarmerie (fermée) qui indique que pour les plaintes, il faut aller à … St Jean. Bref, la France est un beau pays, surtout lorsque nous n’avons besoin de rien! Nous décidons donc, la mort dans l’âme de monter jusque Lanslebourg pour passer demain le Mont Cenis puis l’Italie et rejoindre Briançon. La route est longue, pentue, pas intéressante, fréquentée, mais que faire? Rien à part de s’arrêter à Modane et boire un coup ce que nous faisons. Ca coupe ces 40km de montée en 2 et ça améliore le moral. Arrivés à Lanslebourg, dont la route est vraiment trempée, nous trouvons notre gîte réservé quasiment au pied du Mont Cenis. Belle chambre, bon repas, bon accueil, tout baigne ! Le soir au repas, j’ai quand même regardé par où je pouvais m’échapper au cas où une envie soudaine de vomir aurait eu lieu. Mais, à part un appétit modeste, tout s’est bien passé! Bien discuté avec le patron du « gite-hôtel ». Je contrôle à Lanslebourg au lieu du col du Lautaret, becoz la neige!

Nom du gîte : La clé des champs, Lanslebourg. Un peu cher, mais confortable et TB repas.

8 juin

Lanslebourg > Briançon

105km et 2200 m D+

7h45 > 17h50

121 km / 15,7 km/h

12 à 18deg

Super journée! Ce matin dès le départ, on attaque le Mont Cenis après 200m d’échauffement. Bonnes sensations sur les 10 km d’ascension du Mont Cenis. Un peu de neige de chaque côté de la route, mais ce ne sont pas des congères, juste des plaques. Après avoir soulevé, non pas la coupe, mais le panneau indiquant le col (voir photo), bien discuté avec la patronne du relais, un vrai puits de science sur le Mont Cenis depuis l’origine du monde, tout au moins Hannibal et ses éléphants jusque maintenant. Il y a d’ailleurs des fresques qui immortalisent leur passage. Vu, entre autres, un bobsleigh fabriqué par son grand père qui vaut son pesant de cacahuètes. Prise de photos. Puis, le lac du mont Cenis avec un arrêt près du musée et discussion avec des français. Ensuite 30km de descente technique et très agréable vers Susa, ville italienne. Puis comme on était bien bas en altitude, d’abord une petite erreur de parcours (la bonne route, mais du mauvais côté, notre seule erreur), il a fallu remonter. D’abord 4 km relativement violent, puis l’appétit étant ce qu’il est, une bonne plâtrée de pâtes et un expresso italien dans un petit resto de village. Bien sympa. Puis de nouveau 20km de montée jusque Oulx où nous avons pris notre dessert. Encore quelques km avant d’arriver au pied du col de Montgenèvre en zone France avec un peu de pluie dans la montée, quelques arrêts pour des photos. Un tunnel interdit aux cyclistes nous fait attraper quelques sueurs froides. Mais en fait, l’ancienne route sur le côté est devenue une piste cyclable. Nous n’avions juste pas vu le panneau, pas très visible. Nous devenons les rois du pétrole pendant quelques km: Pas de voitures et une superbe route à tunnels pour nous tout seuls. Traversée du village de Montgenèvre, typique, où la maréchaussée française (police et gendarmerie) est plus que présente. Ne cherchez pas, ils cherchent les migrants partout, nous sommes très proches du col de l’échelle, tristement célèbre. En tout cas, ils sont plus nombreux qu’à Saint Michel! Puis 15 km de descente jusque Briançon. Arrivés par la « chaussée », descente de 12% entre la vieille ville et la ville neuve. Impressionnant ! Bref Une très bonne journée de vélo. Les petits soucis d’hier sont passés à la trappe. Maintenant 2 jours de visite à Briançon, on repart lundi pour Izoard et Vars, suivi de la bonnette et autres cols. Et là, tous les cols sont ouverts !

Nom de l’hôtel : Hôtel Mont Brison, Briançon. Au pied de la Chaussée qui va vers la vielle ville. Patrons très sympa, vieilles voitures, près des resto de la ville basse.

11 Juin

Briançon > Jausiers

7h30 > 16h00

6h00 / 93 km / 15,4 km/h / 2300 m D+

Départ de Briançon sous une petite bruine, quelques centaines de mètres d’échauffement et .. on attaque Izoard. Les pourcentages sont dès le départ élevés, l’échauffement est donc mené rapidement. Toute la montée (20km) se fera sous la pluie. Pendant toutes nos journées de vélo, notre vitesse sera entre 6,5 (11%) à 9km/h (5%), la moyenne étant env. 8km/h pour 8%. La montée des cols est donc une vraie école de patience, où il ne faut pas s’énerver et prendre chaque ligne droite et virage comme il vient. S’adapter à la pente et non pas l’inverse. Ne pas trop penser à ce que l’on est en train de faire, tout en étant toujours à l’écoute de son corps. Nous avons tous les deux eu la chance de ne pas avoir eu de souci de santé et le froid et la pluie ne nous ont pas vraiment gênés sauf exception. La première heure jusque Cervière fut plutôt tranquille. Puis à la sortie de ce village, le pourcentage devint plus important et la pluie redoubla. Au départ de Briançon, nous avions une temp de 12deg en haut, et 9deg en haut avec une pluie glaciale. Un car de « seniors » qui nous a doublé 2 lacets plus bas nous fait une ovation. Brièvement, on se croit dans le tour, on est mitraillé comme des vedettes. Une photo devant la stèle effectuée par les dits-séniors, on s’habille pour la descente qui va être dure, je mets mes gants de vaisselle MAPA (Idée géniale sous la pluie froide, je recommande !) et on attaque prudemment la descente. Celle ci n’est pas trop difficile et se négocie bien. Puis, les gorges de la Guil, magnifique. Au milieu, village de Arvieux. Pour moi, pas question de s’arrêter dans le café ouvert, il fait froid, mais pas suffisant pour s’arrêter, on va se refroidir. Mais Alain est frigorifié (le pauvre, il a pas l’habitude !) et me demande de s’arrêter. Donc, on s’arrête. 2 chocolats plus tard, nous repartons toujours avec les gants par dessus les gants vélo. Les clients et la patronne me regardent amusés. Prêt pour la vaisselle,lol !

Arrivés à Guillestre pour le déjeuner que nous prendrons au pied du col de Vars. En fait de déjeuner, des chocolats chauds et un sandwich acheté dans une boulangerie. Nous y verrons un pickup avec caravane sur le châssis qui va nous suivre quasiment jusque Nice. Serveuse sympa..et jolie !!! Rayon de soleil au milieu de la pluie..qui a cessé !

Puis départ vers le col de Vars, pente immédiate et dure. (8% mini) Mais nous le monterons au sec, ce qui n’est pas si mal. Nous le finissons bien, facile. Pointage rapide. Tout au long de ces cols, nous verrons des marmottes qui batifolent le long de la route. Elles sont probablement juste sorties de leur hibernation et ne sont pas sauvages du tout. Elles seront beaucoup plus méfiantes dans un mois ou deux. Ensuite, descente dans les magnifiques gorges d’Ubaye jusqu’à Jauziers au pied de la Bonnette. Notre gîte est une très grande maison, tenue par un couple belge, tombé amoureux de la région. Repas super bien préparé par le maitre des lieux, longue discussion avec tous les convives. Bien agréable de ne pas faire 200b / jour, on peut prendre le temps d’échanger et discuter.

