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[ROUTE] Le Château du Vivier – 29 décembre 2019

30 décembre 2019 by Thierry Morlet

 

Pour la dernière de l’année au planning la Rando 2001 à 2003. Au RDV de 9h au Cocci seulement 5 routiers: Jean-Luc, Patricia, Phil Benard, Régis et moi.
Il faut croire que la météo annoncée par M Bodin de TF1 a fait peur à beaucoup de gars … et bien c’était la matinée idéale pour rouler, temps froid (-3 au départ) mais routes sèches et soleil au RDV, et quel beau soleil :-).
Compte tenu des conditions météo (oui quand même il fallait être prudents sur la route, surtout dans les ronds points) et du nombre des participants nous avons de commun accord décidé de faire une petite sortie cool (c’est à dire allure G2) genre Le Château du Vivier.
Temps de faire des bisous aux vttistes (beh oui, trop importants les derniers bisous de l’année) nous sommes partis.
Ce fut une très très très belle sortie: pour certains (je ne les nommerais pas LOL) ça a été une sortie décrassage et pour d’autres (je ne les nommerais pas non plus RELOL) une reprise.
Le soleil nous a accompagné tout au long, et nous avons profité pour se faire une petite séance photo au Château.
Et vous savez quoi? Même pas froid, à Villeneuve MOI, oui MOI j’avais même chaud MDR (oui oui c’est vrai).
Un grand MERCI à Patou, Jean-Luc et Phil d’avoir roulé et surtout bien papoté avec nous pendant ce beau parcours du Vivier un peu modifié.
Au retour, cause obligations familiales des amis chéris du G1 qui devaient rentrer tôt, nous nous sommes séparés à Neufmoutiers-en-Brie.
Je suis restée donc avec Régis et nous sommes rentrés à la cool, tranquilou quoi.
Nous nous sommes ensuite séparés au rond point après Villeneuve: Regis a opté pour la route des cochons (il voulait rentrer au plus vite) moi je suis passée par Truffaut (hors de question de salir mon petit vélo tout propre).
Arrivée à Bailly un peu avant 12h30 avec 72km au compteur et très très contente de cette belle sortie.
Dommage pour ceux qui ont voulu rester sous la couette, vous avez raté une belle sortie et surtout un soleil MAGNIFAIK.
Merci aux 4 amis pour cette belle dernière sortie de l’année.
Vivement la prochaine.
Bisous à tous et bonnes fêtes de fin d’année 🎉
Anna

Classé sous :Récits sorties club - Route

[ROUTE] Tour Cyclo Nord 77 – 23 DÉCEMBRE 2019

24 décembre 2019 by Claude Enzer

Thierry avait lancé une invitation à une 15 aine de personnes pour cette sortie sympa, nous n’étions que 2! Rendement somme toute médiocre!
Qu’à cela ne tienne , départ prévu 8h15, départ réel à 8h20 suite à des ennuis « électroniques » du Claude. Résultat , j’ai tout rangé dans mon sac de guidon et j’ai roulé « minimaliste » : Pas de vitesse, distance, cardiaque et autres cadence et j’en fus très heureux. Toutes ces indications sont le fruit d’un marketing bien compris et ne sont pas de toute façon pas nécessaires. Pour faire du vélo, il suffit de ..pédaler !!! Bon, ça c’était mon petit couplet « anti-marketing »!
Départ donc à 8h20 au sec mais sur route mouillée. Ca n’a pas duré très longtemps et c’était prévu. De « rares averses » nous ont accompagné toute la matinée, mais n’ont jamais été gênantes. Par contre un plaisir pour les yeux. Le Thierry mettait et enlevait ses différentes « protections ». J’y reviendrai plus loin.
Nous savions aussi que: Vent de dos pour partir, donc vent de face pour rentrer. Stratégie du Claude: Pas trop vite le matin, surtout ds les bosses et on verra bien cet après midi, le but étant de rentrer en « à peu près bon état ». Donc, le matin, on a roulé en convoi : Le Thierry devant et 50 m plus loin le Claude qui régulait sa vitesse! 2 petits arrêts ont ponctué la matinée. Le Thierry toujours prêt à trouver les meilleurs endroits romantiques pour s’arrêter a trouvé la seule station d’égout du Nord Seine & Marne. Bel exploit! Et qui plus est, à l’ombre, alors qu’à ce moment précis, le soleil pointait le bout de son nez . Résultat , un premier sandwich avalé rapidement, l’odeur étant infecte ! Puis arrêt mécanique court du Thierry: Sa chambre étant pincée;, démontage partiel de la dite chambre, ensuite les « shadoks pompèrent » et nous pûmes repartir. Succession de bosses longues ou courtes, averses, un peu de vent gênant mais rien de bien compliqué. Deuxième arrêt en haut d’une bosse vraiment longue au milieu d’un village et là.. pas d’égout … le pied ! Pâte de fruit avalée, histoire de remettre un peu de carburant dans la machine.
Arrivés vers Bellot, km 90 env. nous avons trouvé un bistrot ouvert (hier, c’était lundi et qui plus est, le 23 décembre, fallait pas les louper!). Chocolat et café chaud plus des verres d’eau et 30mn plus tard, nouveau départ. Mais avant, j’ai eu droit à un énième strip-tease du Thierry. « Je me remets le kilt écossais » , comprenez un espèce de bout de tissu que l’on met à l’AV du cuissard et qui tient avec des straps. Rigolo !
Dès le départ, une belle bosse (le parcours du 200 est qd même dur) puis on reprend le rythme. Bien entendu, nous avons de plus en plus de vent de face, mais ça passe encore ! Puis pendant une 20aine de km , on l’a eu vraiment de face et là, relais indispensables. Et là surprise, le Thierry me laissait prendre des relais. Je me sentais bien entendu un peu fatigué mais globalement , tout allait bien. Là, encore un strip du Thierry: Un espèce de bout de tissu tombe au sol. Je m’arrête, ramasse le dit « bout de tissu » sans forme et tout noir. Et là il m’explique: C’est un couvre chaussure qui se range facilement ds un sac de guidon ! Ah, OK , mais pas plus simple de le mettre le matin et de le garder jusqu’au soir ? Ben non, c’est mieux de les mettre et les de-mettre! Ah bon!!! .
La pluie ayant cessé et le vent n’étant plus vraiment gênant, fin de sortie très agréable! Troisième petit sandwich à Maisoncelles avec chocolat chaud, petit bistrot avec une patronne bien sympa et qui s’ennuyait ! Je sentais l’hypoglycémie qui arrivait , il était donc temps. Par contre, il était 16h, la nuit commençait à descendre. Donc, départ rapide, direction Crécy. Et là, au lieu de remonter sur Ferolles pour finir ce parcours, on est resté sur la N34 pour un retour rapide. Nous étions les 2 vélos les plus rapides entre 2 feux. Arrivés à Coupvray à 16h55, Thierry en pleine forme , moi, évidemment un peu moins. Mais même pas dormi avant 23h, après un dîner composé d’une soupe et ..d’une soupe !!!
Conclusion: Très bonne sortie longue fin décembre. Dommage que beaucoup d’entre vous ne soyez pas venu ! Ceci dit, 160b entre lever et coucher du soleil un 23 décembre, faut être un peu cinglé, pas la peine de nous le dire, on en est bien conscient ! Ah oui, au fait perdu 3kg dans la journée . Juste avant les fêtes, le pied, non !!!!

Bon réveillon et bonnes fêtes à tous

Claude

Classé sous :Récits longues distances, Route

[Route] Chaumest – 8 Décembre 2019

8 décembre 2019 by Thierry Morlet

A l’eau, à l’eau. ya personne au rdv? ah si, vla Hervé une des recrues vtt de septembre!

Était il content de me voir??? et oui, Hervé maintenant, on est deux alors en avant marche direction le circuit hiver route Chaumest g2 qui remplace le segrez en raison de la route trop abîmée entre Pompierre et Arcy.

Vent de face fort et bonne pluie. sans hésitations, je me mets devant avec l »assistance electrique. hervé se cale bien derrière et nous progresserons ainsi jusqu’à Liverdy à 21 km/h.

pause photo à la belle ferme de Forest et son pigeonnier remarquable. Petit crochet par le hameau de Maurevert avant Chaumes.

Juste à l’entrée de Beauvoir, à gauche pour la première fois et GD à l’église d’Aubepierre, rue de la vallée pour reprendre une belle petite route inédite qui revient à Chaumes.

Retour classique ensuite. A 12h20 à Magny pour les 67 km. Ça suffisait  pour aujourd’hui.

 

Classé sous :Récits sorties club - Route

[ROUTE] L’AUBETIN – 17 NOVEMBRE 2019

17 novembre 2019 by Thierry Morlet

Enfin un beau dimanche en novembre. Il fallait en profiter. 10 routiers ce matin pour ce circuit de l’Aubetin modifié et testé pour la première fois pour le parcours G2(- 5 km et une grosse côte en moins).

Comme prévu, départ commun puis séparation en haut du mur de Tigeaux, le g2 filant tout droit pour se faire reprendre en haut de la côte.

la séparation se faisait normalement et logiquement. 6 dans le g1 et 4 dans le G2.

Pour le g2, c’est simple, on ne tourne plus à la pharmacie de St Augustin. On suit la route principale pour retrouver le  parcours classique plus loin.

Nous avons retrouvé avec plaisir la rue du Paradis à Genevray, la petite route qui mène aux vergers de Prémol  avec le passage sous le pont.

Jolie petite route qu il ne faudra pas prendre en cas de route gelée en raison de la mousse .

Retour à 11h58 à Magny pour le G2. Distance parfaite pour le 2eme voir 3eme groupe.

Une belle sortie.

Thierry M

Classé sous :Récits sorties club - Route

[Route] Paris Strasbourg – 30 septembre au 2 octobre 2019

5 octobre 2019 by Thierry Morlet

Fleche de France Paris Strasbourg. 515 km.

Lundi 30 septembre 2019

Nous partons à 7h00 depuis chez moi. Eclairage en fonction, nous quittons le val d europe par la route des cochons.
A la maison isolée en haut de Dammartin, Ludo B nous rattrape en véhicule. même en semaine, on se fait fliquer!!
Avant Faremoutiers, Laurent perd la lampe de guidon . on la récupèrera en partie.
Nous rattrapons Faremoutiers pour le premier contrôle. un café très rapide et hop, on quitte rapidement nos routes traditionnelles pour gagner la Brie.
Nous avons à manger et à boire et c’est tant mieux car au contrôle d’Anglure (51), aucun commerce ouvert le lundi matin. Le premier commerce sera à Ramerupt 117 km après Faremoutiers. Une boisson fraiche nous fera du bien après 145 km. il fait 18° et le soleil vient d arriver enfin depuis midi.
cette étape est monotone . des champs à perte de vue, de rares villages vides.
Le vent est faible et plutôt favorable depuis le km 108 à Anglure.
Heureusement que nous sommes 2 sinon c ‘est ennuyeux cette partir de la Champagne.
Enfin un bourg animé à MOntier en Der puis notre arrivée à Wassy (52) . pointage au bistro vers 16h10 et nous gagnons notre chambre d’hôte 10 km au nord du parcours. Nous aurons donc plus de temps pour se reposer à la chambre avant le repas.
Nous serons les hôtes d une agricultrice de 81 ans. la chambre est spartiate mais propre. la salle de bain est vétuste. il faut s asseoir prudemment sur les wc de peur de le désolidariser du sol. c’est très très limite pour faire de la location sur Airbnb.
Comme prévu, elle nous concocte un bon repas. Apéro maison à la cerise. comme je suis d origine agricole, la conversation est continue. Marie Claude est contente de passer le repas avec nous. On voit bien une cuillère à dessert sur la table mais que nenni. On n insiste pas et au moment de se coucher, elle nous dit qu’elle a oublié de nous donner la tarte. zut.

Mardi 1 octobre: Allichamps- Raon l’étape. 186 km

6h30: c est l heure du réveil. Bizarre, marie claude était prévenue. je toque à sa porte. Cela la réveille. elle s est trompée d heure sur son réveil. Elle fait vite pour nous préparer un solide petit déjeuner. On lui rappelle la tarte car c était parti pour un 2eme oubli. elle nous conditionnera même le reste pour emporter dans le grand sac à dos de Laurent.
Matinée au ciel couvert mais le ciel tient bon. le vent est plein sud et nous plein est alors il est globalement de côté droit toute la journée sauf de petits secteurs de dos.
De suite, c’est le contraire de la veille. ca monte, ça descend etc…
quelle contraste avec la veille où c était plat, plat, plat.
vers 11h30 à Dainville, pause dans le petit village situé prés du centre d ‘étude EDF pour l’enfouissement à – 500 m de déchets radioactifs au site de Bure. un autochtone vient nous demander si l on a besoin de quelques choses. Chéto un chti venu ici à la retraite . En 10 mn, on sait tout de sa vie. Un bon gars!
A Greux, nous faisons un détour de 1,5 km pour la pause Histoire de France à Domremy la Pucelle, village natal de Jeanne d’Arc née dans ce petit village des Vosges et qui lèvera une première armée tout près à Vaucouleurs dans la Meuse.
le parcours est beaucoup plus agreable que la veille. ici et là, de nombreux petits élevages de bovins . Nos routes jouent à passer entre meuthe et moselle et Vosges.
Nous arrivons à Raon l etape vers 17h30 puis 2 km en montée pour aller au gite du joli bois.
Juste au moment où nous arrivons, AVERSE de chez averse à 30 m de la porte. le patron du bar nous ouvre de suite la porte et nos velos passeront la nuit dans l établissement en bonne place.
là, il s ‘agit d une chambre réservée sur Booking. l’endroit vaut le détour pour ceux qui veulent du dépaysement, de l authentique.
c’est sobre, simple. Le patron fait bar , brocante et chambre d hotes. ca sent le bar pour les habitués des bois, des chasseurs…
On y tres bien reçu. On se prend direct une biere. Nous aurons droit au saucisson en prime.
Notre grande chambre est en deco 1970 mais propre . de toute manière, quand deux cyclos arrivent , ils refont vite la déco en étalant cuissards, tee shirt, maillots… à secher.
pour manger, il faut redescendre au bourg et remonter après manger. il pleut.
sans hésitations, le patron nous prete sa voiture. ya qu à se servir, la cle est en permanence dessus. On ne refuse pas sa proposition!!
On se restaure dans un bar  » americain » qui est un snack. Il y a du monde pour un mardi soir. ca sent la frite mais on y est bien.
Apres une étape de 186 km et 1868 m de dénivelé( selon open Runner), le sommeil viendra vite le soir.

Mercredi 2 octobre: Raon l’étape- Strasbourg: 117 km

réveil 6h50 pour petit déjeuner à 7h00. il y a tout ce qu il ne faut.
on quitte à regret le patron « jc » sous le crachin. arrivé au bourg de raon, c est pluie soutenue. Il faut bâcher , pas le petit coupe crachin. Nous empruntons la voie verte pour éviter la route menant à raon la plaine. sympa au début de se retrouver sur une voie que pour nous mais la signalétique n est pas à la hauteur.
On se prend uns grosse montée. c’est là que Laurent a du mal avec son triple plateau. comme il a un saut de chaine et qu il est plus costaud que moi, je continue pour prendre un peu d avance. en haut, plus de laurent. je redescend et je vois laurent démonter les roulettes du dérailleur ar!!. la, je commence à me gratter la tête. je me dis que je suis avec le mécano d or 2019 du vcve. Il a changé sa chaine apres le pbp mais n a pas enlevé les 6 maillons en trop alors que le triple, elle est beaucoup trop longue car il n a pas une grande roue libre. Donc saut de chaine qui se coince, dérailleur de travers…
On remonte les roulettes. je lui raccourcie sa chaine mais le dérailleur reste de travers. Bon, si ça peut tenir!
On croise un chasseur en véhicule pour trouver la bonne voie. en fait, on a roulé une heure pour rien et il faut quasiment revenir au départ!!
on fait quelques kilomètres et …. un bon bruit de chaine et quincaillerie. la patte de dérailleur a cassé ,tout se mélange.
il peut moins fort maintenant mais bien humide.
on a pris pas mal de retard. il faut réagir vite car il reste 100 bornes avec la moyenne montagne à passer.
je ne peux plus aider Laurent alors je lui prend sa carte de pointage et lui, il doit gagner Strasbourg par stop, bus, train . a faire au mieux. ce sera taxi et ter pour être à Strasbourg à 13h40. ouf.
je roule donc seul pour les 100 bornes qu il reste. j ‘arrive à raon la plaine et hop, c ‘est parti pour la bonne pluie pour le col du Donon à 727 m. 2,5 km difficile à 8 pour cent puis 1,5 km à 4.

je ne peux que monter avec un petit développement en raison de la charge du velo (16 kgs) et de son maitre .
au sommet, je remets la vraie bâche pour la descente et gants pluie hiver car il fait 8 degres.
en bas à shirmerck, j enlève la bâche car la pluie s estompe.
à Russ, encore une montée mais pas plus de 5% pour remonter de 210 m pour gagner Grendelbruch.
a 13h15, j’arrive à Obernai.

même un 2 octobre, beaucoup de touristes. j’ai faim. j’entre dans deux restos mais l attente est à chaque fois de 30 mn mini alors ce sera une boulangerie et un chocolat.
place au vent du nord pendant 20 km pour gagner la piste cyclable du canal de Bruche qui mène directement à Strasbourg.
18 km de piste verte. il ne pleut plus et même je sèche.
j ‘arrive à strasbourg à 15h20. je vais vite fait à la cathédrale pour photo puis retour vers la gare où j’arrive à 15h40.

je retrouve Laurent et emballage du vélo. changement de tenue aussi pour le voyage, un chocolat chaud et dans le tgv à 16h20.
Heureusement que l on a pas tergiversé après le bris de la patte du dérailleur.
2h00 plus tard, retour à Marne la vallée Chessy!