Notre gîte : La Mexicaine, Jausiers : Bien logés, bon repas, TB rapport qualité / Prix.

12/6/18

Jausiers > Valdeblore

7h30 > 18h00

7h10 / 106 km / 14,9 km/h / 2390m D+

Ce jour, un joli plat de résistance, le col de la bonnette, 2715m au sommet, un des plus hauts col d’Europe asphaltés. La montée se fait tranquillement en 2h30 sans difficulté particulière. Le spectacle, malgré l’absence de soleil est magnifique. En haut, on sent bien sûr le manque d’oxygène, mais comme le rythme a été ajusté, pas de souci. Mon plus beau souvenir de toute notre ballade. Des congères plus hautes que nous (voirphot), des lacs, une petite forteresse, lors de la montée. En haut, le col est bizarre. On arrive d’un côté de la montagne, un virage en épingle et on redescend. Même pas un panneau, à part un tout petit. La route asphaltée la plus haute d’Europe démarre de ce col et monte dans la montagne pour se finir 100m dénivelée plus haut. Juste pour pouvoir dire que la route la plus haute d’Europe est en France ! Elle est d’ailleurs fermée pour cause de neige. Nous restons 10-15 mn en haut, la pluie apparaît (9deg) au moment de la descente. La route de ce côté est vertigineuse et nous descendons très prudemment. Au total j’aurais réglé mes patins de freins 3 fois en 7 jours. Nous finissons cette descente, fatigués et énervés (route en mauvais état, pluie, tension nerveuse). Un bon petit resto à St Martin de Tiné, avec pointage, discussion avec 2 anglaises « qui adôôôrent la France », on laisse passer tranquillement une énorme pluie, un éboulement de pierres naturel impressionnant (bruit, poussières, il ne fait pas bon être sur la trajectoire, voir photo)), puis 30km de descente superbe dans les gorges de Tiné avant d’attaquer le col de St Martin, 1000m plus haut. En bas, 24deg puis jusque 32, avant de redescendre à 12deg, le tout en un peu plus d’une heure. En bas, superbe soleil, puis on entend l’orage (première fois). Valdeblore est un groupement de petites communes sur une distance de 10km environ. Notre gite est quasiment la dernière maison du dernier village à 1 km du col. Nous voyons l’orage qui monte de la vallée et qui nous poursuit. Le temps de franchir le portail et de rentrer directement dans le garage (ouvert), des trombes d’eau et surtout la foudre s’abattent sur notre gîte. Nous l’avons échappé belle! Le patron du gîte nous explique que sa box vient de cramer! (Il arrivera finalement à la réparer). Le patron nous sèche tous nos vêtements pas complètement trempés, mais pas secs non plus. Le lendemain, nous repartirons donc au sec. Merci patron ! Nous passerons une très bonne soirée à discuter jusque 23h. Demain encore 115 km et Nice sera rejoint.

Gite : Le grand chalet , Valdeblore : Super convivial, TB mangé, même trop. TB rapport qualité prix.

13/6/18

Valdeblore > Nice

7h30 > 15h00

5h40 / 105km / 18,4 km/h / 1700m D+

Dernier jour de notre périple, TGV à Nice à 17h pour Paris. Départ à 12deg. Il nous reste le Turini, le col de Peille et d’autres petits cols lors de notre descente vers Nice, en passant par La Turbie.

Le col de Turini fût dur. Le seul moment où j’ai vu le compteur à 12%. En plus, au pied du col, 2 panneaux. L’un indiquant le col à 12km, l’autre à 15. Évidemment, inconsciemment, on choisit le 12km. Sauf que à 12km, on est au milieu de la forêt et il n’y a rien de spécial. Du coup, le moral en prend un petit coup. Arrivés en haut au sprint pour le fun, le seul de notre périple. On s’arrête quelques minutes et l’on voit bien que nous sommes au royaume du Monte Carlo. Photos, coupes, autographes sont présents partout. Il y a d’ailleurs quelques « anciennes » en ballade. Descente sympathique avant d’attaquer le col de Peille, nom du village qui se trouve au col. Il fait quasi 32deg. Là aussi, pourcentages importants. On traverse sans s’arrêter, juste un arrêt pour regarder un magnifique point de vue. A partir de là, on sait que ça va être descente quasi non stop jusque Nice. Peu après, au détour d’un village, …la Mer ! Enfin!

Une photo et nous continuons jusque la Turbie pour le dernier pointage. Nous repartons et voyons le panneau Nice (photo). Quelques minutes, et nous arrivons à la gare de Nice, fin du périple.

Retour vers Paris sans histoire. Nous pensions avoir un TGV plein à craquer suite aux grèves, mais en fait, pas trop de monde. Arrivés à l’heure, RER dispo tout de suite et voiture pour rentrer (ça nous évite de remonter le vélo). Arrivés vers 23h30 à Coupvray

Conclusion :

Ce n’était pas un défi facile à réaliser. Surtout, on ne s’attendait pas à être embêtés sur le parcours par la neige qui nous a dérouté 2 fois et nous a fait « éviter » 2 grands cols (Iseran et Galibier).. Mais on vous rassure, d’autres ont été montés à leur place!

Au final, et en prenant notre temps comme nous l’avons fait, ce ne fût pas si difficile que cela. Il faut juste bien se connaître, et choisir un rythme d’ascension correspondant à son niveau physique en fonction de la distance. De bon braquets sont évidemment nécessaires (30*28 pour ce qui me concerne).

Bcp de bruit lié à l’eau qui était partout, fonte des neiges oblige. Quant on passait un torrent, la température chutait de plusieurs deg sur quelques dizaines de mètres. Impressionnant!

..Et que dire du bruit des cloches des vaches et brebis. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas entendu avec cette force.

Quelques chiffres

Partis le 5, arrivés le 13 Juin avec 2 jours d’arrêt à Briançon. (Ce fut une belle idée de couper la traversée en 2. Nous allons probablement le refaire sur la traversée des Pyrénées).

Perdu 2,5 kg seulement. Tout ça pour ça ! Mais on a super bien mangé chaque soir à l’étape. Bref, on a bien vécu.

Au total, 715 km pour & 13055 m de dénivelée, soit moins que ce qui est annoncé. Ce qui est normal. Même en rajoutant des cols non prévus, nous n’avons pas passé Iseran et Galibier. De plus, je soupçonne mon appareil d’être un peu pessimiste (env. 5%) en vérifiant dans le détail une ou 2 étapes / dénivelée officielle.

Un peu de pluie, un peu de froid, un peu de chaleur, mais dans l’ensemble conditions météo parfaites, surtout pour moi qui n’aime pas la chaleur.