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[Route] Tour de Corse – 7 au 14 septembre 2019

21 septembre 2019 by Claude Enzer

Etape 1 : Ajaccio Campomoro
Nous serons donc un groupe de 19 participants + 4 accompagnants. Le groupe est suivi par un minibus qui assure la logistique immédiate (Gilles) et une fourgonnette qui transporte les bagages et assure le repas du midi (Charles)
Partis D’Ajaccio ce matin à 8:45. 2 grosses difficultés au programme:
1 col de 15b 800D+ et un autre 22b 1100D+ déj en haut de la deuxième bosse. Arrivé dernier et HS, plus grand chose à manger. J’ai expédié le repas en 20mn et départ. Le moral est à zéro, je me dis qu’une semaine comme cela, ça va être long. Longue descente, plat et vent de face le tout à 29deg et dernière « petite » bosse avant arrivée : D+ 200m, donc rien ! Ce fut l’enfer. Arrêts « photo » mais aussi pour récupérer. Je suis limite hypo. Arrivé bien entendu dernier à 15:45. Douche, 2 glaces et dodo (ils sont tous à la plage, ça commence bien !). Demain, on convient que je pars avec au moins 30mn d’avance. J’ai pourtant l’impression de bien rouler, c’est juste qu’ils sont tous plus costauds que moi. Bref, 18 Gr1 et 1 Gr2!
Mon collègue de chambre Claude (donc un mec bien!) de Morteau est cool et on ne se prend pas la tête. Il ronfle un peu, mais il suffit de le secouer un peu pour que tout rentre dans l’ordre !

Etape 2 : Campomoro – Ghisoni
Une des étapes les plus dures. Malgré mon départ 30 minutes avant les costauds j’ai dû monter deux fois dans le minibus pour ne pas arriver complètement cramé. Résultat, je suis arrivé vers 16h en bon état relatif alors que sinon ça aurait été la cata. Beaucoup de vent quelquefois de dos quelquefois de face et même une mini tornade juste après être arrivé à l’hôtel. Joli paysage, tous pris avec mon appareil photo (mon téléphone a tendance à faire des siennes, même qd je ne lui demande rien. Le reportage photo sera donc après l’arrivée. Paysages de montagne (pas de mer sur cette étape et la suivante). Bcp de villages perchés dans la montagne en des endroits invraisemblables. Très peu de voitures. Comme je roule la plupart du temps derrière, je comprends vite que je vais passer la semaine seul sur le vélo. Dommage, ce n’est pas vraiment le but, mais d’un autre côté, je me gère comme je l’entends. Demain petit étape prévue 95 km 1200 D+. Là, je pense ne pas prendre le minibus. Par contre après demain étape très difficile, (je suis déjà prévenu) la plus dure du parcours. Ce midi, je n’ai quasiment pas pu manger, j’espère que ce soir ça va aller. Il me faudrait attendre 15-20 mn pour que l’appétit revienne et ..je ne peux pas attendre !

Etape 3 : Ghisoni – Piedicroce
Pendant que je dormais, le briefing de l’étape du jour a eu lieu et ils ont tous voté pour un ..Allongement de l’étape. Bref, même ce jour qui devait être une petite étape de transition devient une étape difficile. Je vais donc devoir refaire un peu de bus ! Pour ce qui est du bus, je suis parfaitement les recommandations de Charles et Gilles. Cela fait 20 ans qu’ils pratiquent ce genre de tour. Ils ont donc l’habitude de gérer des gens comme moi et je me laisse guider. J’ai bien fait car cela m’a permis de faire un maximum de km sans finir exténué. Nous passons encore la journée dans la montagne avec des routes secondaires désertes, soit en bon état, soit défoncées sans savoir pourquoi. Un peu de gravillons, des pierres font que descendre est un exercice qui demande beaucoup de concentration si
l’on ne veut pas se faire piéger. Il faut aussi faire attention aux cochons sauvages, aux sangliers, aux chèvres, aux vaches aux chevaux, j’ai même vu une biche de bonne heure le matin. Nous n’aurons aucun souci sur l’ensemble des participants du groupe. Côté logistique, bien entendu, il y avait des râleurs comme dans tout groupe. Mais dans l’ensemble, nous avons été TB accueillis, logés et nourris. Les Corses, à partir du moment où on les respecte, (ce qui est normal) sont des gens accueillants et sympas. Certains ont fait réparer leur vélo dans des villages, réparations hautement improbables sur le « continent ». Bien entendu, attention à qui et comment l’on parle lorsque le sujet est la Corse.

Etape 4 : Piedicroce – Marine de Sisco
Cette étape nous a fait passer dans la banlieue de Bastia, mais sans y passer. Encore une étape dantesque. Parti à 7:45, les premiers m’ont rattrapé au bout de 10 km, alors que je devais les revoir qu’au bout de 45-50km. Ils sont censés partir 30 à 45mn après moi, ils partent 10mn ! Quelques uns jouent le jeu comme les 2 calaisiens (Garry et Geoffroy) du coup, cela devient difficile pour les 2 suiveurs à cause des écarts. Dans les 19, il y avait 2 espagnols dont un ancien pro (Antonio) de 70ans qui avait participé au tour de France (11 étapes avant abandon). Il partait à donf, pas de photos, pas d’arrêts. Il était là pour rouler point barre. Côté météo, nous aurons eu une météo de rêve, sauf la chaleur trop importante pour moi (33deg l’après-midi, déjà 20deg en partant, quelquefois un bidon de vide après 25 km). En fin d’étape, on retrouve la mer que nous allons maintenant suivre jusque Ajaccio, peu ou prou. La fin de l’étape le long de la mer est pénible, on n’en voit pas le bout. Mais on ne peut pas être toujours dans des endroits idylliques. Plage au programme.

Etape 5 : Marine de Sisco – St Florent
Cette journée, ce fut le tour du Cap Corse. Nous avons été tout au nord du Cap corse, en passant quand même par l’intérieur des terres, afin de prendre de la hauteur et … d’augmenter la difficulté. Je n’ai pas encore parlé du fléchage au sol. Partout, des flèches bleues nous indiquaient la route à suivre. Fléchage parfait, aucune erreur en ce qui me concerne, quelques unes pour les autres mais rien de catastrophique. 7km de descente, 7 km de montée pour le cap Corse. 24 deg ce matin, 32 au plus chaud. Aucun souci particulier. Je continue à rouler à ma vitesse en partant plus tôt, et donc je n’ai pas de souci. Côté paysages, ce fut une journée magnifique. Le contraste entre mer et montagne était de tte beauté. Nous avons fait le détour par le cap corse. Petit port accueillant où j’ai bu une Orezza – Grenadine, eau pétillante Corse super bonne, très désaltérante. Ensuite, c’est piscine et/ou plage dans un super hôtel (Ondine). On arrive donc à conjuguer le plaisir et le plaisir ! Heureusement, pas de pluie, et juste un peu de vent. Des conditions de rêve !

Etape 6 : St Florent – Algajola
Départ a 8:00 comme dab. Montée immédiate d’un col de 8km en pente douce. Puis montée descente tte la matinée (plateau) avec rien de bien méchant. Jolis paysages avec la mer en fond d’écran. La temp augmentait régulièrement jusqu’à atteindre 35 deg. Et comme la route pour arriver au ravito était pénible à la fin (bord de mer avec bcp de voitures) et que l’après midi s’annonçait longue, (remontée, plateau et descente) je suis monté dans le bus pour la fin de l’étape. Résultat> mer , piscine, glace et visite du village. Bref le vélo vu autrement, et … c’est bien sympathique ! Superbe hôtel, très bon accueil, odeur de la bouffe pour ce soir qui me tord déjà l’estomac, ciel bleu, soleil, plage. Demain étape difficile (col a 10-15% d’après notre document) et le soir ballade en bateau pour visiter les calanques de Piana. Que la vie est dure ! Pas impossible que je remonte ds le bus pour préserver le plaisir!

Etape 7: Algajola – Porto (commune d’Uta)
Dès le départ, montée en pente douce par une route minuscule, puis plateau relativement tranquille. La mer est visible en contrebas. Descente, eau minérale bue rapidement , puis départ vers un col de 5b qui se termine par une bosse de 3b à plus de 10% , la partie la plus difficile du parcours. Mais le revêtement est parfait donc, en mettant tout à gauche et en passant tranquillement, aucun souci. Longue descente puis un col de 13km particulièrement long et pénible. Mais j’y aurais doublé le seul cyclo de tout le périple. Un gus de Montpellier en groupe avec son club, qui a voulu me suivre un moment et a craqué au bout de qq km. Enfin, j’ai doublé quelqu’un ! Photo en haut (Gilles m’attendait) et descente vers le piquenique près d’une petite fontaine. Je repars rapidement pour atteindre Porto vers 14h00, notre bateau pour les calanques de Piana étant à 16h30 ! Encore le temps de faire un peu de transat au bord de la piscine. Super ballade en bateau semi-rigide (80km/h max.) dans les calanques, puis diner dans le centre de Porto. Notre dernier diner tous ensemble.

Etape 8: Porto – Ajaccio
Notre dernière étape : Compte tenu que mes « poursuivants » partent maintenant sur mes talons et que le piquenique est relativement loin (85km avec pas mal de D+), je remonte dans le bus pour aller directement aux calanques de Piana vues d’en Haut. Cela m’évite 9km et 700m de D+. La traversée des calanques est magnifique, d’autant plus que vu l’heure, pas trop de trafic, juste quelques camping car. Ensuite, le parcours est en bord de mer, joli mais beaucoup de voitures. Charles qui m’attendait à un carrefour me demande de raccourcir en suivant le bord de mer, afin de m’éviter une remontée suivie d’une descente vers le pique nique. Je gagne 200mD+ et qq km ! Antonio, le coureur pro est parti le matin seul, a loupé des flèches, du coup est complètement perdu. Il ne sera pas au piquenique et nous rejoindra directement à Ajaccio avec 140b au compteur au lieu de 90. Du coup, j’arrive le premier au piquenique. Pas plus fier que cela mais bon ! Ensuite, on repart tous ensemble pour les 6 derniers km ! Arrivé sur le port autonome, où Cyrielle nous attend avec une citronelle, où chacun se dit au revoir !

Conclusion
Ce tour de Corse avec météo super, quoique trop chaude pour moi fût dur. Heureusement qu’e j’ai pu prendre le minibus à des moments clés, sinon ça aurait vite tourné au cauchemar ! Charles et Gilles ont été super, les propositions de Charles ont toujours été pertinentes pour ce qui me concerne ! Paysages magnifiques surtout la fin du tour en bordure de mer. La montagne est super, mais ça devient vite un peu lassant, d’autant plus que j’étais fatigué. La vue de villages en des endroits improbables est magnifique. Certaines maisons sont superbes. Bcp de maisons en ruine, lié à l’indivision au sein des familles. Charles a su trouver l’équilibre entre « faire du vélo » et garder la notion de plaisir ! Tout a été très bien organisé que ce soit les hôtels, le fléchage, le pique nique et les recommandations de Charles me concernant. Dans le groupe, le râleur, le pingre, celui qui roule mal, etc. … Ont très vite identifiés. Mais l’ensemble du groupe fut sympa et cool. Toujours un mot gentil me concernant. Patrice, Christophe, Geoffroy et Philippe ont fait qq km avec moi. J’aurais perdu environ 5kg sur ce tour, car nous avons toujours TB mangé que ce soit le matin ou le soir. Le midi, à cause de la fatigue, pas facile d’avaler quoique ce soit !
4 étapes faites en entier : 1, 4, 5, 7 4 étapes partielles : 2, 3, 6, 8

Claude

Classé sous :Récits longues distances, Route

[Route] Paris Brest 2019 – 18 au 22 août 2019

23 août 2019 by Emmanuel Vitrai

Paris Brest 2019, 1 220 km, 12 232 m de dénivelé, 6 700 participants, 1500 français, 67 nationalités, le vainqueur l’a fait en moins de 45 h. Départs sur 2 jours, pour ceux qui partaient pour 80 et 90 h max, le dimanche 18 août et pour ceux en 84h max, le lundi matin 19 août.
Majorité d’européens, allemands, italiens, espagnols, mais aussi beaucoup d’asiatiques, indiens qui n’avaient pas forcément tous passés les brevets, on a vu des abandons après 150 km… On parlait plus anglais sur le vélo que français, on voyait de pancartes free coffee, water sur les bords de route et sur les contrôles, les bénévoles avec une moyenne d’âge > à 65 ans avaient un peu de mal à communiquer, mais une ambiance internationale exceptionnelle.

J-1
Départ en train de Montparnasse pour contrôle technique des vélos à 12h45, je prends large car je pars à 10h. Déjà dans l’ambiance car toutes les places de vélo dans le train sont prises d’assaut par des PBP, essentiellement des étrangers.
Arrivé à Rambouillet, le trajet vers la Bergerie se fait sous des trombes d’eau, résultat, j’arrive avec les gants, chaussures et chaussettes trempées, pas le top pour partir.
Contrôle technique sans problème, récupération des plaques et autres formalités administratives, déjeuner avec Claude et Marc, puis Laurent nous rejoint.
On passe le reste de la journée à profiter des départ en vague, allons supporter Nicolas qui part seul vers 19h, on a loupé Thierry parti 2 h avant.
Nuit sur place, sur des lits de camp, sommaire mais pour 13€ on ne peut pas tout avoir.

Jour J
Lever à 4h, pas besoin de réveil car j’étais réveillé depuis 2h30, le stress du départ sans doute. Petit déjeuner copieux, on récupère les vélos, derniers préparatifs et on se dirige vers le SAS de départ dans la nuit noire. La température est très bonne. Dans la file d’attente, bizarre, alors que je n’ai pas stressé jusqu’à maintenant, je commence à psychoter, je crois avoir mal au ventre, au genou… Laurent veut que l’on se place derrière les voitures qui ouvrent la course pour éviter de se retrouver dans le gros peloton, alors on se place toute de suite dans les starting-blocks.

Rambouillet – Mortagne au Perche (120 km) ↑1116 ↓-1029
Départ sur les chapeaux de roue dans la nuit noire, c’est magique et nouveau pour moi de rouler avec des centaines de vélos, les motards suiveurs… on remonte plein de coureurs sur les premiers km à une moyenne de 30-35, c’est un peu vite pour moi, je le sais mais bon j’essaie de rester dans la roue de Laurent. J’entends des « les gars, il reste 1200 km à faire! ». Au bout du km 30, je m’aperçois que ce n’est pas Laurent qui est devant moi, il fera l’étape avec une moyenne de 30km/h, je réduis donc la vitesse et me mets dans des groupes dans une allure de croisière rapide quand même. Km 58, je m’arrête pour discuter avec Philippe, mon frère, qui est venu me supporter en voisin, ça fait juste une pause à la moitié: parfait. Je repars et dans l’euphorie me plante dans le trajet, comme je ne voyais plus de coureurs devant moi, vérification sur openrunner pour m’apercevoir que je devais revenir sur mes pas, mais pas trop grave, j’ai fait maximum 1 km en plus. Le reste de l’étape est fait en partie seul ou dans des petits groupes de 3-4 personne, notamment avec un américain qui roule en fixie! Je discute avec quelques coureurs, ça aide avec un léger vent 3/4 face, et j’arrive à Mortagne en 5h avec une bonne moyenne pour moi de 26 km/h. Laurent est déjà arrivé depuis 1 heure. On se ravitaille, pâte et sucre, et on repart après 30 mn, je me sens bien.

K 120 Mortagne au Perche – Vilaine le Juhel (98 km) ↑979 ↓-1043
Étape interminable avec un enchaînement de bosses et un vent de face qui nous obligent à rouler dans les roues. On roule dans des petits groupes, et on prend les relais, on ne passe pas encore des villages avec une grande ferveur qui aurait pu nous donner un peu de boost. On arrive finalement à Vilaine. Preuve que j’y ai laissé des plumes, lorsque j’arrive à Vilaine La Juhel, je ne vois pas Claude à l’arrivée et après le pointage, ayant mal lu le SMS de Claude, je pars dans le mauvais sens avant de m’arrêter, lire correctement le message et de rebrousser chemin pour retrouver Claude et Laurent qui se demandaient si je faisais la gueule. Non, ça m’apprendra à ne pas survoler les explications, résultats les 3 œufs au plat préparés par le Chef Claude sont froids. Après s’être restaurés, on se repose quelques minutes et on repart.