Claude & Alain

Des photos ? Pas de souci, voici l’adresse :

https://photos.google.com/u/1/album/AF1QipOP9CLvUDb5IYpYqno4CP13JV9wimmqkp9PjAvt

Classé sous :Récits longues distances

[Route] BRM 200 de Noisiel – 17 mars 2018

17 mars 2018 by Claude Enzer

Gr 1 : Bon, on savait qu’il allait pleuvoir , que le vent serait modéré et plutôt favorable sur le retour. Choses promises, choses dues.
Départ 7h00 pour les 5 du vcve et un triathlète de Montmorency avec un vélo surchargé de prolongateur ( Enzer junior).
les 7 premiers km sont sages puis à la sortie de Guermantes, l’avant de notre groupe de 30 ( on part de 5 mn en 5 mn entre les groupes) accelere.
Une douzaine partent à l’avant dont Philippe le ch’ti.
Le clode etait sagement dejà resté avec l’arriere du groupe.
on se retrouve donc les trois vcve 1./4 puisque JP est VCVE les années du PBP.
Nous respectons le parcours à la lettre. beaucoup passeront par Serbonne en sens interdit et à Jouarre, descendront directement pour gruger 2 km. En bas de Courcelles, au km 46, la pluie fait son apparition.
On bâche!!
C’est reparti pour la Vallée de la Marne, la vigne encore endormie à cette période.
Enfin , Chateau Thierry puis le contrôle 1 à Brasles.
On retrouve les premiers et Philippe qui a bien eu le temps de faire le plein.
L’arrêt de 20 mn est long. Avec la pluie, les gants mouillés, pas facile d’attraper la nourriture dans les poches.
On repart et un peu après, on bénéficie enfin du vent dans le dos.
Avec la pluie continue et la nature encore au repos, on ne peut pas dire que c’était gai.
Il fait environ 5° mais je me felicite d’avoir une casquette pluie avec une grande visière pour ne pas avoir la pluie directement sur les lunettes.
Content aussi de mes  » rainleggs » pour avoir les cuisses et les genoux au sec.
Après la côte douce et reguliere de Villeneuve sur Bellot, 2eme contrôle à Rebais.
Nous retrouvons les premiers qui allaient repartir. Ca tremble pas mal avec le corps mouillé et l’arrêt.
Le sol ressemble au bassin des bébés à la piscine.
Encore un bon 20 mn d’arrêt. il FAUT MANGER et prendre une boisson chaude sinon…
On repart. pause pipi à la demande de Jluc. On s’arrête à trois à la sortie de Chantareine.
Comme Philippe, Jp n’ont pas regardé le parcours, ils prennent de l’avance et ne tournent pas à g.
Le temps que l’on se regroupe et c’est 2-3 km de gratuit en allant jusqu’à Doue. Grrrrrrrrr
Enfin, on reprogresse ensemble en empruntant notre parcours rando à contre sens.
Mouroux, Pommeuse et la côte vers Faremoutiers. On s’attend en haut.
Les pieds et mains froides rendent difficile la sortie pour certains.
Tigeaux, Villeneuve, Jossigny et hop déjà Noisiel à 15h57.
Depuis 1990 que je fais ce brevet, j’ai connu bien pire surtout avec un fort vent de face au retour.
A l’arrivée, c’est le pointage et on demande tous une boisson chaude.
Merci à mon épouse de m’avoir préparé des gaufrettes maison, deux croque monsieur et des pruneaux dénoyautés.
Thierry

Gr 2 : Bon, je ne vais pas évidemment tout reprendre. En haut de la première bosse de Noisiel, déjà 20m de retard que nous comblerons, le Gr 1 jacassant encore plus que nous, pôôôvre Gr2 ! En haut de Guermantes, 50m de retard et nous voyons cet écart augmenter, donc bye bye le Gr 1! Bref, 0 km effectué ensemble, mais c’était prévu. Au fait, je ne suis pas seul. Ya Emmanuel, mon ancien chef, à l’époque où je bossais, que j’ai doucement mais sûrement converti à la longue distance. Il envisage de faire PBP l’année prochaine! Et moi, j’ai pas trop envie de la laisser seul, alors… je réfléchis! Tant pis pour ceux qui pensaient que j’allais préparer la soupe aux contrôles. Crevaison d’Emmanuel entre Villeneuve et Tigeaux, seul pépin sur nos 200km. Il m’a demandé la référence des Durano +, donc, ça devrait plus se reproduire ! Donc, on chache, on jacasse, on roule à 2, à 3, à 4, ça dépend! Il pleut avant Jouarre, on bâche ..et on arrive à Brasles, km 84. JP allait repartir, on échange qq mots. Boisson chaude, petits sandwiches, barres et cacahuètes. On reste 20 mn et on repart toujours sous la flotte. Fait pas chaud ! Emmanuel monte bien les bosses, je monte à ma main. Rebais, km 141 est atteint à 13h30, on reste 25 mn. Petits sandwiches, boisson chaude, banane et fruits secs. Départ au froid pour la dernière étape. La temp de 7deg au départ, n’est plus que de 3-4 deg. Bref, avec la pluie ..fait pas chaud. Pour ce qui me concerne, seules les mains me gênent. Comme bcp le savent, moi, je ne mets rien de spécial qd il pleut, puisque de tte façon, à la fin, tout est trempé. J’économise donc le poids de vêtements mouillés et donc lourds. Aucune erreur de parcours de notre côté, le Claude a bien tout appris! Nous roulons maintenant à 5, l’un d’entre eux ayant cassé son câble de dérailleur AR roule sur le petit pignon. Nous montons Faremoutiers ensemble .. et finissons à 5, donc pas d’arrêt. Nous montons Tigeaux à 5 et finissons à 5..donc pas d’arrêt. Nous finissons donc tous les 5 à Noisiel à 16h34 48sec et 2/10. (La précision à la minute ne me paraît pas satisfaisante !). Boisson chaude, 2 gâteaux et un bon claquage de dents plus tard ds la voiture, une bonne douche fût la bienvenue !

Bref, un 200 difficile, mais comme dirait Thierry, on en a vu d’autres, ne serait ce que le PBP 2007 !!! (Celui-là, pas près de l’oublier). 23,4km/h fût notre moyenne vélo sur le parcours.

Claude

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[Route] Relais Montbeliard Bellegarde 24-25 octobre 2017

26 octobre 2017 by Claude Enzer

MONTBELIARD BELLEGARDE

24-25 Octobre 2017

322 km – 4808 m dénivelée

24/10 Montbéliard > Bellegarde

162 km – 7h10 > 16h30

Départ de nuit, sachant que le soleil se lève vers 8h10.

Même à cette heure matinale, le trafic automobile est impressionnant. Le bassin industriel va bien à ce que je vois.

Dès la sortie de Audincourt, 6km de Montbéliard, les premières bosses apparaissent. Et elles font déjà pas mal de km. Mise en jambe rapide et efficace. En plus il y a des travaux (route coupée) résultat,  je roule dans les graviers.

Pierrefontaine est recouverte d’une mer de nuages. Photo prise et 5 mn après, je suis sous les nuages

J’emprunte la vallée de la Dessoubre dans le sens montant. Résultat plus de 20b à 1-2% sans interruption. Tout le temps en prise. Petite photo à Gigot pour notre ami Cochonou. Puis je prends à gauche et … ça continue à grimper ! Au total plus de 40b.