K 219 Vilaine -Fougere (89 km) ↑847 ↓-939 Le vent est moins fort, et l’étape doit se passer
sans difficulté majeure puisque ma mémoire fait
défaut pour cette étape, on arrive en début de
soirée à Fougères, nous restaurons et dormons 1 h avant de repartir à la tombée de la nuit.
La voiture suiveuse, c’est toute une logistique, finalement on dormira sur les sièges avant car tout enlever à chaque fois, c’est trop et de toute manière on s’endort n’importe où quand on est crevé

K 308 Fougères – Tinteniac (54 km) ↑427 ↓-479
On est arrivé en Bretagne, très vite, on est rattrapé par la pluie, une vraie bruine bretonne, pas forte mais juste assez pour nous emmerder. J’enlève finalement mes lunettes, car avec les phares dans la nuit et la fatigue, ça devient difficile mais les jambes vont bien. On croise les premiers, de mémoire 3 coureurs avec les motos de sécurité derrière: nous, on n’a plus vu une moto depuis Vilaine. La Bretagne ce n’est pas que la pluie, c’est une ferveur dans tous les villages, on est applaudi partout, dans un village une centaine de personnes nous encouragent, des enfants avec des paniers remplis de gâteaux qu’ils nous offrent, malheureusement on ne peut pas s’arrêter partout si l’on veut finir dans les temps.
Je commence à avoir mal au fessier, je pense que c’est la crème anti frottement qui en fait m’irrite, erreur de débutant, j’ai changé de marque et c’est la première fois que je l’utilise. Pour le 600, je n’avais pas réellement eu de souci. Et à partir de maintenant et jusqu’à la fin, je vais faire de la gestion de mon assise sur la selle ( !), heureusement, j’ai une bonne selle en cuir, si ça peut compenser.

Arrivé à Tinténiac, les jambes vont toujours bien mais je vais à l’infirmerie, les secouristes de la Protec me mettent une « seconde peau » et me promettent que je ne devrais plus avoir de souci mais au cas où, devrai aller voir leurs collègues à Loudéac…
Ravitaillement et on repart.

K 362 Tinteniac – Loudeac (84 km) ↑826 ↓-729
Première partie sans trop de difficulté dans la nuit, on enchaine les bosses à notre rythme, la température a baissé et on sent l’humidité du début de nuit. Km 26, on s’arrête à Quedillac pour prendre un café et un μsommeil (5 mn) et on repart.
Les premières minutes sont difficiles car il faut se réchauffer, même si on ne s’est pas arrêtés longtemps, c’était suffisant pour se refroidir. On pédale encore une bonne heure 1⁄2 et on s’arrête 1⁄4 d’heure dans un village avec un bar monté exprès pour le Paris Brest et des bretons suffisamment accueillants pour que l’on prenne une soupe bienvenue pour se réchauffer.
Mais le redémarrage est très difficile et les derniers km, 20, 30, je ne me rappelle plus mais je me souviens de claquer des dents pendant d’interminables minutes et de finir le trajet vers Loudéac vers 6H du matin sans être capable de réellement me réchauffer. Arrivé à Loudéac, après le contrôle, direction l’infirmerie où l’on me remet une nouvelle 2ème peau après nettoyage des féfesses de Manu, et dire que les secouristes sont bénévoles : respect.
Ravitaillement, courte sieste et on repart. On a fait 448 km en 24h, on est plutôt en avance sur nos prévisions mais attention on a dormi qu’une heure.

K 446 Loudéac – Carhaix (77 km) ↑869 ↓-856
On repart à l’aube avec une cote interminable (plusieurs km) et pentue et tout le parcours est un enchainement de bosses sans réel moment de repos mais la température est bonne, les bretons nous encouragent et la campagne est jolie : ça aide, arrivé à Carhaix, on se restaure, croisons Nicolas qui est déjà sur le retour alors que Thierry le 4ème du club a abandonné la veille vers Carhaix. Il fait plutôt chaud mais ça reste des chaleurs bretonnes. On repart, les Monts d’Arrée nous attendent.

K 523 Carhaix – Brest (89 km) ↑1033 ↓-1139
La montée est longue mais pas très pentue, donc une technique : profiter de la beauté de la forêt, du village de Huelgoat, de son petit lac et éviter de regarder trop loin devant car c’est très très long pour arriver à Roc Trévézel.

La descente vers Brest est très agréable d’autant plus que l’on croise les autres coureurs qui sont dans la montée dans l’autre sens. On a les plaisirs que l’on se crées ! Mais ensuite, l’arrivée vers Brest me paraît très longue, Laurent est loin devant moi et je n’arrête pas de relancer pour le garder en vue… On arrive enfin sur le pont de Brest : le grand Kiff

Mais pour aller au point de contrôle, on se tape une belle cote qui coupe les pattes car mentalement je me croyais arrivé mais il y avait encore qq km à parcourir. Ravitaillement sur un parking de centre commercial qui fait l’attraction des badauds et incite à la discussion…

K 612 Brest Carhaix (86 km) ↑1080 ↓-974
On repart de Brest avec un beau temps en fin d’après-midi, passons par Landerneau, des coins que je connais bien. Et on remonte vers les Monts d’Arrée, faut être un peu barge pour se taper le Roc Trévézel 2 fois dans la journée. Mais finalement, ce n’est pas si dur car peu de pourcentage (j’en profite dans la montée pour lire mes SMS, ce n’est pas très prudent mais ça détourne l’esprit de l’effort et à 12 km/h on ne prend pas de grands risques). Ensuite pour l’essentiel ça descend et l’arrivée sur Carhaix se fait à des vitesses élevées en début de soirée (record 70 km/h).
Arrivés à Carhaix, contrairement à ce que l’on avait pensé, on est trop fatigué pour repartir, on décide donc de se restaurer et de dormir 2 heures.

K 698 Carhaix – Loudéac (86 km) ↑996 ↓-1011
Réveil à 2 h et départ 15 mn après, c’est violent, j’ai l’impression que mes genoux vont se péter en deux, que je ne vais pas faire plus de 5 km et puis le corps se remet en place, la nuit est tiède. On se fait rattraper par un groupe qui roule bien et on se met dans leurs roues avec leur éclairage surpuissant, ça facilite l’étape. Les températures baissent en fin de nuit mais tant que l’on ne s’arrête pas c’est supportable. A un moment, on se plante de direction, le fléchage est super bien fait et si on ne voit pas d’indication dans un village, faut se poser des questions, heureusement openrunner est là et comme j’avais un doute, après vérification, on rebrousse chemin pour croiser un autre groupe, des nantais, qui connaissent Champ sur Layon (!), mon village de naissance dans le M&L, et on roule ensemble pratiquement jusqu’à Loudéac avec sur la dernière partie du parcours des descentes techniques dans lesquelles il vaut mieux rester concentré si on ne veut atterrir aux fraises.

K 784 Loudeac – Tinteniac (87 km) ↑734 ↓-830 Je fais réviser mon vélo car le décathlon premier
prix a atteint ses limites, les vitesses passent mal
et c’est pénalisant surtout dans les montées. On
voit plein d’abandons, les vélos sont mis dans des sacs plastiques et une navette emmène en continu les coureurs au TGV: on est chanceux car relativement en forme au km 784.
On repart tranquillement vers Tinténiac avec un contrôle secret à Quédillac. Arrivé à Tinténiac, je repasse à l’infirmerie pour soin des féfesses, ce sera le dernier passage aux soins. Ravitaillement sous un beau soleil et on repart…

K 846 Tinteniac – Fougères – (54 km) ↑487 ↓-438
Cette courte étape se fera sur un bon rythme, on croise un coureur breton du coin qui nous met dans sa roue, je discute avec un brésilien qui vient de Curitiba, et ça me ramène à mes vacances au Brésil… L’arrivée sur Fougères est un peu dangereuse car il y a pas mal de circulation et le contrôle est en plein centre de Fougères. Bon ravitaillement, avec des pates bolognaises, Claude est en mode amélioration continu, c’est son passé Alstom qui revient.

K 899 Fougères – Vilaine La Juhel – (89 km) ↑956 ↓-864
En sortie de Fougères, la montée est interminable, plusieurs km avant d’arriver dans un village où on fait une pose WC et prenons le temps de discuter avec les personnes qui offrent gâteaux, fruits, souvent des retraités et leurs petits-enfants. On repart et peu après on rejoint, une cycliste avec qui on a déjà fait un bout de chemin entre Loudéac et Tinténiac pour l’aider car elle était à la ramasse. On discute pas mal, et on s’arrête à 30 km de Vilaine pour prendre une glace dans un village sympa, mais son coach arrive et lui dit de remonter sur son vélo dare dare si elle ne veut pas louper son Paris Brest… Je ne comprends pas tout dans la stratégie, on a au moins 3 heures d’avance sur le temps maximum, je ne vois pas comment prendre une pause de 15 mn met en péril son PBP, mais bon c’est ma première expérience. Je repars, bien en jambes pour faire les 30 derniers km, dans le début de soirée pour finir de nuit et arriverai à Vilaine à 22h30. Petite frayeur dans une cote car ma chaine saute et reste coincée dans le dérailleur AV, à la lampe frontale, je regarde, heureusement, plus de peur que de mal, j’arrive à remettre la chaine et repars pour enchainer les cotes et les descentes techniques et passablement dangereuses. On n’est arrêté par les gyrophares… un anglais a eu un accident, en plus il roulait sans casque. Arrivé à Vilaine, j’appelle Claude et profite de l’ambiance de ce contrôle, c’est une vraie fête de village, s’y mélangent les coureurs et toute une population de tous les villages alentours car le Paris Brest est une date dans la région et on y vient pour y faire la fête. Je prends des sandwichs et repars.