Au kilomètre 75 premier arrêt dans un restaurant à Orchamp-Venne. Il est 11h30, trop tôt pour déjeuner. Le restaurateur, très sympa au demeurant me conseille d'aller manger au restaurant de la cascade à Moutiers Haute-Pierre, environ 35 km. Je pars donc illico. Arrivé à 12h45, déjeuner en 35 minutes ce qui est une forme de record. Entrée, plat, dessert, café ! Cochonou en rêve, Claude l’a fait ! Petite descente jusqu'à Lods puis on tourne à gauche et là, longue montée jusqu'à Bolandoz. Encore 15 km de montée. Un peu de plat (évidemment pas tout à fait, le plat est une notion inconnue dans cette région) et descente en direction de Salins-les-Bains. Un peu de gymkana en arrivant et je pointe dans un café à côté des thermes. Patron bien sympathique. Il m'indique la direction d’Arbois par la route directe comme l’indique le road book et que personne ne prend. Facile à comprendre! 11% à la sortie d’Arbois pendant plusieurs centaines de m, puis on revient à du 7-8% pendant … longtemps! Le plus gros pourcentage du Relais. Ensuite, comme après chaque montée, descente vers Arbois que je traverse rapidement. Les vignobles sont partout, vin du Jura oblige. Puis les 3 km de montée en direction de Pupillin, où se trouve mon gîte sont encore une fois difficiles. Elle s'effectue au  milieu des vignes. L’entrée de Pupillin montre que tout le village est tourné vers le vin. Plus d’envie de faire des photos, je regrette, car c’était superbe. Toute la journée ou presque ce fut soleil et température automnale (18deg). Faisant tout le temps nos randos l’été, nous ne connaissons pas trop le bonheur de rouler avec des couleurs automnales. Ca sera le plus beau souvenir de cette ballade. Maintenant, avec le réchauffement, il faut vraiment revoir la façon d’organiser nos randos. Arrivée devant le gîte à 16h30. Accueil très sympathique de la patronne du lieu. Je dispose d'une chambre double, d’une grande salle de bain, de toilettes et d’une cuisine, tout ça pour moi! Le repas du soir est servi avec saucisses de Morteau, patates, salade et surtout cancoillotte. Ensuite, fromage local puis..tartes aux pommes et à la myrtille, le tout pour moi tout seul! Inutile de vous dire que j’ai calé. Ensuite gros dodo!

26 octobre 17

Pupillin – Bellegarde

164 km 7h15 – 18h00

Debout 6h pour petit-déjeuner à 6h30. La patronne est à l’heure. Jambon, fromage, miel local, beurre, confiture, viennoiseries, bref tout ce qu'il faut! Départ de Pupilin à 7h15 dans la nuit. Après quelques minutes sur une toute petite route délicate (mouillée, de nuit avec des feuilles mortes), retour sur une nationale. Arrivée à Poligny, photos pour mon ami Nicolas. Je demande la route pour Plasne. Une dame, présente dans la boutique et qui en vient me dit qu'il y a beaucoup de brouillard en haut du plateau. Cela signifie que ça va encore monter, puis ça sera le brouillard! Montée de 7 km à 7-8%. En haut il y a effectivement du brouillard, mais rien de catastrophique. La route monte et descend pendant plusieurs kilomètres. J'emprunte une toute petite route du côté de Ladoye et son cirque, même pas entrevu. Là aussi, il vaut mieux ne pas avoir de soucis! Descente vers Baume les Messieurs. Le village, en théorie touristique (église clunisienne, grotte, cirque)  semble plutôt sinistré. Je suis supposé pointer mais les 2 restaurants sont fermés. Alors je fais une photo. Une dame de 75-80 ans m’indique le chemin avec une précision monstrueuse pour les 20 prochains km. Il est 9h15, portes et fenêtres sont grand ouvertes, il fait 12deg. Cherchez l’erreur! Sortie de Baume, encore du 9%.... Et pendant pas mal de kilomètres. Puis ça sera un plateau avec un peu de brouillard pendant longtemps. La température du matin était de l'ordre de 9 degrés et a mis du temps avant de monter. Mais vers 11h30, plus de brouillard depuis une heure et il fait 21-22 degrés! Pas mal pour un 25 octobre! Bref sur ce coup-là je me suis bien débrouillé! À Clairvaux-les-Lacs, km 60  je m'octroie une petite pause dans une boulangerie, cookie et iced tea. Première pause de la journée. En fait avec les bosses, je n'avance pas. Le midi, 40 km de retard par rapport au jour précédent. À partir de Clairvaux-les-Lacs jusqu'à Saint-Claude, traversée du désert,  strictement aucune boutique et rien d'ouvert. Je suis le parcours du tour de France, par le col de la Joux, à plus de 1000m. Ce col commence tranquillement à 2-3 % puis, en sortie de virage on passe à 7- 9 %  jusqu'au sommet. Montée déserte encre une fois, que le silence. Lors du passage du tour, ça devait être différent. Après la descente, je suis supposé pointer à Château-des-Prés il n'y a même pas une seule boutique, c’est incompréhensible. À partir de là,  que du bonheur puisque c'est une descente ininterrompue  jusque St Claude. (une trentaine de km)

Il est déjà 13h45. Alors, je me restaure rapidement avec un croque, une omelette et un café. A La sortie de St Claude et avec l’aide d’une automobiliste particulièrement aimable, je m’attaque à une bosse de 15 km jusqu'aux Bouchoux, si l’on excepte une descente à 11% d’1 km. Et heureusement, je suis presque tout le temps à l’ombre, j’aurais presque trop chaud! A un km du croisement, coup au moral. Je me fais doubler par une jeune fille charmante et souriante qui me demande où je vais et puis, elle s’en va! Grrr !

Aux Bouchoux, je suis censé pointer, mais là encore pas de boutiques. Au total, ce jour, 3 contrôles et 3 photos. La bosse continue d'une manière ininterrompue jusqu'à l'Embossieux, 6 km plus loin. Soit encore une bosse de plus de 20km! Là, je suis à presque 1000m, 30km de Bellegarde, je me dis que je vais me laisser descendre tranquillement jusque Bellegarde. Que nenni! Un peu de plat jusque La Pesse. Puis une magnifique route forestière déserte m'oblige encore à monter encore et encore! Je commence à perdre patience, les bosses se montent entre 8 et 11km/h, bref, ça ne va pas bien vite! Sans le triple, je ne serais pas passé. Enfin à Giron, après une première descente un peu délicate (à l’ombre, c’est humide avec feuilles mortes) j'amorce la vraie descente vers Bellegarde! Mais à 10km de Bellegarde, au Pont des Pierres, ça recommence, montées descentes. Arrivée à Bellegarde par la même route que la flèche. A 18h je suis enfin à la gare TGV, celle que Cochonou à oublié de connaître. Compartiment vélo, le contrôleur a "oublié" de me le facturer, bref à 22h, je suis à la gare de Lyon, 23h30 à la maison.

Conclusion:

Superbe ballade, paysage d'automne que nous ne voyons jamais. Les gens et les voitures, aucun problème, Soleil superbe, le gîte à Pelullin que je recommande (3km d'Arbois). Juste un peu froid le matin mais ça c'est normal à la fin octobre.