K 1073 Vilaine La Juhel – Mortagne au Perche (84 km) ↑878 ↓-816
Laurent veut repartir tout de suite, mais je sens que je dois dormir 1 heure, finalement, je ne dors que 20 mn et on part dans la nuit noire vers minuit passé. Les premiers km se font à une bonne allure mais au bout de 2 heures, j’ai un coup de pompe comme je n’ai jamais eu, j’ai froid, envie de dormir, et je sens que je perds en lucidité, je n’arrive plus à passer les vitesses correctement, vois mal… Je dois m’arrêter, finalement, on s’arrête en pleine campagne sur le bord de la route et on s’endort, j’aurais dû prendre la couverture de survie car on se pèle, il fait froid et humide.
On repart après 10 mn 1⁄4 d’heure, je ne me souviens que tout
le reste du parcours va être l’enfer, c’est ce qui s’appelle
puiser au fond de ses réserves, je mange le sandwich que
j’avais gardé de la veille, mets la musique (ERA) bref, tout ce
qui peut m’aider à ne pas abandonner, ce serait con: si près
du but mais j’en bave vraiment, on parle du mental qui fait la
différence pour le Paris Brest, ça doit être ça… Mais
honnêtement, à ce stade, la frontière entre continuer ou
abandonner doit être très ténue. En plus, sur les 20 derniers
km, il y une sorte de brouillard, brume, qui me fait claquer
des dents et l’arrivée sur Mortagne se fait via une cote qui
me paraît interminable, mais finalement, à la gnaque, je vois
les lumières du contrôle, pose le vélo dès que je peux, vais au
contrôle avec Claude qui attendait, et me couche par terre
illico et m’endors la seconde d’après.

K 1040 Mortagne au Perche – Dreux (77 km) ↑642 ↓-807
Après 3⁄4 d’heure de sommeil, on repart, le moral est revenu au beau fixe, c’est bon il reste 100 km, à faire en 11 heures, c’est dans nos cordes. On roule plus lentement, il y a pas mal de cotes en sortant de Mortagne et les corps sont fatigués après 3 jours et 3 nuits, mais le moral est super bon, ça y est, on voit le bout et en plus la température est agréable. On passe un village où un bar a mis une grande table devant avec café et pains au chocolat, Laurent qui est devant moi ne s’arrête pas… merde, je me serais s bien arrêté pour profiter des derniers moments du PBP. On arrive finalement à Dreux, où Philippe et Titouan m’applaudissent en larmes, super émus… non, j’en rajoute un peu sur le coup.
On profite et prend le temps de se restaurer longuement, c’est bon, on l’a fait, il ne reste que 44 km.

K 1175 Dreux – Rambouillet (44 km) ↑356 ↓-276
Les derniers km se font à une vitesse de tortue, la décompression, je roule avec Laurent mais à un moment il s’arrête pour prendre un doliprane donné par un autre cycliste et je file. Mais je ne le reverrai plus jusqu’à l’arrivée, je ne comprends pas, est-ce qu’il m’a doublé quand je m’étais arrêté pisser ou quand on s’est un peu paumé à l’arrivée sur Rambouillet. Bref, j’arrive seul à Rambouillet, en fait Laurent a cassé sa chaine juste après que je l’ai quitté, et il n’avait pas de dérive chaine, moi si… mais, on finit tous les 2 avec 4 heures d’avance avec la banane ; ça y est, je l’ai fait, et ce pari à la con fait il y a 1 an, à savoir toiser Claude à la fin d’un repas bien arrosé en lui disant que je ferais le PBP avec lui s’il le faisait… est devenu réalité.

K 1219

Classé sous :Récits longues distances

[Route] Paris Brest 2019 – 18 au 22 août 2019

22 août 2019 by Laurent Mercier

Paris Brest Paris c‘est pas du gâteau !

4 du VCVE ont réussi les brevets pour participer à ces jeux olympiques des cyclotouristes qui se tiennent tous les 4 ans. Cette année, départ à la Bergerie Nationale de Rambouillet -78- Au programme, 1219 km et 10200 m de dénivelé en 80, 84 ou 90 h selon l‘heure du départ. 6673 participants, 66 nationalités, parmi eux, 1600 Français (24 % seulement) et 534 femmes… (j‘ai lu sur internet que la récente vainqueur de la race accross America, a pris le départ du PBP venant de Brest … à vélo !!).

Départs en 26 vagues (plaques de A à Z) de 300 du dimanche 18 à 16h au lundi 19 à 5h30.

Au départ, des vélos de toutes sortes, du plus élaboré au plus fantasque (un Breton s‘est fait voler son vélo à 10000 euros sur un contrôle)… vélo carènés, couché, pliant, pignon fixe, roues 12 pouces, VTT (Président faut que tu motives tes troupes pour dans 4 ans !) et même un fat bike, ce gros pneu gonflé à 1,5 bar ! J‘ai vu des vélos pourris qu‘on ramasserait pas sur une décharge (appartenant notamment à un hindou ). Beaucoup ne rallieront pas l‘arrivée et j‘ai du mal à comprendre comment certains rajoutent de la difficulté là où y‘en manque déjà pas ! Le masochisme poussé à l‘extrême…

Je prends avec Manu le dernier départ à 5h30, après une nuit passée sur place. Il fait nuit mais il fait bon, un super temps pour faire du vélo : on va être servi ! Tout de suite ça part vite, malgré les motos ouvreuses qui sont sensées réfréner l‘allure, mais l‘adrénaline et l‘impatience jouent à plein. Des vagues de 300, c‘est beaucoup trop, surtout que beaucoup savent pas rouler, ont peur et font des vagues. Sur la série X partie 1⁄2 h avant nous, une chute en a envoyé 6 à l‘hosto. Je dis à Manu de remonter les cassures pour choper les bonnes roues et s‘éviter de prendre les relais. Quand le jour arrive, Manu a sauté, je suis dans un groupe d‘une quinzaine avec qui je remonte des pelotons partis avant nous, grisant !! A Mortagne (120 km) atteint en 4h, je rejoins Claude qui nous assiste sur ce PBP, vivant par procuration cette épreuve qu‘il a courue 5 fois. Il nous installe deux chaises longues à chaque contrôle, nous prépare à manger…C‘est grâce à lui qu‘on parviendra au bout de cette épreuve.

Dans les premières heures, plusieurs chutes, un Américain qui a heurté un blaireau, un Russe qui est tombé sur les dents, un neo Zélandais,,, venir d‘aussi loin pour abandonner si vite !

Finalement, on repart ensemble avec Manu pour Villaines la Juhel -53- sur un tronçon“mal plat“ et mauvaise surprise avec un vent 3⁄4 face gênant. Thierry, parti la veille, informe par tel que sur la Bretagne, c‘est pire et que le vent est de face ! Moment de doute, on se dit que la partie s‘annonce plus coriace que prévu. Car côté météo, on sortait de 20 jours pourris sur la Bretagne, avec de la pluie, du vent jusqu‘à 90 km/h, du froid …Le beau temps était annoncé le jour même du départ du PBP, le bol ! Quoique le matin du départ on a pris un orage 5 XL sur Rambouillet, mais le soleil est vite revenu et les premiers sont partis sur des routes sèches.

Inexplicablement, quand on est reparti de Villaines, le vent est tombé, OUF !! On arrive à Fougères avec la nuit, où Claude nous attend pour une soupe. Une heure de micro sommeil et on repart, après que notre coach nous ait dit : “ça va monter et il devrait pas pleuvoir !“. Forts des conseils du coach, on repart. A peine sorti de Fougères on est pris sous la pluie sur une route résolument… plate !! On a bien rigolé. Ca a duré 1/2h environ et ça n‘a pas empêché les Bretons de nous encourager en pleine nuit pour nous offrir à manger et à boire. Vraiment sympa ! La deuxième partie de nuit par contre a été glaciale (4 degrés) avec du vent qui nous congelait. C‘est à 22 km de Tinténiac qu‘on a croisé les 4 premiers, déjà sur le retour. Au petit jour, on arrive à Loudéac à 5h50, Il fait encore froid mais beau. On mange et on consulte tous les deux la sécurité civile pour le mal à la selle, déjà !! On repart et on arrive à midi à Carhaix sous le soleil, On croise Nico, qui revient déjà de Brest. A ce moment, un journaliste du Télégramme de Brest nous demande s‘il peut faire un reportage sur nous, qui paraîtra le lendemain, On accepte, il nous questionne, prend un dizaine de photos et s‘en va. Le lendemain, on regarde le journal, il y a un super article sur le PBP, mais pas de photos de nous. Finalement, Claude lit l‘article, et il y a deux phrases qui parlent de … Claude ! Le seul qui roule pas. Lol moi qui avait vendu à ma femme par tel qu‘on avait un article sur nous !