Dommage que personne du club n’ait relevé le défi de venir! Mais d’un autre côté, rouler seul, faire ce que l’on veut quand on veut est aussi super cool.

Aucune erreur de parcours, pas de défaillance. Juste une vitesse « contrôlée » dans les bosses pour ne pas me mettre dans le rouge. Au total et par un petit calcul simple, si l’on considère 4800 m à 5% de moyenne > ça fait quand même 96b de montée en 2 jours! Bref, ce n’est pas la Seine & Marne !

Claude

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[Route] Tour du Vaucluse – 13 octobre 2017

19 octobre 2017 by Claude Enzer

TOUR DU VAUCLUSE AVEC CROCHET PAR FORCALQUIER

416 km- 5210 m de dénivelé.

Vendredi 13 au dimanche 15 octobre 2017

Jean Luc Lemaire, Didier Garzino et Thierry Morlet.

Vendredi 13 octobre : Avignon Tgv-Crillon le Brave( près Bédouin)

110 km 4046 calories 902 m.

Départ Tgv à Marne la Vallée Chessy à 8h40. Comme exeptionnellement je me suis fais déposé en vehicule, c’est en gare que je m’aperçois que j’ai oublié mon casque. Grrr, la premiere en fois en 36 ans de velo.

 

Pas ideal le transport des velos en train quand il n’y a pas de compartiment velo.

Nous arrivons à Avignon TGV à 11h44 comme prévu. On deballe nos velos, on jette les grands sacs poubelle qui nous ont permis de mettre les velos.

Il fait beau. On se prend une petite heure à visiter la ville historique et le Palais des Papes à Avignon.

Nous traversons le Rhone pour faire une petite incursion dans le Gard afin d’éviter les routes encombrées au Nord d’Avignon. Pause café à Sauveterre.

Jean luc mesurera le fait que d’avoir un sac à dos par rapport au porte bagage augmente de maniere exponentielle le risque de repartir du bistrot sans le sac à dos et de s’en apercevoir plus loin.

Au km 85, nous arrivons à Vaison La Romaine, site touristique important.

C’est à 1,4 km de Crillon le Brave que nous prendrons une de ces chambres d’hotes.

Je recommande le lieu.

Après un apero sympa avec le couple d’hôtes et un couple hollandais de passage comme nous, passage à table pour un plat qui tient au corps !!

Samedi 14 octobre:Crillon le Brave-Mont Ventoux-Sault-Forcalquier-Simiane la Rotonde-St Christol( près)-Rustrel

158 km 2970 m. 21,06 km/h 7303 calories

Depart à 7h30 pour 15 mn avec l’éclairage jusqu’à la sortie de Bedouin.

Ce matin, c’est LE BUT pour Didier qui ne l’a jamais monté et pour jean Luc, premier fois par Bédouin. Ils sont prévenus. Au virage  à gauche du restaurant après 4km, c’est tout à gauche.

Chacun montra comme il aura pu en fonction de ces capacités et de ses développements.

Couvert en bas, le ciel sera parfait.

Au sommet, nous sommes au dessus les nuages.

On se retrouve au chalet Reynard pour la descente vers Sault.

Sur la place de Sault avec la rue des commerces. Nous prendrons quelques forces.

Perso, je me regalerai d’une quiche aux poireaux.

Nous arrivons chez Patrice Levasseur vers 13h40.

Pour ceux qui ne connaissent pas Patrice, il fut un des piliers du club lors de sa reprise en 2001.

Toujours licencié au V.C.V.E, il vit désormais à Forcalquier depuis 4-5 ans.

Nous y dejeunerons un succulent plat de lasagnes préparés par son épouse et une tarte aux pommes.

Patrice était venu à notre rencontre 17 km avant et nous accompagna 13 km après.

Les deux de tête ont mis leurs sacs à dos dans la voiture !! Des graisseux !

Le soir, nous avons pris un gite disponible pour une seule nuit. Il est très bien également.

Nous mangerons au resto à 50 m en tenue de soirée !

 

Dimanche 15 octobre

Rustrel- Cereste-Pertuis-Lourmarin-Bonnieux-Fontaine de Vaucluse-Isles sur la Sorgue-Avignon.

148 km  1342 m

 

9°C au depart mais rapidement 6°C à Cereste. Ca pince un peu et ça grimpe surtout vers le col de l’Aire  à 950 m. Sur le versant sud, le soleil est généreux et la température remonte à l’entrée du Lubéron.

A Lourmarin, c’est la pause en cas. Jean luc avait mis une boite : svp un euro !

Après avoir remonté la Combe de Lourmarin qui surprend sur la fin, arrivée à Bonnieux, autre village classé.

A Fontaine de Vaucluse ou la Sorgue sort de la roche par résurgence.

Plus loin, c’est le paradis des brocanteurs à Isles sur la Sorgue et ses roues à aubes.

Jean luc n’en peut plus. C’est le troisième jour qu’il a quitté le nid. Dès qu’une jeune femme passe, on a droit à «  ça te réveillerait un mort »

Nous arriverons à Avignon Tgv 1h30 avant le train. Il a fallu donc se réhydrater.

Comme dit Jean Luc, la premiere bière, c’est pour fêter la fin du circuit, la deuxieme, c’est pour la soif.

En résumé, ces trois jours se sont passés «  on ne peut mieux ». Une météo parfaite, des points de chute pour les étapes idéals, une bonne entente.

A refaire en 2018 avec pourquoi pas un plus gros groupe sur une destination similaire mais avec un col majeur plus accessible qui demande avec un velo à 16 kgs des tout petits développements.

A 2h40 de tgv, la Drôme nous tend les bras. Les Vosges ne sont pas loin non plus.

Quand le soleil reviendra , je repartira

quand les bourgeons reviendront, nous repartirons !

 

Thierry

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Tour du Vaucluse – Octobre 2017

15 octobre 2017 by Thierry Morlet

TOUR DU VAUCLUSE AVEC CROCHET PAR FORCALQUIER

416 km- 5210 m de dénivelé.

Vendredi 13 au dimanche 15 octobre 2017

Jean Luc Lemaire, Didier Garzino et Thierry Morlet.

Vendredi 13 octobre : Avignon Tgv-Crillon le Brave( près Bédouin)

110 km4046 calories-902 m.

Départ Tgv à Marne la Vallée Chessy à 8h40. Comme exeptionnellement je me suis fais déposé en vehicule, c’est en gare que je m’aperçois que j’ai oublié mon casque. Grrr, la premiere en fois en 36 ans de velo.

Pas ideal le transport des velos en train quand il n’y a pas de compartiment velo.

Nous arrivons à Avignon TGV à 11h44 comme prévu. On deballe nos velos, on jette les grands sacs poubelle qui nous ont permis de mettre les velos.

Il fait beau. On se prend une petite heure à visiter la ville historique et le Palais des Papes à Avignon.

Nous traversons le Rhone pour faire une petite incursion dans le Gard afin d’éviter les routes encombrées au Nord d’Avignon. Pause café à Sauveterre.

Jean luc mesurera le fait que d’avoir un sac à dos par rapport au porte bagage augmente de maniere exponentielle le risque de repartir du bistrot sans le sac à dos et de s’en apercevoir plus loin.

Au km 85, nous arrivons à Vaison La Romaine, site touristique important.

C’est à 1,4 km de Crillon le Brave que nous prendrons une de ces chambres d’hotes.

Je recommande le lieu.

Après un apero sympa avec le couple d’hôtes et un couple hollandais de passage comme nous, passage à table pour un plat qui tient au corps !!

Samedi 14 octobre:Crillon le Brave-Mont Ventoux-Sault-Forcalquier-Simiane la Rotonde-St Christol( près)-Rustrel

158 km 2970 m. 21,06 km/h 7303 calories

Depart à 7h30 pour 15 mn avec l’éclairage jusqu’à la sortie de Bedouin.

Ce matin, c’est LE BUT pour Didier qui ne l’a jamais monté et pour jean Luc, premier fois par Bédouin. Ils sont prévenus. Au virage à gauche du restaurant après 4km, c’est tout à gauche.

Chacun montra comme il aura pu en fonction de ces capacités et de ses développements.

Couvert en bas, le ciel sera parfait.

Au sommet, nous sommes au dessus les nuages.

On se retrouve au chalet Reynard pour la descente vers Sault.

Sur la place de Sault avec la rue des commerces. Nous prendrons quelques forces.

Perso, je me regalerai d’une quiche aux poireaux.

Nous arrivons chez Patrice Levasseur vers 13h40.

Pour ceux qui ne connaissent pas Patrice, il fut un des piliers du club lors de sa reprise en 2001.

Toujours licencié au V.C.V.E, il vit désormais à Forcalquier depuis 4-5 ans.

Nous y dejeunerons un succulent plat de lasagnes préparés par son épouse et une tarte aux pommes.

Patrice était venu à notre rencontre 17 km avant et nous accompagna 13 km après.

Les deux de tête ont mis leurs sacs à dos dans la voiture !! Des graisseux !

Le soir, nous avons pris un gite disponible pour une seule nuit. Il est très bien également.

Nous mangerons au resto à 50 m en tenue de soirée !

Dimanche 15 octobre

Rustrel- Cereste-Pertuis-Lourmarin-Bonnieux-Fontaine de Vaucluse-Isles sur la Sorgue-Avignon.

148 km 1342 m

9°C au depart mais rapidement 6°C à Cereste. Ca pince un peu et ça grimpe surtout vers le col de l’Aire à 950 m. Sur le versant sud, le soleil est généreux et la température remonte à l’entrée du Lubéron.

A Lourmarin, c’est la pause en cas. Jean luc avait mis une boite : svp un euro !

Après avoir remonté la Combe de Lourmarin qui surprend sur la fin, arrivée à Bonnieux, autre village classé.

A Fontaine de Vaucluse ou la Sorgue sort de la roche par résurgence.

Plus loin, c’est le paradis des brocanteurs à Isles sur la Sorgue et ses roues à aubes.

Jean luc n’en peut plus. C’est le troisième jour qu’il a quitté le nid. Dès qu’une jeune femme passe, on a droit à « ça te réveillerait un mort »

Nous arriverons à Avignon Tgv 1h30 avant le train. Il a fallu donc se réhydrater.

Comme dit Jean Luc, la premiere bière, c’est pour fêter la fin du circuit, la deuxieme, c’est pour la soif.

En résumé, ces trois jours se sont passés « on ne peut mieux ». Une météo parfaite, des points de chute pour les étapes idéals, une bonne entente.

A refaire en 2018 avec pourquoi pas un plus gros groupe sur une destination similaire mais avec un col majeur plus accessible qui demande avec un velo à 16 kgs des tout petits développements.

A 2h40 de tgv, la Drôme nous tend les bras. Les Vosges ne sont pas loin non plus.

Quand le soleil reviendra , je repartira

quand les bourgeons reviendront, nous repartirons !

Thierry

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[Route] Strasbourg Montbeliard – Juillet 2017

23 juillet 2017 by Claude Enzer

STRASBOURG MONTBELIARD

24 > 26 JUILLET 2017

288km – 4394m

24 juillet 17

Strasbourg – Le Hohwald

14h – 60km – 18h30

Départ en TGV à 11h30, arrivée à Strasbourg à 13h30 , vive la SNCF … sauf qu’il n’y avait pas de compartiment vélo !!

Remontage du vélo, sortie de la gare, pointage dans un café, recherche de la piste cyclable en direction de Bruche…et c’est parti !

17 km de piste sympathique le long du canal de Bruche, le GPS que j’utilise réellement pour la première fois m’indique « hors parcours » (normal il est programmé pour la route)

Puis la route d’Obernai qui oscille entre piste cyclable à gauche, à droite ou pas de piste, bref une réalisation typiquement française. De la bonne volonté, mais peu de moyens pour un résultat satisfaisant !

Le temps est couvert, bruineux mais se tient . Je distingue le mont saint Odile que je dois gravir, recouvert d’un bon paquet de nuages noirs !

Obernai est rejoint… sous la pluie !!! Petit café à la terrasse sur la place principale que je connais bien ! Entre flèches et voyages en voiture, nous y passons de temps en temps!

Départ pour le Mont saint Odile où là encore le GPS m’indique que je suis hors parcours, alors que les panneaux … !

Bref, ma conclusion est: En aucun cas, se lancer dans une rando longue distance avec seulement un GPS. Le road book et la carte restent indispensables. Par contre, il faut être juste, de temps en temps, il m’a aussi rendu service!

La montée est longue et monotone mais le but est sympa ! Je visite rapidement le Mont, discute avec le serveur sympathique, pointe et repart en direction d’Hohwald, à 10km. Le gîte n’est pas facile à trouver et l’accueil est un peu froid, malgré la pluie. Au final, une famille un peu chelou, mais très sympa. J’y ais mangé bio ET végétarien et c’était super ! (plat typiquement alsacien, pommes de terre vapeur, fromage blanc nature aromatisé et épicé avec du Munster bio local , le mélange était juste parfait !)

25 juillet 17

Le Hohwald – Ventron

7h00 – 140km – 16h30

Départ à 7h00 après petit déjeuner plus que complet. Dès le départ, le col de Kreuzweg atteint à 7h25! Moi qui aime bien démarrer tranquille, c’est raté !

Descente prudente sur route mouillée (Ah oui, oublié de vous dire, il a plu toute la nuit, ça s’est arrêté 15mn avant mon départ!) jusque Fouchy, où le col de … Fouchy m’attend! De nouveau descente jusque Liepvre où le Haut Koenisbourg m’attend ! Joli montée surtout la fin où je dois aller chercher le tampon. J’y suis à 9h30, le seul bar ouvert sert le café…dehors! Arrêt court, je préfère retourner dans la vallée! A partir de là, promenade dans les vignes, petits villages typiques où je dois pointer à Riquewihr, un des plus beaux villages de France. Malheureusement pas trop le temps de se promener, juste une ballade à pied dans la rue principale!