L‘accueil des Bretons a été exceptionnel. Sur le bord des routes, de jour, de nuit, à nous offrir à boire ou à manger gratuitement… j‘ai vu devant une maison la nuit, une lampe tempête qui éclairait de l‘eau, du coca, des bières (? c‘est dans 4 ans qu‘il y aura des VTTistes du VCVE !) et le panneau : “servez vous“. Cette année où les Français sont sous représentés, ils écrivent “coffe, water, free“ plutôt qu‘en français. Au sommet d‘une bosse, je vois un ado avec sa mère qui distribue de l‘eau, je lui demande de remplir mon bidon, le gamin se tourne vers sa mère :“Maman, y‘a un Français !“. Manu arrive, demande la même chose,“Maman deux Français !!“. Mais le point d‘orgue de l‘accueil fut à Brest. De partout, on nous encourage, félicite, on nous offre à boire (je vois encore un petit garçon timide qui tient sa bouteille d‘eau et qui n‘ose pas la proposer, des jeunes filles qui nous tendent de l‘eau …) car nous sommes les dernières vagues, les 6000 ème ! Ils pourraient se lasser mais non, on est reçu comme des rois. Pas un automobiliste, que pourtant on gêne, ne s‘énerve, et s‘il klaxonne, c‘est pour nous encourager !

On mange à Brest à 17h30 sur un parking de supermarché, où là aussi on nous félicite. On repart pour Carhaix où on arrive à 22h30. L‘idée est de poursuivre sur Loudéac, mais Claude voyant nos yeux éteints, nous conseille sagement de
dormir 2 h dans sa voiture. Sage décision, on tient plus debout. Après 41h, on a dormi deux fois 1h, en début et fin de la 1ére nuit. C‘est “la“ difficulté de l‘épreuve, gérer son temps de sommeil. On repartira plus frais dans une nuit fraiche mais beaucoup moins que la première, pour arriver à Loudéac à 7h15, sous le soleil.

Re passage à la protection civile, on morfle !.Tinténiac est rejoint à 13h, Fougères à 16h sous 28 degrés !! Là des Asiatiques sont habillés comme nous les très gros hivers, surchaussure, gant d‘hiver, veste chaude, gilet fluo … Manu leur demande s‘ils ont pas chaud, ils répondent : “chez nous il fait 40 degrés !“ Il demande à un Honk Kongais comment il s‘entraîne (le pays est sururbanisé et fait 70 km du nord au sud), il répond :“ on cherche une route de 10 km un peu tranquille et on fait des allers retours dessus ! “ Il y a 25 représentant de Honk Kong cette année.

On s‘élance pour les derniers 300 et notre dernière nuit sur le vélo. Elle sera plus douce au niveau de la température, mais le manque de sommeil va nous frapper tous les deux, dans la Sarthe où une interminable ligne droite de 30 km avec des centaines de feux rouges vont nous détruire les yeux. Avant Villaine, un Anglais a chuté dans une descente sans casque (pas obligatoire) l‘ambulance a retardé le peloton de Manu pour le charger. On mange à Villaine et c‘est la digestion combinée au sommeil qui va faire de cette nuit la plus longue depuis le départ. A un moment, on s‘arrête et on s‘endort tel que sur la route comme des clodos, ivres de fatigue. Partout dans les fossés, des cyclos pioncent … Un gars est allongé dans l‘herbe perpendiculaire à la route, la tête à la limite de la route … Comme un mec qui veut se suicider et qui ose pas ! Finalement on repart mais on sent qu‘on a moins la pêche, de mental. Le grand coup de mou du PBP 2019 … Avant Mortagne, on chope des brumes froides, jusque là il faisait bon. Au contrôle, vers 4h/5h, des centaines de cyclos dorment à même le sol, sous les tables, là où y‘a de la place …Tout le monde est rincé, dans un triste état. On dort avec Manu 1h30 et on repart avec le jour, avec le mal à la selle aussi ! Je vais pédaler en danseuse pendant plus de 100 km pour finir. L‘étape d‘après est plus plate et avec le beau temps, nous arrivons à Dreux à 10h30, où le frère de Manu est venu l‘encourager. On Il nous reste 44 km, il fait beau, on est largement dans les temps, bref c‘est gagné, une douce euphorie nous gagne.

En repartant, alors que Manu se trouve devant moi,(peut être la 1ère fois depuis le départ) je pète ma chaîne. Je l‘appelle, le siffle il m‘entends pas. Evidemment, je n‘ai pas de dérive chaine pour m‘allèger et je peux pas réparer. Je demande aux rares coureurs qui passent -tous étrangers- s‘ils peuvent m‘aider et c‘est un Croate qui va carrémént me donner un dérive chaîne ! Sympa. Alors que je répare, une nana descend d‘une moto et me filme en me questionnant; Je lui demande pour quel journal elle bosse, elle me répond qu‘elle fait le CD du PBP ! 3 jours sans dormir, j‘ai sacrifié pas mal de maillons avant d‘arriver à réparer ! Lol Je termine donc seul et finis 1/2h après Manu qui réussi haut la main son pari et a même bluffé son coach qui pensait le voir en chier un peu plus !! 80h sur 84, à part le mal au Q, on arrive relativement frais ! (j‘ai bien dit relativement). Bravo à lui.

Nico a fini avant nous, bénéficiant de l‘assistance de sa femme et de sa mère, qui comme Claude sont à féliciter. Ce n‘est pas reposant du tout, quelques heures de sommeil volées durant 3 jours. Claude a même perdu 5 kg !!! (je sais il peut se le permettre) Grâce à lui, moi j‘en ai perdu aucun !

Cette année, le peu de Français au départ va faire du bruit, dû à une demande de préinscription qu‘on demandait pas avant. Le problème c‘est que chez nous, c‘est sérieux contrairement à certains étrangers, notamment asiatiques, qui achèteraient leurs brevets, et prennent nos places sans avoir le niveau. Ainsi on a vu au 170 ème km des cyclos asiatiques prendre le train pour rentrer sur Rambouillet ! Une bénévole me disait que des asiatiques ont pris une chambre à Maurepas dans la banlieue de Rambouillet la 1ère nuit ! Cette année malgré la météo exceptionnelle, 20 % d‘abandons et énormément de hors délai …

Personnellement je finis mon 4 ème et je pense dernier PBP, mais comme m‘a dit mon fils, “tu dis ça à chaque fois !“

Laurent

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[Route] Blandy-les-Tours – 7 Juillet 2019

10 juillet 2019 by Claude Enzer

9 au départ ce matin avec 5 Gr2 et 4 Gr1 sur Blandy :
Christian imprime dès le départ un rythme soutenu et régulier et comme tout le monde suit , ..on suit !
On devait plus ou moins se séparer à Tournan, mais finalement que nenni et donc, le Gr2 suit ! Que se passe t’il ? on est qd même souvent entre 29 et 32 !! .. et toujours très régulier !
Arrivés à Blandy, et malgré l’absence de vraies bosses, je sens que ça va pas trop bien! Faut reconnaitre qu’apres les 80b d’hier , j’avais fait 40b le matin avant 8h00 et que je comptais rouler à allure … Gr 2, pas Gr 1,2 !
Petit arrêt ravito à Blandy, puis on repart ! Je prends des relais à 28-29, ça baigne, puis … dur dur ! Le reste du Gr2 ..suit !
Arrivés un peu après Châtres, je jette l’éponge et demande à rentrer seul . plus de force. J’en suis à ma troisième barre, là où normalement , le dimanche matin, je ne mange pas ! Le Gr2 ne me laisse évidemment pas tomber et nous rentrons à 5 entre 22 et 27. Séparation des 2 groupes. Le bouquet final est évidemment le pont de Try à 7% ! Puis douche et dodo au bout de 140b . On n’a pas trop souffert de la chaleur !
Merci au Gr1. J’en ai bavé, mais l’allure fut particulièrement régulière.

Claude

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[Route] Rando de 2010 – 30 Juin 2019

6 juillet 2019 by Olivier Michel

Mais où est passé le G1 ???

Seulement 6 au départ devant le Cocci Market dimanche dernier pour faire le parcours de la rando 2010: 5 en  G2 et un orphelin du G1  qui a rapidement eu des fourmis dans les jambe et laissé  (en nous prévenant bien sur ) dans la côte de QUINCY et qui voulait couper pour rentrer de bonne heure  ou de bonheur ?)

Une belle météo sur un très beau parcours, un groupe uni et sympathique qui est finalement rentré vers 11H45 ,  voilà une belle sortie bien agréable pour tous, avec notre mascotte Anna  bien entourée.

Semaine prochaine, le chef de patrouille nous a prévu Blandy-les-Tours, sortie culte s’il en est, LOL.

Pascal

 

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[Route] Rando de St Pathus – 7 Avril 2019

12 avril 2019 by Olivier Michel

8 au départ ce matin pour faire la randonnée de St Pathus. Il ne fait pas chaud mais pas de pluie en vue…

Il faut y aller en vélo; c’est un peu loin! 28km… et en plus avec quelques faux plats et la côte de St Soupplets. On reste quand même groupé jusqu’à l’inscription. Et puis pour faire la randonnée (45km), on fait 2 groupes.  Plein de petites routes de campagne, au beau milieu des champs, donc avec très peu de protection contre le vent! Avec Franck et Régis, nous arrivons à prendre quelques roues de temps en temps et nous avançons à bonne allure, sans pour autant rivaliser avec le G1. Parcours bien fléché, accueil sympathique. Un sandwich, une bière et il faut rentrer…

Zut, il y a encore cette côte de St Soupplets sur le retour… Régis s’en souviendra! Ensuite, c’est en descente jusqu’à Esbly. Retour à la maison vers 12h30.

 

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[Route] Multien Printemps – 24 Mars 2019

24 mars 2019 by Thierry Morlet

Temps gris et vent du nord modéré pour ce parcours du Multien de mi saison.

Rapidement, un groupe 1 se détachait , attendait puis finalement logiquement prenait le large.

Un trio format un groupe 2 ( 3 vauclusiens: franck P, alain Kolopp et votre serviteur).

le g3 restait groupé à sa cadence.

En faisant le parcours 1, nous comptions retrouver les copains du g3.

l’avantage du parcours 1 est de parcourir quelques routes inédites entre la ramée ( belle côte à G, douy, côte de Magloire ).

Passage devant le ravito de la rando de Mitry et retour à La ramée et retour st Soupplets. En haut de la côte, il était temps d’alléger la tenue .

Retour vent dans le dos un peu en retard à Magny à 12h12 sans revoir le g3 qui avait opté pour le Multien d’hiver et à Magny à 12h00.

Thierry M

 

 

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[Route] Blandy Raccourci – 17 Mars 2019

17 mars 2019 by Thierry Morlet

Les vannes s étant arrêtées vers 8h00, aucune raison de rater la sortie du dimanche!

Pas grand monde au rdv. Patricia gérait le g1 et moi le g2.

Dès Bailly , arrivée du soleil! Au menu, le parcours de Blandy version printemps automne mais en passant par le gué de Barneau bien sécurisé et précédait d’une petite route entre les chevaux pendant 2 km. pause photo et hop direction le château.

Vent d’ouest comme prévu mais supportable.

A 12h05 arrivée à Magny; il était temps, la pluie arrivait. comme quoi, il faut revenir à l’heure le dimanche.

Une bonne sortie au final.

Thierry M

 

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[Route] BRM 200 Noisiel G1 – 9 Mars 2019

14 mars 2019 by Thierry Morlet

Pour le G1, je ferai plus court. Départ des à 7h05 pour les 4 pour Patricia, Philippe B , Jean Luc L et Thierry M comme prévu.

Départ assez rapide mais pas trop par prudence car il fallait garder de l’essence pour le retour.

Nous laissons partir les plus rapides. Nous arrivons à Brasles au premier contrôle du km 84 à 29 de moyenne sans avoir forcer.

8 km plus loin, le parcours oblique à 90° et vent de travers mais cela va encore. Depuis le haut de Crecy, nous sommes 6 ( eric du club de conches « les randonneurs de la brie ) et un autre. Le groupe est homogène et c’est parfait comme cela. Joel P ‘ ex vcve et maintenant au club précité reste avec nous , décroche à Crecy, revient , décroche définitivement avant les corbiers. Il se fera reprendre par le groupe du clode.

A partir de Condé en Brie, changement de cap et là, le vent prévu est là surtout sur les sommets de plateaux. On se relaie et ça se gère bien.

A Rebais, on prend le temps de prendre une boisson et nous repartons. Encore un morceau de vent avant Giremoutiers puis le plus dur est fait. Les dernières côtes se montent à un train contrôlé.

Arrivée à Noisiel à 15h05. En roulant toujours à 5 ou 6, nous avons bien géré cette sortie.

Rdv le 13 avril pour le 300. Là, c’est autre chose. Le côté randonneur prend plus le pli sur le côté cyclosport du 200.

Thierry M

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[Route] BRM 200 Noisiel G2 – 9 Mars 2019

14 mars 2019 by Claude Enzer

Nous étions 5 Gr2 au départ de ce 200 BRM de Noisiel. Laurent, Nicolas, Emmanuel, Géraldine et moi. Géraldine n’est pas au club, mais beaucoup la connaissent. Elle était bénévole sur l’organisation de notre raid VTT de Juin 2018. Elle est en cours de préparation de quelque chose que même les plus « longues distances » du VCVE n’envisagent même pas! Nous avons pu admirer son nouveau vélo, taillé à sa mesure et ..pour la longue distance!

Mais bon, passons aux choses sérieuses. Départ, 8deg, dans la vague des 7:25, un peu plus tôt que ce que j’avais envisagé. Le Gr1 étant parti à 7:05, nous étions certains de ne pas les voir. Au départ, aperçu un revenant: Joël … mais nous y reviendrons !

Nous ne parlerons pas de la première partie. 85km, vent dans le dos, 26 de moyenne, on n’a pas arrêté de discuter, bref très agréable, du vrai cyclotourisme. Mais … vent dans le dos !!

Arrêt de 15mn à Brasles. Sandwich tiré du sac, on a mangé debout sur la terrasse, même pas pris de boissons.

Départ de Brasles, en sachant que le pain blanc avait été mangé, passons maintenant au pain sec et à l’eau ! Encore qq minutes jusque Mont St Père, puis on tourne à droite, et … quasiment pas de vent ! Mais non, ne rêvons pas, il nous attendait juste un peu plus loin. Et là, ce que je redoutais …arriva! Emmanuel avait du mal à suivre! Entre le paysage vallonné et le vent, soit de face, soit de ¾, dur dur pour lui! Je restais donc avec lui, pendant que les 3 autres étaient devant, nous attendaient, s’arrêtaient. En plus, un peu comme Nicolas, il a du mal à rouler « dans la roue » souvent à 2, 3 m quelquefois plus! Les km défilaient gentiment, Qq arrêts de qq minutes pour boire, manger, se reposer. Mais bon, pas le choix, il fallait repartir et rouler gentiment mais sûrement vers Rebais, lieu de notre deuxième contrôle. Un peu de pluie que je redoutais depuis le début arriva, mais ne nous gênât en rien. Quelques km avant Rebais, nous avons récupéré Sophie, une jeune cyclo de Fontenay sous Bois qui compte s’aligner sur le PBP. Elle nous a fait goûter des barres céréales qu’elle a préparé elle-même, je vous dis pas ! Et en plus, ça a l’air d‘être très facile à préparer! A Rebais, les visages étaient fatigués, sauf Géraldine et Sophie, toujours aussi souriantes et le visage impassible! Grrr !

Une boisson et un peu de nourriture plus tard, on repart. Ah, oublié de vous dire ! On a retrouvé Joël, vous savez, l’ancien du club qui était dans le groupe 1. Pour faire court, dès Jouarre (km 30), il était dans le vent ! On l’a à peine reconnu, tellement son visage était décomposé. Même plus envie de « faire du Hongrois » (les anciens connaissent, ça remonte à 2003!)

Nous étions donc maintenant un groupe de 7! Emmanuel se sentit mieux. Il était toujours derrière mais arrivait à mieux « gérer » l’allure du groupe. Il nous restait encore 2 grosses bosses pour finir, Faremoutiers et Tigeaux. Le groupe se disloquait dans la montée, mais arrêt en haut pour regroupement. Laurent nous a fait un petit coup d’hypo à Mouroux, arrêté le long du cimetière. Tigeaux fut monté comme Faremoutiers avec regroupement des 7 en haut (Nicolas et Sophie sont passés par le mur pour « découvrir ») Retour tranquille des 7 Gr2 jusque Noisiel, atteint à 17:45, pointage des cartes, et .. tarte aux pommes amené le matin par Géraldine, venue en vélo de Bondy et repartie de même en vélo. J’en rêvais depuis une bonne vingtaine de km! (La tarte, pas le retour en vélo!) Innovation à perpétrer, vraiment une super idée!

Conclusion : Une bonne sortie cyclo, tranquille, dans des conditions météo difficiles sur le retour. Beaucoup d’échanges entre nous, et c’est cela l’essentiel!

Claude

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