Je continue à rouler dans les vignobles alsaciens, il ne pleut pas, la température est fraîche donc parfaite! Passage de Ingersheim en direction de … Niedermorschwihr ! Ben ouais, on est en Alsace ! Et là changement de décor, ce n’est plus le vignoble…mais ça monte à 7-8% .jusqu’au village de 3 épis où j’y arrive pour déjeuner! Une boulangerie faisant office de resto fera l’affaire, sauf que … la pizza n’est pas passée! Descente vers Orbey, le ciel devient de plus en plus menaçant et… ce qui devait arriver ..arriva! Crachin, pluie fine, puis pluie forte … le tout à 9-10, parfois 11% et vent de face sur la plus grande partie! Je devais pointer au Lac Blanc .. fermé … alors je pointe au col du calvaire à 1100m quelques km plus loin. La serveuse est jolie, souriante et sympathique, ça me réchauffe!!!

Route des crêtes jusque Col de la Schlucht sous un soleil pâle mais bien là, descente vers la Bresse, vent de face, Cornimont et… Ventron 3 km hors du circuit à l’hôtel des bruyères, où je suis très bien accueilli (16h30). Bon diner (poêlée Vosgienne), bon dodo !

26 juillet 17

Ventron – Montbeliard – … gare TGV Belfort Montbeliard

105 km

6h30 – 12h00

Le lendemain, pas de petit déj (trop tôt) mais j’avais prévu la veille, donc pas de souci. Juste le thé, pas assez chaud à cause de l’eau du lavabo un peu tiède ! Là, je sais que j’ai quelques km tranquilles (sauf le col du Mesnil) jusqu’au ballon d’Alsace. Montée (au bout de 20b) de 9km que je connaissais bien. Lorsque j’étais étudiant, on se la montait avec un collègue en contre la montre! Départ à 7% régulier de St Maurice jusqu’au sommet atteint 1h plus tard.. 100% humidité, nuages, route mouillée! Un thé et un tampon plus tard, descente en direction de Sewen, Masevaux, descente splendide que ce soit les paysages ou la conduite du vélo. A recommander ! Ce n’est pas la route directe pour rejoindre Belfort, mais le détour vaut le coup. Pour moi, évidemment, un tampon à récupérer à Rougemont le château, le long de ce détour! Et là, le doute s’installe dans ma tête! Des petites montées de 3% me font mal aux jambes, ça devient plus dur de manger (vous voyez ce que je veux dire !), la veille j’avais fini un peu fiévreux, je vais arriver à Montbéliard vers midi, j’aurais encore 100b à faire et 2000m à franchir… plus encore demain, après demain! Je suis en train de finir un premier relais montagneux superbe, je ne travaille plus, pourquoi irais je transformer ce très bon premier trajet en parcours de galère? Bref la gare de Belfort Montbéliard me semble particulièrement attirante! Je vais donc rejoindre Belfort sans contrainte, trouver la superbe piste cyclable entre Belfort et Montbéliard, pointer et déjeuner à Montbéliard comme prévu à midi, puis repartir en direction de Belfort par la même piste cyclable (ça rappellera des souvenirs à Nicolas ou nous roulions comme des dératés pour récupérer un TGV à la fin de Paris Montbéliard) pour prendre un TGV à la gare. Attente de 2h (peu importe), on remet la housse (merci la SNCF), arrivée gare de Lyon, remontage du vélo, RER, puis Val d’Europe, Coupvray, arrivée 20h à Coupvray.

Conclusion: Une très belle première expérience de «relais de France en montagne» avec les bagages qui me font prendre conscience que les étapes devront être courtes avec des temps de récupération. Que voulez vous, les 20 ans sont loin maintenant!

Claude

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Charleville Paris – Juin 2017

18 juin 2017 by Claude Enzer

Bonjour à tous,

Départ de Magny pour prendre le train gare de l’est à 7h58 mercredi 14 juin en direction de Charleville. En effet le faire dans le sens province Paris m’évite de stresser pour prendre le train. Arrivée à Charleville à 9h40, pointage à la gare et c’est parti pour 40 km de montée et descente dans la forêt ardennaise qui est par ailleurs très sympa, on ne s’ennuie pas et quand on est tout seul cc’est important. Pointage 30 km plus loin à Signy-l’abbaye, 2 petits sandwichs fait maison engloutis et c’est reparti direction NEUFACHATEL sur AISNE 1ere ville de l’Aisne.

Le paysage reste très monotone, des champs à perte de vue, quelques villages déserts jusqu’au Chemin des dames ou le parcours devient plus vallonné ce qui n’est pas plus mal. On traverse Bourg et comin et Fismes 2 villes qui sauf erreur de ma part était sur le parcours de ma diagonale Menton-Dunkerque fait 3 ans plus tôt. La chaleur très présente mais pas étouffante, un petit vent régulier m’évite d’avoir trop chaud ( à par dans les côtes ), seul mes pieds me font mal mais j’ai l’habitude 🙂 je vais bientôt passer aux sandales!!

Passage par Chateau-Thierry ou je retrouve le parcours du BRM 200 jusqu’à la Ferté sous jouarre ou je bifurque direction Signy Signets, Crécy puis Magny.

Arrivée à la maison à 21h20 après 10h de vélo ( sans les arrêts) et 245km de vélo parcourus et 1850m de dénivelé. Quelques arrêts ravitos relativement court.

Une flèche sympathique sous un soleil omniprésent !!! que du bonheur 🙂

Nicolas

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Paris Nantes 25 & 26 Mai 2017

27 mai 2017 by Claude Enzer

PARIS NANTES

25 & 26 MAI 2017

450KM

Laurent MERCIER & Claude ENZER

St Remy les Chevreuse > Malicorne sur Sarthe
25 mai 17, 250 km, 25,6 km/h

Départ à 5h15 de Val d’Europe par le premier RER quasi désert, jour de l’Ascension. Chgt à Chatelet, direction St Remy. Arrivée sur place à 7h00.

Départ immédiat car nous avons 250km à faire, et en partant à 7h00, ce n’est pas évident

La température est parfaite, (14°C) nous sommes dans la vallée de Chevreuse, au milieu de la nature travaillée par l’homme. Au lever du jour, c’est tout simplement magnifique!

Premier contrôle au bout de ..7 km à Dampierre en Yvelines. Boulangerie, une viennoiserie pour la route et 5mn plus tard nous repartons. Qq châteaux plus loin, nous quittons la vallée et nous retrouvons sur la route de Chartres. Nous y arrivons par un superbe piste cyclable où nous rencontrons piétons, sportifs, VTTites et autres patineurs. Il est env. 10h30. Qq propos avec des coureurs qui me demandent si je prépare Paris Brest.. hé, hé, si ils savaient !!

Le vent prévu de dos par Météo France est conforme aux prévisions et nous avons roulé à une superbe moyenne! Par contre, la température commence à monter et ça, c’est (nettement) moins bien!

En repartant de Chartres, il y a 4 ans, ayant eu des difficultés pour sortir de cette belle ville, je décide d’utiliser mon GPS de mon tel. Erreur! Celui-ci est programmé « voiture et au plus court, comme tout le monde » et, si nous sortons très (trop) vite de la ville,  nous nous retrouvons sur des voies rapides. Obligés de les contourner et même si le GPS nous remet sur la bonne route, ce n’est pas encore une réussite! Ensuite, toujours une allure rapide jusque Thiron Gardais où nous décidons qu’une pause est nécessaire! Sandwiches à la viande des grisons, boissons fraiches et nous repartons jusque Authon au Perche où … tout, je dis bien, tout est fermé ! Nada, rien, obligé de faire une photo pour assurer le contrôle ! Il est env. 13h !! La France profonde un jour férié, ce n’est pas triste ! Et ce n’est rien, ce fût comme cela tout l’après midi! Heureusement, nous avions de quoi survivre ! Quand à l’eau dans les bidons, n’étant pas comme Laurent, (un vrai chameau) j’ai fait appel à l’habitant (e) à plusieurs reprises. A raison d’un bidon tous les 30km et surtout pas le droit de rester sans eau sous peine de danger. La température frôle maintenant les 34°C. Des souvenirs du Paris Brest reviennent, Montmirail par exemple. Nous sommes dans un paysage de bocages, beaucoup de vaches (à l’ombre), peu de monde, nos routes sont étroites, peu fréquentées, nous sommes en France profonde. Notre vitesse diminue au fur et à mesure que la temp. monte (cherchez l’erreur !) et nous stabilisons à 24-25, toujours avec le vent dans le dos. Pour ce qui me concerne, je trouve que le compteur ne tourne pas bien vite, même si les paysages sont jolis.. Mais la pression d’arriver à Malicorne pas trop tard reste forte. Les bosses se montent tranquillement mais sans mollir. Point positif; En haut des bosses, Laurent est 50-60m devant, il calque sa vitesse sur la mienne, ce qui me permet de revenir sur lui facilement et de continuer à rouler « ensemble ». Le moral reste intact! A aucun moment pendant ces 2 jours, nous n’aurons été  à plus de 100m l’un de l’autre. Croyez moi, dans la fournaise, c’est plus qu’agréable! Ca change des 500m à 2km que certains du club appliquent !

Les villages, toujours aussi déserts sont traversés sans s’arrêter, mais toujours avec un coup d’œil vers l’église, la mairie, la maison de maître ou le château qui attirent notre regard. Mais comme toujours, pas trop le temps de s’arrêter, kilométrage important journalier ayant force de loi. Nous sommes vigilants sur notre itinéraire, chaque km supplémentaire étant dur pour le moral. Des arrêts fréquents pour vérifier, aucune erreur au tableau.

L’asphalte nous renvoie la chaleur accumulée, par endroit il est même fondu, les roues renvoient un son que nous connaissons bien!

En se rapprochant de Malicorne, nous avons évidemment droit aux erreurs de kilométrage des panneaux. Malicorne 8km, puis 5 km plus loin, Malicorne 10km, etc. Bref le moral, dur, dur !! On a beau être habitués, on a un peu de mal à s’y faire !

Enfin à 19h pile, la pancarte Malicorne est franchie. Une mousse à la terrasse de l’hôtel, une douche, un repas du jour (entrée, plat, fromage dessert et une bouteille de cidre pour 12,5 € chacun!) et à 20h45, dodo après avoir négocié un petit déjeuner « à l’arrache ». La nuit fut plus que bruyante, tradition de Malicorne oblige. On avait l’impression qu’ils installaient de nuit et dans le noir un genre de chapiteau pour un spectacle. Le lendemain matin, il n’y avait rien. Il y a 4 ans, c’était des motos qui avait tourné en rond sur la place pendant 30mn, juste pour emm.. Les gens !

Malicorne sur Sarthe > Nantes
26 mai 17, 160 km, 23,3 km/h

Petit déj à 6h30, départ à 7h00 comme prévu. La peau du ventre bien tendue, nous attaquons dès la sortie de Malicorne une première bosse. Temp 16°C, tout baigne, les bocages, les champs et les vaches sont toujours là! Le vent dans le dos est là, même s’il n’est pas très fort.

Plus de bosses que la veille, mais elles ne sont ni très longues, ni très dures. Il suffit de les monter sans trop forcer et tout se passe bien. Je suis la montée de la température et celle-ci à ma grande surprise s’arrête à 30°C vers 11h ; On se dit que ça va être dur, mais sans plus ! Déjeuner à Méjean sur Loire (ce fleuve sauvage que nous voyons pour la première fois) Il ne nous reste plus que 66 km, le train est à 18h20, nous avons donc le temps pour un repas gastronomique, pas une pizzeria ou un kebab! 1h30 pour savourer entrée, plat, dessert , cuisiné avec amour pour, à la fois le plaisir des yeux et de nos papilles! Puis, quand nous sortons du resto, la claque. La temp est de 35°C et dès le départ, ne fait que monter! Nous commençons un jeu avec Laurent et il perd toujours! Quand je lui demande la temp, il est toujours en dessous. Il a enfin gagné à 41°C !!! Un rien nous amuse !

Nous commençons par une longue ligne droite de 10km, quasiment réservé aux vélos. Nous y voyons des familles avec enfants, nu-tête en plein soleil, bref des gens qui n’ont pas compris grand-chose aux dangers de la chaleur !

Les villages traversés passés maîtres dans l’art du muscadet nous font des clins d’œil quand nous les traversons. Nous cherchons les sentiers du bord de Loire que nous finissons par trouver à Bouzillé (ne rigolons pas!) De là, un sentier de toute beauté nous emmène à travers bocages, bois et pâturages jusque Drain ou le sentier « se perd ». De là, nous devons monter à Champtoceaux, longue bosse à 6-7%, charmant petit village à 60m au dessus de la Loire d’où le panorama est superbe. Nous sommes dans les temps, un petit breuvage, une visite au panorama et nous repartons. Le temps passe vite, mais le nombre de km reste raisonnable, il nous faut juste maintenant bien gérer avant le départ du train. Nous rejoignons un peu plus loin les bords de la Loire, prenons le même sentier qu’il y a 4 ans, mais là..il fait 41°C. Ce sentier monte, descend, comporte des secteurs pavés, des virages, bref il est dangereux, compte tenu de la chaleur! Apres un dernier arrêt de 10mn (nous avons du mal à respirer) et une diminution de notre vitesse moyenne, nous revenons sur la route, puis un piste cyclable plate et correcte nous emmène au centre de Nantes. Nous trouvons la gare, toujours au milieu des travaux, une dernière mousse avant le départ et nous voilà dans le TER direction Orléans. Arrêt du train en pleine voie pendant 20mn (vous imaginez la temp dans le train (wagon Corail)) et donc on loupe notre correspondance à St Pierre des Corps! Mais, sauvés par le gong, notre TGV, le dernier de la soirée a lui, 1h15 de retard! Sinon, c’était une nuit à Tours! Bref, fin de l’aventure à 23h15 après un dernier petit effort entre la gare de Chessy et  Coupvray.. (En vélo, hein Nicolas!).

Conclusion

A priori, une flèche sans difficulté… mais avec la chaleur !!!!

Le résultat est une perte de poids pour ce qui me concerne de 6,3kg. Ayant bu beaucoup, pas l’impression d’être trop déshydraté !

Je n’ai repris que 2 kg en 2 jours… bon signe !

Claude & Laurent

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